“Au fil de mes balades, j’ai fait le plein de lumière, de silence, entouré d’une prolifération infinie de matières, de couleurs vivantes. La terre, le lait, l’immobilité chargée de poésie, les petits matins brumeux, les bistrots et le vin de pays toujours à proximité, tout cet univers qui entoure les vaches m’est apparu comme autant d’éléments ressourçant pour l’homme, nous renvoyant à une partie de nous-mêmes. C’est ce que j’ai essayé de montrer à travers ces photographies” (Thierry des Ouches).
Splendides ruminantes, les vaches ont tapé dans l’oeil de Thierry des Ouches, qui compose un livre magnifique et attachant, bel hommage à ces reines de nos campagnes.
Un véritable livre de photo, plein d ‘humour et de tendresse. Arguments de vente :
“ Une photographie respectueuse dont l’élégance peaufine des images d’éternité.” L’événement du jeudi
“ Cet album est tout simplement irrésistible” Lire
“ Les images de Thierry des Ouches ont un parfum d’herbe fraîche, de pommes ventrues et de lait bien crémeux. Une petite louche de bonheur bien bonne à se tartiner.” Télérama
“ Ce livre est un pur bonheur, limpide, branché sur l’envie de faire mieux vivre un décor que l’on croise trop souvent sans s’arrêter.” Jalouse
“ Vaches en ville”, une expo de 39 photos grand format de ce livre est prévue à :
Rennes, Place du Parlement, du 15 mai au 15 juin 2004
Paris, Place Vendôme, pendant 3 mois, du 15 juin au 15 septembre 2004.
L’exposition sera sponsorisée par France Inter
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Dynamique cité marchande au Moyen Age, Figeac conserve la physionomie urbaine et un ensemble remarquable de belles demeures de cette époque. Sans cathédrale et sans château, la ville est riche de ses maisons qui, modestes ou luxueuses, permettent de suivre sans discontinuité l ‘évolution de l ‘architecture civile depuis le XIIe siècle jusqu ‘à nos jours. Au détour de ruelles secrètes, le visiteur découvre la succession des arcades derrière lesquelles s’activaient artisans et commerçants, le soin apporté au décor sculpté des demeures médiévales, la régularité des façades Classique ou la finesse des ferronneries et des boiseries du XVIIIe siècle. L ‘art contemporain s ‘inscrit dans ce prestigieux passé avec la place des Écritures, créée par Joseph Kosuth, hommage à Jean-François Champollion, le plus célèbre enfant de Figeac, auquel est consacré un musée. La qualité et la singularité du patrimoine, la politique globale de réhabilitation menée dans la ville et la revitalisation du centre historique ont permis à Figeac d ‘entrer dans le réseau des Villes et Pays d ‘Art et d ‘Histoire en 1990, par convention avec le ministère de la Culture. Ce label est attribué aux villes qui s ‘engagent à mener des actions de valorisation du patrimoine, qu ‘il s ‘agisse de vestiges antiques ou de l ‘architecture du XXe siècle.

L ‘eau minérale de la source Salmière, connue et appréciée de longue date – son utilisation remonterait à l ‘époque romaine – a fait l ‘objet en 1624 d ‘une première communication de Fabry, médecin du roi Louis XIII. Depuis, le corps médical lui a reconnu diverses propriétés thérapeutiques.
Après un séjour de près de 10 000 ans dans les roches du Quercy qui lui confère sa minéralisation exceptionnelle, l ‘eau de la source Salmière jaillit naturellement à la station thermale de MIERS-ALVIGNAC, qui recevait les malades pour des cures de boisson, jusqu ‘à sa fermeture en 1979.
Endormi dans un cadre romantique, tout près d ‘un lac, au fond de la combe de Molière, le bâtiment de la galerie-buvette de MIERS-ALVIGNAC, oeuvre d ‘une architecture originale que l ‘on doit à l ‘ingénieur François HENNEBIQUE qui le conçut et le réalisa en 1910, constitue aujourd ‘hui une véritable curiosité pour les touristes.
L ‘auteur nous en propose la visite au travers d ‘un ouvrage attrayant et documenté qui traite des propriétés de l ‘eau minérale de la source Salmière, de l ‘hydrogéologie locale et de l ‘histoire de la station thermale.

Troubadours et cathares… un couple qui a fait couler beaucoup d ‘encre et suscité bien des théories, certaines tout à fait fantaisistes. Mais au fond, la vraie question demeure celle-ci
parce que ces deux phénomènes historiques furent contemporains, furent-ils forcément liés d ‘un point de vue doctrinal ? Les Actes de ce colloque de Chancelade ont le mérite d ‘avoir réuni autour de ce problème les plus grands spécialistes du catharisme, des troubadours, enfin de la langue et de la société occitane médiévale… Tous abordent le sujet avec le sérieux qu ‘on leur connaît et le lecteur trouvera ici bon nombre de réponses aux nombreuses questions que soulève la coexistence historique du catharisme et de la culture des troubadours.

A qui donner une petite chatte que sa mère vient de sevrer ? Heureusement, un prêtre l ‘accueille dans sa maison champêtre. La petite chatte aux yeux d ‘or va faire ses premières expériences, traversées de peurs et de bouffées de bonheur.
Personne ne se doute qu ‘elle comprend le langage des hommes et qu ‘elle écrit parfois ses reflexions.
Voici le journal intime de « Plume » qui découvre la vie.

» II ne fait guère de doute que les historiens de toutes sortes puiseront à foison dans cet instrument polyvalent qui offre si généreusement un matériau ordonné »
(Dominique Julia).
Fruit d ‘un dépouillement systématique de toutes les archives universitaires disponibles, ce Répertoire des étudiants du Midi de la France constituera pour bien des chercheurs modernistes un outil inégalé en France, et sans doute inégalable. P. Ferté rassemblera ici plus de 40000 étudiants méridionaux (catholiques ou protestants) des 4 facultés (droits, théologie, arts et médecine), saisis sur la plupart des campus fréquentés (Cahors, Toulouse, Avignon, Montpellier, Perpignan, Aix, Orange, Genève, et Paris pour le 18e s.) et de 1561 à la Révolution. C ‘est cette envergure pluri-universitaire qui donne tout son prix à ce corpus » insolite » (D. Julia) puisqu ‘elle seule permet d ‘aboutir à un recensement quasi-exhaustif pour chaque diocèse et chaque lieu et de calculer des taux de scolarisation supérieure. Les cursus de chacun sont reconstitués et offrent un matériau unique pour une analyse fine des stratégies éducatives et de la fonction du diplôme dans la société
d ‘Ancien Régime.
Une prosopographie est également amorcée : systématisée et enrichie par
l ‘interactivité, elle débouche sur une histoire sociale des populations étudiantes, objectif majeur des plus captivants.
Enfin, comme l ‘université était un carrefour où se côtoyaient les » héritiers » et la petite et moyenne bourgeoisie » montante « , ce sont toutes les élites de la société d ‘Ancien Régime, actuelles ou en devenir, qui sont ainsi capturées aux filets de l ‘Alma mater et dont on peut scruter, sur 2 siècles et demi, les ressorts d ‘ascension et de reproduction.
Le présent tome 2 d ‘une série de 6 embrasse l ‘ancien diocèse de Cahors, soit Factuel département du Lot, une partie du Tarn-et-Garonne et quelques communes du Lot-et-Garonne et de la Dordogne.
Le tome 1 concernait l ‘autre partie du Tarn-et-Garonne (diocèse de Montauban) et le département du Tarn (diocèses d ‘Albi, Castres et Lavaur).
Les tomes suivants se spécialiseront successivement sur les diocèses pyrénéens
et audois (t.3), sur le Rouergue (t.4), l ‘Agenais, le diocèse de Toulouse, le département actuel du Gers, etc…
Patrick Ferté est maître de conférences d ‘histoire moderne à l ‘ Université de Toulouse-Le Mirait. Spécialiste de l ‘histoire des anciennes universités méridionales, il est l ‘auteur de plusieurs ouvrages sur ce thème et de maints articles scientifiques publiés en France et à l ‘étranger (Irlande, Espagne, Mexique, Canada…).

Le Tarn-et-Garonne occupe une place originale parmi les départements français.
Lors du découpage du royaume par l’assemblée Constituante en 1790, Montauban, pourtant à la tête d’une vaste généralité, un peu l’équivalent d’une région actuelle, se vit ramenée au rang de simple chef-lieu de district, puis de sous-préfecture du Lot.
Il fallut attendre le passage de Napoléon Ier, dix-huit années plus tard, pour que l’injustice soit réparée. L’empereur, répondant aux sollicitations du maire Vialètes de Mortarieu, créait autour de Montauban un nouveau département, aux dépens de ses voisins.
Prétendre écrire une histoire de ce Tarn-et-Garonne fait de morceaux épars de Quercy, de Gascogne, de Languedoc et de Rouergue, pourrait à priori apparaître comme une gageure. On s’aperçoit pourtant que les pays qui le composent,
ont connu bien souvent au cours des siècles
une destinée commune.
le des matières :
Préface :
Jean-Michel BAYLET – Ancien ministre – Sénateur du Tarn-et-Garonne
Président du Conseil général
Terroirs et territoire:
Alain CAUJOLLE – Professeur agrégé de géographie au lycée Bourdelle de Montauban.
Des origines à la fin du premier âge du Fer :
Bernard PAJOT – Chargé de recherche au CNRS. Docteur en préhistoire.
Les temps antiques :
Michel VIDAL – Conservateur en chef du Patrimoine.
Chargé de mission, archéologie, DRAC Midi-Pyrénées.
Jean-Charles ARRAMOND – Ingénieur à l’INRAP.
Didier RIGAL – Assistant d’étude à l’INRAP.
Le Moyen Age :
Florent Hautefeuille – Maître de conférence à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour..
Georges PASSERAT – Chargé de cours à l’Institut catholique de Toulouse.
Président de la Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne.
Jean-Claude FAU
L’Ancien Régime et les révolutions :
Jean-Pierre AMALRIC – Professeur émérite d’histoire moderne à l’Université de Toulouse-le-Mirail. Président de la Fédération historique de Midi-Pyrénées.
Le Tarn-et-Garonne de 1848 à nos jours :
Philippe FORO – Professeur agrégé d’histoire, Université de Toulouse-le-Mirail.
Des troubadours aux félibres : Georges PASSERAT

Montauban occupe une place originale dans l’histoire urbaine de la France. Née de la volonté du comte de Toulouse en 1144, la cité peut être considérée comme la première des villes neuves du Midi médiéval. Son plan géométrique, avec au centre du damier une case réservée à la place du marché, aujourd’hui place Nationale, servira aux siècles suivants de modèle pour les fondateurs de bastides.
« Ville rose », comme Toulouse ou Albi, elle conserve de l’époque gothique quelques-unes des plus belles réussites de l’architecture de brique, le Pont-Vieux sur le Tarn, le clocher de Saint-Jacques ou la salle du Prince Noir.
Après la soumission de Montauban, l’ancienne place de sûreté protestante, en 1629, la Contre-Réforme catholique s’accompagne d’une fièvre de construction sans précédent. Les nouveaux bâtiments religieux – couvents, collège des Jésuites, palais épiscopal, cathédrale – transforment le paysage monumental, un paysage profondément marqué par le classicisme. Au rôle de l’Église s’ajoute celui des intendants d’Ancien Régime, dans le domaine de l’urbanisme surtout.
Et le chef-lieu du Tarn-et-Garonne, département créé par Napoléon en 1808, peut s’enorgueillir d’avoir donné le jour à deux géants de l’art, le peintre Dominique Ingres et le sculpteur Antoine Bourdelle.

Hilh de Pute, macarel
Dictionnaire des jurons, insultes, jurons, blasphèmes, imprécations, invectives, gros mots, vitupérations et malédictions diverses que l ‘on a entendues et que l ‘on peut entendre encore dans le Midi de la France
Auteur : C. DANEY
Une langue est faite d ‘expressions diverses et la créativité du langage dans le domaine des injures et des gros mots ne s ‘arrête jamais !
Ce dictionnaire de la langue rabelaisienne occitane est très mal conçu et ne respecte pas du tout les conventions élémentaires d ‘une graphie cohérente de la langue d’Oc.
L’auteur utilise tantôt la graphie patoise phonétique (celle de Catinou et Jacouti) et tantôt la graphie savante de l’Institut d ‘Études occitanes, (exemple « Biétaze » et Vietdase », « Puta » et « Puto », enregistrés deux fois !), sans omettre qu’il insère de nombreux mots en catalan ou en castillan.
Ce manque de rigueur scientifique nuit à l’ouvrage qui a cependant pour seule raison d’être de faire rire ! On peut toutefois lui reprocher beaucoup d’approximations dans son information historique en ce qui concerne par exemple les allusions aux cathares ou à l’inquisition, avec une tendance à l’anticléricalisme bête et méchant (comme en parlant de saint Bernard, de saint Dominique ou du cardinal camerlingue).
Mais la raison pour laquelle nous rendons compte de cet ouvrage se trouve ailleurs. L’un des pionniers de la collecte des turpitudes cachées dans la langue occitane fut Antonin Perbosc, qui se fit remarquer, en 1907, par sa participation, sous un pseudonyme, à la collecte entreprise par des érudits suédois et allemands du folklore érotique de l ‘Aquitaine.
Or, le présent dictionnaire tient compte de l’apport du célèbre félibre dans ce domaine obscur du non-dit et de l’obscène. On trouve une mention de Perbosc aux articles : « crubelets », « cyprien », « friscolet », « panturle », « soutane », « tremper une soupette » et « vietdaze » !
Montauban se retrouve curieusement au tableau du déshonneur, sous la rubrique «Être de Montauban», qui signifie « être homosexuel ». Cette réputation sulfureuse du chef-lieu de département n’a rien d’occitan et appartient au contraire au milieu des artistes, des cinéastes et du monde du spectacle, donc du monde le plus parisien qui soit !
Editions Loubatières, 2003. Dessins de Pertuzé.
BSAHTG, 2003

Le Quercy présente la particularité d’être constitué d’une unité géologique certaine agrémentée par des causses (plateaux) : causses de Martel, Gramat, Cajarc, Limogne, Caylus…
Le travail de l’eau a également produit dans cette région ces merveilles naturelles que sont les grottes : Padirac, Martel, Rocamadour, Gourdon…
Dans cette forteresse naturelle, les hommes ont fait une forteresse militaire ; ainsi, la vallée du Lot est truffée de villes-forteresses qui défendaient le passage : Cahors, Saint-Cirq-Lapopie, Luzech, Puy-Lévêque…
Productions typiques (tabac, noix, truffe, safran, vins…), art de vivre “à la campagne”, riche patrimoine des villes et villages… composent ce territoire à travers les photographies de Régine Rosenthal.
Notes sur l ‘auteur / les auteurs :
Charles Daney (textes) et Régine Rosenthal (photographies). Ensemble, ils ont publié plusieurs beaux livres à La Renaissance du Livre consacrés au Sud-Ouest : Arcachon (2000), Estuaire de la Gironde (2002), etc…

Présentation:
Le département du Tarn-et-Garonne doit son nom à deux superbes et imprévisibles cours d’eau qui l’arrosent : la Garonne, qui le traverse du sud-est au nord-ouest, et le Tarn, qui y parcourt 75 kilomètres avant de se jeter dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave. Auparavant, le Tarn aura reçu la belle rivière de l’Aveyron.
Contrairement à beaucoup de départements qui épousent avec rigueur les limites des anciennes provinces qu’ils ont remplacées, le département est formé de divers territoi-res ayant appartenu à plusieurs provinces : le Languedoc, la Guyenne, la Gascogne, le Quercy et le Rouergue. Il se trouve donc à la croisée de plusieurs régions naturelles et offre une remarquable variété de paysages.
La savante curiosité de Régis Granier vous invite à parcourir une multitude de sites qui ont su garder leur histoire, leurs légendes et leur poésie. De la vallée du Tarn au canal latéral, de la calme plaine garonnaise aux sauvages gorges de l’Aveyron, de Montauban à Caylus, de Gramont à Saint-Antonin, il saura vous faire découvrir et aimer le Tarn-et-Garonne.
résentation de l ‘auteur:
Régis GRANIER, a publié de nombreux livres, dont « Le Gers autrefois » et « Le Tarn-et-Garonne autrefois « , tous deux aux Editions Horvath.

Présentation:
Nombreux sont les métiers qui ont fait vivre des générations entières d’artisans et de paysans, et à qui le XXe siècle, de la Première Guerre mondiale à l’explosion des Trente Glorieuses, a été funeste : tourneur de barreaux de chaises, cloutiers, tonnelier, petit ro-binetaïre, bourrelier, charron, montreur d’ours, crieur public, tétaïre (celui qui vient met-tre en route l’allaitement ou absorbe le trop-plein de lait de la nourrice), petit trottin (jeune femme chargée des courses)… Ces métiers, du plus modeste au plus élaboré, furent les témoins d’une culture po-pulaire immense, acquise patiemment au contact des aînés, aujourd’hui tombée en désué-tude, sinon oubliée. Cet ouvrage, qui recense les métiers oubliés ou « en voie de disparition », fait re-vivre, à travers des illustrations d’époque et une documentation sans précédent, ces sans-grade, nos grands-parents, qui eurent à cœur d’apprendre leur métier et d’y rechercher une certaine forme de perfection.
Présentation de l ‘auteur:
Régis GRANIER, a publié de nombreux livres, dont « Le Gers autrefois » et « Le Tarn-et-Garonne autrefois « , tous deux aux Editions Horvath.

Présentation:
Qui se souvient qu ‘en 1790, lorsque l ‘Assemblée Constituante mit en place les départements français, le Tarn-et-Garonne n ‘existait pas. Montauban, malgré les titres de son passé, n ‘était qu ‘une simple sous-préfecture lotoise.
C ‘est Napoléon, en voyage dans le Sud-Ouest, qui rattrapa cette injustice: posant sa main à plat sur une carte, il dessina à gros traits le département du Tarn-et-Garonne: un peu de Rouergue et de Quercy, quelques coteaux de Lomagne autour des plaines alluviales. Telle est l ‘histoire de la naissance de cette étonnante mosaïque où des gens vivent, travaillent, et sont parfois heureux, comme nous le montre cet ouvrage.
L ‘auteur, Régis Granier, y a juxtaposé, pour le plus grand plaisir du lecteur, des images du début du siècle et des anecdotes de la vie quotidienne. Ainsi renaissent les silhouettes d ‘antan des hommes, femmes ou enfants, nés ici ou venus d ‘ailleurs, qui animèrent les rues et les places, les champs et les villages du département.
Avec La vie d ‘autrefois en Tarn-et-Garonne, Régis Granier nous offre un livre tonique, passionnant, savoureux, riche d ‘évocations du passé. Un livre à lire aussi bien qu ‘à feuilleter, un document!
Présentation de l ‘auteur:
Régis GRANIER, a publié de nombreux livres, dont « Le Gers autrefois » et « Le Tarn-et-Garonne autrefois « , tous deux aux Editions Horvath.
Sommaire:
– Trois pas dans le passé
– Quelques paysages
– Fleuves et rivières
– Les gens d ‘ici
– Le progrès en marche
– Les hommes et leurs travaux
– Quelques faits divers
– La guerre marque la fin de la Belle Epoque

En rangeant les archives de Caylus, Devals aîné, érudit d ‘histoire locale, a pu réunir tous les documents nécessaires à une histoire de Caylus du XIIe au XVIIIe siècle.
Il fait état de la première mention de la ville lors de sa donation à Raymond V, comte de Toulouse. On assiste à l ‘invasion de Simon de Montfort en 1211, lors de l ‘hérésie albigeoise, et à l ‘incendie du faubourg. La querelle religieuse allait être funeste à la ville puisque le 22 août 1562, Duras, à la tête d ‘une armée de calvinistes, assiégea la ville, puis brûla tous les privilèges et les titres. L ‘église fut incendiée. Le château eut beaucoup à souffrir des guerres; il fut réparé en 1558, puis en 1618. Les portes et les murailles furent relevées en 1703 : les affrontements entre le roi et les Camisards avaient eu raison d ‘elles.
Le XVIIIe siècle fut celui des grands changements dans Caylus, avec la destruction de l ‘hôtel de ville, l ‘achat de la maison du sieur Célarie pour le remplacer, l ‘inauguration de l ‘éclairage en 1761.
Tous ces événements eurent lieu dans la crainte de la peste. A partir de 1484, Caylus fut presque sans cesse surveillée par un garde chargé d ’empêcher les pestiférés d ‘entrer dans la ville. La terrible maladie fit pourtant de grands ravages. En 1518, en désespoir de cause, les consuls firent célébrer sept messes et sept offices de la Passion et des Cinq-Palais pour que cesse le fléau.
Cet ouvrage de référence passionnera tous les habitants de Caylus amoureux du passé.

Certains lieux apparaissent, plus que d ‘autres, marqués par l ’empreinte de l ‘histoire : la ville de Souillac en fait partie et il n ‘est, pour s ‘en convaincre, que de s ‘attarder devant l ‘imposante abbatiale Sainte-Marie, comme le fit jadis l ‘historien d ‘art français, Émile Mâle, avant de l ‘évoquer, avec le talent qu ‘on lui connaît, dans des pages de la Revue des Deux Mondes devenues mémorables. Cet édifice, qui suscite aujourd ‘hui encore l ‘admiration des touristes et dont deux absidioles détruites par les huguenots furent rebâties en 1841, soutient (pour le moins) la comparaison avec les cathédrales de Cahors, de Périgueux ou d ‘Angoulême. Mais s ‘il fascine à ce point, ce n ‘est pas seulement pour des raisons esthétiques, c ‘est parce qu ‘il représente, d ‘une manière éclatante, le passé de la cité. Tous les événements importants ont gravité en effet autour du monastère (Xe siècle) et de son abbatiale qui sera achevée en 1150, en pleine période de splendeur pour la cité et pour la communauté religieuse. Souillac s ‘épanouit sous cette autorité ecclésiastique et, dépendant, pour le pouvoir temporel, de la vicomté de Brassac, elle devient ville royale en 1253.
Au XIIIe siècle, c ‘est une belle cité féodale, entourée de remparts qui sont flanqués de tourelles, avec cinq portes et un pont-levis qui s ‘abaisse, chaque matin, pour laisser passer les cultivateurs et les mariniers : un centre urbain animé, où marchands, artisans et hommes de loi s ‘affairent, à l ‘ombre de la citadelle protectrice (église fortifiée, grosse tour qui permet de surveiller les environs et monastère qui dispense un enseignement gratuit). Le pouvoir local, vers lequel se sont acheminés paisiblement les Souillagais, se partage entre la commune et le monastère, sous l ‘autorité du seigneur, doyen puis abbé. L ‘agriculture est prospère et les petits métiers nombreux, mais tout change lors de la guerre de Cent Ans – les registres des villes de Martel, Gourdon et Cajarc sont éloquents à ce sujet – et l ‘on doit alors songer avant tout à la sécurité de la ville, aux assauts des ennemis qu ‘il faut repousser, aux portes et aux remparts que l ‘on doit réparer, aux moyens de racheter la cité quand elle est aux mains des Anglais. Le traité de Brétigny (1360), catastrophique pour le Sud-Ouest de la France, provoque de nouveaux combats (1367-1373) et il faudra beaucoup de temps pour revenir à une vie paisible. A la fin du XVe siècle, le monastère est érigé comme abbaye et Souillac, redevenue prospère, est un véritable centre d ‘approvisionnement.
Les guerres de religion remettent toute cette belle harmonie en cause et Souillac, « point stratégique », est au cœur des batailles, de 1562 à 1613. En 1653, la ville, tombée aux mains des frondeurs, sera délivrée par les troupes royales. Il faudra à Mgr de la Mothe-Houdancourt plus d ‘un demi-siècle pour restaurer l ‘abbaye, mais la foi et le dynamisme économique seront les plus forts jusqu ‘en 1789 et même pendant la Révolution « la masse des habitants reste catholique ». Dans cette vaste fresque historique, apparaissent aussi les viaducs et la Forge, Bourzolles et Saint-Étienne-Lacombe, Cazoulès et Lanzac, Pinsac, les châteaux de la Treyne et de Belcastel et les grottes de Lacave, « l ‘une des deux plus grandes curiosités souterraines d ‘Europe ».