Dans cet ouvrage l ‘auteur décrit la condition dess femmes avant la Révolution française. C ‘est un écrit vivant qui, à l ‘aide d ‘archives, livres de raison, correspondances, rappelle l ‘extrême dépendance de la quercynoise, presque toujours ignorante et sous la tutelle de son père puis de son mari, avec parfois des conséquences tragiques : entrée en religion décidée par le père, refus du consentement parental, fausses accusations d ‘adultère. La contrepartie est un système efficace de protection sociale à l ‘égard des femmes, et de leur honneur. Sont étudiées nombre de destinées, tranches de vie plus pittoresques que celles imaginées dans les romans (…) . L ‘auteur sort de l ‘oubli la vie peu connue des servantes, marchandes ambulantes, mendiantes, libertines, ou voleuses. (…)
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Ce livre issu de la recherche dans les archives notariales et judiciaires reste très vivant car il contient nombre d’histoires distrayantes.
Avec Françoise Auricoste, nous pénétrons dans le monde des aubergistes et cabaretiers quercynois d’Ancien Régime à la fois très différent et très proche du notre.
Dès la fin des guerres de Religion, la reprise des relations commerciales amène des Quercynois entreprenants mais sans moyens à ouvrir des auberges et des cabarets dans leur propre maison d’habitation. Sans devanture particulière, ces auberges se signalaient au voyageur par une branche de genévrier ou de pin suspendue au dessus de la porte. La promiscuité ne gênait pas les contemporains. Faute d’espace, les clients ne louaient pas une chambre, ils ne louaient pas un lit mais une place dans ce lit à côté d’un inconnu. Vu l’exiguïté des auberges, il n’y a pas de salle à manger ou de table d’hôte avant le XIXe siècle. On est servi dans sa chambre avec son ou ses compagnons d’une nuit.
Cependant l’hospitalité quercynoise annonce notre époque : la multiplicité des chambres d’hôtes dans les villages, l’excellence réputation gastronomique des hôtelleries quercynoises dès le XVIIe siècle, le contrôle constant de l’État partagé entre la répression de l’alcoolisme et les ressources que lui apportent les droits payés par les cabaretiers sur le vin en cave. Avec le développement des vignes en Quercy au XVIIIe siècle, chaque vigneron ou artisan s’improvise cabaretier pour vendre sa récolte. Réglementation d’ouverture, traque fiscale par les rats de cave, révolte, cabarets clandestins vont de pair au XIXe siècle.
La violence au cabaret mais aussi le rôle très positif des différents types d’auberges et de cabarets dans la vie économique, politique, ainsi que les loisirs sont également étudiés, sans oublier les grandes dynasties d’aubergistes quercynois qui, en construisant des établissements modernes au XIXe siècle, ont prévu les réalités nouvelles : développement des voyages, ouverture des boulevards au pied des anciens remparts, révolution du chemin de fer, développement du thermalisme ou du tourisme.
Un index de plus de 800 noms d’aubergistes quercynois de 1600 à 1900 et leurs sources d’archives termine l’ouvrage.

Les traces concrètes du patrimoine républicain, auquel nous ne prêtons que trop rarement attention, sont pourtant partout autour de nous. 150 édifices ont été inventoriés sur les soixante communes du pays Bourian : un travail de 9 mois des étudiants du DESS Patrimoine de Cahors qui ont fait parler ces écoles, ces mairies, ces ponts, ces monuments aux morts… Et si certains de ces bâtiments ont changé d ‘affectation, leur symbolique, témoin de l ‘enracinement de la République, demeure. Cet ouvrage se propose d ‘en faire la démonstration, à travers des visites et la rencontre d ‘habitants de petits hameaux de la Bouriane.

Cet ouvrage d ‘onomastique se présente sous trois aspects:
– alphabétique
– thématique
– et encyclopédique
Suivant le principe que l ‘onomastique a pour but la recherche de la raison d ‘attribution d ‘un nom à une personne ou à un lieu à une époque et dans une région données, l ‘auteur a usé de toutes les ressources de la lexicographie pour donner sa pleine ampleur, sa pleine dimension au sens dégagé par le nom envisagé.
Dans cette optique, noms de familles et noms de lieux n ‘ont pas été séparés car, outre que philologiquement ils s ‘éclairent mutuellement (surtout pour la période médiévale), les premiers sont largement tributaires des seconds.
PARTIE ALPHABETIQUE
Loin de la sécheresse des dictionnaires, chaque entrée comporte un développement assez long pour permettre de cerner au mieux le ou les sens qui ont donné lieu au nom de lieu ou au nom de famille. Aucun dictionnaire n ‘a offert d ‘aussi importants développements à des noms aussi courants que FABRE, PUECH, COMBE, MARTY, GINESTE ou DURAND.
ENTREES THEMATIQUES
Nombre de noms de familles et de noms de lieux ont été étudiés sous une entrée thématique où leurs sens s ‘enrichissent réciproquement.
Par exemple, en annexe à PELERIN (de sens « pèlerin « ) ont été envisagés JAQUIER et autres jacaires dont CAUQUIL, JERUSALMY, SINAI,TRIPOL, SYPRIOT, SURIAN (autant de noms évoquant les pèlerins d ‘Orient) et des renvois ont été faits aux articles ROMIEU (pèlerin de Rome), JOURDA et PALMIER.
TABLE DES MATIÈRES : Préface – Avertissement – Principe d ‘utilisation – Introduction – Bibliographie – Morphophonétique et onomastique du Midi de la France – Partie alphabétique – Partie synthétique – Toponymes de racine préceltique – – Toponymes de racine ligure – Toponymes de racine ibére – L ‘apport grec – L ‘apport celtique – L ‘apport latin – L ‘apport germanique – L ‘apport chrétien – Index thématique – Index – Glossaire

Sous l ‘Ancien Régime, le monde des hommes des moulins couvre presque toute la société quercynoise avec ses seigneurs de moulins, successivement bourgeois, marchands, laboureurs puis meuniers. Les statuts économiques des meuniers sont tout aussi variés, depuis le fermier des grands moulins à quatre ou cinq meules, véritable chef d ‘entreprise avec sa quinzaine de garçons, jusqu ‘aux « pieds poudreux » au chômage qui, à la fin du XVIIIe siècle, courent les chemins à la recherche, pour quelques mois,, d ‘un métayage de moulin à mi- ou quart- fruit…

Jean Lartigaut décrit un Quercy qui, au sortir de la terrible guerre anglaise, se reconstruit et se façonne tel qu ‘il perdurera jusqu ‘au XIXe siècle.
Extrêmement vivant, n ‘oubliant ni le puissant seigneur ni le tenancier inventif, l ‘historien précise toujours minutieusement ses sources.
Issu d ‘une thèse de doctorat, ce livre constitue le tout premier ouvrage de référence pour le Quercy.
Il a paru initialement sous le titre : « Les campagnes du Quercy après la guerre de cent ans » aux éditions de l ‘Association des publications de l ‘Université de Toulouse Le-Mirail à Toulouse en 1978.

Cette publication apporte une contribution majeure à l ‘histoire du catharisme en Quercy au XIIIe siècle.
Les registres du dominicain Pierre Cellan mentionnent les témoignages recueillis et les peines infligées aux accusés – cathares, vaudois ou « mixtes « , – au total 622 personnes.
(Bulletin de la Société des Études du Lot, 1er fascicule 2002,janvier-mars, page 71).

La toponymie est devenue depuis quelques années, l’objet d’un engouement général. Puisque le nom du village, du hameau, du lieu-dit, possède un sens, alors on veut connaître celui-ci.
Et en effet il est assez passionnant de voir surgir, derrière les toponymes, les origines celtes, wisigothiques, romaines , médiévales, du peupleument rural.