Catégorie : Environnement Page 1 of 6

Environnement et développement durable en quercy

Plantes et Cie : demandez le programme 2024

Forêts et agriculture : des liens à retisser
Vendredi  22 mars, Figeac, L’Astrolabe, salle du Carré, 18h30.

Face aux changements globaux en cours, les nombreux liens entre les forêts et l’agriculture vont tenir des rôles importants et complexes, qui nécessiteront des ajustements locaux dans leur gestion. La présentation vise à expliquer ces enjeux pour contribuer aux débats de société qu’ils suscitent.
Conférence par Marc DECONCHAT, écologue des paysages, directeur de recherche INRAE
Partenariat : Ecomusée de Cuzals, PETR Figeac Quercy Vallée de la Dordogne
Dans le cadre de la Journée internationale des Forêts

 Retrouvez en téléchargement en cliquant ICI, le programme complet de l’année 2024

Contact : Martine Bergues / Chargée de mission ethnologie / 05 65 53 45 38 / martine.bergues@lot.fr

Printemps de la ruralité : la vie culturelle en milieu rural

Le Printemps de la ruralité est une concertation nationale sur la vie culturelle en milieu rural. Chaque Français, habitant, élu local ou acteur culturel, est invité à s’emparer de cette concertation nationale et à y apporter sa contribution

Que vous soyez : habitant, acteur culturel, élu,

PARTICIPEZ À CETTE ENQUETE NATIONALE en CLIQUANT CE LIEN

Permanences agricoles dans le Lot

Conformément aux annonces du président de la République, lors de son déplacement au salon international de l’agriculture, les services de l’État dans les départements mettent en place des permanences, sous forme de guichet unique, visant à apporter des réponses concrètes aux agriculteurs en difficulté.

Ces permanences se tiendront au plus près du terrain, dans les locaux de la DDT à Cahors et au sein des sous-préfectures de Figeac et de Gourdon. Dans le département du Lot, la semaine prochaine, trois permanences seront tenues pour répondre aux premières demandes : . le lundi 4 mars matin (9h-12h) dans les locaux de la Direction départementale des Territoires (127 quai Eugène Cavaignac, Cahors – tel 05 65 23 61 07) pour l’arrondissement de Cahors, . le mercredi 6 mars après-midi (14h-17h) dans les locaux de la sous-préfecture de Figeac (22 rue Caviale, Figeac – Tel 05 65 34 89 86) pour l’arrondissement de Figeac, . le jeudi 7 mars après-midi (14h-17h) dans les locaux de la sous-préfecture de Gourdon (62 Bd Aristide Briand, Gourdon – Tel 05 65 41 78 29), pour l’arrondissement de Gourdon. Les prises de rendez-vous se font directement auprès de la DDT et des sous-préfectures aux numéros indiqués.

Ces permanences seront renforcées en tant que de besoin au cours des prochains jours. Une information régulière sera assurée à cette fin. Ces permanences seront tenues par une équipe pluridisciplinaire. Elle aura pour mission de recevoir dans un cadre confidentiel et de manière individuelle les agriculteurs, d’assurer l’examen des difficultés rencontrées dans leur exploitation et d’apporter une réponse aux problèmes soulevés (soit lors de l’entretien ou dans un second temps, si nécessaire, en ce concerne les situations les plus complexes). Pôle de la communication interministérielle de l’État 05 65 23 10 60 / 06 07 80 97 16 clemence.jacquinot@lot.gouv.fr pref-communication@lot.gouv.fr Place Chapou 46009 Cahors Cedex

Les services de l’État dans le Lot poursuivront, par ailleurs, leurs actions dans le cadre des chantiers arrêtés par le Président de la République et le Gouvernement pour répondre aux besoins du monde agricole. Au-delà des sujets nationaux et des travaux en cours sur la simplification, d’une part, la coordination des contrôles, d’autre part, un travail plus particulier est mené dans le Lot sur : . le suivi des filières en difficulté et des épizooties, . la gestion de l’eau, . les dégâts de gibier, . les problématiques foncières, . les énergies renouvelables, dont l’agrivoltaïsme, . l’adaptation au changement climatique, la protection de l’environnement et la protection contre les incendies, . les circuits courts et la logistique

L’oppidum du Pech d’Estillac : un chantier à venir de l’ACCCM

L’Association Culturelle du Canton de Castelnau-Montratier, créée en 1990, était inactive depuis le coup d’arrêt d’activités donné par l’épisode aigu de COVID19. Interpellée pour être association support de l’oppidum du Pech d’Estillac à Sainte-Alauzie, elle vient de trouver un regain de dynamisme en adhérant à la Fédération départementale des oppida cadurques (FDOC) pour faire connaître et valoriser ce patrimoine de l’âge du fer. En prenant cette décision, le conseil d’administration a répondu, en quelque sorte, au vœu émis par les membres fondateurs qui concluaient ainsi un essai sur cet oppidum : « Un site qui mériterait une étude archéologique plus approfondie avec des méthodes de prospection modernes. » (Bulletin de liaison n° 9 de janvier 1999). C’est en projet en lien avec la FDOC.
Dès la décision de reprise d’activités, un bulletin de liaison était mis en chantier qui a été offert à chaque adhérent, comme au cours des années antérieures. Il vient rejoindre la collection des vingt-et-un magazines qui constituent une ressource d’informations sur l’histoire, la grande et les petites, le patrimoine, ou l’actualité du canton de Castelnau-Montratier dans son périmètre historique.
Lors de l’assemblée générale du 4 novembre dernier, un coup de projecteur a été porté sur les églises des sept communes qui formaient l’ancien canton de Castelnau par un très beau film, recueil de vues dévoilant la beauté et la diversité de ce patrimoine parfois sous des angles jusque-là méconnus. Vingt-trois églises dont dix pour l’ancienne commune de Castelnau-Montratier : une richesse patrimoniale pour le territoire et une charge immobilière pour les communes. Vaste sujet de réflexion ! Un des chantiers à venir pour l’ACCCM.
Pour découvrir l’ACCCM : www.acccm.jimdofree.com

“Epouser la roche”, une série d’articles à retrouver dans Dire lot

Les ouvrages qui font la notoriété du Quercy, des forteresses féodales perchées sur leurs éperons à l’architecture rurale, en passant par les grottes ornées et les dolmens, relèvent pour la plupart d’un jeu avec la roche sous diverses formes.

Que le motif soit guerrier, cultuel ou bien associé à la simple exploitation des terres, il y a eu pendant longtemps, et de façon massive, un art archaïque d’exploiter la roche brute à peine rectifiée, de jouer avec les éléments naturels aux formes aléatoires parce qu’ils s’imposaient dans toute leur monumentalité, ou bien, faute de temps, de moyens ou de goût pour mettre les choses d’équerre.

Et plus largement, sur le plan géographique, l’érosion naturelle a laissé en milieu calcaire, un relief de courbes, de méandres et de dolines aux allures baroques qui ont généré des aménagements originaux et savoureux.

Trois articles explorent, sous l’angle du jeu avec l’aléatoire et du charme qui s’en dégage, ces trois formes d’exploitation: la masse rocheuse, la roche fragmentée pour bâtir et la mise en valeur des reliefs caractéristiques.

Des articles de Catherine David* membre de l’A.S.M.P.Q. (Association pour la Sauvegarde des Maisons et Paysages du Quercy) vont paraître sur ces thèmes dans les trois prochains numéros de Dire lot, dont le premier sera en vente le 7 Juillet.

Crédit photo CAUE46

Programme des rencontres Plantes et Cie en 2023

BA – La Puissance de l’Arbre – version longue from Agence MUSEO on Vimeo.

Entre le 24 mars et le 9 novembre, douze rendez-vous sont proposés par le réseau, né en 2018 d’une précédente exposition à l’écomusée de Cuzals, et qui est aujourd’hui constitué de 70 membres engagés dans la protection et la valorisation du végétal dans le Lot.
Accompagnées de visites de terrain, de balades forestières, d’ateliers ou de dégustations, les rencontres Plantes et compagnie 2023 porteront sur des sujets aussi divers que le regard artistique et anthropologique sur le monde paysan, les effets du changement climatique sur les arbres, l’art de la greffe, les bergers du Quercy aux Pyrénées, le vin d’ici et d’ailleurs, les champignons qui nourrissent les plantes, la culture en sol vivant, le chanvre ou la truffe… Organisées au printemps et à l’automne dans tout le département, elles donnent l’occasion de recevoir des chercheurs reconnus ; figureront ainsi cette année parmi les invités Ernst Zürcher, Hervé Coves et Marc-André Selosse.

CLIQUEZ CE LIEN pour obtenir le détail des douze rendez-vous

A propos du projet de la Maison de la Paléo

Les causses de Martel et Gramat recèlent un patrimoine paléontologique et archéologique exceptionnel méconnu : 59 sites répertoriés à ce jour !
Les fossiles découverts par les spéléologues mettent en présence la faune de l’environnement préhistorique : lions, ours et hyènes des cavernes ; mammouths, mégacéros, cheval, renne, antilope, bison, bœuf musqué …
Le projet de réaliser une Maison de La Paléo est né de l’existence de ce patrimoine. Il a été pensé, réfléchi, écrit par un comité de pilotage composé de spéléologues, de scientifiques et d’élus. Aujourd’hui, il est porté par une association « Les Amis de la Maison de La Paléo ».
Faire connaître ce projet, diffuser les connaissances scientifiques des paléontologues des Muséum de Toulouse, Lyon, Genève et Paris ainsi que les universités de Toulouse (Trace) et Bordeaux (Pacea) étudiant les « trouvailles » locales, tel est le programme 2023 décidé par l’assemblée générale du 13 janvier dernier :
– un cycle de 4 conférences publiques en avril, juin, septembre et octobre
– une exposition itinérante « La lionne revient »
– des ateliers enfants
La Maison de La Paléo, c’est un projet culturel, touristique et économique de revitalisation de la zone Souillac-Martel.
L’association travaille au lancement de l’étude de faisabilité.
Le choix d’un lieu pour concrétiser ce projet est en réflexion. Amis et partenaires faites un signe !
Suivez-nous sur www.lesamisdelamaisondelapaleo.e-monsite.com et sur Facebook
Contact Jean-Louis Thocaven – 06 85 84 13 30

Une passionnante photographie sociologique du Lot. Qui sont-ils ces nouveaux habitants ?

Dans le Lot, 2e département le plus âgé de France, l’installation de nouveaux habitants constitue un enjeu primordial pour conserver une population suffisante et des services.

Afin de contribuer à une meilleure connaissance du territoire du Lot et à l’adaptation des politiques publiques locales aux besoins des populations, la DDT du Lot (Direction Départementale des Territoires), a commandé à Sociotopie, une coopérative de chercheurs en sciences humaines et sociales appliquées, une passionnante enquête sociologique sur les nouveaux arrivants dans le Lot. Un bon moyen de mieux connaître leur profil mais aussi quels sont les atouts et faiblesses de notre territoire.

Dans le deuxième département le plus âgé de France, l’installation de nouveaux habitants constitue un enjeu primordial pour conserver une population suffisante et des services. Cette enquête a été réalisée via la diffusion d’un questionnaire numérique auprès de 339 personnes installées il y a moins de 5 ans sur le territoire, et la réalisation de 17 entretiens auprès de 23 personnes récemment installées, avec des profils très divers.

Les résultats viennent de tomber
Et voici quelques-uns des principaux enseignements de cette enquête sociologique. Lorsqu’on regarde les statistiques issues des réponses données au questionnaire, les répondants sont en moyenne plus jeunes (43 ans) que les habitants du département et la plupart d’entre elles et eux ont entre 26 et 45 ans et sont en couples (75 %). Une bonne partie ont des enfants (46 %), et très peu sont célibataires et ont moins de 25 ans. Ils et elles sont majoritairement issus de catégories socio-professionnelles supérieures, c’est-à-dire que 36 % sont cadres et professions intellectuelles supérieures et 62 % ont un niveau d’études supérieures à bac + 3. Les nouveaux arrivants sont principalement des jeunes familles et des personnes âgées récemment à la retraite. Bien que la plupart des gens changent de territoire par contrainte (pour trouver un emploi par exemple), les personnes qui s’installent dans le Lot sont nombreuses à le choisir pour ses caractéristiques, sa typicité… et certains voient leur arrivée comme une opportunité pour se reconvertir, développer une activité, acheter une maison ! La majorité d’entre eux vivaient dans une ville (76 %) voire une grande ville (30 %) avant de venir dans le Lot, et la plupart s’installent dans un village ou une commune isolée du département (59 %). Les nouveaux arrivants viennent donc pour une grande partie directement d’environnements urbains. Ce qui ne veut pas dire qu’ils n’ont jamais vécu à la campagne… simplement ils habitaient en ville avant de s’installer dans le Lot.

Cette étude sociologique met particulièrement en lumière les services attendus et appréciés par une population diplômée et dotée de ressources financières lui permettant de choisir son lieu de vie. Le réseau intérieur du Lot (bus, trains) ne couvre pas suffisamment le département pour s’y déplacer efficacement sans voiture !

Principales faiblesses du département ?
48 % des personnes interrogées désignent comme insuffisante l’offre de services publics, surtout au niveau médical, à moins d’habiter à proximité d’une maison de santé pluridisciplinaire. 47 % des personnes interrogées désignent le réseau et les infrastructures de transport. Le département reste relativement bien connecté aux grandes villes avec la liaison Paris-Toulouse. Mais le réseau intérieur (bus, trains) ne couvre pas suffisamment le département pour s’y déplacer efficacement sans voiture !

36 % des personnes interrogées désignent comme faibles l’offre d’emploi et l’activité économique.

Principaux atouts du département ?
89 % des personnes interrogées désignent la qualité de l’environnement. 65 % des personnes interrogées désignent la qualité du patrimoine. 32 % des personnes interrogées désignent la qualité des relations sociales. L’offre culturelle, malgré son caractère très saisonnier n’est pas une faiblesse ! Même si tout le monde ne trouve pas forcément son compte, les enquêtés en sont plutôt satisfaits. Enfin on retiendra une amusante typologie des nouveaux arrivants, sans se prétendre exhaustive, émerge de cette étude dans laquelle on trouve par exemple :

L’opportuniste s’installe dans le Lot pour développer une activité économique en rapport avec les caractéristiques physiques et naturelles du territoire. Il peut s’agir de quelqu’un qui souhaite ouvrir des chambres d’hôtes en profitant de l’attractivité touristique, de quelqu’un qui reprend une exploitation viticole, etc.

Le reconverti repense son mode de vie sur au moins deux plans : l’ancrage territorial et la trajectoire professionnelle. Certains reconvertis quittent la ville et leur travail et emménagent dans le Lot afin de développer une activité qu’ils estiment avoir plus de sens (maraîchage, artisanat, etc.), d’autres emménagent d’abord, et développent une activité directement en lien avec les caractéristiques du territoire et leurs capacités et envies.

La famille
C’est une des catégories les plus importantes parmi les nouveaux arrivants sur le département du Lot. Les jeunes familles s’installent sur le territoire afin d’avoir un cadre de vie qu’elles estiment plus « sain » (qu’en ville notamment) voire plus accessible financièrement, pour elles et leurs enfants. Celles-ci ont parfois de nombreux critères d’installation, et mettent du temps avant de trouver leur lieu d’installation et leur habitat. Elles privilégient les maisons avec jardin en périphérie des petits bourgs avec quelques services et une école.

Seconde catégorie très importante chez les nouveaux arrivants sur le département, les retraités viennent sur le territoire principalement pour profiter des caractéristiques naturelles et patrimoniales. Ils et elles sont généralement déjà venus, au moins en vacances quelques fois, et ont préféré le Lot aux autres départements visités, parfois pour des questions d’accessibilité, de paysages ou de convivialité locale, ou de proximité avec leurs proches… Ils n’occupent pas d’emploi mais sont plutôt actifs dans les associations locales. Ils cherchent une maison proche d’un petit bourg, généralement de plain-pied, avec un jardin mais pas trop grand et une chambre d’amis.

Enfin, même s’ils ne sont pas nombreux, quelques jeunes s’installent chaque année dans le Lot. Ils et elles sont souvent originaires du département, y ont une partie de leur histoire familiale ou y sont allés plusieurs fois enfants.

Un criant manque de logements en location
Un angle mort de cette étude, concerne les métiers en tension, souvent des emplois peu qualifiés qui peinent à être pourvus d’après les données de l’emploi local. Une piste de réflexion concernant la cause de cette difficulté à attirer une population de nouveaux arrivants qui pourraient correspondre à cette demande est soulevée dans plusieurs entretiens à travers la question de l’habitat et du criant manque de logements en location, recherchés par les personnes au capital économique plus faible. Cette faiblesse de l’étude découle certainement de la surreprésentation des catégories socio-professionnelles supérieures parmi les enquêtés.

En résumé, cette photographie sociologique montre que pour les nouveaux arrivants, le Lot est apprécié pour ses caractéristiques sensibles (son patrimoine, sa vie sociale), et plus difficilement pour ses aspects fonctionnels. D’autre part, ils le regardent peut-être au travers de leurs modes de vie antérieurs, ce qui peut expliquer que les faiblesses du territoire identifiées ici soient toutes généralement des forces des environnements urbains.

LUC GÉTREAU
Source : Actu Lot

Néandertal – Le mystère de la grotte de Bruniquel | ARTE

Sur le sol de la grotte découverte en 1990 près du village de Bruniquel, des centaines de stalagmites brisées, comportant, pour certaines, des traces de feu, ont été agencées en cercles par l’homme de Néandertal. Quel en est le sens ? De quand datent-ils précisément ? Enquête sur une découverte archéologique majeure en cours de recherche qui bouleverse notre vision de l’homme de Néandertal.

En 1990, dans les gorges de l’Aveyron, un adolescent passionné de spéléologie, Bruno Kowalczewski, découvre une grotte près du village de Bruniquel. Après avoir creusé pendant trois ans pour se ménager un passage depuis un minuscule orifice, il débouche à 350 mètres de l’entrée, dans une spacieuse cavité recelant un trésor archéologique. Sur le sol, des centaines de stalagmites brisées, comportant, pour certaines, des traces de feu, ont été agencées en cercles par l’homme de Néandertal, comme le prouve une datation par le carbone 14 à au moins – 47 000 ans. Quelle signification revêtent ces anneaux de calcaire ? De quand datent-ils précisément ? Par peur d’endommager les vestiges, les fouilles sont arrêtées à la fin des années 1990, laissant ces questions sans réponse.

Cercle de pierre
À partir de 2014, accompagné pendant quatre ans par le réalisateur Luc-Henri Fage, qui signe une passionnante enquête aux images souterraines époustouflantes, une nouvelle équipe, avec à sa tête la paléoclimatologue Sophie Verheyden, le préhistorien et archéologue Jacques Jaubert et le spécialiste du climat Dominique Genty, relance les recherches. Grâce à la méthode actuelle de l’uranium-thorium, des prélèvements de calcite sont datés de – 176 500 ans, révélant que la construction humaine est l’une des plus anciennes jamais découvertes sous terre. Ce cercle de pierre est étonnamment complexe. Comment a-t-il été construit et à quoi servait-il ? Récit d’une découverte qui apporte des éléments nouveaux sur les capacités de Néandertal.

Documentaire de Luc-Henri Fage (France, 2019, 54mn)
(Illustration : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_structure_de_la_grotte_de_Bruniquel.jpg)

Découvrir Espédaillac !

crédit photo: photothèque touristique du Lot

Riche d’un patrimoine particulièrement bien mis en valeur et largement diffusé grâce notamment au livre “Espédaillac, village des Causses du Quercy“, tiré à 500 exemplaires, cette commune puise aussi sa force dans l’engagement citoyen.
Chacune et chacun de ses habitants semblent mobilisés pour participer, ce que nous avons d’ailleurs constaté lors de la dernière fête de la brebis le 26 mai dernier avec une organisation parfaite pour une fréquentation plus qu’honorable.
Déjà pourvu d’un site internet très complet et régulièrement mis à jour, l’arrivée d’un site-blog nous fait partager les richesses naturelles, écrin de son patrimoine vernaculaire.

Chemins de randonnées, calendrier des événements, fiches techniques, reportages, recettes… rien ne manque !
Même si nous regrettons que la publicité vienne ternir la lisibilité de cet ensemble, nous ne pouvons que souscrire et encourager cette initiative citoyenne.

Espédaillac qui dispose de quelques activités économiques reconnues (restaurant, coutellerie…) d’espaces associatifs avec un café… et bientôt un tiers-lieu, s’affirme une fois encore comme une commune du bien vivre.
Découvrir Espédaillac : c’est ICI

 

Association A.R.B.R.E.S.

Créée en 1994, l’association A.R.B.R.E.S. (Arbres Remarquables: Bilan, Recherche, Études et Sauvegarde) a pour objectifs:

  • Être un lieu de rassemblement de tous ceux que les Arbres Remarquables intéressent.
  • Stimuler les recherches en profondeur tant biologiques qu’historiques ou folkloriques (légendes et traditions) sur ces témoins du passé.
  • Aider les initiatives d’inventaires locaux d’arbres remarquables, en faisant connaître les réalisations passées ou en cours.
  • Donner notre appui et notre aide à tous ceux qui souhaitent sauver un de ces arbres menacés soit par la maladie, soit par des aménagements préjudiciables.
  • Créer autour des Arbres Remarquables un label efficace pour les protéger.
  • Diffuser les connaissances de toutes sortes qui concernent ces arbres en organisant visites, séminaires, conférences, discussions, expositions, écrits.

L’association organise des sorties sur le terrain pour ses adhérents, celles-ci peuvent durer plusieurs jours et permettent la découverte des arbres remarquables de nos régions, à travers les traditions et l’histoire de leur commune.

L’association publie tous les trimestres “La Feuille d’arbres”.

Une exposition itinérante “Tour de France des arbres remarquables” permet de mieux connaître ce patrimoine, parfois millénaire.

On peut contacter son représentant pour le département du Lot : Jean-Marc Thanry

Peut-être nous dit Ottomar

Peut-être

Ce matin j’ai peut-être compris la nature,
les saisons,
la pluie,
les bourrasques,
le soleil.

Une lumière qui descend du val
sur un fond de ciel bleu,
un chemin caillouteux sur le Causse,
le cri d’un oiseau solitaire,
un chevreuil qui surgit du bois
et, confiant, se couche sur le pré.

La beauté d’un paysage de givre au petit matin.

Vignoble et vin de Cahors de Sophie Brenac-Lafon

Vignoble et vin de Cahors de 1650 à 1850, auteur Sophie Brenac-Lafon

Cet ouvrage est la version abrégée d’une thèse d’histoire ayant pour titre Vignoble et vin de Cahors, 1650-1850, soutenue à l’Université Bordeaux Montaigne en février 2020 (sous la direction de Michel Figeac). Cette thèse a été récompensée par le prix Louis Desgraves de l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux.

L’auteure, Sophie Brenac-Lafon, est docteure en histoire moderne, professeure d’histoire-géographie au lycée Gaston Monnerville à Cahors et chargée de mission auprès du service éducatif des Archives départementales du Lot dans l’Académie de Toulouse. Passionnée d’histoire, elle a entamé ses premiers travaux sur le même sujet (Maîtrise et DEA) à l’Université de Toulouse Jean Jaurès sous la direction du Professeur Francis Brumont qui la forma à la pratique de sources spécifiques : les compoix (cadastres d’Ancien Régime). Elle a repris ses recherches en 2015 parallèlement à ses activités d’enseignante dans le secondaire. Le livre Vignoble et vin de Cahors de 1650 à 1850 est l’aboutissement de nombreuses années d’études réalisées avec rigueur.

L’ouvrage a été publié avec le soutien financier principal de :
– l’Association d’Expérimentation de la Ferme Départementale d’Anglars-Juillac dirigée par Francis Laffargue. La Ferme Départementale d’Anglars-Juillac a été créée en 1979. C’est le site technique historique du vignoble de Cahors. Depuis plus de 40 ans, le site est un conservatoire national du cépage malbec (scientifiquement cot, localement auxerrois), principal cépage du vignoble de Cahors. Le site contribue également à la sauvegarde d’anciens cépages autochtones et à la découverte de nouveaux cépages, ainsi qu’à l’amélioration permanente des modes de conduites du vignoble : taille, entretien du sol, réduction des intrants, nouvelles variétés résistantes aux maladies, adaptation au changement climatique, amélioration de la qualité des vins… Cet ouvrage historique complète l’étude technique des terroirs viticoles de l’appellation Cahors initiée, soutenue et encadrée par la Ferme Départementale d’Anglars-Juillac dans les années 1990.
– complété par le Centre d’Etudes des Mondes Moderne et Contemporain ( CEMMC-EA 2958) de l’Université Bordeaux Montaigne.

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François Nardou et les solstices

François Nardou en son village

Diffusés sur Antenne d’Oc (radio créée sur la commune du Boulvé en 1989, une des premières radios FM), les deux enregistrements que vous pouvez écouter dans leur intégralité sont consacrés aux solstices, sources de nombreuses célébrations depuis la nuit des temps. François Nardou, l’intarissable conteur, Montcuquiol” de souche, associe pour notre plus grand plaisir généralités sur cet événement astronomique et tout ce que l’on peut en dire en Quercy. Merci également à Antenne d’Oc pour la mise à disposition de ces enregistrements

 

 

Photo : La Dépêche du Midi, 2020

Gréalou : de nouvelles découvertes sur le site de Pech Laglaire

Le site de Pech Laglaire est connu et étudié depuis de longues années.

Un des trois dolmens a été fouillé et documenté en 2013 dans le cadre d’une fouille préventive menée par Bertrand Poissonnier (Inrap), le second sera fouillé cette année. En effet celui-ci disposerait d’une double chambre funéraire, ce qui est rare. Des prospections géophysiques réalisées en 2016, nous ont permis de parfaire nos connaissances sur cet ensemble de dolmens.

Quels sont les objectifs des fouilles programmées en 2021 ?

L’objectif est de fouiller la chambre principale du dolmen avant son remblaiement et également de de vérifier l’existence d’une seconde chambre funéraire. Plusieurs sondages seront pratiqués afin de mieux cerner les contours du cairn. En fonction des résultats, une seconde fouille ou d’autres opérations seront envisagées. Ces travaux s’inscrivent dans la continuité d’un programme commun de recherche : Mégalithismes en Quercy : implantations territoriales, architectures, usages et chronologies mené en 2018-2020 sous la direction de Vincent Ard. Ils permettront également de consolider et de préserver les monuments de ce site.

Sources : Méga Néo

Voir également la publication du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy

 

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