Le safran a renoué en Quercy avec ses traditions d ‘avant la révolution.
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Jouant sur le sens premier de la locution à vau-l ‘eau, qui signifie au fil du courant, l ‘auteur nous entraîne tout au long du Lot depuis sa source, sur les flancs de la Montagne du Goulet, jusqu ‘à son confluent, situé près d ‘Aiguillon. D ‘une rive à l ‘autre, il nous fait découvrir de grandioses paysages, cheminer dans les ruelles de cités médiévales, visiter des monuments chargés d ‘histoire et rencontrer des personnages célèbres, pittoreques ou légendaires. Peu à peu, il nous communique le profond attachement et le respect qu ‘il porte à cette grande rivière qui fait partie des plus belles de France.

L ‘architecture traditionnelle paysanne du Quercy est une des plus belles de toutes celles des régions de France. Elle est remarquable tant par son unité que par sa diversité et s ‘il n ‘y a pas réellement deux maisons identiques, toutes celles qui se réclament de la Tradition ont en commun un certain nombre d ‘éléments fondamentaux qui leur confèrent un charme et un caractère indéniables. Elle est remarquable aussi par le soin apporté à toute construction. De la plus modeste cabane perdue au milieu des champs, à la belle maison du « pagès « , en passant par les annexes de la ferme (granges, étables, hangars, pigeonniers…) ou les bâtiments isolés, on retrouve partout l ‘égale qualité de la pierre (partout belle et omniprésente) des techniques et du travail, dans l ‘ensemble de la réalisation. On a coutume de dire que dans ce pays, la plus simple maison du « brassier » se veut aussi coquette que celle du « pagès « . Enfin cette architecture a toujours privilégié entre plusieurs solutions la voie la plus simple, le détail le plus pratique, car c ‘est un des traits de génie des hommes de ce pays que d ‘avoir réussi à atteindre l ‘esthétique là où ils avaient voulu avant tout faire simple et pratique.
André Gaubert

« Nous nous sommes connus il y a bien longtemps : j ‘étais enfant. Mais je suis naturellement allé vers elle, puisque je suis né sur ses rives, ou presque et j ‘ai très vite senti battre son cœur en bas, dans les grands fonds, comme l ‘Antonio de Giono dans Le Chant du Monde. C ‘est là , en effet, que bat le cœur des rivières, dans une eau glauque, épaisse, vigoureuse, et qui vibre, palpite comme un muscle…
(…) Plus tard, enfin, je me réjoui de la voir devenir reine et puissante, dans le vert des grandes plaines où elle paresse, plus belle qu ‘elle ne l ‘a jamais été… Alors, seulement, j ‘ai commencé à lui parler et elle m ‘a répondu doucement, dans la sincérité, se livrant sans détour: J ‘ai ma maison dans le vent et sans mémoire, J ‘ai mon savoir dans les livres du vent, Comme la mer j ‘ai dans le vent ma gloire, Comme dans le vent j ‘ai dans ma fin le vent. Il m ‘a fallu prendre du temps pour la comprendre, car ses mots ne sont pas de ceux que nous sommes habitués à entendre. Je l ‘ai écoutée longtemps, très longtemps, sans jamais me lasser et toujours sous le charme. Puis m ‘est venu le désir de faire partager aux hommes un peu de ses secrets « . Christian Signol.

« Après avoir publié un premier livre sur la Corrèze, il nous est apparu normal de poursuivre notre exploration par une contrée proche de la nôtre par la géographie et par le cœur. Souvenons-nous que le Haut-Quercy faisait partie comme le pays de Brive de la Vicomté de Turenne.
C ‘est donc vers le sud que nous nous sommes dirigés, vers le Lot, cette « terre des merveilles » ainsi appelée à juste titre. Christian Signol, l ‘écrivain et Sylvain Marchou le photographe, deux purs lotois, ont conjugué leur talent pour nous faire mieux connaître ce département si attachant pour la beauté de ses paysages et la richesse de son architecture.
Sans avoir la rigueur, ni l ‘exhaustivité d ‘un guide, ce livre devrait contribuer à faire partager au lecteur la passion de ses auteurs pour leur terre natale dans sa beauté et sa diversité, passion que nous partageons évidemment « .
Alain Gazeau, Avant-Propos.

L ‘Association Promotion Patrimoine (au travers de la collection Châteaux Manoirs et Logis) a accompli un gigantesque travail de mise en valeur de la région Poitou-Charentes. L ‘association a poursuivi ce travail dans le département du Lot. Plus de 500 sites ont été visités ; environ 400 châteaux, manoirs et logis sont étudiés dans ce volume, au travers de 800 photos en couleurs, avec pour chacun d ‘entre-eux une notice architecturale et historique.

Voici le spécialiste des images sauvages en Quercy et des voyages en eau douce… Guidés par un texte sobre, à la fois didactique et poétique, nous suivons un des meilleurs photographes animaliers de sa génération, dans le secret des mares, des ruisseaux et des rivières…. Un livre rare et somptueux, gorgé de lumières et peuplés de silences…
Photos :Bernard Tauran / Textes :Bernadette Bessières

De l ’empire romain au machinisme du XXe siècle, … voici enfin l ‘histoire illustrée d ‘un vignoble deux fois millénaire. Riche d ‘enseignement et d ‘images capiteuses, ce beau livre dresse le paysage contrasté d ‘un vin en pleine évolution, désormais servi sur les meilleures tables. Le nom de Cahors sonne maintenant bien haut dans la bouche des fins connaisseurs.
A feuilleter sans modération.

Depuis icare, l ‘homme a toujours rêvé de voler au dessus de son univers comme pour mieux le maîtriser.
Ses ailes ne fondent plus au soleil, et il s ‘est même inventé une amie magique et fidèle – la photographie – qui permet au rêve de devenir réalité pour tous. Ainsi, le Lot en Quercy déroule sous nos yeux l ‘image de son Causse et de ses vallons, de ses châteaux fiers de leur passé et de ses villages blottis dans une boucle de la Dordogne ou du Lot, de son vignoble généreux et de ses labours d ‘automne. Offrant un regard neuf sur un paysage que l ‘on croyait connaître, la photographie aérienne habile à en dessiner les contours, réinvente, creux après bosse, ligne après courbe, la vie intime du terroir.

« Ce volume, qui n ‘a pas été diffusé en librairie, est essentiellement destiné aux habitants de Limogne et des autres communes du canton (Beauregard, Calvignac, Cénevières, Concots, Laramière, Lugagnac, Promilhanes, Saillac, Saint‑Martin‑Labouval, Varaire et Vidaillac).
Il ne s ‘agit pas d ‘un recueil de monographies. Les textes vont d ‘une commune à l ‘autre en fonction des sujets traités et de la richesse de la documentation. L ‘ouvrage, très dense, comporte deux parties : Lo pais et l ‘istòria ‑ Un còp èra (il était une fois). De nombreux textes sont rédigés en occitan. Pour notre part nous ne nous en plaindrons pas, mais certains lecteurs regretteront l ‘absence de traduction.
La première partie rassemble les indispensables notions historiques (tirées notamment des travaux du chanoine Albe). La seconde est un mélange de récits et témoignages recueillis auprès des «anciens». Ils dépeignent assez bien la vie rurale des XIXe et XXe siècles : travaux agricoles, activités artisanales, usages et coutumes, croyances et traditions populaires etc. Les illustrations (cartes postales et photographies empruntées aux archives privées) constituent à elles seules une intéressante référence ethnographique. « .
Pierre DALON.
(BSEL, 2e fasc. 2000, T. CXXI, avril-juin, p. 151)

Présentation :
L’argendouble, Bouygues, Bouzigues, Les Cloupiers, Cocurès, Cucugnan et Cirq-Toulza, Lacaune, La Couillade des Bourriques, Fréjorques, Garouillasses, Grau de Maury, Pardailhan, Puycelci, Piquepoule et Cantegaline, Viols-Le-Fort ou La Vitarelle, Périgord, Quercy ou Rouergue… Autant de communes, de lieux-dits, de rivières ou de provinces au nom souvent étonnant, parfois énigmatique. La toponymie – au carrefour de la linguistique, de la géographie et de l’histoire – est une discipline délicate. Les racines de nos villages et de nos hameaux plongent si loin dans le passé ! Au cœur du domaine occitan, les pays de dialecte languedocien couvrent un large espace qui s’étend de la Dordogne aux étangs du Languedoc, et va de l’Aubrac aux Corbières. Témoins de l’occupation ancienne des hommes, reflets des forêts ou des landes qui couvraient le territoire avant les grands défrichements, les noms de lieux sont autant de jalons pour l’histoire de l’Occitanie.
Présentation de l ‘auteur :
Bénédicte BOYRIE-FÉNIÉ a consacré sa thèse de doctorat à la « Toponymie de la grande Lande et à la microtoponymie du canton de Pissos « . Jean-Jacques FÉNIÉ, agrégé de géographie, enseigne aussi l ‘occitan.

Comédie quercynoise anonyme 1697
Comedia carcinola anonima
Par le biais de la raillerie et de la farce grossière cette comédie cadurcienne projette sa révolte anarchisante et occitane contre les pouvoirs oppressifs ; royal, monarchies ou académique. Elle s’inscrit dans le mouvement frondeurs des idées qui traverse alors la fin du siècle de Louis XIV et qu ‘on appelle libertinage.
Un brûlot libertin occitan dans l’université de Cahors avec une étude historique de Patrick Ferté.
Traduction française de Pierre Yves Malbec
Édition : Edition Carcin – Terra d ‘oc, Flaujac-Poujols (46), Format : 19×12, 410 pages, 1983.

L ‘abbé Silvan TOULZA (Sylvain TOULZE) 1911-1993 est né au Cayre Commune de Gréalou dans le Lot.
Il a été curé de Trespoux Rassiels de 1939 à 1991. Président de l ‘école occitane de 1973 à 1989. Majoral du Félibrige en 1961. Membre de l ‘académie des jeux floraux.
Le livre « Al clar del temps » (Couleur du temps) poèmes occitans avec une version française, imprimerie Gerbert à Aurillac 1968

Il y a un siècle environ, le français était une langue inconnue dans mon village de Saint-Germain-du-Bel-Air et dans le Lot et en Quercy c ‘était pareil et la langue utilisée dans ce pays était la langue d ‘Oc.
Lorsque fut instituée l ‘école obligatoire, on enseigna aux Lotoises et aux Lotois non point leur langue historique et naturelle comme c ‘était légitime de le penser mais une autre langue sans doute très belle: le français. Parler la langue d ‘Oc à l ‘école devenait même une faute et peu à peu par la force des choses la langue d ‘Oc se mit à régresser de manière inquiétante. Et pourtant, cette langue est très jolie et plus proche du latin que le français et cette noble langue qui eut un impact européen aux temps des Troubadours j ‘ai décidé de la faire vivre dans mes poèmes, parce que dans cent ans, et si rien n ‘est fait par les collectivités publiques, cette langue deviendra une langue morte.