Catégorie : Livre Page 1 of 2

La rentrée littéraire proposée par la librairie Racines (Prayssac)

Présentation des livres de la rentrée littéraire lus et appréciés par Sarah et Soizic, parmi lesquels les derniers livres de Kamel Daoud, Olivier Norek, Rebecca Lighieri, Muriel Barbery, Marcus Malte et bien d’autres…
Cette rencontre aura lieu :
samedi 5 octobre au café restaurant Les Catounes à Prayssac de 15 h à 17 h 

La librairie Racines est partenaire de Quercy net

La Bible a son musée dans le Lot

Unique en Occitanie, le musée de la Bible est installé à Saint-Céré. La proximité des Journées du Patrimoine est une opportunité à saisir pour se familiariser avec tout ce qu’il faut savoir sur le livre le plus traduit dans le monde et inscrit bien évidemment au Patrimoine culturel de l’Humanité.
Géré par un particulier, ce lieu abrite également une presse Gutenberg qui date de la première moitié du XIXe siècle. Avec une première édition imprimée au XVe siècle (bible Vulgate, version latine), les chercheurs ont cependant estimé que sa rédaction aurait commencé 1 200 ans avant JC !

L’exposition permanente est composée de 12 panneaux auxquels s’ajoutent différentes bibles selon l’époque d’édition, le format, le support utilisé. On peut y apprendre que notre poète lotois Clément-Marot célèbre pour ses positions religieuses équivoques a participé à quelques traductions des textes bibliques.

Rendez-vous au 7 place Jean-Jaurès à Saint-Céré / Tel : 06 38 31 26 28

Ouvert pour les Journées du Patrimoine : 9 h / 12 h – 14 h / 18 h
Sur rendez-vous les autres jours.

80 ans après sa mort. Antoine de Saint-Exupéry, l’aviateur mystique ? par André Décup

En juillet 1944, disparaissait Antoine de Saint-Exupéry. Alors qu’il affirmait ne pas avoir la foi, ses œuvres sont pétries de culture et de références chrétiennes.

Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l'œuvre de celui qui se disait agnostique. Wikimedia commons
Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui se disait agnostique.
Sources : Wikimedia commons
« Dessine-moi un mouton » ou « On ne voit bien qu’avec le cœur ». Qui ne se souvient pas de ces répliques du conte poétique et philosophique qui restent cultes ?Publié simultanément en avril 1943, il faut attendre la fin de la guerre pour que le « Petit Prince » sorte en France, en 1946, à titre posthume. Phénomène éditorial mondial, l’ouvrage s’est vendu à plus de 150 millions d’exemplaires devenant le deuxième best-seller planétaire après la Bible.

La magie de l’enfance

Antoine de Saint-Exupéry est né à Lyon en 1900 dans une famille de la noblesse provinciale. Malgré la mort de son père alors qu’il n’a que quatre ans, il connaît une enfance heureuse. Sa mère, très croyante, transmet la foi à ses cinq enfants qu’elle élève seule, joue de la musique avec eux, leur lit des contes. « Elle donne à vivre au jeune Saint-Exupéry une véritable magie de l’enfance » écrit son biographe, Michel Faucheux.

Scolarisé dans les écoles catholiques, c’est un enfant doué, turbulent, doté d’une grande sensibilité. Et Antoine est ailleurs. Il a déjà « la tête dans les étoiles ». Moyennement intéressé par les études, parfois dissipé, il tient tête aux professeurs. L’année de son baccalauréat, en 1917, son frère de 15 ans meurt.

À 18 ans, il tombe amoureux de Louise de Vilmorin, mais ses fiançailles seront rompues cinq ans plus tard. Ayant du mal à trouver sa voie, il s’éloigne peu à peu de la foi catholique et de la pratique religieuse.

Un passionné d’aviation

C’est un passionné d’aviation depuis son enfance : il accomplit à 12 ans son baptême de l’air. Pilote dès son service militaire, il s’engage en 1925 pour transporter le courrier entre la France et le Sénégal puis l’Amérique du Sud. La vie de pilote est très dure, le courrier passe avant tout. Mais Antoine se sent enfin membre à part entière d’une communauté humaine. « Partout où il se posait, c’était pour apporter la joie » écrira André Gide dans ses « Souvenirs ».

Pilote courageux, « le saint Bernard de la bande » (selon ses amis), il volera de Toulouse à Dakar, de Buenos Aires à Rio. La ligne de l’aéropostale lui apporte la gloire lorsqu’il élève le quotidien de dangers au rang d’épopée des airs et des lettres.

Son nom devient une signature qu’il va aventurer dans les grands raids aériens et le journalisme. Ses amis sont les nouveaux chevaliers comme Guillaumet et Mermoz. En 1931, « Vol de Nuit » lui vaut le prix Fermina et le succès.

En 1935, il échappe à la mort, perdu avec son mécano dans le désert. Puis il connaît la guerre d’Espagne. Face à la barbarie et la mort, « Terre des Hommes » proclame alors en 1939 son humanisme.

Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaît brutalement à 44 ans, abattu par un pilote de chasse allemand. Au large de Marseille aux commandes de son avion, il rentrait à la base corse de Borgo après un vol de reconnaissance dans le sud-est de la France.

Depuis un an engagé contre les Allemands, il était en mission de reconnaissance pour les Alliés. Pourquoi l’aviateur est mort ? Sa mort mystérieuse va parachever sa légende : « Si j’avais su qu’il était aux commandes, je n’aurais pas tiré, pas sur lui » regrettera l’officier ennemi qui a l’abattu. Après la découverte en 2003 de l’épave de l’avion, l’Allemand avouera avoir été depuis toujours un de ses fidèles lecteurs.

L’agnostique pétri de valeurs chrétiennes

Dès ses premiers romans, bien qu’il se déclare agnostique, son œuvre est pétrie de références au christianisme, de questionnements spirituels, voire mystiques.

Dans le silence des airs, Saint-Exupéry vit une profonde solitude intellectuelle et spirituelle. Même dans le doute et le désespoir, ses bases sont solides.

Il a conservé chevillées au cœur les valeurs chrétiennes transmises par sa mère et déplore une civilisation sans Dieu où l’homme se tient à hauteur des machines qu’il a créées : « Je hais mon époque. L’homme y meurt de soif… Deux milliards d’hommes se font robots ».

Son découragement ne se traduit pas chez lui par l’abattement ou l’inaction. Au contraire, il manifeste ses exigences. Dans « Citadelle », son testament spirituel inachevé, il écrit : « Il convient en permanence de tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et de le convertir à sa propre grandeur ». Et encore, il ajoute dans ses « Écrits de Guerre » : « Rendre aux hommes la signification spirituelle ». Ce sera le sens de toute son œuvre. « Une fois encore je n’ai d’autre vocabulaire que religieux pour m’exprimer ».

Il nous libère d’un univers sans ferveur et sans but

Le commandant Saint-Exupéry a offert sa vie pour sauver sa patrie, la France. « Ce qui l’a frappé au cœur, ce sont les querelles et les rivalités entre Français. Il est mort en protestation contre de sectarisme et la haine ». C’est la conviction de son ami, Robert Aron.

« Tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et le convertir à sa propre grandeur » : Ces mots de l’aviateur résument selon Stan Rougier le dessein de toute son œuvre.

Depuis sa disparition, Antoine de Saint-Exupéry jouit d’une popularité qui ne faiblit pas en France et dans le monde entier, grâce aux traductions du « Petit Prince » dans plusieurs centaines de langues.

Mais c’est tout au long de son œuvre que l’écrivain-pilote a su trouver les mots et toucher les cœurs des chercheurs de sens.

Lire Saint-Exupéry, c’est embarquer dans une inlassable quête intérieure vers le plus humain, vers le plus fraternel, vers Dieu. Car Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui cherchait le silence des mots intérieurs et priait ainsi : « Apparais-moi, Seigneur car tout est dur lorsqu’on perd le goût de Dieu… Quand je mourrai, Seigneur, j’arrive à toi car j’ai labouré en ton nom ».

Malgré l’éloignement du catholicisme, la question de Dieu, l’aspiration à l’universel, au don de soi pour les autres, à la confiance, à l’amitié, à l’amour, l’envahit.

Si personne ne peut préjuger du bouillonnement spirituel qui animait l’écrivain, ce qui est certain, c’est qu’il a bien fait naître chez certains de ses lecteurs « des inquiétudes spirituelles ». Ils ne l’auraient pas été par des auteurs appartenant au sérail catholique.

Saint-Exupéry s’adresse aux personnes qui sont aux frontières de la foi, aux périphéries comme dit le pape François. « Le pilote mystique nous offre un chemin de dépassement, écrit le père Stan Rougier, et vient nous libérer de la monotonie d’un univers sans ferveur et sans but ».

Merci à André Décup, signataire de ce très bel article ainsi qu’à l’hebdomadaire La Vie Quercynoise

Image d’illustration : Photo non datée de Saint-Exupéry devant son avion. © Crédit photo : Archives AFP / Sud-Ouest

A la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot – Toponymie lotoise –

Un ouvrage de référence pour toutes et tous : profitez du prix de souscription pour le commander avant le 31 août ! (voir conditions en fin de cet article)

 

Mon village, mon hameau, d’où lui vient son nom ?
Les noms de lieux ont une histoire que la toponymie a pour but d’expliciter. Ils sont, d’une part, les précieux témoins linguistiques des relations entre l’homme et son milieu, retraçant par exemple ses efforts incessants pour mettre en valeur la terre, maîtriser la nature, développer les industries locales.

Ils sont également les vestiges de certaines pratiques culturelles et cultuelles, et ont parfois conservé le souvenir d’une peuplade qui occupait un territoire, du fondateur d’une cité ou du propriétaire d’un domaine.

Inscrits dans le temps, les noms des villes et des villages, de régions, de montagnes et de rivières, et même de parcelles, appartiennent à une langue et un espace géographique donnés (gaulois, gallo-romain, germanique, français, ou langue régionale).

Les auteurs
Gaston Bazalgues est issu d’une famille de paysans lotois. Professeur émérite de l’université Paul Valéry (Montpellier), on lui doit le manuel d’apprentissage de l’occitan languedocien, sans oublier sa thèse sur “Le parler occitan de Couzou en Quercy”. Il a collaboré à diverses revues comme Viure, Lutte occitane, Lenga et la Revue des langues romanes. Avec son épouse Jacqueline, docteur de troisième cycle en Etudes romanes, il participe à la rédaction de l’Encyclopédie Bonneton ainsi qu’à l’ouvrage Le Lot, 100 lieux pour les curieux.
Parmi leurs publications sous leurs signatures : “De pech en combes”, “mariage en Pays d’Olt”, “Du cabécou du Quercy au Rocamadour AOP, chèvres, hommes, femmes… au fil de l’histoire”

L’ouvrage : 140 pages / nombreuses illustrations / dos carré collé / format 16 x 24 cm / prix de souscription (jusqu’au 31 août 2024) 15 € au lieu de 20.
Deux possibilités pour acquérir cet ouvrage :
> en téléchargeant le bulletin de souscription : toponymie_bulletin_souscription

> souscription avec règlement par CB : cliquez CE LIEN pour accéder au site de l’éditeur (édicausse)

Briqueteries et fours à chaux : un ouvrage en souscription

Tuileries, briqueteries, fours-à-chaux, témoins de l’industrie locale et de l’esprit d’entreprise des Lotois d’autrefois.

Ce livre, en souscription,  se propose de faire revivre pour nous les vestiges de notre passé industriel local. En effet, ce qui reste des anciennes installations de production de matériaux de construction tels la tuile, la brique et la chaux témoigne de l’innovation technologique et de l’esprit d’entreprise de nos ancêtres, et à ce titre mérite d’être soigneusement préservé.

Edition au format 21 x 29,7 cm – 320 pages couleurs – couverture souple – parution octobre 2024
Contact : Didier Rigal – 423 impasse de Camy – 46 330 Cabrerets – email : didier.rigal-camy@orange.fr

BULLETIN DE SOUSCRIPTION A TÉLÉCHARGER EN CLIQUANT CE LIEN

Décès de l’historien Jacques Baynac

L’historien, romancier et scénariste Jacques Baynac est décédé à l’âge de 84 ans, le jeudi 4 janvier 2024 à Cahors dans le Lot.
Fils d’un résistant du Lot, insoumis à la guerre d’Algérie, passé dans la clandestinité, le militant de l’ultragauche avait déjà eu mille vies avant d’être amnistié en 1964. Devenu l’un des spécialistes de la révolution russe, il se consacrait depuis plus de 30 ans à Jean-Moulin et plus particulièrement à son arrestation, le 21 juin 1943, à Caluire.

Source La Dépêche du Midi 12 janvier 2024 (texte et illustration)

Infos complémentaires Wikipedia

A paraître : le témoignage du dernier préfet du Lot nommé par le gouvernement de Vichy (mars-août 1944)

Cet ouvrage qui nous permet de vivre les 6 derniers mois qui ont précédés la Libération, est le récit du quotidien de Frédéric Empaytaz qui a dû gérer ses relations avec l’occupant, avec Vichy et avec la Résistance.

Ce texte, le témoignage de la vie d’un homme écrit pour sa famille, est présenté et commenté par son petit-fils Pascal Bouchard, journaliste et écrivain. Il nous en livre les clefs nous permettant de comprendre l’itinéraire d’un homme confronté aux instants les plus tragiques de son histoire, et de la nôtre.

Préface Marc Olivier Baruch, historien et spécialiste de la fonction publique sous le régime de Vichy.

Une iconographie composée à partir de photos et de documents d’époque, choisis au plus près de ce texte, apporte un éclairage sur :Retour ligne automatique
> les services préfectoraux et les représentants des services rattachés, les deux sous-préfets, les élus des principaux villages traversés par le préfet : Figeac, Saint-Céré, Gramat, Souillac, Puy-l’Evêque, Gourdon … mais également les parlementaires, les conseillers départementaux et les figures politiques du moment comme Anatole de Monzie dont le préfet nous fait partager leur long entretien.Retour ligne automatique
> l’occupant, la milice, les forces partisanes sans oublier les libérateurs qui franchiront, le 17 août 1944, l’imposant portail de la préfecture pour prendre les commandes du département.

250 pages couleur, dos carré collé, format 16 x 24 cmRetour ligne automatique
Parution prévue : 1er trimestre 2024Retour ligne automatique
Prix spécial de souscription : 25 € (au lieu de 30 € prix public) valable jusqu’au 25 novembre 2023

Plus d’information sur le site de l’éditeur en cliquant CE LIEN

Disparition de Michel Cosem, poète, romancier, éditeur

Malgré ses soucis de santé, Michel Cosem conservait la même vivacité d’esprit et travaillait à plusieurs projets. C’est avec une douloureuse surprise que le monde de la poésie et ses amis ont accueilli l’annonce de son décès le 10 juin dernier.
Il était né en 1939 d’une famille originaire de la région toulousaine.
C’est à Toulouse qu’il fit ses études et qu’il fonda, dès 1960, la revue « Encres Vives ». Il y publia ses premiers poèmes.
Il devint ensuite documentaliste dans l’Ariège. Les Pyrénées furent son second bastion.
Egalement au début des années 60, il acheta une maison dans le Lot, au Fenoul, sur la commune de Saint-Bressou. Dès lors, il y passa tous ses étés.
Enfin, il s’installa définitivement à Issepts, avec sa compagne Annie Briet, elle aussi écrivain. Son attachement pour le Quercy ne se démentit jamais.
La poésie est l’alpha et l’oméga de son écriture. Lorsqu’il entra en poésie, il se trouva comme pris entre l’écriture traditionnelle et l’avant-garde. Or il ne voulait pas renoncer au lyrisme, tout en renouvelant la langue. « Encres Vives » devint le lieu de débats animés . En même temps, il développait son œuvre. Sa poésie semble couler de source. Elle parle d’un pays où les frontières sont abolies. L’animal, la fleur, l’homme et la femme se connaissent de toute éternité. Tout devient possible dans cette poésie au-delà de l’étrange : « Dans la fourrure du feu/ une légende est en train de naître ». Les lieux, découverts au cours de longs voyages, viendront lester l’imaginaire d’un poids de concret, sans toutefois l’annuler. En poésie, il reçut les prix Antonin Artaud (1986) et Jean Malrieu (1993).
Mais cette poésie, il voudra en redoubler la portée, en multipliant les ateliers d’écriture, en élaborant des anthologies, en faisant de la revue « Encres Vives » un support de nouveaux recueils (1500 en 40 ans). Michel Cosem fut un véritable découvreur de poètes. A travers l’association Escalasud, créée en 1990, il s’attacha à manifester la richesse parfois ignorée de la poésie de la grande aire occitane.
Le roman vint concrétiser par d’autres voies son univers, en donnant notamment une dimension mythique au cadre de ses ouvrages, qu’il s’agisse des Pyrénées : « Les yeux de l’Oursonne », « Les oiseaux du Mont Perdu », ou du Quercy :
« Marie Fenoul », « Emilie et la Dordogne » . Ses nombreux romans pour la jeunesse lui ont valu le prix Renaudot Jeunesse en 2003.

Une illustration signée Christian Verdun

Il écrivit de très nombreux contes, au carrefour de la poésie et du roman.
L’oeuvre de Michel Cosem est considérable, tant au plan du nombre d’ouvrages que de leur genre (poésie, roman, anthologies, essais), mais aussi quant à ses finalités : l’écriture de création, le militantisme culturel (faire écrire, faire lire, faire écouter la poésie). Cette œuvre manifeste une essentielle générosité, tant envers ses contemporains qu’en direction des générations futures.

Gilles Lades

Quercy net remercie Gilles Lades, poète et écrivain figeacois pour son texte que nous accompagnons du visuel de la couverture d’un ouvrage de Michel Cosem, signé Christian Verdun.

Le vent d’autan souffle aussi sur Cazals !

Va-t-il décoiffer la culture locale ou tout naturellement lui faire partager un nouveau maillon de la chaîne culturelle ? Le vent d’autan est le nom de la première librairie qui vient d’ouvrir ses portes sur Cazals. Pari risqué, mais si l’on en croit les paroles de Marie Cossart relevées dans ActuLot par Luc Gétreau, l’argumentaire est séduisant d’autant que les lieux sont garnis en événements de tous genres, la Bouriane n’étant pas en reste.

Installée sur la place principale de Cazals avec terrasse pour partager quelques douceurs et boissons, la librairie “Le vent d’autan” sera également visible sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram).

Librairie Le vent d’autan, Place Hugues Salel – Tél : 09.81.91.29.26 – librairieleventdautan@gmail.com

Six mois après un grand colloque pleinement réussi, la Société des études du Lot en publie les Actes. Un bel ouvrage, qui rassemble toutes les contributions, sera disponible dans quelques semaines. Une souscription est désormais ouverte.

L’an dernier, la Société des études du Lot célébrait ses 150 ans d’existence. Pour ce faire, la Société savante organisait, les 1er, 2 et 3 décembre 2022, un grand colloque à Cahors. D’abord, à la salle Henri-Martin de l’Hôtel de Ville, ensuite à l’espace Clément-Marot. Le succès fut pour le moins au rendez-vous, l’assistance fort nombreuse et ravie, les communications étant aussi diverses que novatrices. Du jamais-vu à Cahors !

Après un travail éditorial d’usage, toutes les conférences données lors de ces trois journées sont ici rassemblées dans un bel ouvrage en quadrichromie de quelque 280 pages. Les thématiques en sont très variées, allant de l’histoire de la Société elle-même à l’évocation du Quercy à diverses époques, du Moyen Âge à l’époque contemporaine ; elles concernent aussi l’environnement naturel du département, sa faune, son patrimoine architectural et culturel, comme ses activités sociales, économiques et sportives.

Rassemblant 24 contributions et plus de 150 illustrations, « Le Lot à travers l’histoire » constitue un volume vraiment inédit qui ravira toutes celles et ceux que passionnent l’histoire et la vie de notre département comme celle de ses habitants. L’ouvrage sera disponible dès la fin de ce mois de mai au prix public de 22 €. D’ici là, tout un chacun peut en réserver un ou plusieurs – quel cadeau original ! – par souscription au prix de 18 € l’unité. Les tarifs postaux étant élevés, il est recommandé de passer chercher les volumes lors de la présentation publique, le 30 mai, ou à l’occasion d’une permanence postérieure tenue le mardi au local de la Société au 38, rue de la Chantrerie. Tous renseignements complémentaires et bulletin de souscription des Actes de ce mémorable colloque en cliquant sur CE LIEN

La Société des Etudes du Lot est partenaire de Quercy net

Salon du livre ancien de Cabrerets : les organisateurs jettent l’éponge

Après presque 10 années d’existence, nous apprenons que cet événement porté par l’association du Foyer rural avec le concours du libraire figeacois Marc Ducos ne sera pas reconduit en août 2023.

Le temps des signes : une nouvelle librairie-bouquinerie à Souillac

Située à Souillac, au n° 26 de l’avenue du Général de Gaulle, elle propose essentiellement des livres d’occasion dans les domaines de l’histoire, de la philosophie, de la littérature, de l’art, des sciences, de la spiritualité, de l’ésotérisme, du régionalisme ainsi que dans divers autres domaines… Vous y trouverez des essais, des romans, des biographies, des livres de poche, des beaux livres et quelques livres anciens. La librairie vend et achète.

+ d’infos sur www.letempsdessignes.fr

Ecrire l’histoire de sa maison ou de sa famille grâce aux Archives départementales

Pour vous aider à débuter des recherches généalogiques ou à écrire l’histoire de votre maison, les Archives départementales du Lot proposent des ateliers gratuits tout au long de l’année 2023, dans onze communes du Lot.

Je fais l’histoire de ma maison. Partie 1 : le cadastre napoléonien

Par curiosité, par envie d’un retour aux sources ou par nécessité, les recherches dans les archives du cadastre napoléonien s’avèrent vite captivantes. Vous souhaitez débuter l’histoire de vos biens fonciers ou ceux de votre village ? Cet atelier dédié à la méthodologie de la recherche dans le cadastre parcellaire dit « napoléonien » est fait pour vous.

Je débute ma généalogie

Si vous souhaitez vous plonger dans l’histoire de votre famille, cet atelier va vous permettre de découvrir les sources disponibles en ligne sur le site internet des Archives départementales du Lot et d’acquérir les bases pour débuter vos recherches.

Les Archives départementales vont doubler leur capacité de stockage

Pour permettre l’extension des Archives départementales du Lot, de gros travaux sont entamés en ce mois de mars 2023 dans l’aile droite de la Maison diocésaine des Œuvres à Cahors,  juste en face de l’actuel bâtiment des Archives.

Ce bâtiment ayant de très grandes hauteurs sous plafonds et des planchers en bois ne pouvant supporter le poids des archives (1,5 tonne au mètre carré !), l’intérieur du bâtiment est en cours de déconstruction pour créer une nouvelle structure en béton et de nouveaux étages (avec au passage, la création d’un niveau supplémentaire).

A l’occasion de la pose symbolique de la première pierre de ce chantier d’envergure, Serge Rigal, président du Département a rappelé qu’il était important de favoriser l’accès à la connaissance de tous les Lotois. Cela implique notamment de rendre plus accessibles les richesses de nos archives départementales. Leurs missions d’analyse des documents qui y sont versés, de conservation, mais aussi de médiation sont absolument fondamentales. Tous les Lotois ne le savent pas mais elles n’ont pas uniquement vocation à être consultées par des spécialistes. Elles sont fréquemment utilisées par tout un chacun, que ce soit dans le cadre de procédures juridiques ou encore pour des recherches personnelles, généalogiques par exemple. Elles contiennent des ressources inimaginables. »

Les 11 km de rayonnages actuels des Archives départementales sont arrivés à saturation. Le bâtiment actuel, ancien couvent des Capucins, situé dans la rue des Cadourques qui conserve la mémoire du Lot à travers des millions de documents remontant jusqu’au Moyen Age, peine à accueillir de nouveaux fonds.

Le Département a donc prévu d’investir 9,2 millions d’euros (avec des aides de l’Etat notamment dans le cadre de France Relance à hauteur de près de 1,9 million d’euros) pour quasiment doubler les capacités des Archives départementales.

Le projet d’extension a pour but d’augmenter le volume de conservation des archives avec 9 km de rayonnage supplémentaires. Les 2 000 m² abriteront aussi des locaux pour traiter les archives et un espace d’accueil pour des activités culturelles et pédagogiques.

Un parvis urbain signalant le franchissement de la rue des Cadourques fera le lien entre les deux bâtiments des archives.

A l’intérieur, des murs en brique de terre crue

La mise en valeur de la Maison diocésaine des Œuvres participe à rendre le bâtiment plus facilement identifiable. Seule la tourelle construite sur la façade nord dans les années 1950 à 1970 sera démolie, ainsi que la passerelle en façade ouest.

Les façades seront rénovées dans le respect de l’existant. Seul le rez-de-chaussée de la façade ouest fera l’objet d’une modification, avec une large ouverture marquant l’entrée du public, agrémentée d’une sérigraphie d’un document choisi parmi la collection conservée.

Les trois étages de magasins seront isolés de l’extérieur par un vide avec une double peau ventilée. La peau intérieure en briques de terre crue sera visible à travers les fenêtres existantes, protégeant ainsi les archives de lumière du jour et permettant de réguler efficacement le climat intérieur. 50 000 briques de terre crue seront utilisées pour construire les magasins de conservation.

La brique de terre crue, matériau sain et écologique, abaisse le bilan carbone du bâtiment grâce à  de nombreux atouts :

  • nécessite peu d’énergie pour sa fabrication,
  • ne produit pas de déchets,
  • entièrement recyclable,
  • facilité de mise en œuvre,
  • tradition régionale
  • production déjà assurée par certaines briqueteries de la région, en circuit local

La brique de terre crue a une faible résistance thermique, mais une forte inertie, elle participe donc à la régulation thermique du bâtiment.

Le recours aux énergies renouvelables
Le projet intègre une réflexion bioclimatique, permettant d’optimiser le confort des usagers (thermique, visuel, acoustique), de limiter les consommations en énergie, de concevoir un bâtiment respectueux de l’environnement et de proposer une insertion cohérente du bâtiment dans son contexte local.

Le bâtiment sera approvisionné par :

  • une pompe à chaleur alimentée par géothermie sur sondes (9 puits de 200m de profondeur)
  • l’intégration de panneaux photovoltaïques au-dessus du local technique et en ombrières.
  • une double peau permettant de limiter les échanges thermiques des magasins de conservation.

Les bâtiments d’archives et le maintien en température des magasins de conservation sont fortement énergivores. Ainsi, divers procédés ont été intégrés de manière à limiter les consommations :

  • enveloppe thermique performante,
  • prise en compte des contraintes hygrothermiques liées aux archives et à la conservation des documents avec la mise en place de terre crue,
  • maîtrise des infiltrations d’air…

Calendrier prévisionnel

  • Mars 2023 : démarrage du chantier pour une période de 17 mois
  • 2024 : réception des travaux
  • Déménagement après une période de séchage et de stabilisation des conditions de température et d’hygrométrie. Les collections devraient pouvoir être transférées de manière échelonnée en 2025.

Quercy net publie dans ses pages les lieux publics pour la consultation des archives (Services départementaux, services diocésains, communes, associations). Cliquez CE LIEN

(Sources Lot.fr / Illustration La Dépêche du midi)

Dany Boon et Jérôme Commandeur : deux nouveaux “visiteurs” à Saint-Cirq-Lapopie !

Tout semblerait  réuni pour un remake des tribulations de  la bande à Jacqouille la fripouille, Okay ! une histoire autour d’un procès d’un chèvre… blanche comme celle de la légende située sur la commune de Cabrerets. Faute d’avoir eu connaissance du script du film, nous nous en tiendrons donc aux quelques lignes glanées dans notre quotidien local du 24 de ce mois., lequel ajoute que des figurants sont appelés à se faire connaître en envoyant CV et motivation à : Dordogne1640@gmail.com

Après quelques visites présidentielles, notre belle commune de Saint-Cirq-Lapopie intéresserait-elle également quelques grandes figures des siècles passés ? La sortie prochaine du premier livre d’histoire “Saint-Cirq-Lapopie et ses habitants. Des origines à 1560” pourrait constituer un bon moyen de découvrir ce qui s’est passé en ces lieux et nous préparer à faire connaissance avec les rôles tenus par nos humoristes.

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