Parler de la vie quotidienne à Martel dans la première moitié du dix-neuvième siècle ? Pourquoi ?
Hormis le livre de Marcel Baleste, on manquait jusqu’il y a peu, d’études sur Martel durant la Révolution et le dix-neuvième siècle. Le colloque organisé en août 2003 s’est efforcé de metttre l’accent sur la vie quotidienne envisagée sous plusieurs perspectives.
Tout d’abord les familles de notables qui régissent la vie municipale et s’y opposent autour d’idées nouvelles qu’illustre la création du journal Le Radical ; puis les données qui permettent d’en mesurer la richesse au travers d’inventaires, inexploités jusqu’alors, ou au vu des maisons qui sonnent à Martel une partie de son charme.
Il était plus difficile d’appréhender la vie des gens modestes. Pour s’en faire une idée, il a fallu interroger ce que l’on sait de leurs activités, de leurs métiers, et donner aux femmes la place qui est la leur.
L’enjeu réel du colloque, dont l’Association Rencontres et Patrimoine en Pays Martelais, créée depuis lors, publie les actes, visait, surtout, par l’examen de l’organisation municipale, de l’aménagement urbain, des modes de construction commentés par des artisans locaux, de l’enseignement, de la vie religieuse et de la place des femmes, à montrer comment les Martelais de la première moitié du dix-neuvième siècle concevait leur ville.