Catégorie : Patrimoine Page 5 of 32

Soirée Georges Brassens à Arnis

VENDREDI 9 JUIN – 19h ARNIS avec le duo “Auprès de mon arbre” 

Anne-Marie (violoncelle) et Paul (guitare et chant) vont servir magnifiquement les chansons du ‘’grand’’ Georges BRASSENS qui compte encore tant de fidèles !

C’est dans ‘’l’An Bât l’Age’’ que nous les écouterons ! Participation libre !

Le temps actuel ne nous permettant pas un repas partagé ! L’ATA offrira un apéritif pendant lequel vous pourrez rencontrer les artistes et admirer toutes les expositions en cours !

Veuillez prévenir de votre venue par SMS pour des questions d’organisation. Merci. 06 84 78 33 16

CHANGEMENT DE DATE POUR LA PROCHAINE CAUSERIE :   LUNDI 12 JUIN à 19h pour un échange intéressant avec Michel et Roxane, tous les deux éleveurs dans le Nord du Lot, et qui nous parleront de leur expérience sur la transition et la transmission en agriculture.

l’Association Art Technique Arnis est partenaire de Quercy net

Un nouveau prix pour soutenir la restauration du patrimoine écrit

La Sauvegarde de l’Art Français, fondation reconnue d’utilité publique, et la Reliure du Limousin, entreprise du patrimoine vivant, créent le prix La Reliure du Limousin.
Ce prix s’adresse aux propriétaires de livres anciens afin de permettre la restauration de pièce à haute valeur historique ou mémorielle.

EN SAVOIR PLUS

 

Les dossiers de candidature doivent être envoyés par courrier électronique avant le 15 août 2023 à l’adresse : reliuredulimousin@sauvegardeartfrancais.fr

Six mois après un grand colloque pleinement réussi, la Société des études du Lot en publie les Actes. Un bel ouvrage, qui rassemble toutes les contributions, sera disponible dans quelques semaines. Une souscription est désormais ouverte.

L’an dernier, la Société des études du Lot célébrait ses 150 ans d’existence. Pour ce faire, la Société savante organisait, les 1er, 2 et 3 décembre 2022, un grand colloque à Cahors. D’abord, à la salle Henri-Martin de l’Hôtel de Ville, ensuite à l’espace Clément-Marot. Le succès fut pour le moins au rendez-vous, l’assistance fort nombreuse et ravie, les communications étant aussi diverses que novatrices. Du jamais-vu à Cahors !

Après un travail éditorial d’usage, toutes les conférences données lors de ces trois journées sont ici rassemblées dans un bel ouvrage en quadrichromie de quelque 280 pages. Les thématiques en sont très variées, allant de l’histoire de la Société elle-même à l’évocation du Quercy à diverses époques, du Moyen Âge à l’époque contemporaine ; elles concernent aussi l’environnement naturel du département, sa faune, son patrimoine architectural et culturel, comme ses activités sociales, économiques et sportives.

Rassemblant 24 contributions et plus de 150 illustrations, « Le Lot à travers l’histoire » constitue un volume vraiment inédit qui ravira toutes celles et ceux que passionnent l’histoire et la vie de notre département comme celle de ses habitants. L’ouvrage sera disponible dès la fin de ce mois de mai au prix public de 22 €. D’ici là, tout un chacun peut en réserver un ou plusieurs – quel cadeau original ! – par souscription au prix de 18 € l’unité. Les tarifs postaux étant élevés, il est recommandé de passer chercher les volumes lors de la présentation publique, le 30 mai, ou à l’occasion d’une permanence postérieure tenue le mardi au local de la Société au 38, rue de la Chantrerie. Tous renseignements complémentaires et bulletin de souscription des Actes de ce mémorable colloque en cliquant sur CE LIEN

La Société des Etudes du Lot est partenaire de Quercy net

Les moulins du ruisseau de Cazes

Grâce au travail de l’association des Moulins du Lot et Tarn-et-Garonne, l’un des partenaires de Quercy net, nous vous proposons un nouveau document pour connaître les moulins du ruisseau de Cazes, cours d’eau affluent du Lot, qui marque les limites entre les communes de Duravel et de Puy-l’Evêque.

Le moulin du château de Grimard, à la confluence avec la rivière, fait l’objet d’un projet de réactivation qui pourrait permettre une petite production hydroélectrique. Mais ce sont 7, voire 8 moulins qui ont pu exister sur ce ruisseau de moins de quatre kilomètres et que vous pouvez découvrir dans le document en cliquant CE LIEN

Cathédrale Saint-Etienne (Cahors) : Les concerts du marché

Depuis 1993, chaque samedi au printemps, l’Association des Amis de l’Orgue de la Cathédrale de Cahors invite les visiteurs du marché à faire une pause dans la cathédrale pour écouter résonner le grand orgue.

Le public, tous âges et toutes conditions sociales confondues, peut entrer dans la cathédrale avec son cabas à provisions et apprécier un moment de musique d’une durée de 30 minutes.
Les interprètes, musiciens ou chanteurs, sont des artistes locaux. Les concerts sont libres d’accès

Samedi 29 avril / 11 h – 11 h 30 / Les plus belles pages de Bach à l’orgue (I)
Johann Sebastian Bach 1685 – 1750
Albertus Dercksen – orgue
Samedi 6 mai / 11 h – 11 h 30 / Les plus belles pages de Bach à l’orgue (II) – Concert conférence
Johann Sebastian Bach 1685 – 1750
Albertus Dercksen – orgue

Lancement de la saison 2023 avec un appel aux dons pour soutenir la réalisation du premier CD réalisé par l’AAOCC
+ d’informations sur le site de l’AAOCC en cliquant CE LIEN

Colloque de la Société des Etudes du Lot : la souscription pour les actes est ouverte !

Pour célébrer ses 150 ans d’existence, la Société des études du Lot a lancé un appel à communications multidisciplinaires et ce volume restitue les conférences qui ont été données à Cahors, les 1er, 2 et 3 décembre 2022. Les thématiques sont très variées, allant de l’histoire de la Société elle-même à l’évocation du Quercy à diverses époques, du Moyen Âge à l’époque contemporaine ; elles concernent aussi le bel environnement naturel du département, sa faune, son patrimoine architectural et culturel, comme ses activités sociales, économiques et sportives.
Un vaste panorama du département du Lot est ainsi rendu accessible grâce aux vingt-quatre contributions apportées par de bons connaisseurs des sujets traités et aux cent cinquante illustrations ici présentées dans les Actes de ce mémorable colloque.

Sommaire de l’ouvrage

Un volume de près de 300 pages, abondamment illustré, est proposé au prix de souscription de 18 euros *

Bulletin en téléchargement en cliquant CE LIEN

*à noter que pour les adhérents de la SEL, cet ouvrage est inclus dans leur abonnement

1965, sans doute la cour de l’école Saint-Gabriel à Cahors

Qui pouvez-vous identifier sur cette photographie d’Aimé Noël, un nom à jamais associé à l’hebdomadaire  La Vie Quercynoise ?
Jean-Michel Rivière, notre collectionneur impénitent attend vos réponses

Un archéologue lotois disparait

Jean-Pierre Lagasquie, archéologue et préhistorien lotois, vient de décéder subitement victime d’une crise cardiaque, à Marrakech, le 16 mars 2023, tandis qu’il s’apprêtait à rejoindre la France.
Descendant d’une vieille famille lotoise enracinée dans la vallée du Célé depuis des siècles, il compta parmi ses ancêtres un père passionné par la sauvegarde du patrimoine et qui présidera la Société des Etudes du Lot ainsi qu’un arrière grand-père médecin, ami de Champollion et chercheur, en Egypte, sur les origines de la peste.
Jean-Pierre fut envoûté dès l’enfance par – selon ses propres mots – « les mystères des terres du Quercy… la lumière du sud et le chant des cigales… l’odeur de buis et de chênes surchauffés… les espaces sauvages et mystérieux… les rocs et falaises aux multiples recoins… l’eau claire et murmurante atténuant et compensant le brasier des plateaux. »
Cet amour du pays façonna son tempérament et affuta sa curiosité. De jeune spéléologue intrépide, il devient préhistorien passionné, s’inscrivant dans les pas du Chanoine Lemozi qu’il rencontre encore adolescent, puis de Jean Clottes au côté duquel, jeune homme, il effectue de nombreuses fouilles.
Électron libre, autodidacte, il parcourt les causses du Quercy en surface et sous terre et fait des découvertes exceptionnelles, notamment la grotte ornée du Moulin. Il établit un inventaire archéologique méthodique du causse de Marcilhac-sur-Célé qui fera l’objet de deux livres « Pierres en sursis » (1994) et « Mémoire de pierre » (2022). Il se spécialise dans l’étude de la préhistoire récente (néolithique). Sa thèse de doctorat sera consacrée à l’architecture des dolmens du Quercy, se basant sur ses fouilles des dolmens de Marcilhac-sur-Célé (Dolmen de la Devèze sud) et des communes de Gréalou et Montbrun (dolmen des Aguals) – deux sites archéologiques aujourd’hui classés Monuments historiques.
Ses livres « Dolmen et Tumulus » (1996) et « Les dolmens du Quercy, trois millénaires d’histoire religieuse » (2017) sont des ouvrages de vulgarisation qui mettent en lumière son apport original et pertinent basé sur une méthode de travail qu’il souhaite rigoureuse et scientifique.
Ses passions pour l’archéologie et l’exploration l’emmèneront également en Afrique, notamment au Niger, au Kenya, en Éthiopie… Mais, c’est au Maroc qu’il nouera de profondes amitiés et ne cessera de séjourner tout au long de son existence.
Très attaché à son territoire, il va alerter les autorités sur les menaces et les destructions qu’engendre le concassage des terrains situés sur le causse de Gramat, ce qui va l’amener à publier l’opuscule « Pierres en sursis ».
Jean-Pierre Lagasquie a fortement contribué à la recherche sur le mégalithisme en Quercy. Il a mieux fait connaître la richesse du département fort de plus de 600 dolmens répertoriés et n’a eu de cesse de vouloir partager sa passion et son émerveillement face au mystère de ces tombeaux collectifs construits il y a plus de 5 000 ans.
Un temps de recueillement aura lieu le samedi 29 avril 2023, à 16 heures, au cimetière de Marcilhac-sur-Célé.

AMTPQ : rencontre de printemps et la suite de ses publications

Comme tous les ans au printemps, l’AMTP Quercy organise, en partenariat avec les Pastourels de la Tour, une journée dédiée aux danses et au chant traditionnels. Ce sera cette année le samedi 15 avril, à l’Espace d’animation de Montcuq. (voir programme complet de cette journée).

Ce temps de rencontre sera également propice pour souscrire les tomes 3 et 4 des Vieux chants quercinois (sortie à la mi-juin). Profitez de la prolongation de la période de souscription pour bénéficier du prix spécial.

Cliquez ce lien  pour télécharger le bulletin de souscription (paiement en ligne possible)

Lalbenque : le trésor de retour après analyse et restauration

Décembre 2021, des fouilles préventives ont été réalisées autour de l’église de Lalbenque. Les archéologues avaient découvert une poterie sous un dallage calcaire situé plusieurs mètres sous terre et dont le contenu était composé de dizaines de deniers du Moyen-Âge.

Le trésor se compose très exactement de 277 deniers datés de la fin du XIIe/début XIIIe siècle. Les deniers proviennent en majorité de Cahors et Rodez mais aussi de Viviers en Ardèche. Les deniers sont en billon, un alliage d’argent et de cuivre. Seulement trois autres trésors de ce type ont été découverts dans le Lot à ce jour, à Gramat pour le plus important et à Carlucet.

Kévin Delon, adjoint au maire témoigne : « Cette découverte exceptionnelle est une chance pour valoriser l’histoire médiévale de Lalbenque. Nous remercions encore les archéologues et particulièrement Eric Labastie qui, d’un oeil avisé, a perçu la poterie dont le sommet affleurait la terre au fond de la tranchée à plus de deux mètres de profondeur. Comble du hasard, la zone en question ne devait pas être explorée initialement. Dans les mois qui viennent, plusieurs actions de médiation seront menées autour du trésor afin de le faire découvrir au plus grand nombre notamment auprès des écoliers de Lalbenque.

Image d’illustration : Denier anonyme XIe – XIIe siècle, évêché du Puy (source Catawiki)

 

Père Marie-Etienne Vayssière : Un Dominicain lotois en voie de béatification

Crédit photo : Province dominicaine de Toulouse

Lors de la rencontre à Lourdes de mars 2021, la Conférence des Évêques de France a proposé de lancer le procès en béatification du Père Marie-Étienne Vayssière. Né à Saint-Céré en 1864, il passera plus de trente ans au sanctuaire de la Sainte Baume (83) avant d’être élu prieur des dominicains de la province de Toulouse.

La Sainte Baume  : un site enchanteur, au cœur de la Provence, avec son imposante barrière calcaire et son épaisse forêt. L’âme de ces lieux, c’est la grotte sacrée située au creux du rocher où, depuis des siècles, est vénérée Marie-Madeleine. La femme blessée et transfigurée de l’Évangile aurait habité dans cette grotte les dernières années de sa vie. Sur ses pas, le sanctuaire de la Sainte Baume, devient un haut-lieu de pèlerinage du Var.

Un jour d’avril 1900, arrive sur ce Rocamadour de Provence, un jeune dominicain de 36 ans, le Père Marie-Étienne Vayssière. Un Lotois. Il vient d’y être nommé « gardien de la grotte », le seul poste compatible, pense-t-on, avec sa santé définitivement compromise à la suite d’une grave anémie cérébrale. Il ne devait y rester que quelques mois… Il y demeurera 32 ans.

Un enfant du Lot

Toussaint Vayssière (son nom d’état civil) naît à Saint-Céré le 29 octobre 1864 dans un milieu modeste. Orphelin de père et de mère, dès ses cinq ans, il est choisi enfant de chœur. Alors qu’il sert un enterrement dans l’église Sainte Spérie du village, il semble entendre une voix « Tu seras prêtre ». Sa vocation de prêtre qui éclôt dans sa prime jeunesse, ne le quittera plus. Sa première communion le 26 mars 1876, à l’âge de 12 ans, reste un repère important de sa vie. Il la commémorera chaque année.

Entré au grand séminaire de Cahors en vue d’être ordonné prêtre diocésain, il ressent finalement, à la lecture d’une biographie du père Lacordaire, un appel à la vie religieuse dominicaine, ayant en lui l’idée profondément ancrée qu’il serait un prédicateur. Ses capacités le promettaient en effet, à un vrai talent d’orateur et d’enseignant. À 22 ans, il entre dans l’Ordre des prêcheurs de Toulouse et reçoit le nom de frère MarieEtienne.

Une vie d’ermite

Ses rêves d’études et de prédication se brisent moins de deux ans après, sous les coups d’une extrême fatigue et de maux de tête qui l’empêchent de lire et de se concentrer. Sa vie vacille, sa vocation chancelle, son avenir s’obscurcit. C’est dans cet état de douloureuse impuissance qu’il est ordonné prêtre « que pour dire la messe ». « La messe, c’est à ce moment-là qu’on lisait sur son visage le plus de douceur, de paix et de sérénité » témoignera son prieur provincial. Ne pouvant se concentrer plus de vingt minutes, il est surnommé « le bon à rien » : « Je ne pouvais rien faire, ni lire, ni confesser, ni rien » constate le dominicain dès sa première affectation au couvent de Biarritz. Le frère Étienne reconnaît « avoir connu l’anéantissement ». « Mais cette déchirure dans sa vie religieuse va déterminer tout son chemin spirituel » indique le frère Olivier Guillou, vice-postulateur de la cause en béatification du dominicain.

« Consentant à n’être rien », il vivote dans les couvents jusqu’à son arrivée à la Sainte Baume où il connaît une conversion à la vie de solitude et de prière : il accueille ceux qui viennent dans cette « grotte de pénitence ». Là, sur la montagne de la Sainte Baume, il fait, près de Marie-Madeleine, une expérience de confiante acceptation de la volonté de Dieu. Beaucoup de laïcs et de religieux trouvent auprès de lui des conseils de sagesse d’un père viscéralement attaché au Christ, à la Vierge Marie, à sainte Marie Madeleine et à saint Dominique. Grâce à la grande liberté spirituelle qu’il laisse, il en aide beaucoup à s’engager pour Dieu, soit dans la vie religieuse, soit dans le monde, soit en couple. Se révélant un authentique maître spirituel, son enseignement d’une grande simplicité, est parfaitement adapté à tout chrétien : « A La Sainte Baume, on arrive touriste et on repart pèlerin » aime-t-il à relever, en fin de visite.

Un prêcheur inspirant et inspiré

Au fil des ans, les pèlerins se pressent en nombre à la grotte. Sa réputation de sainteté le précède. Sa santé toujours précaire ne lui permet pas de prêcher des retraites à un grand nombre de fidèles. Qu’à cela ne tienne, il accompagne de façon individuelle chaque retraitant. De livre, il n’écrit point. Ses nombreuses lettres et ses témoignages de vie représentent son unique testament. Face au succès de sa mission, il est élu en 1932, prieur de la province de Toulouse. Avec pour but de rétablir une certaine unité dans son secteur, les frères ayant des divergences que seul, un spirituel comme lui, pouvait aider à dépasser. Cette charge, il l’assumera jusqu’à sa mort survenue au terme de son second mandat, le 14 septembre 1940. Il repose désormais, au cimetière du sanctuaire de La Sainte Baume.

La puissance de la faiblesse

Depuis de nombreuses années, les frères de saint Dominique le considèrent comme saint. Ils travaillent à faire connaître cette figure peu connue du grand public. « C’est le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, qui a poussé le dossier, stimulant les dominicains très attachés à la figure du Père Vayssiére » nous précise Mgr Laurent Camiade qui poursuit : « le paradoxe avec ce prêtre, c’est qu’une grande partie de son apostolat part d’une expérience d’échec, d’impuissance à agir. La grande leçon qu’il a apprise par cette épreuve, c’est qu’il faut s’anéantir pour que Dieu règne. C’est à la Sainte Baume que va s’approfondir ce charisme de l’abandon de Dieu. Que d’autres talents vont émerger et porter du fruit dans son ministère. Comme la disponibilité dans l’accueil du tout-venant, l’accompagnement spirituel, mais aussi la restauration inlassable des bâtiments et les projets d’agrandissement des locaux d’accueil sur ce lieu de pèlerinage. » « Ces quelques remarques montrent la fécondité du ministère de ce grand spirituel en même temps que son enracinement dans l’expérience de sa faiblesse, ajoute l’évêque de Cahors. Le cœur de son expérience qui est aussi son message, est que c’est en partant de son néant que l’on peut laisser l’Esprit Saint jaillir en soi et faire son œuvre à Lui ».

ANDRÉ DÉCUP

Publié avec l’autorisation de l’auteur de l’article et de l’hebdomadaire La Vie Quercynoise

Un ouvrage consacré à ce dominicain a été publié par les éditions de la Béatitude

Image d’illustration : Façade du couvent de la Sainte-Baume à l’entrée de la grotte. (crédit photo Wikipédia)

Inauguration, en préfecture, de la salle Françoise Lapeyre, résistante lotoise

La plaque vient d’être dévoilée par Mme Larrède et M. Massbaum (photo Quercy net)

Déclarée « Juste parmi les Nations » depuis le 31/05/1994,  Françoise Lapeyre, sage-femme à l’hôpital de Cahors durant l’occupation, est désormais associée à l’Hôtel de la Préfecture, vigie républicaine départementale. Sa vie et ses actes héroïques ont été évoqués par  M. Simon Massbaum, correspondant Yad Vashem Lot et Aveyron Mme Mireille Larrède, préfète du Lot en présence des personnalités et représentants de l’ONaCVG du Lot et du Musée de la Résistance et de la déportation et d’une partie du personnel de la préfecture, le mardi 4 avril 2023.
On peut retrouver le parcours de Françoise Lapeyre en cliquant CE LIEN

L’image d’illustration montre le recto de la médaille attribuée aux “Juste parmi les Nations”. Le nom du (de la) récipiendaire est gravé au verso.

Programme des rencontres Plantes et Cie en 2023

BA – La Puissance de l’Arbre – version longue from Agence MUSEO on Vimeo.

Entre le 24 mars et le 9 novembre, douze rendez-vous sont proposés par le réseau, né en 2018 d’une précédente exposition à l’écomusée de Cuzals, et qui est aujourd’hui constitué de 70 membres engagés dans la protection et la valorisation du végétal dans le Lot.
Accompagnées de visites de terrain, de balades forestières, d’ateliers ou de dégustations, les rencontres Plantes et compagnie 2023 porteront sur des sujets aussi divers que le regard artistique et anthropologique sur le monde paysan, les effets du changement climatique sur les arbres, l’art de la greffe, les bergers du Quercy aux Pyrénées, le vin d’ici et d’ailleurs, les champignons qui nourrissent les plantes, la culture en sol vivant, le chanvre ou la truffe… Organisées au printemps et à l’automne dans tout le département, elles donnent l’occasion de recevoir des chercheurs reconnus ; figureront ainsi cette année parmi les invités Ernst Zürcher, Hervé Coves et Marc-André Selosse.

CLIQUEZ CE LIEN pour obtenir le détail des douze rendez-vous

Recherche fraiseuses “Au temps des fraises” à Saint-Cirq-Lapopie ….

Sur le causse du village de Saint Cirq Lapopie, la culture de la fraise étaient une activité agricole très importante entre 1930 et 1970.
50 ans après, nous sommes allés à la rencontre des habitants et habitantes qui se souviennent du temps des fraises et de ses fraiseuses ! Nous avons échangé sur les variétés de fraises plantées : la “souveraine”, la “de gaulle”. Mais la “héricart” était la plus rustique et la meilleure. Pas d’eau et pas d’engrais, juste du soleil, de la fraise authentique !
Le ramassage des fraises qui était une activité saisonnière d’un mois, un mois et demi selon les années, nécessitait de la main d’œuvre, des “fraiseuses” qui venaient des village environnants, Concots, Bach, Varaire, Belmont Sainte Foi, Puylaroque, mais aussi de  Decazeville, souvent des femme de réfugiés espagnols ou femmes de mineurs et certaines venaient de Maurs,  du Cantal. Il y avait aussi quelques fraiseurs.
Chaque jour, les fraises soigneusement cueillies, étaient emballées et étiquetées pour identifier les propriétés. L’expédition se faisait par le train depuis Conduché /Tour de Faure en direction des Halles de Paris !

APPEL A TEMOIGNAGES
Si l’évocation de ces petits rappels du “temps des fraises” à Saint Cirq Lapopie suscitent pour vous, vos proches, vos amis, des souvenirs, des anecdotes
Si vous retrouvez dans vos albums de famille des photos, des cartes postales
Si vous avez conservé des objets et documents de ces moments, nous serions très heureux que vous acceptiez de les partager avec nous, membres de  l’association des amis de Saint Cirq Lapopie.
Merci de nous faire part de vos témoignages :
1° par courrier à l’adresse ci-après : Association les amis de Saint-Cirq-Lapopie / mairie / 46330 Saint Cirq Lapopie
2° par mail à : amis-de-saint-cirq@mailo.com
Grâce à votre témoignage,  notre souhait serait d’organiser une rencontre avec les intéressés après toutes ces années pour replanter ensemble des fraises à Saint Cirq Lapopie ! Merci.

Les Archives départementales vont doubler leur capacité de stockage

Pour permettre l’extension des Archives départementales du Lot, de gros travaux sont entamés en ce mois de mars 2023 dans l’aile droite de la Maison diocésaine des Œuvres à Cahors,  juste en face de l’actuel bâtiment des Archives.

Ce bâtiment ayant de très grandes hauteurs sous plafonds et des planchers en bois ne pouvant supporter le poids des archives (1,5 tonne au mètre carré !), l’intérieur du bâtiment est en cours de déconstruction pour créer une nouvelle structure en béton et de nouveaux étages (avec au passage, la création d’un niveau supplémentaire).

A l’occasion de la pose symbolique de la première pierre de ce chantier d’envergure, Serge Rigal, président du Département a rappelé qu’il était important de favoriser l’accès à la connaissance de tous les Lotois. Cela implique notamment de rendre plus accessibles les richesses de nos archives départementales. Leurs missions d’analyse des documents qui y sont versés, de conservation, mais aussi de médiation sont absolument fondamentales. Tous les Lotois ne le savent pas mais elles n’ont pas uniquement vocation à être consultées par des spécialistes. Elles sont fréquemment utilisées par tout un chacun, que ce soit dans le cadre de procédures juridiques ou encore pour des recherches personnelles, généalogiques par exemple. Elles contiennent des ressources inimaginables. »

Les 11 km de rayonnages actuels des Archives départementales sont arrivés à saturation. Le bâtiment actuel, ancien couvent des Capucins, situé dans la rue des Cadourques qui conserve la mémoire du Lot à travers des millions de documents remontant jusqu’au Moyen Age, peine à accueillir de nouveaux fonds.

Le Département a donc prévu d’investir 9,2 millions d’euros (avec des aides de l’Etat notamment dans le cadre de France Relance à hauteur de près de 1,9 million d’euros) pour quasiment doubler les capacités des Archives départementales.

Le projet d’extension a pour but d’augmenter le volume de conservation des archives avec 9 km de rayonnage supplémentaires. Les 2 000 m² abriteront aussi des locaux pour traiter les archives et un espace d’accueil pour des activités culturelles et pédagogiques.

Un parvis urbain signalant le franchissement de la rue des Cadourques fera le lien entre les deux bâtiments des archives.

A l’intérieur, des murs en brique de terre crue

La mise en valeur de la Maison diocésaine des Œuvres participe à rendre le bâtiment plus facilement identifiable. Seule la tourelle construite sur la façade nord dans les années 1950 à 1970 sera démolie, ainsi que la passerelle en façade ouest.

Les façades seront rénovées dans le respect de l’existant. Seul le rez-de-chaussée de la façade ouest fera l’objet d’une modification, avec une large ouverture marquant l’entrée du public, agrémentée d’une sérigraphie d’un document choisi parmi la collection conservée.

Les trois étages de magasins seront isolés de l’extérieur par un vide avec une double peau ventilée. La peau intérieure en briques de terre crue sera visible à travers les fenêtres existantes, protégeant ainsi les archives de lumière du jour et permettant de réguler efficacement le climat intérieur. 50 000 briques de terre crue seront utilisées pour construire les magasins de conservation.

La brique de terre crue, matériau sain et écologique, abaisse le bilan carbone du bâtiment grâce à  de nombreux atouts :

  • nécessite peu d’énergie pour sa fabrication,
  • ne produit pas de déchets,
  • entièrement recyclable,
  • facilité de mise en œuvre,
  • tradition régionale
  • production déjà assurée par certaines briqueteries de la région, en circuit local

La brique de terre crue a une faible résistance thermique, mais une forte inertie, elle participe donc à la régulation thermique du bâtiment.

Le recours aux énergies renouvelables
Le projet intègre une réflexion bioclimatique, permettant d’optimiser le confort des usagers (thermique, visuel, acoustique), de limiter les consommations en énergie, de concevoir un bâtiment respectueux de l’environnement et de proposer une insertion cohérente du bâtiment dans son contexte local.

Le bâtiment sera approvisionné par :

  • une pompe à chaleur alimentée par géothermie sur sondes (9 puits de 200m de profondeur)
  • l’intégration de panneaux photovoltaïques au-dessus du local technique et en ombrières.
  • une double peau permettant de limiter les échanges thermiques des magasins de conservation.

Les bâtiments d’archives et le maintien en température des magasins de conservation sont fortement énergivores. Ainsi, divers procédés ont été intégrés de manière à limiter les consommations :

  • enveloppe thermique performante,
  • prise en compte des contraintes hygrothermiques liées aux archives et à la conservation des documents avec la mise en place de terre crue,
  • maîtrise des infiltrations d’air…

Calendrier prévisionnel

  • Mars 2023 : démarrage du chantier pour une période de 17 mois
  • 2024 : réception des travaux
  • Déménagement après une période de séchage et de stabilisation des conditions de température et d’hygrométrie. Les collections devraient pouvoir être transférées de manière échelonnée en 2025.

Quercy net publie dans ses pages les lieux publics pour la consultation des archives (Services départementaux, services diocésains, communes, associations). Cliquez CE LIEN

(Sources Lot.fr / Illustration La Dépêche du midi)

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