Enfin ! allais-je dire. L’information est d’autant plus surprenante que le monde du livre, exceptées dans quelques thématiques, ne nourrit pas forcément les audacieux (ses). Louise Lefaux, la maîtresse des lieux qui a déjà fait ses preuves dans ce secteur économique mais également dans le Lot, était déterminée à avoir « sa librairie ».
Sous l’enseigne « La chamade » nom qui nous rappelle quelques célébrités, Louise vous attend dans un espace où chacune et chacun pourra trouver son bonheur ; c’est aussi en lui faisant partager vos passions et vos attentes que vous lui permettrez de façonner son projet. Le livre invite forcément au partage et Cajarc bénéficie d’un atout supplémentaire dans ses commerces !
Pour la visite : Horaires : le mardi de 14 h 30 à 18 h 30, du mercredi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30. Le dimanche de 9 h 30 à 12 h 30. / 06 33 60 71 89 / librairielachamade@gmail.com
Le mardi 27 mai à 19h, la librairie Calligramme / 75 rue Joffre / Cahors, aura le plaisir de recevoir Emma Conquet, journaliste indépendante, pour une rencontre qui promet d’être fort fort intéressante autour de l’Urban gaze.
Comment définir l’Urban gaze ?
Il s’agit du regard des médias sur la ruralité, ou comment les zones rurales sont souvent dépeintes à travers un prisme urbain tantôt misérabiliste, tantôt romantisé.
Vous pouvez découvrir son article passionnant « Urbangaze : La ruralité soumise au regard médiatique urbain » dans la revue Frustration (https://frustrationmagazine.fr/urban-gaze).
La librairie Calligramme est partenaire de Quercy net
L’association Corneilles organise la deuxième édition du festival Caselles, BD et illustration, les 23-24 et 25 mai : au programme, ateliers, expositions, dédicaces, concert dessiné. Une quinzaine de dessinateurs et dessinatrices de bandes-dessinées, mangas, ouvrages pour la jeunesse. Des dégustations de vin, un concours de dessin. Entrée libre et gratuite.
Au cinéma, deux films seront projetés, en avant première la saison 4 de Tu mourras moins bête, en présence du réalisateur Pierre Volto et de Marion Montaigne
(participation 2€ enfant, 4€ adulte, réservation conseillée : association.corneilles@gmail.com) et Rupestres, qui sera présenté par Troubs, un des auteurs qui a participé à l’expérience.
Avec la participation de la librairie Racines,
partenaire de Quercy net
Un nouvel ouvrage lancé en souscription par les auteur Didier Rigal et Frédéric Rivière
Voyage archéologique dans la cité cadurcienne
Depuis ces dernières décennies, grâce à l’archéologie préventive, les connaissances sur la ville antique de Divona-Cahors ont connu un développement considérable. Tous les monuments que se doit de posséder une ville romaine se retrouvent à Cahors. Peut-être même y sont-ils surdimensionnés par rapport à la population estimée. Forum, thermes, temples, théâtre, aqueduc, amphithéâtre, campus, castellum, riches domus aux sols mosaïqués, tout est là, sous nos yeux ou, plus souvent, sous nos pieds.
Au fil des pages, le lecteur pourra aller à la découverte de cette ville disparue dont ne subsistent aujourd’hui que des bribes, mais aussi découvrir son évolution, les techniques et les matériaux de construction employés, l’organisation des chantiers successifs et de nombreux aspects de la vie quotidienne de cette capitale de cité, celle du peuple des Cadurques.
L’ouvrage : format 24 x 21, dos carré collé, environ 100 pages, plus de 70 illustrations (dont certaines signées Christian Verdun) : cartes, photos, relevés, restitutions, etc.
Prix de souscription : 19 € (jusqu’au 1er juillet) / + d’information sur Facebook en CLIQUANT CE LIEN
Souscription. L’Association Aqui l’Oc a le plaisir de vous annoncer qu’elle éditera bientôt le dernier livre de Félix Daval « Lo Blaublu e la Silveta ».
C’est une histoire écrite dans une langue simple et poétique. L’auteur nous raconte au fil des saisons, la vie des oiseaux qui peuplent les vallons, entre noisetiers et aubépines. Ne perdons pas de vue le vol tantôt paisible tantôt affolé de Glanet, le geai. Lui, comme les mésanges, sera un jour dans la tourmente face aux prédateurs comme les buses ou les faucons pèlerins. Dans cette nature cruelle, heureusement, on parle aussi d’amitié, de solidarité et même d’amour.
Le QR code permet d’écouter des extraits de l’histoire et de se familiariser avec la langue occitane grâce aux élèves bilingues de 6°-5° du collège de Lacapelle-Marival et à leur professeur Stéphane Clerc. Texte bilingue : texte occitan puis texte en français traduit par Christine Rouchet Tible. Illustrations : Cric.
Souscription possible du 31 mars au 2 mai inclus. Merci de télécharger le bulletin sur le site http://www.espacioccitancarcinol.com et de l’envoyer accompagné d’un chèque de 10 euros, à l’ordre de Association AQUÍ L’ÒC.
Unique en Occitanie, le musée de la Bible est installé à Saint-Céré. La proximité des Journées du Patrimoine est une opportunité à saisir pour se familiariser avec tout ce qu’il faut savoir sur le livre le plus traduit dans le monde et inscrit bien évidemment au Patrimoine culturel de l’Humanité.
Géré par un particulier, ce lieu abrite également une presse Gutenberg qui date de la première moitié du XIXe siècle. Avec une première édition imprimée au XVe siècle (bible Vulgate, version latine), les chercheurs ont cependant estimé que sa rédaction aurait commencé 1 200 ans avant JC !
L’exposition permanente est composée de 12 panneaux auxquels s’ajoutent différentes bibles selon l’époque d’édition, le format, le support utilisé. On peut y apprendre que notre poète lotois Clément-Marot célèbre pour ses positions religieuses équivoques a participé à quelques traductions des textes bibliques.
Rendez-vous au 7 place Jean-Jaurès à Saint-Céré / Tel : 06 38 31 26 28
Ouvert pour les Journées du Patrimoine : 9 h / 12 h – 14 h / 18 h
Sur rendez-vous les autres jours.
En juillet 1944, disparaissait Antoine de Saint-Exupéry. Alors qu’il affirmait ne pas avoir la foi, ses œuvres sont pétries de culture et de références chrétiennes.
Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui se disait agnostique. Sources : Wikimedia commons« Dessine-moi un mouton » ou « On ne voit bien qu’avec le cœur ». Qui ne se souvient pas de ces répliques du conte poétique et philosophique qui restent cultes ?Publié simultanément en avril 1943, il faut attendre la fin de la guerre pour que le « Petit Prince » sorte en France, en 1946, à titre posthume. Phénomène éditorial mondial, l’ouvrage s’est vendu à plus de 150 millions d’exemplaires devenant le deuxième best-seller planétaire après la Bible.
La magie de l’enfance
Antoine de Saint-Exupéry est né à Lyon en 1900 dans une famille de la noblesse provinciale. Malgré la mort de son père alors qu’il n’a que quatre ans, il connaît une enfance heureuse. Sa mère, très croyante, transmet la foi à ses cinq enfants qu’elle élève seule, joue de la musique avec eux, leur lit des contes. « Elle donne à vivre au jeune Saint-Exupéry une véritable magie de l’enfance » écrit son biographe, Michel Faucheux.
Scolarisé dans les écoles catholiques, c’est un enfant doué, turbulent, doté d’une grande sensibilité. Et Antoine est ailleurs. Il a déjà « la tête dans les étoiles ». Moyennement intéressé par les études, parfois dissipé, il tient tête aux professeurs. L’année de son baccalauréat, en 1917, son frère de 15 ans meurt.
À 18 ans, il tombe amoureux de Louise de Vilmorin, mais ses fiançailles seront rompues cinq ans plus tard. Ayant du mal à trouver sa voie, il s’éloigne peu à peu de la foi catholique et de la pratique religieuse.
Un passionné d’aviation
C’est un passionné d’aviation depuis son enfance : il accomplit à 12 ans son baptême de l’air. Pilote dès son service militaire, il s’engage en 1925 pour transporter le courrier entre la France et le Sénégal puis l’Amérique du Sud. La vie de pilote est très dure, le courrier passe avant tout. Mais Antoine se sent enfin membre à part entière d’une communauté humaine. « Partout où il se posait, c’était pour apporter la joie » écrira André Gide dans ses « Souvenirs ».
Pilote courageux, « le saint Bernard de la bande » (selon ses amis), il volera de Toulouse à Dakar, de Buenos Aires à Rio. La ligne de l’aéropostale lui apporte la gloire lorsqu’il élève le quotidien de dangers au rang d’épopée des airs et des lettres.
Son nom devient une signature qu’il va aventurer dans les grands raids aériens et le journalisme. Ses amis sont les nouveaux chevaliers comme Guillaumet et Mermoz. En 1931, « Vol de Nuit » lui vaut le prix Fermina et le succès.
En 1935, il échappe à la mort, perdu avec son mécano dans le désert. Puis il connaît la guerre d’Espagne. Face à la barbarie et la mort, « Terre des Hommes » proclame alors en 1939 son humanisme.
Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaît brutalement à 44 ans, abattu par un pilote de chasse allemand. Au large de Marseille aux commandes de son avion, il rentrait à la base corse de Borgo après un vol de reconnaissance dans le sud-est de la France.
Depuis un an engagé contre les Allemands, il était en mission de reconnaissance pour les Alliés. Pourquoi l’aviateur est mort ? Sa mort mystérieuse va parachever sa légende : « Si j’avais su qu’il était aux commandes, je n’aurais pas tiré, pas sur lui » regrettera l’officier ennemi qui a l’abattu. Après la découverte en 2003 de l’épave de l’avion, l’Allemand avouera avoir été depuis toujours un de ses fidèles lecteurs.
L’agnostique pétri de valeurs chrétiennes
Dès ses premiers romans, bien qu’il se déclare agnostique, son œuvre est pétrie de références au christianisme, de questionnements spirituels, voire mystiques.
Dans le silence des airs, Saint-Exupéry vit une profonde solitude intellectuelle et spirituelle. Même dans le doute et le désespoir, ses bases sont solides.
Il a conservé chevillées au cœur les valeurs chrétiennes transmises par sa mère et déplore une civilisation sans Dieu où l’homme se tient à hauteur des machines qu’il a créées : « Je hais mon époque. L’homme y meurt de soif… Deux milliards d’hommes se font robots ».
Son découragement ne se traduit pas chez lui par l’abattement ou l’inaction. Au contraire, il manifeste ses exigences. Dans « Citadelle », son testament spirituel inachevé, il écrit : « Il convient en permanence de tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et de le convertir à sa propre grandeur ». Et encore, il ajoute dans ses « Écrits de Guerre » : « Rendre aux hommes la signification spirituelle ». Ce sera le sens de toute son œuvre. « Une fois encore je n’ai d’autre vocabulaire que religieux pour m’exprimer ».
Il nous libère d’un univers sans ferveur et sans but
Le commandant Saint-Exupéry a offert sa vie pour sauver sa patrie, la France. « Ce qui l’a frappé au cœur, ce sont les querelles et les rivalités entre Français. Il est mort en protestation contre de sectarisme et la haine ». C’est la conviction de son ami, Robert Aron.
« Tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et le convertir à sa propre grandeur » : Ces mots de l’aviateur résument selon Stan Rougier le dessein de toute son œuvre.
Depuis sa disparition, Antoine de Saint-Exupéry jouit d’une popularité qui ne faiblit pas en France et dans le monde entier, grâce aux traductions du « Petit Prince » dans plusieurs centaines de langues.
Mais c’est tout au long de son œuvre que l’écrivain-pilote a su trouver les mots et toucher les cœurs des chercheurs de sens.
Lire Saint-Exupéry, c’est embarquer dans une inlassable quête intérieure vers le plus humain, vers le plus fraternel, vers Dieu. Car Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui cherchait le silence des mots intérieurs et priait ainsi : « Apparais-moi, Seigneur car tout est dur lorsqu’on perd le goût de Dieu… Quand je mourrai, Seigneur, j’arrive à toi car j’ai labouré en ton nom ».
Malgré l’éloignement du catholicisme, la question de Dieu, l’aspiration à l’universel, au don de soi pour les autres, à la confiance, à l’amitié, à l’amour, l’envahit.
Si personne ne peut préjuger du bouillonnement spirituel qui animait l’écrivain, ce qui est certain, c’est qu’il a bien fait naître chez certains de ses lecteurs « des inquiétudes spirituelles ». Ils ne l’auraient pas été par des auteurs appartenant au sérail catholique.
Saint-Exupéry s’adresse aux personnes qui sont aux frontières de la foi, aux périphéries comme dit le pape François. « Le pilote mystique nous offre un chemin de dépassement, écrit le père Stan Rougier, et vient nous libérer de la monotonie d’un univers sans ferveur et sans but ».
Merci à André Décup, signataire de ce très bel article ainsi qu’à l’hebdomadaire La Vie Quercynoise
Un ouvrage de référence pour toutes et tous : profitez du prix de souscription pour le commander avant le 31 août ! (voir conditions en fin de cet article)
Mon village, mon hameau, d’où lui vient son nom ? Les noms de lieux ont une histoire que la toponymie a pour but d’expliciter. Ils sont, d’une part, les précieux témoins linguistiques des relations entre l’homme et son milieu, retraçant par exemple ses efforts incessants pour mettre en valeur la terre, maîtriser la nature, développer les industries locales.
Ils sont également les vestiges de certaines pratiques culturelles et cultuelles, et ont parfois conservé le souvenir d’une peuplade qui occupait un territoire, du fondateur d’une cité ou du propriétaire d’un domaine.
Inscrits dans le temps, les noms des villes et des villages, de régions, de montagnes et de rivières, et même de parcelles, appartiennent à une langue et un espace géographique donnés (gaulois, gallo-romain, germanique, français, ou langue régionale).
Les auteurs Gaston Bazalgues est issu d’une famille de paysans lotois. Professeur émérite de l’université Paul Valéry (Montpellier), on lui doit le manuel d’apprentissage de l’occitan languedocien, sans oublier sa thèse sur « Le parler occitan de Couzou en Quercy ». Il a collaboré à diverses revues comme Viure, Lutte occitane, Lenga et la Revue des langues romanes. Avec son épouse Jacqueline, docteur de troisième cycle en Etudes romanes, il participe à la rédaction de l’Encyclopédie Bonneton ainsi qu’à l’ouvrage Le Lot, 100 lieux pour les curieux. Parmi leurs publications sous leurs signatures : « De pech en combes », « mariage en Pays d’Olt », « Du cabécou du Quercy au Rocamadour AOP, chèvres, hommes, femmes… au fil de l’histoire »
L’ouvrage : 140 pages / nombreuses illustrations / dos carré collé / format 16 x 24 cm / prix de souscription (jusqu’au 31 août 2024) 15 € au lieu de 20. Deux possibilités pour acquérir cet ouvrage : > en téléchargeant le bulletin de souscription : toponymie_bulletin_souscription
Tuileries, briqueteries, fours-à-chaux, témoins de l’industrie locale et de l’esprit d’entreprise des Lotois d’autrefois.
Ce livre, en souscription, se propose de faire revivre pour nous les vestiges de notre passé industriel local. En effet, ce qui reste des anciennes installations de production de matériaux de construction tels la tuile, la brique et la chaux témoigne de l’innovation technologique et de l’esprit d’entreprise de nos ancêtres, et à ce titre mérite d’être soigneusement préservé.
cliquez l’image pour agrandir
Edition au format 21 x 29,7 cm – 320 pages couleurs – couverture souple – parution octobre 2024
Contact : Didier Rigal – 423 impasse de Camy – 46 330 Cabrerets – email : didier.rigal-camy@orange.fr
L’historien, romancier et scénariste Jacques Baynac est décédé à l’âge de 84 ans, le jeudi 4 janvier 2024 à Cahors dans le Lot.
Fils d’un résistant du Lot, insoumis à la guerre d’Algérie, passé dans la clandestinité, le militant de l’ultragauche avait déjà eu mille vies avant d’être amnistié en 1964. Devenu l’un des spécialistes de la révolution russe, il se consacrait depuis plus de 30 ans à Jean-Moulin et plus particulièrement à son arrestation, le 21 juin 1943, à Caluire.
Cet ouvrage qui nous permet de vivre les 6 derniers mois qui ont précédés la Libération, est le récit du quotidien de Frédéric Empaytaz qui a dû gérer ses relations avec l’occupant, avec Vichy et avec la Résistance.
Ce texte, le témoignage de la vie d’un homme écrit pour sa famille, est présenté et commenté par son petit-fils Pascal Bouchard, journaliste et écrivain. Il nous en livre les clefs nous permettant de comprendre l’itinéraire d’un homme confronté aux instants les plus tragiques de son histoire, et de la nôtre.
Préface Marc Olivier Baruch, historien et spécialiste de la fonction publique sous le régime de Vichy.
Une iconographie composée à partir de photos et de documents d’époque, choisis au plus près de ce texte, apporte un éclairage sur : > les services préfectoraux et les représentants des services rattachés, les deux sous-préfets, les élus des principaux villages traversés par le préfet : Figeac, Saint-Céré, Gramat, Souillac, Puy-l’Evêque, Gourdon … mais également les parlementaires, les conseillers départementaux et les figures politiques du moment comme Anatole de Monzie dont le préfet nous fait partager leur long entretien. > l’occupant, la milice, les forces partisanes sans oublier les libérateurs qui franchiront, le 17 août 1944, l’imposant portail de la préfecture pour prendre les commandes du département.
250 pages couleur, dos carré collé, format 16 x 24 cm Parution prévue : 1er trimestre 2024 Prix spécial de souscription : 25 € (au lieu de 30 € prix public) valable jusqu’au 25 novembre 2023
Malgré ses soucis de santé, Michel Cosem conservait la même vivacité d’esprit et travaillait à plusieurs projets. C’est avec une douloureuse surprise que le monde de la poésie et ses amis ont accueilli l’annonce de son décès le 10 juin dernier.
Il était né en 1939 d’une famille originaire de la région toulousaine.
C’est à Toulouse qu’il fit ses études et qu’il fonda, dès 1960, la revue « Encres Vives ». Il y publia ses premiers poèmes.
Il devint ensuite documentaliste dans l’Ariège. Les Pyrénées furent son second bastion.
Egalement au début des années 60, il acheta une maison dans le Lot, au Fenoul, sur la commune de Saint-Bressou. Dès lors, il y passa tous ses étés.
Enfin, il s’installa définitivement à Issepts, avec sa compagne Annie Briet, elle aussi écrivain. Son attachement pour le Quercy ne se démentit jamais.
La poésie est l’alpha et l’oméga de son écriture. Lorsqu’il entra en poésie, il se trouva comme pris entre l’écriture traditionnelle et l’avant-garde. Or il ne voulait pas renoncer au lyrisme, tout en renouvelant la langue. « Encres Vives » devint le lieu de débats animés . En même temps, il développait son œuvre. Sa poésie semble couler de source. Elle parle d’un pays où les frontières sont abolies. L’animal, la fleur, l’homme et la femme se connaissent de toute éternité. Tout devient possible dans cette poésie au-delà de l’étrange : « Dans la fourrure du feu/ une légende est en train de naître ». Les lieux, découverts au cours de longs voyages, viendront lester l’imaginaire d’un poids de concret, sans toutefois l’annuler. En poésie, il reçut les prix Antonin Artaud (1986) et Jean Malrieu (1993).
Mais cette poésie, il voudra en redoubler la portée, en multipliant les ateliers d’écriture, en élaborant des anthologies, en faisant de la revue « Encres Vives » un support de nouveaux recueils (1500 en 40 ans). Michel Cosem fut un véritable découvreur de poètes. A travers l’association Escalasud, créée en 1990, il s’attacha à manifester la richesse parfois ignorée de la poésie de la grande aire occitane.
Le roman vint concrétiser par d’autres voies son univers, en donnant notamment une dimension mythique au cadre de ses ouvrages, qu’il s’agisse des Pyrénées : « Les yeux de l’Oursonne », « Les oiseaux du Mont Perdu », ou du Quercy :
« Marie Fenoul », « Emilie et la Dordogne » . Ses nombreux romans pour la jeunesse lui ont valu le prix Renaudot Jeunesse en 2003.
Une illustration signée Christian Verdun
Il écrivit de très nombreux contes, au carrefour de la poésie et du roman.
L’oeuvre de Michel Cosem est considérable, tant au plan du nombre d’ouvrages que de leur genre (poésie, roman, anthologies, essais), mais aussi quant à ses finalités : l’écriture de création, le militantisme culturel (faire écrire, faire lire, faire écouter la poésie). Cette œuvre manifeste une essentielle générosité, tant envers ses contemporains qu’en direction des générations futures.
Quercy net remercie Gilles Lades, poète et écrivain figeacois pour son texte que nous accompagnons du visuel de la couverture d’un ouvrage de Michel Cosem, signé Christian Verdun.
Va-t-il décoiffer la culture locale ou tout naturellement lui faire partager un nouveau maillon de la chaîne culturelle ? Le vent d’autan est le nom de la première librairie qui vient d’ouvrir ses portes sur Cazals. Pari risqué, mais si l’on en croit les paroles de Marie Cossart relevées dans ActuLot par Luc Gétreau, l’argumentaire est séduisant d’autant que les lieux sont garnis en événements de tous genres, la Bouriane n’étant pas en reste.
Installée sur la place principale de Cazals avec terrasse pour partager quelques douceurs et boissons, la librairie « Le vent d’autan » sera également visible sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram).
Librairie Le vent d’autan, Place Hugues Salel – Tél : 09.81.91.29.26 – librairieleventdautan@gmail.com
Six mois après un grand colloque pleinement réussi, la Société des études du Lot en publie les Actes. Un bel ouvrage, qui rassemble toutes les contributions, sera disponible dans quelques semaines. Une souscription est désormais ouverte.
L’an dernier, la Société des études du Lot célébrait ses 150 ans d’existence. Pour ce faire, la Société savante organisait, les 1er, 2 et 3 décembre 2022, un grand colloque à Cahors. D’abord, à la salle Henri-Martin de l’Hôtel de Ville, ensuite à l’espace Clément-Marot. Le succès fut pour le moins au rendez-vous, l’assistance fort nombreuse et ravie, les communications étant aussi diverses que novatrices. Du jamais-vu à Cahors !
Après un travail éditorial d’usage, toutes les conférences données lors de ces trois journées sont ici rassemblées dans un bel ouvrage en quadrichromie de quelque 280 pages. Les thématiques en sont très variées, allant de l’histoire de la Société elle-même à l’évocation du Quercy à diverses époques, du Moyen Âge à l’époque contemporaine ; elles concernent aussi l’environnement naturel du département, sa faune, son patrimoine architectural et culturel, comme ses activités sociales, économiques et sportives.
Rassemblant 24 contributions et plus de 150 illustrations, « Le Lot à travers l’histoire » constitue un volume vraiment inédit qui ravira toutes celles et ceux que passionnent l’histoire et la vie de notre département comme celle de ses habitants. L’ouvrage sera disponible dès la fin de ce mois de mai au prix public de 22 €. D’ici là, tout un chacun peut en réserver un ou plusieurs – quel cadeau original ! – par souscription au prix de 18 € l’unité. Les tarifs postaux étant élevés, il est recommandé de passer chercher les volumes lors de la présentation publique, le 30 mai, ou à l’occasion d’une permanence postérieure tenue le mardi au local de la Société au 38, rue de la Chantrerie. Tous renseignements complémentaires et bulletin de souscription des Actes de ce mémorable colloque en cliquant sur CE LIEN
La Société des Etudes du Lot est partenaire de Quercy net
Après presque 10 années d’existence, nous apprenons que cet événement porté par l’association du Foyer rural avec le concours du libraire figeacois Marc Ducos ne sera pas reconduit en août 2023.