Catégorie : Muséee

Musée Pierre Andrès : ouverture des portes le 1er juillet

Dédiée à l’artiste Pierre Andrès et ses Machines Singulières, une Grange – Musée présente sur la commune de Villesèque au lieu-dit Péjuscla dans plusieurs grandes salles, une vingtaine de ses “machines”.

Vous y découvrirez un monde extraordinaire déjà présent dans de grands musées nationaux La Villette, Vulcania… et européens le Kinder-Akadémia à Fulda (Allemagne), le Swiss Sience Technorma (Suisse).  Dubaï et Macao ont également fait appel à Pierre Andrès pour des aménagements privés.

Depuis plusieurs années, l’association des Amis de Pierre Andrès, son fils Gilles et son épouse Marie-Ange sont mobilisés pour vous accueillir et vous faire connaître son monde qui était, au moment de la création des oeuvres, dédié prioritairement à l’enfance. Mais la passerelle avec le monde adulte est installée depuis très longtemps !

Durant la saison d’Eté (de juillet à septembre) le musée est ouvert comme suit :

> Juillet : ouvert uniquement sur rendez-vous
> Août : du 1er au 15 août, tous les jours de 15 h à 19 h
> Septembre : ouvert uniquement sur rendez-vous

CONTACT POUR RENDEZ-VOUS : 06 74 35 35 58 / 06 31 69 65 68

+ d’information sur www.pierre-andres.com

 – A noter que du 1er au 15 août, le musée accueillera l’artiste Mireï Esnol –

 

Jean-Marie Massou : de l’ombre à la lumière

Bien que “retiré du monde”, il vivait en fusion avec les entrailles de notre planète, chemin que lui seul pouvait expliquer. Marminiac son village était sa protection de surface et aujourd’hui ses habitants veulent, à juste raison, protéger l’oeuvre de Jean-Marie Massou, décédé en 2020.

L’association SIderal s’est ainsi rendue propriétaire du site des Limoges, afin de préserver le lieu – fermé au public – où sont les sculptures magistrales. Les moyens d’action dont se dote l’association pourraient permettre la naissance d’un musée à ciel ouvert entièrement sécurisé. On pourrait alors par une vaste galerie, découvrir  l’une de ses œuvres majeures : Le Sidéral, un bateau, mais aussi le titre d’un roman qu’il avait dicté à sa mère.

Aujourd’hui des oeuvres de Jean Marie Massou sont exposées au MIAM à Sète jusqu’en janvier 2023 : une exposition est également en préparation pour Bruxelles.

Autre mission pour cette association : celle de faire connaitre « La Mission universelle » de Jean Marie, celle qui, selon ce dernier, vise à « prévenir l’humanité que le monde va à sa perte, qu’il s’agit de protéger ceux qui restent ».

1944 dans le Lot : de “Mansergue” (entre Carennac et Miers) à Cahors

Depuis la création du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération du Lot, dont les collections ne seront accessibles au public qu’en 2025, nombreux sont les témoignages et questionnements qui se font jour sur les faits de guerre durant les années du Second conflit mondial.

Les déplacements récents en France de deux familles (Britannique et Américaine) ont permis des retrouvailles non seulement fort émouvantes mais également la visite des lieux notamment des parachutages (Mansergue) et surtout d’échanges en présence des membres de l’association des amis du musée. Il revenait à Jean-Luc Couderc de présenter aux représentants de la presse locale nos visiteurs et leurs motivations

Depuis sa Louisiane natale Donna Wakeman est dans le Lot depuis le 23 juin pour marcher sur les pas de son père, William Hawk-Daniels alias capitaine Dick, officier de l’OSS Office of Strategic Services (qui deviendra plus tard la CIA) parachuté en juillet 1944 sur le terrain du Bouleau entre Carennac et Miers.
« Mon père, né également en Louisiane, parlait Français (Cajuns). Capitaine du 506ème d’infanterie parachutiste de la 101ème aéroportée était volontaire pour des mission d’appuis de la Résistance sur le territoire français”.

Donna Wakeman, le 14 juillet dernier, devant la stèle rendant hommage aux combattants parachutés au lieu-dit Mansergue, entre Carennac et Miers (photo Jean-Luc Couderc)

Dès son arrivée dans le Lot, il rejoint les Britanniques du réseau FOOTMAN aux côtés de Cyril Watney dit Michel et Georges Hiller dit Maxime – parachutés également à Mansergue mais en janvier 44. Tous ces soutiens extérieurs venaient apporter leurs compétences techniques (maniement des armes, utilisation des explosifs, transmission de messages radio…) On leur doit des sabotages de ponts (Saint-Pantaléon, Lascabanes, Lhospitalet) mais également de certaines lignes téléphoniques importantes comme celle qui reliait Montauban et Cahors….

Les membres de la  Famille de Cyril Watney (Anthony, Tina et Isabel Martin).également présents participent à ces échanges très fructeux avec l’évocation de l’accrochage par l’armée allemande le 22 juillet de la voiture d’André Malraux de passage à Gramat. Les autres passagers Georges Hiller et Collignon, responsable des groupes Veny sont blessés et conduits à Maniagues  par Cyril Watney où ils seront soignés avec “les moyens du bord”. Fort heureusement William Hawk-Daniels alias capitaine Dick à assuré la livraison de médicaments parachutés depuis Londres et dont le musée possède le container utilisé lors du parachutage (v. photo de groupe)

Cet épilogue est concrétisé par un rapport écrit et remis au musée par Donna Wakeman, fille du capitaine Dick. A noter que le capitaine Dick était présent à Cahors le jour de la libération de la ville.

 

 

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