Pour sa quatrième monographie Jacques Bouquié nous fait revivre la vie d’un autre village de la vallée du Lot, Frontenac, qui entre ses voisins envahissants, Saint-Pierre Toirac et Faycelles, tente de faire sa place sur le bord de la rivière. Plus petite commune du canton avec 284 ha il fut depuis la nuit des temps sous le contrôle de l’abbé de Figeac. Havre de paix et de tranquillité les nobles et riches bourgeois de Figeac y trouvaient le bon air qui leur manquait dans la ville traversée par un canal bordé d’échoppes de tanneurs aux rejets nauséabonds. C’est ainsi que l’histoire de Frontenac est riche depuis les temps les plus anciens puisqu’il peut s’enorgueillir de vestiges romains. Comme dans chaque village les habitants ont écrit la grande et la petite histoire par leurs malheurs et bonheurs au cours des siècles, nous les voyons vivre au fil des pages jusqu’à nos jours. Petites chamailleries, grosses disputes et même assassinats s’enchainent pour nous livrer tous les secrets et anecdotes parfois savoureuses. Résolument tourné vers l’avenir il reste le village où il fait bon vivre.