Figeac :  1er décembre 1875 / Paris : 10 juin 1949

Le 10 juin prochain, sera le jour du 70e anniversaire de sa disparition !
Quercy net évoque ce personnage dont le nom est très familier aux lotois ; il est le grand-père de Martin Malvy et son nom illustre quelques rues et avenues de nos villages.

Député radical-socialiste (1906-1919), parrainé par Joseph Caillaux, Louis Malvy est nommé ministre de l’Intérieur en juin 1914 (ministère René Viviani),  poste qu’il conserve dans les ministères Briand et Ribot. En août 1917, alors que la propagande défaitiste est à son paroxysme, Louis Malvy est attaqué par la droite (Léon Daudet, directeur du journal royaliste L’Action française), qui lui reproche son manque de fermeté dans la répression des grèves, et son « défaitisme ». Il est même accusé d’avoir renseigné l’ennemi lors de l’attaque du chemin des Dames (1).

Il démissionne le 31 août 1917 et entraîne dans sa chute le ministère Ribot. Traduit à sa demande, devant la Haute Cour de justice, il est accusé de forfaiture et condamné à cinq ans de bannissement (août 1918).

Il revient en France après avoir expurgé sa peine, reçoit l’accueil de la population lotoise et est élu député du Lot (1924 à 1942). Nommé ministre de l’Intérieur dans le cabinet Aristide Briand (1926), il est forcé de démissionner après un mois par les violentes attaques de la droite.

Il fut l’ami de Pierre Verlhac, célèbre poète occitan.

(1) Louis-Jean Malvy, ayant connu l’emprisonnement et l’exil à la suite de l’épuration Clémenceau, a expliqué l’affaire simplement : “Il fallait un responsable à certains échecs militaires, il fallait trouver des causes d’ordre politique aux mouvements qui se produisirent dans l’armée en juin 1917.”

 

Louis Malvy, photo du journal Le Réveil du Lot du samedi 22 novembre 1924.

17 mars 1914 – Avocat, député radical socialiste (1906-1919), il fut un spécialiste des questions économiques et financières. Très proche de Caillaux, il fut considéré comme le meilleur représentant de la politique financière de ce dernier.
Gaston Doumergue lui confia le portefeuille du Commerce et des PTT en 1913, et après l’assassinat de Gaston Calmette et un remaniement ministériel, celui de l’Intérieur.

 

 

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