Les évaluations archéologiques menées sur 12 des maisons de l ‘ancien castrum de Gagnac, qui en compte 18, ont été réalisées à la demande de l ‘association « Culture et Patrimoine à Gagnac », présidée par Madame Edmonde Larue.
Auparavant, l ‘historienne Marguerite Guély avait retracé à l ‘aide de sources écrites souvent inédites l ‘histoire de Gagnac au Moyen Age, publiée en 2002 par les soins de « Culture et Patrimoine à Gagnac ». Ce document exhaustif avait étayé l ‘étude archéologique de l ‘église, montrant la valeur et l ‘intérêt de regards croisés, valeur et intérêt qui se renouvellent une fois encore dans l ‘étude et. la connaissance non seulement des maisons mais du castrum dont les sources écrites portent mentions de l ‘enceinte, du fossé ou encore des portes qui en défendaient l ‘entrée.
L ‘étude a été complétée par les données historiques également recueillies par Edmonde Larue et par des photographies anciennes que Jacqueline Leyrissoux a eu l ‘amabilité de mettre à notre disposition.
L ‘étude réalisée, dont cette brochure présente dans sa première partie un condensé, porte donc sur 12 maisons. Je remercie chaleureusement leurs propriétaires qui ont très aimablement bien voulu nous en ouvrir les portes : Mesdames et Messieurs Denise et Gérard Bargues, Isabelle Darnis, Claudette Laquièze, Huguette Sepval, Jacqueline Terrou (alors maire de Gagnac), Bernard Clamagirand, Michel Dusséqué, Pierre Loty (décédé depuis lors), Michel Terrou, Murad Beltitot et Annick Ternat, Christopher et Sian Griffiths, Robert et Gisèle Aguinaga. Les maisons qui n ‘ont pu être visitées ont fait l ‘objet de notices décrivant essentiellement leurs façades.
En été 2006, des ossements ont été identifiés dans une couche visible dans la cave de la mairie (maison 8). Un avis demandé à Monsieur Jean-Pierre Girault, archéologue, a permis de reconnaître des sépultures qui ont fait l ‘objet, l ‘année suivante d ‘une fouille retracée dans : Jean-Pierre Girault et Valérie Rousse/, Intervention archéologique dans la cave de la mairie – Rectification de coupe et sondage, octobre 2007, dont on trouvera également ci-après un condensé.
Enfin, Edmonde Larue s ‘est attachée à retrouver, à partir de reconnaissances et d ‘actes divers, relevés aux archives départementales du Lot ou dans des archives privées, des témoignages de la disposition des lieux (fossé, rues…), ainsi que de la dévolution aux familles des bâtiments du castrum, entre le XIVe siècle et le XVIIIe siècle. Ce travail fait l ‘objet de la troisième partie de cette publication.
Madame Hélène Duthu-Latour, Directrice des Archives départementales du Lot, a grandement et aimablement favorisé nos recherches. Qu ‘elle en soit vivement remerciée.