Catégorie : Résistance

André Malraux en quête de Dieu

Dans son dernier ouvrage « Malraux devant le Christ » sorti en janvier 2024, l’universitaire François de SaintCheron relit la vie et l’œuvre de cet agnostique fasciné par le mystère évangélique.

« J’ai perdu la foi après la confirmation » écrit Malraux. Devenu agnostique à l’âge de 16 ans, il ne s’est pas contenté de regarder de loin le catholicisme qu’il avait reçu en héritage, «  il est allé au-delà  » confirme son biographe.

Très souvent confronté à la mort

Toute sa vie, André Malraux a été habité par une profonde quête de sens. Il avait près de trente ans quand son père s’est suicidé. Et répétait souvent les paroles qu’il avait prononcées devant lui, avant de se donner la mort : « Et qui sait ce que nous trouverons au-delà ? ».
Malraux qui vient de publier « La Condition Humaine » rencontre à 32 ans, Josette Clotis, jeune romancière de dix ans sa cadette. Dans l’euphorie de son prix Goncourt 1933, c’est le coup de foudre. Sa liaison devient rapidement une passion. La ravissante femme de lettres est tenace face à Clara, que Malraux a épousée en 1921. Les amants voyagent, s’écrivent, s’aiment et ont un garçon. La guerre ne désarme pas celle qui veut tout Malraux et tout de lui.
Son enrôlement dans la Résistance en fait un épistolier attentif et protecteur, toujours tendre envers Josette. En décembre 1942, ils s’installent à Saint Chamant, en Corrèze. Josette donne à André un second fils qui naît en mars 1943. Début novembre 1944, alors que Malraux est en train de guerroyer en Alsace, Josette va raccompagner sa mère à la gare. Elle glisse du marchepied et a les jambes déchiquetées par le train. Elle mourra quelques jours plus tard à l’hôpital de Tulle. A 34 ans. Le 11 novembre, Malraux reçoit la nouvelle : « Ce fut la foudre » dira-t-il. « C’était un grand amour, souligne son biographe donc, ça a été pour Malraux une épreuve terrible ».
Début 1944, ses deux demi-frères Roland et Claude, s’engagent tous deux dans la Résistance. Roland, arrêté en mars 1944 à Brive, est déporté dans un camp de concentration allemand. Le 3 mai 1945, cinq jours avant la capitulation de l’Allemagne, il est tué au large de Lübeck. Un mois après, Claude, arrêté, est exécuté en captivité à l’âge de 24 ans.
En mai 1961, ses deux fils, Gauthier et Vincent Malraux, âgés de 20 ans et 18 ans, périront tous les deux dans un accident de la route en Côte d’Or. « Presque tous ceux que j’ai aimés ont été tués dans des accidents » écrira-t-il. Chaque fois, Malraux se retire dans le silence et la solitude.

Prisonnier des Allemands à Gramat En 1944,
Malraux dit « colonel Berger  » prend la suite dans la Résistance de ses deux demi-frères arrêtés par les Allemands. Il gagne la vallée de la Dordogne pour missionner les départements du Lot, Corrèze, Dordogne et Tarn.
Le 22 juillet 1944, au retour d’une inspection des Maquis du Tarn, Malraux et ses camarades tombent sur une colonne blindée ennemie à l’entrée de Gramat (sur la route de Reilhac) : un mort (Marc Loubiéres) et deux blessés qui réussissent à s’enfuir.
Malraux est fait prisonnier. Enfermé une nuit dans une chambre de l’Hôtel de Bordeaux à Gramat, il comprend qu’on souhaite son évasion pour l’abattre. La mort l’approche encore.
Durant cette période ténébreuse a-t-il été plus tiraillé en son for intérieur ? « Combien, Malraux, sans la foi, votre action dût-elle être éprouvante pendant la Résistance ! » lâcha un jour à son écrivain de ministre le général de Gaulle, évoquant les tourments qui l’assaillirent dans des moments décisifs comme celui-ci. Après « une nuit ensanglantée, mes blessures ayant saigné », la patronne de l’hôtel, Mme Doderey lui apporte « un bol de café au lait qui fumait et deux grosses tranches de pain blanc beurré. “ C’est pour l’officier français blessé ” dit-elle avec quelque chose d’imperceptiblement solennel et repartit dans le bruit des bottes qui s’écartaient devant sa robe noire comme pour aller à la messe » décrira Malraux dans « Les Anti-Mémoires ».
Puis, conduit à la prison SaintMichel de Toulouse, il sera libéré le 19 août, comme l’ensemble de la ville.

Le catholicisme en héritage
« Il y a des choses dans cette vie et dans cette œuvre qui témoignent bien d’un intérêt profond et d’une fascination pour le christianisme ».
Saint Jean l’évangéliste était pour lui un auteur très important. Quand en 1944, arrêté par les Allemands, il pensait qu’il allait être tué, il a demandé à relire l’évangile de saint Jean. « Saint Jean était quelqu’un de très important pour lui qui avait donné sa couleur essentielle au christianisme ».
L’homme de culture était également fasciné par de grandes figures chrétiennes comme Bernard de Clairvaux. Et il avait beaucoup d’admiration pour François d’Assise. Son biographe décrit même « une affinité, une sorte d’affection » en sa faveur. Il disait que « c’était un génie de la charité ».
Sans compter ses relations avec de grandes figures catholiques comme François Mauriac, Georges Bernanos ou le dominicain Marie-Alain Couturier.

Comment comprendre son attirance pour le christianisme ?
En 1973, face à son ami le père Pierre  Bockel, Malraux s’interroge : « Peut-il exister une communion sans transcendance et sinon, sur quoi l’homme peutil fonder ses valeurs suprêmes ? » Il n’a pas répondu à cette question, mais l’avoir posée montre quelle soif d’excellence l’habitait. « C’est pourquoi en pensant aussi aux pages ferventes qu’il a écrites sur saint Jean, on peut dire que par sa vie et son œuvre, Malraux aura été plus proche du christianisme que ceux qui ne pensent plus à Dieu dès qu’ils sont sortis de l’église le dimanche matin ».
Qu’on ne s’y trompe pas. André Malraux était un agnostique revendiqué. Pourtant sans le christianiser de force, François de Saint-Cheron qui a côtoyé de près l’écrivain, montre que tout son itinéraire de vie a été marqué par une quête ardente sinon de Dieu, du moins d’une forme de transcendance. Formé par le christianisme, sans en rejeter son héritage catholique, il en est devenu un passionné par le fait religieux et par le Christ.

Singulière proximité entre Dieu et Malraux
«  Pourquoi parlez-vous comme si vous aviez la foi, puisque vous ne l’avez pas ? ». Question abrupte que le Général pose au soir de leur vie, à son vieux compagnon. C’est ce que, dans « Les Chênes qu’on abat  », Malraux met dans la bouche de Charles de Gaulle (qu’il a rencontré à Colombeyles-Deux-Eglises en 1969), cette question piquante.
A cette interrogation, Malraux avait répondu à la même époque à François Mauriac : « Peut-être suis-je essentiellement un esprit religieux sans la foi ? ».
Jusqu’à la fin de sa vie, l’auteur de «  La Condition Humaine » et de « L’Espoir » a témoigné à l’égard du mystère évangélique

André Décup

Merci à l’auteur pour cette belle présentation de Malraux, personnage très énigmatique.
(source La Vie Quercynoise, 9 mai 2024 / illustration Centre Presse Aveyron)

Décès de l’historien Jacques Baynac

L’historien, romancier et scénariste Jacques Baynac est décédé à l’âge de 84 ans, le jeudi 4 janvier 2024 à Cahors dans le Lot.
Fils d’un résistant du Lot, insoumis à la guerre d’Algérie, passé dans la clandestinité, le militant de l’ultragauche avait déjà eu mille vies avant d’être amnistié en 1964. Devenu l’un des spécialistes de la révolution russe, il se consacrait depuis plus de 30 ans à Jean-Moulin et plus particulièrement à son arrestation, le 21 juin 1943, à Caluire.

Source La Dépêche du Midi 12 janvier 2024 (texte et illustration)

Infos complémentaires Wikipedia

A paraître : le témoignage du dernier préfet du Lot nommé par le gouvernement de Vichy (mars-août 1944)

Cet ouvrage qui nous permet de vivre les 6 derniers mois qui ont précédés la Libération, est le récit du quotidien de Frédéric Empaytaz qui a dû gérer ses relations avec l’occupant, avec Vichy et avec la Résistance.

Ce texte, le témoignage de la vie d’un homme écrit pour sa famille, est présenté et commenté par son petit-fils Pascal Bouchard, journaliste et écrivain. Il nous en livre les clefs nous permettant de comprendre l’itinéraire d’un homme confronté aux instants les plus tragiques de son histoire, et de la nôtre.

Préface Marc Olivier Baruch, historien et spécialiste de la fonction publique sous le régime de Vichy.

Une iconographie composée à partir de photos et de documents d’époque, choisis au plus près de ce texte, apporte un éclairage sur :Retour ligne automatique
> les services préfectoraux et les représentants des services rattachés, les deux sous-préfets, les élus des principaux villages traversés par le préfet : Figeac, Saint-Céré, Gramat, Souillac, Puy-l’Evêque, Gourdon … mais également les parlementaires, les conseillers départementaux et les figures politiques du moment comme Anatole de Monzie dont le préfet nous fait partager leur long entretien.Retour ligne automatique
> l’occupant, la milice, les forces partisanes sans oublier les libérateurs qui franchiront, le 17 août 1944, l’imposant portail de la préfecture pour prendre les commandes du département.

250 pages couleur, dos carré collé, format 16 x 24 cmRetour ligne automatique
Parution prévue : 1er trimestre 2024Retour ligne automatique
Prix spécial de souscription : 25 € (au lieu de 30 € prix public) valable jusqu’au 25 novembre 2023

Plus d’information sur le site de l’éditeur en cliquant CE LIEN

Inauguration, en préfecture, de la salle Françoise Lapeyre, résistante lotoise

La plaque vient d’être dévoilée par Mme Larrède et M. Massbaum (photo Quercy net)

Déclarée « Juste parmi les Nations » depuis le 31/05/1994,  Françoise Lapeyre, sage-femme à l’hôpital de Cahors durant l’occupation, est désormais associée à l’Hôtel de la Préfecture, vigie républicaine départementale. Sa vie et ses actes héroïques ont été évoqués par  M. Simon Massbaum, correspondant Yad Vashem Lot et Aveyron Mme Mireille Larrède, préfète du Lot en présence des personnalités et représentants de l’ONaCVG du Lot et du Musée de la Résistance et de la déportation et d’une partie du personnel de la préfecture, le mardi 4 avril 2023.
On peut retrouver le parcours de Françoise Lapeyre en cliquant CE LIEN

L’image d’illustration montre le recto de la médaille attribuée aux “Juste parmi les Nations”. Le nom du (de la) récipiendaire est gravé au verso.

Résistance en Haute-Vienne

Notre site comportant de nombreuses pages sur le thème de la Résistance en Quercy, nous sommes régulièrement sollicités pour compléter nos contenus. C’est le cas avec ce texte qui fait référence à Helmut Kampfe, militaire allemand dont le nom sera associé au massacre d’Oradour-sur-Glane

“En traversant la route nationale 141 à Moissannes. Depuis 1986, en bordure de cet axe menant à Clermont-Ferrand, se dresse un menhir de 60 tonnes et de 6 m de haut, réalisé par l’artiste Jean-Joseph Sanfourche. Dans les environs de cet endroit Helmut Kampfe à été capturé, le 9 juin 1944. Il chevauchait seul devant ses troupes. Près de Moissannes, il rencontre les maquisards de Georges Guingouin commandés par le sergent Canou. Cette capture eut de graves conséquences comme Oradour-sur-Glane.”

En pièce jointe, notre contributeur que nous remercions, nous propose un document de 8 pages intitulé : “Chemins de mémoire de la Résistance du Pays Monts et Barrages”. CLIQUEZ CE LIEN pour lecture et téléchargement.

Jean-Jacques Chapou honoré une nouvelle fois à Montcuq

La rencontre qui s’est tenue à l’Hôtel de ville de Montcuq le mardi 27 septembre, autour de l’exposition consacrée à l’enfant de la ville Jean-Jaques Chapou, a donné lieu à plusieurs interventions des représentants des collectivités et associations invitées. Nous reproduisons ci-dessous l’essentiel du texte du délégué du Souvenir français, M. Hervé Thiebaut, cheville ouvrière de cette exposition.

Le patronyme de Chapou, est évoqué à Montcuq, par un boulevard, l’école primaire, par une plaque au Collège Jean Jacques Faurie, qui présente en cent caractères, notre résistant. Quant au monument aux morts. Le nom de Chapou, y est gravé trois fois dans la pierre ; il ne sera jamais oublié. Son père Etienne, mort au Champ d’Honneur en 1914, sa mère Camille née Bigou, déportée pour action dans la résistance, à Ravensbrück, en Juillet 1944, morte quelques jours avant la mort de son fils.

J’en appelle à votre ressenti quant au parcours de Jean-Jacques Chapou, qui fut l’étincelle de la Résistance en Quercy Blanc, qui, de par ses actions de fédérateur des maquis du Quercy, d’entraineur d’hommes sur le terrain, dans les combats, a marqué profondément cette période d’occupation. Jean-Jacques Chapou servit uniquement la liberté. Quel souvenir, quelle connaissance auront notre jeune génération, dans quelques années ? Le monde moderne va effacer petit à petit, le parcours de Jean-Jacques Chapou, au profit de supports virtuels, pour une mémoire virtuelle ! L’histoire nous demande de préserver son passé, c’est le devoir de notre génération, nous en sommes ce jour les gardiens.

C’est pour cela que nous devons palier à l’oubli, en lui élevant une mémoire physique dans notre ville de Montcuq, sous la forme d’une pierre droite, son profil en rond de bosse, son étoile à cinq branches, avec les inscriptions gravées dédiées à Jean-Jacques Chapou. L’ajout d’un QR CODE, permettra au passant, au touriste, de lire immédiatement cette page d’Histoire sur sa tablette ou son téléphone portable et ainsi compléter son information sur les Maquis, les Amis et Compagnons d’Armes de Chapou, et en particulier le discours en hommage rendu par Marcel Bourrières, maire de Montcuq le 8 juillet 1945. C’est pour cela qu’il faudrait envisager dès à présent une souscription individuelle et collective pour les associations, dédiée à l’érection de ce que j’appelle une « mémoire physique »….

…Cette exposition, est tout d’abord l’apport de Mlle Sarah Chabert, pour un mémoire présenté en Master de 1° année, à Université d’Avignon, (actuellement en 2° année) sur Jean-Jacques Chapou son arrière-grand-père. C’est aussi un un travail collégial, avec le Musée de la Résistance, de la Déportation, et de la libération du Lot (Mlle Louise Manciet en master 2 Université Jean Jaurès TOULOUSE stagiaire au musée, M. Jean-Luc Couderc, cheville ouvrière et personnage essentiel à la bonne marche du Musée, la Maison du Patrimoine et son animateur M. Emmanuel Carrère, référent du futur musée de la Résistance et de la Déportation. Je les remercie de la confiance qu’ils m’ont accordé pour le prêt des panneaux, et de me donner l’autorisation pour réaliser cette exposition. Merci à Mme Françoise Chapou, avec laquelle nous sommes en contact, ainsi qu’avec sa petite-fille Sarah Chabert..

Note : Ce site propose dans sa galerie des personnages emblématiques du Lot, un portrait consacré à Jean-Jacques Chapou

Photo d’illustration (Quercy net) de gauche à droite : Sylvie Caroff, élue municipale ville de Cahors, en charge notamment des musées / Emmanuel Carrère, référent du futur musée de la Résistance et de la Déportation (ouverture prévue en juin 2025) / Jean-Luc Couderc, secrétaire de l’association du Musée de la Résistance et de la Déportation / Françoise Chapou, fille de Jean-Jacques Chapou / Christiane Bouat, vice-présidente de la Société des Membres de la Légion d’Honneur (section du Lot) / Hervé Thiebaut, délégué du Souvenir français.

1944 dans le Lot : de “Mansergue” (entre Carennac et Miers) à Cahors

Depuis la création du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération du Lot, dont les collections ne seront accessibles au public qu’en 2025, nombreux sont les témoignages et questionnements qui se font jour sur les faits de guerre durant les années du Second conflit mondial.

Les déplacements récents en France de deux familles (Britannique et Américaine) ont permis des retrouvailles non seulement fort émouvantes mais également la visite des lieux notamment des parachutages (Mansergue) et surtout d’échanges en présence des membres de l’association des amis du musée. Il revenait à Jean-Luc Couderc de présenter aux représentants de la presse locale nos visiteurs et leurs motivations

Depuis sa Louisiane natale Donna Wakeman est dans le Lot depuis le 23 juin pour marcher sur les pas de son père, William Hawk-Daniels alias capitaine Dick, officier de l’OSS Office of Strategic Services (qui deviendra plus tard la CIA) parachuté en juillet 1944 sur le terrain du Bouleau entre Carennac et Miers.
« Mon père, né également en Louisiane, parlait Français (Cajuns). Capitaine du 506ème d’infanterie parachutiste de la 101ème aéroportée était volontaire pour des mission d’appuis de la Résistance sur le territoire français”.

Donna Wakeman, le 14 juillet dernier, devant la stèle rendant hommage aux combattants parachutés au lieu-dit Mansergue, entre Carennac et Miers (photo Jean-Luc Couderc)

Dès son arrivée dans le Lot, il rejoint les Britanniques du réseau FOOTMAN aux côtés de Cyril Watney dit Michel et Georges Hiller dit Maxime – parachutés également à Mansergue mais en janvier 44. Tous ces soutiens extérieurs venaient apporter leurs compétences techniques (maniement des armes, utilisation des explosifs, transmission de messages radio…) On leur doit des sabotages de ponts (Saint-Pantaléon, Lascabanes, Lhospitalet) mais également de certaines lignes téléphoniques importantes comme celle qui reliait Montauban et Cahors….

Les membres de la  Famille de Cyril Watney (Anthony, Tina et Isabel Martin).également présents participent à ces échanges très fructeux avec l’évocation de l’accrochage par l’armée allemande le 22 juillet de la voiture d’André Malraux de passage à Gramat. Les autres passagers Georges Hiller et Collignon, responsable des groupes Veny sont blessés et conduits à Maniagues  par Cyril Watney où ils seront soignés avec “les moyens du bord”. Fort heureusement William Hawk-Daniels alias capitaine Dick à assuré la livraison de médicaments parachutés depuis Londres et dont le musée possède le container utilisé lors du parachutage (v. photo de groupe)

Cet épilogue est concrétisé par un rapport écrit et remis au musée par Donna Wakeman, fille du capitaine Dick. A noter que le capitaine Dick était présent à Cahors le jour de la libération de la ville.

 

 

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