Il y a un siècle environ, le français était une langue inconnue dans mon village de Saint-Germain-du-Bel-Air et dans le Lot et en Quercy c ‘était pareil et la langue utilisée dans ce pays était la langue d ‘Oc.
Lorsque fut instituée l ‘école obligatoire, on enseigna aux Lotoises et aux Lotois non point leur langue historique et naturelle comme c ‘était légitime de le penser mais une autre langue sans doute très belle: le français. Parler la langue d ‘Oc à l ‘école devenait même une faute et peu à peu par la force des choses la langue d ‘Oc se mit à régresser de manière inquiétante. Et pourtant, cette langue est très jolie et plus proche du latin que le français et cette noble langue qui eut un impact européen aux temps des Troubadours j ‘ai décidé de la faire vivre dans mes poèmes, parce que dans cent ans, et si rien n ‘est fait par les collectivités publiques, cette langue deviendra une langue morte.