Selon le site oiseau.net, le Milan royal – Milvus milvus fait partie de la famille des accipitridés. Ce sont des rapaces diurnes forte de 69 genres et 260 espèces, présents sur tous les continents, excepté l’Antarctique.

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Leur taille va de petite à grande. Ils ont en commun :

  • un dimorphisme sexuel, le mâle étant plus petit que la femelle,
  • une vision binoculaire importante, permettant un repérage efficace des proies,
  • un bec dont la mâchoire supérieure est recourbée en crochet apte à déchirer des chairs,
  • des pattes munies de 4 doigts aux ongles le plus souvent longs, recourbés et acérés, capables de capturer une proie.

Le Milan royal est un rapace assez grand, plus grand que la Buse variable par exemple. Sa longueur se situe entre 60 et 70 cm, son envergure de 145 à 170 cm et son poids de 800 à 1 600 g.

Le royal adulte a la tête d’un gris-cendre très clair et finement striée de sombre. L’iris est d’un jaune très pâle, parfois presque blanc. Les parties supérieures apparaissent brunes, avec le manteau d’un brun moyen et les couvertures plus claires. La pointe de l’aile est brun-noir. La queue est nettement rousse dessus, légèrement plus sombre sur les bords.

Le juvénile est beaucoup moins roux dessus comme dessous. Les couvertures alaires sont plus pâles, blanchâtres.
Le Milan royal a deux exigences pour être présent en tant que nicheur.
Il a tout d’abord besoin d’espaces très ouverts pour la chasse à vue avec capture au sol.

De nos jours, il chasse surtout dans les milieux agricoles, prairies, pâtures et champs. Pour la nidification, il lui faut un habitat forestier. Un bosquet avec de vieux arbres peut lui convenir, mais il préfère nicher en forêt, non loin d’une lisière, dans une parcelle assez claire avec de vieux arbres élevés, feuillus ou conifères suivant l’altitude. En plaine, il choisira le plus souvent un vieux chêne et au-dessus de 800 m, plutôt un sapin ou un hêtre.
En hivernage, ce sont surtout les ressources alimentaires qui déterminent l’habitat. Les décharges jouent un rôle certain.

Les milans se comportent en vol un peu comme les vautours. Comme eux, ils cerclent longuement au-dessus de leur domaine en utilisant de la même façon les courants ascendants. Ils planent aisément en recourant rarement au vol battu quand le temps s’y prête.

Le vol du Milan royal est un vol aux battements souples et lents. On a l’impression qu’il vole sans effort. Lorsqu’il chasse, il survole le terrain à une hauteur de 10 à 30 mètres, la tête tournée vers le sol que scrutent les yeux très performants. Il explore le terrain, un peu comme font les busards mais de plus haut. Il couvre beaucoup plus de terrain qu’eux et semble infatigable dans sa quête.

Les milans sont avant tout des nécrophages. Le royal n’échappe pas à la règle. Les cadavres de vertébrés, particulièrement ceux écrasés sur les routes ou ceux tués par la faucheuse à la fenaison, l’attirent irrésistiblement.

Mais c’est aussi un chasseur qui capture des proies vivantes, invertébrées comme vertébrées, détectées en vol et sur lesquelles il fond. Le spectre en est très large, allant des vers de terre aux petits mammifères en passant par les amphibiens-reptiles, les oiseaux et divers insectes. Il est moins porté sur la capture d’insectes volants que son congénère.

Vous pouvez retrouver les photos de Jean Claude BOYER sur sa page Facebook