Catégorie : Environnement Page 1 of 6

Environnement et développement durable en quercy

« Quand le Lot était peuplé de rennes, de chevaux et de loups… »

Centre de Préhistoire du Pech Merle (Cabrerets, Lot)

Conférence du vendredi 20 septembre, 20h30, entrée libre et gratuite

La fouille des aven-pièges revêt un intérêt majeur pour l’étude de la paléobiodiversité et des environnements passés. Les travaux menés dans le site paléontologique de l’Igue du Gral (Sauliac-sur-Célé, causse de Cabrerets) depuis plus de 20 ans par une équipe internationale pluridisciplinaire ont permis de retracer l’histoire des anciens peuplements d’animaux de la région sur les 30 derniers millénaires. Les milliers de restes de rennes, lièvres, chevaux, bisons, chocards, loups, cerfs et autres bêtes à poils et à plumes ont fait l’objet d’études paléontologiques, taphonomiques, génétiques et radiométriques récemment synthétisées dans un volume spécial. Cette conférence sera l’occasion d’un bilan de ces recherches et du partage de ce qui motive aujourd’hui la poursuite de cette quête du Gral !

Conférence donnée par Myriam BOUDADI-MALIGNE, paléozoologue à l’Université de Bordeaux, CNRS, laboratoire PACEA, et Jean-Christophe CASTEL, archéozoologue au Muséum d’histoire naturelle de Genève.

Conférence gratuite et ouverte à tous, vendredi 20 septembre, 20h30, Musée de préhistoire du Quercy, Pech Merle, Cabrerets (Lot).

 

C’est la 100eme conférence ! 

En juillet 2003, Jean-Christophe Castel répondait à l’invitation de Pech Merle pour une présentation qui portait (déjà) sur la fouille de l’Igue du GRAL. C’était la première conférence organisée par le musée de préhistoire de Cabrerets ! 21 ans après, et 99 conférences plus tard, c’est le retour de Jean-Christophe Castel pour faire le point sur ses recherches et transmettre le flambeau de la direction des opérations de l’Igue du Gral à une jeune chercheuse, Myriam Boudadi-Maligne.

Tout au long de cette vingtaine d’années de conférences, le Musée de préhistoire s’est employé à diffuser l’actualité de la recherche préhistorique du Quercy. Accueillant les chercheurs en cours de fouilles dans la région ou venant étudier les collections du musée, le public a pu rencontrer les archéologues et l’ensemble des scientifiques qui travaillent occasionnellement ou régulièrement dans le Lot. Tous permettent, par leurs recherches spécialisées, à mieux connaitre le passé très riche de la préhistoire régionale. C’est ainsi que de nombreux préhistoriens sont venus présenter leurs spécialités : anthropologie et paléoanthropologie, géologie, paléoclimatologie, génétique, archéozoologie, art pariétal, outillage lithique, datation, etc. etc.

Au fil des saisons cela a été l’occasion aussi de recevoir parmi les plus grands chercheurs de notre temps, des chercheurs de renommée nationale et internationale tels que la climatologue Valérie Masson-Delmotte (membre du GIEC), les paléoanthropologues Michel Brunet (découvreur de Toumaï) ou plus récemment Jean-Jacques Hublin du Collège de France, ou encore la généticienne Evelyne Heyer.

Cette 100e conférence sera, comme les 99 précédentes, gratuite et ouverte à tous, avec un temps réservé pour l’échange avec le public, et suivi d’un verre de l’amitié agrémenté de quelques cabécous et du pain Pech Merle réalisé par la boulangerie de Cabrerets.

Contact presse : Bertrand Defois, Centre de Préhistoire du Pech Merle, à Cabrerets (Lot).

Bertrand.defois@pechmerle.com / 05 65 31 05 27 / 06 86 27 79 25

Visuel d’illustration : squelettes de loup et de renne sur fond de paysage du causse de Cabrerets

Le Centre de Préhistoire du Pech Merle
est partenaire de Quercy net

Le 29 septembre aux environs de Figeac : le CQST fait sa rentrée.

Une excursion géologique variée où il sera question de paléogéographie, de tectonique, d’hydrogéologie, de paléoclimats… Comme toujours à la portée de tous les amateurs.
> On observera comment une rectification de tracé routier a permis d’améliorer notre connaissance de l’histoire géologique, en observant l’un des étages stratigraphiques emblématiques du point de vue paléoclimatique au Jurassique .
> On retrouvera les traces de la production de tuiles et de briques à partir des argiles jurassiques de Puy Blanc.
> On s’intéressera à une cassure du bâti rocheux témoin des contraintes tectoniques qui se sont exercées sur la région.
> On verra comment les rivières du Limargue disparaissent sous le causse.

Et enfin on se penchera sur les effets du climat et des mouvements verticaux de la topographie sur les calcaires de nos falaises.

 

Courts trajets en voiture (covoiturage) et marche d’environ 4 km. Départ de la mairie de Camboulit à 9h30. Prévoir pique-nique et chaussures adaptées. Inscription nécessaire par mail à contact.cqst@francemel.fr ou par téléphone au 06 68 52 53 66. Plus d’infos : voir www.cqst.fr.

 

Le Cercle Quercynois des Sciences de la Terre
est partenaire de Quercy net

L’été est là, pensez à débroussailler !

Afin de limiter tout risque d’incendie, pensez à débroussailler et couper l’herbe autour de vos habitations.

L’article de référence  L.2213-25 du Code Général des Collectivités Territoriales prévoit une obligation pour le propriétaire (ou ses ayants droits) d’entretenir un terrain non bâti situé à l’intérieur de la zone d’habitation ou à une distance maximum de 50 mètres des habitations, dépendances, chantiers, ateliers et usines lui appartenant.

Vous êtes concerné par cette obligation si vous êtes propriétaire de bâtiments ou d’équipements situés à moins de 200 mètres de bois, forêts, landes, maquis et garrigues.

Le non-respect de l’obligation de débroussaillement vous expose à des sanctions : la commune peut vous demander une astreinte de 100 euros maximum par jour de retard ou une amende administrative pouvant aller jusqu’à 30 euros par mètre carré non débroussaillé. Vous risquez également une amende pénale pouvant aller jusqu’à 750 euros (voire 1500 euros si vous vous trouvez dans un lotissement).

Rappel : les haies doivent être taillées par les occupants de façon à ne pas déborder sur la voie publique.

Pour savoir si vous êtes concerné par l’obligation légale de débroussaillement, vous pouvez contacter la mairie, la préfecture ou vous rendre sur https://www.ecologie.gouv.fr/feux-foret-et-vegetation, où vous trouverez toutes les informations utiles.

A la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot – Toponymie lotoise –

Un ouvrage de référence pour toutes et tous : profitez du prix de souscription pour le commander avant le 31 août ! (voir conditions en fin de cet article)

 

Mon village, mon hameau, d’où lui vient son nom ?
Les noms de lieux ont une histoire que la toponymie a pour but d’expliciter. Ils sont, d’une part, les précieux témoins linguistiques des relations entre l’homme et son milieu, retraçant par exemple ses efforts incessants pour mettre en valeur la terre, maîtriser la nature, développer les industries locales.

Ils sont également les vestiges de certaines pratiques culturelles et cultuelles, et ont parfois conservé le souvenir d’une peuplade qui occupait un territoire, du fondateur d’une cité ou du propriétaire d’un domaine.

Inscrits dans le temps, les noms des villes et des villages, de régions, de montagnes et de rivières, et même de parcelles, appartiennent à une langue et un espace géographique donnés (gaulois, gallo-romain, germanique, français, ou langue régionale).

Les auteurs
Gaston Bazalgues est issu d’une famille de paysans lotois. Professeur émérite de l’université Paul Valéry (Montpellier), on lui doit le manuel d’apprentissage de l’occitan languedocien, sans oublier sa thèse sur “Le parler occitan de Couzou en Quercy”. Il a collaboré à diverses revues comme Viure, Lutte occitane, Lenga et la Revue des langues romanes. Avec son épouse Jacqueline, docteur de troisième cycle en Etudes romanes, il participe à la rédaction de l’Encyclopédie Bonneton ainsi qu’à l’ouvrage Le Lot, 100 lieux pour les curieux.
Parmi leurs publications sous leurs signatures : “De pech en combes”, “mariage en Pays d’Olt”, “Du cabécou du Quercy au Rocamadour AOP, chèvres, hommes, femmes… au fil de l’histoire”

L’ouvrage : 140 pages / nombreuses illustrations / dos carré collé / format 16 x 24 cm / prix de souscription (jusqu’au 31 août 2024) 15 € au lieu de 20.
Deux possibilités pour acquérir cet ouvrage :
> en téléchargeant le bulletin de souscription : toponymie_bulletin_souscription

> souscription avec règlement par CB : cliquez CE LIEN pour accéder au site de l’éditeur (édicausse)

La faux : un outil dans l’air du temps

Cet outil est apparu vers le XIIe siècle en France et fut utilisé, dans un premier temps, pour couper l’herbe. Ce n’est qu’à partir du XVIè siècle que l’on remplacera la faucille par la faux pour la récolte des céréales. Aujourd’hui des faucheuses mécaniques puis des moissonneuses-batteuses font de la faux un outil en voie de disparition, son usage ayant fortement régressé avec l’apparition de ces nouvelles techniques.

Pourtant cet outil est dans l’air du temps. Tombé en désuétude avec l’arrivée des moissonneuses, on redécouvre aujourd’hui les nombreux avantages de la faux (ou faulx) : ne consommant pas d’énergie, elle est économique, écologique, mais aussi silencieuse, efficace, et d’un maniement simple et non pénible lorsque le geste est maîtrisé.

Elle peut donc se positionner comme une alternative sérieuse aux tondeuses, débroussailleuses et autres engins mécanisés, lourds, polluants et coûteux.

RENDEZ-VOUS LE 16 JUILLET à partir de 9 H /
Anglars-Nozac / Première route à droite après l’école

Source Blog des Bourians

L’eau, trésor des causses du Quercy par André Décup

Sur les causses, l’eau, ressource rare, est indispensable à l’homme comme au bétail. Elle donne lieu depuis toujours à des aménagements pour la collecter et la stocker. Olivier Reynal nous propose dans son ouvrage « L’eau à Espédaillac » paru en mai 2024, son travail photographique et le résultat de ses recherches qui viendront enrichir le patrimoine de la commune, l’une des plus vastes et des plus sauvages des causses.

« Il fallait trouver l’eau, parfois avec l’aide d’un sourcier, puis arrivaient le puisatier et le bâtisseur de pierres sèches. L’entreprise était loin d’être anodine. En effet, si la commune d’Espédaillac (sur le causse de Gramat), bénéficie depuis 50 ans d’un réseau d’adduction d’eau potable, elle a dû se contenter autrefois, comme toutes ses voisines du causse, de ses ressources naturelles. Les hommes, au fil de leur histoire, n’avaient pas d’autres choix pour vivre que de scruter en permanence ce que la nature mettait à leur disposition ». Ainsi, est résumée dans l’ouvrage d’Olivier Reynal « L’eau à Espédaillac », la survie de nos ancêtres sur les zones arides de l’Europe occidentale.

Le causse, c’est la chaleur et la sécheresse « Les Causses pour moi, c’est la chaleur torride, le désert, des collines où émergent des hameaux que la soif a vidés » écrit en 1993, la romancière Françoise Sagan (née à Cajarc) dans son ouvrage « Et toute ma sympathie ».

Un pays aux étés chauds et secs sur des terres arides où l’eau manque. C’est l’image même qu’on garde du Quercy : un désert… ou presque. Le « désert de la Braunhie », c’est l’appellation officielle de cette petite région un peu mythique chargée de légendes. Qui tient toute entière dans un polygone limité par les villages de Lunegarde, Quissac, Fontanes-du-Causse et Reilhac.

Avec Espédaillac pour figure d’emblème. Si le paysage de la commune est façonné par l’élevage de la brebis à lunettes dite « la caussenarde », géologiquement c’est une table de calcaires massifs.

La grande sensibilité de ces roches à la dissolution a favorisé l’enfouissement des eaux. Ce qui donne à l’habitant ou au visiteur l’apparence de surfaces étendues et monotones.

C’est cette association de « pechs » (plateaux) et de « combes » (creux cultivables) qui rend le mieux compte de la structuration de l’espace du causse. Nous sommes au paradis du caillou. La roche affleure partout en dalles plus ou moins continues et éclatées ne donnant que des sols peu fertiles presque entièrement couverts de chênes pubescents.

Les limites parcellaires sont limitées elles aussi, par des kilomètres de murettes de pierres. Les champs, car c’en était, sont parsemés de tas d’empierrement de plusieurs mètres de haut entourés de cazelles (petites cabanes de pierre sèche). Tout témoigne d’un passé des Caussenards obligés de mettre en valeur les terres les plus ingrates.

L’eau au fil des siècles. L’action de l’eau sur la roche est particulièrement déterminante dans la formation du Quercy. Région recouverte par la mer à l’ère secondaire, elle est aujourd’hui principalement composée de vastes plateaux, fruit d’une lente sédimentation qui a accumulé une couche importante de dépôts calcaires.

Partout le calcaire a été le matériau privilégié avec lequel les paysans ont du « coopérer ». Ils l’ont utilisé pour entourer les troupeaux, couvrir les maisons et creuser des abreuvoirs pour les bêtes.

« À la centaine de points d’eau d’origine naturelle (de la commune) réservés à la consommation humaine, il faut ajouter les réservoirs alimentés uniquement par l’eau des toitures. Et les habitants avaient un puits, une citerne ou parfois les deux » note Olivier Reynal.

« L’eau est nulle part et partout : elle ruisselle, s’engouffre en profondeurs, resurgit à l’improviste là où on ne l’attend pas. L’homme a su la capter, l’apprivoiser… »

« Le XIXe  siècle sera un grand aménageur de points d’eau. Cette période de développement agricole (et démographique) est propice à l’apparition de dispositifs de maîtrise de la ressource en eau. À cette époque, le développement de l’élevage invite à dissocier l’abreuvement du bétail de la consommation humaine pour éviter que les bêtes ne souillent l’eau. Ainsi certains usages domestiques et agricoles peuvent cohabiter. Les grands lac-abreuvoirs des coudercs d’Espédaillac sont bordés de pierres de lavage pour les grandes lessives saisonnières.

Dans le village si on observe quelques citernes, l’alimentation en eau des maisons est surtout assurée par l’accès à de grands puits à ciel ouvert répartis dans le bourg. Parfois un abreuvoir est installé à proximité pour le bétail. Les troupeaux plus importants utilisent les grands abreuvoirs des coudercs. Les bêtes accèdent à l’eau par un plan incliné taillé dans le roc. Parfois un petit bassin de décantation bloque une partie des sédiments au fil de l’eau » note un rapport de la Commission du Patrimoine du Lot de 2018.

L’eau, la précieuse ressource Les causses que l’historien Jules Michelet comparait d’une façon très imagée aux « vagues géantes d’une mer immobile » occupent les deux tiers du département du Lot. Ces étendues calcaires jurassiques de 200 millions d’années qui ne dépassent pas 400 m d’altitude portent chacun le nom de la localité la plus importante.

Ces vastes plateaux sont l’âme du Haut-Quercy. De la préhistoire à nos jours, l’homme y a complètement façonné le paysage par un travail incessant. Il a déboisé la forêt, épierré le sol, et avant tout, capté les eaux de pluie.

Depuis, l’eau est nulle part et partout : elle ruisselle, s’engouffre en profondeurs, resurgit à l’improviste là où on ne l’attend pas. Souterraine donc souveraine et indépendante, l’homme a su la capter, l’apprivoiser pour devenir fontaines, lavoirs ou mares à tel point qu’on peut parler ici d’une véritable architecture de l’eau.

Aujourd’hui, dans les villages, on est en train de prendre conscience de cette multitude de points d’eau qui avaient jusqu’ici engendré la vie. Chaque génération a fait preuve d’ingéniosité pour la conserver, la protéger et adapter sa « domestication » aux besoins de la vie courante.

« Il est plus facile d’ouvrir un robinet que d’aller remplir le récipient plusieurs fois par jour, même quand la distance à parcourir est faible. L’évolution de nos conditions de vie nous imposera peut-être un jour de réfléchir à notre façon d’utiliser l’eau » conclut Olivier  Reynal dans son ouvrage.

L’eau, ressource fondamentale depuis la nuit des temps, hante toujours l’esprit des hommes. Si on a de l’eau « à volonté » à notre disposition, la crise écologique annonce des problèmes à venir.

Précieuse ressource, presque invisible à la surface du causse, l’eau par ses infiltrations souterraines, a sculpté au fil des millénaires, gouffres, canyons, gorges, avens et grottes. Pour en faire « la Terre des merveilles ».

André DÉCUP

Avec l’autorisation de l’auteur et de l’hebdomadaire La Vie Quercynoise que nous remercions pour la grande qualité des articles que nous partageons toujours avec grand plaisir.

Illustration de l’article : lac de Saint-Namphaise (Wikipédia)
L’ouvrage “L’eau à Espédaillac” est disponible en librairies, maisons de la presse et chez l’éditeur édicausse

Printemps de la ruralité : la vie culturelle en milieu rural

Le Printemps de la ruralité est une concertation nationale sur la vie culturelle en milieu rural. Chaque Français, habitant, élu local ou acteur culturel, est invité à s’emparer de cette concertation nationale et à y apporter sa contribution

Que vous soyez : habitant, acteur culturel, élu,

PARTICIPEZ À CETTE ENQUETE NATIONALE en CLIQUANT CE LIEN

Permanences agricoles dans le Lot

Conformément aux annonces du président de la République, lors de son déplacement au salon international de l’agriculture, les services de l’État dans les départements mettent en place des permanences, sous forme de guichet unique, visant à apporter des réponses concrètes aux agriculteurs en difficulté.

Ces permanences se tiendront au plus près du terrain, dans les locaux de la DDT à Cahors et au sein des sous-préfectures de Figeac et de Gourdon. Dans le département du Lot, la semaine prochaine, trois permanences seront tenues pour répondre aux premières demandes : . le lundi 4 mars matin (9h-12h) dans les locaux de la Direction départementale des Territoires (127 quai Eugène Cavaignac, Cahors – tel 05 65 23 61 07) pour l’arrondissement de Cahors, . le mercredi 6 mars après-midi (14h-17h) dans les locaux de la sous-préfecture de Figeac (22 rue Caviale, Figeac – Tel 05 65 34 89 86) pour l’arrondissement de Figeac, . le jeudi 7 mars après-midi (14h-17h) dans les locaux de la sous-préfecture de Gourdon (62 Bd Aristide Briand, Gourdon – Tel 05 65 41 78 29), pour l’arrondissement de Gourdon. Les prises de rendez-vous se font directement auprès de la DDT et des sous-préfectures aux numéros indiqués.

Ces permanences seront renforcées en tant que de besoin au cours des prochains jours. Une information régulière sera assurée à cette fin. Ces permanences seront tenues par une équipe pluridisciplinaire. Elle aura pour mission de recevoir dans un cadre confidentiel et de manière individuelle les agriculteurs, d’assurer l’examen des difficultés rencontrées dans leur exploitation et d’apporter une réponse aux problèmes soulevés (soit lors de l’entretien ou dans un second temps, si nécessaire, en ce concerne les situations les plus complexes). Pôle de la communication interministérielle de l’État 05 65 23 10 60 / 06 07 80 97 16 clemence.jacquinot@lot.gouv.fr pref-communication@lot.gouv.fr Place Chapou 46009 Cahors Cedex

Les services de l’État dans le Lot poursuivront, par ailleurs, leurs actions dans le cadre des chantiers arrêtés par le Président de la République et le Gouvernement pour répondre aux besoins du monde agricole. Au-delà des sujets nationaux et des travaux en cours sur la simplification, d’une part, la coordination des contrôles, d’autre part, un travail plus particulier est mené dans le Lot sur : . le suivi des filières en difficulté et des épizooties, . la gestion de l’eau, . les dégâts de gibier, . les problématiques foncières, . les énergies renouvelables, dont l’agrivoltaïsme, . l’adaptation au changement climatique, la protection de l’environnement et la protection contre les incendies, . les circuits courts et la logistique

L’oppidum du Pech d’Estillac : un chantier à venir de l’ACCCM

L’Association Culturelle du Canton de Castelnau-Montratier, créée en 1990, était inactive depuis le coup d’arrêt d’activités donné par l’épisode aigu de COVID19. Interpellée pour être association support de l’oppidum du Pech d’Estillac à Sainte-Alauzie, elle vient de trouver un regain de dynamisme en adhérant à la Fédération départementale des oppida cadurques (FDOC) pour faire connaître et valoriser ce patrimoine de l’âge du fer. En prenant cette décision, le conseil d’administration a répondu, en quelque sorte, au vœu émis par les membres fondateurs qui concluaient ainsi un essai sur cet oppidum : « Un site qui mériterait une étude archéologique plus approfondie avec des méthodes de prospection modernes. » (Bulletin de liaison n° 9 de janvier 1999). C’est en projet en lien avec la FDOC.
Dès la décision de reprise d’activités, un bulletin de liaison était mis en chantier qui a été offert à chaque adhérent, comme au cours des années antérieures. Il vient rejoindre la collection des vingt-et-un magazines qui constituent une ressource d’informations sur l’histoire, la grande et les petites, le patrimoine, ou l’actualité du canton de Castelnau-Montratier dans son périmètre historique.
Lors de l’assemblée générale du 4 novembre dernier, un coup de projecteur a été porté sur les églises des sept communes qui formaient l’ancien canton de Castelnau par un très beau film, recueil de vues dévoilant la beauté et la diversité de ce patrimoine parfois sous des angles jusque-là méconnus. Vingt-trois églises dont dix pour l’ancienne commune de Castelnau-Montratier : une richesse patrimoniale pour le territoire et une charge immobilière pour les communes. Vaste sujet de réflexion ! Un des chantiers à venir pour l’ACCCM.
Pour découvrir l’ACCCM : www.acccm.jimdofree.com

“Epouser la roche”, une série d’articles à retrouver dans Dire lot

Les ouvrages qui font la notoriété du Quercy, des forteresses féodales perchées sur leurs éperons à l’architecture rurale, en passant par les grottes ornées et les dolmens, relèvent pour la plupart d’un jeu avec la roche sous diverses formes.

Que le motif soit guerrier, cultuel ou bien associé à la simple exploitation des terres, il y a eu pendant longtemps, et de façon massive, un art archaïque d’exploiter la roche brute à peine rectifiée, de jouer avec les éléments naturels aux formes aléatoires parce qu’ils s’imposaient dans toute leur monumentalité, ou bien, faute de temps, de moyens ou de goût pour mettre les choses d’équerre.

Et plus largement, sur le plan géographique, l’érosion naturelle a laissé en milieu calcaire, un relief de courbes, de méandres et de dolines aux allures baroques qui ont généré des aménagements originaux et savoureux.

Trois articles explorent, sous l’angle du jeu avec l’aléatoire et du charme qui s’en dégage, ces trois formes d’exploitation: la masse rocheuse, la roche fragmentée pour bâtir et la mise en valeur des reliefs caractéristiques.

Des articles de Catherine David* membre de l’A.S.M.P.Q. (Association pour la Sauvegarde des Maisons et Paysages du Quercy) vont paraître sur ces thèmes dans les trois prochains numéros de Dire lot, dont le premier sera en vente le 7 Juillet.

Crédit photo CAUE46

Programme des rencontres Plantes et Cie en 2023

BA – La Puissance de l’Arbre – version longue from Agence MUSEO on Vimeo.

Entre le 24 mars et le 9 novembre, douze rendez-vous sont proposés par le réseau, né en 2018 d’une précédente exposition à l’écomusée de Cuzals, et qui est aujourd’hui constitué de 70 membres engagés dans la protection et la valorisation du végétal dans le Lot.
Accompagnées de visites de terrain, de balades forestières, d’ateliers ou de dégustations, les rencontres Plantes et compagnie 2023 porteront sur des sujets aussi divers que le regard artistique et anthropologique sur le monde paysan, les effets du changement climatique sur les arbres, l’art de la greffe, les bergers du Quercy aux Pyrénées, le vin d’ici et d’ailleurs, les champignons qui nourrissent les plantes, la culture en sol vivant, le chanvre ou la truffe… Organisées au printemps et à l’automne dans tout le département, elles donnent l’occasion de recevoir des chercheurs reconnus ; figureront ainsi cette année parmi les invités Ernst Zürcher, Hervé Coves et Marc-André Selosse.

CLIQUEZ CE LIEN pour obtenir le détail des douze rendez-vous

A propos du projet de la Maison de la Paléo

Les causses de Martel et Gramat recèlent un patrimoine paléontologique et archéologique exceptionnel méconnu : 59 sites répertoriés à ce jour !
Les fossiles découverts par les spéléologues mettent en présence la faune de l’environnement préhistorique : lions, ours et hyènes des cavernes ; mammouths, mégacéros, cheval, renne, antilope, bison, bœuf musqué …
Le projet de réaliser une Maison de La Paléo est né de l’existence de ce patrimoine. Il a été pensé, réfléchi, écrit par un comité de pilotage composé de spéléologues, de scientifiques et d’élus. Aujourd’hui, il est porté par une association « Les Amis de la Maison de La Paléo ».
Faire connaître ce projet, diffuser les connaissances scientifiques des paléontologues des Muséum de Toulouse, Lyon, Genève et Paris ainsi que les universités de Toulouse (Trace) et Bordeaux (Pacea) étudiant les « trouvailles » locales, tel est le programme 2023 décidé par l’assemblée générale du 13 janvier dernier :
– un cycle de 4 conférences publiques en avril, juin, septembre et octobre
– une exposition itinérante « La lionne revient »
– des ateliers enfants
La Maison de La Paléo, c’est un projet culturel, touristique et économique de revitalisation de la zone Souillac-Martel.
L’association travaille au lancement de l’étude de faisabilité.
Le choix d’un lieu pour concrétiser ce projet est en réflexion. Amis et partenaires faites un signe !
Suivez-nous sur www.lesamisdelamaisondelapaleo.e-monsite.com et sur Facebook
Contact Jean-Louis Thocaven – 06 85 84 13 30

Une passionnante photographie sociologique du Lot. Qui sont-ils ces nouveaux habitants ?

Dans le Lot, 2e département le plus âgé de France, l’installation de nouveaux habitants constitue un enjeu primordial pour conserver une population suffisante et des services.

Afin de contribuer à une meilleure connaissance du territoire du Lot et à l’adaptation des politiques publiques locales aux besoins des populations, la DDT du Lot (Direction Départementale des Territoires), a commandé à Sociotopie, une coopérative de chercheurs en sciences humaines et sociales appliquées, une passionnante enquête sociologique sur les nouveaux arrivants dans le Lot. Un bon moyen de mieux connaître leur profil mais aussi quels sont les atouts et faiblesses de notre territoire.

Dans le deuxième département le plus âgé de France, l’installation de nouveaux habitants constitue un enjeu primordial pour conserver une population suffisante et des services. Cette enquête a été réalisée via la diffusion d’un questionnaire numérique auprès de 339 personnes installées il y a moins de 5 ans sur le territoire, et la réalisation de 17 entretiens auprès de 23 personnes récemment installées, avec des profils très divers.

Les résultats viennent de tomber
Et voici quelques-uns des principaux enseignements de cette enquête sociologique. Lorsqu’on regarde les statistiques issues des réponses données au questionnaire, les répondants sont en moyenne plus jeunes (43 ans) que les habitants du département et la plupart d’entre elles et eux ont entre 26 et 45 ans et sont en couples (75 %). Une bonne partie ont des enfants (46 %), et très peu sont célibataires et ont moins de 25 ans. Ils et elles sont majoritairement issus de catégories socio-professionnelles supérieures, c’est-à-dire que 36 % sont cadres et professions intellectuelles supérieures et 62 % ont un niveau d’études supérieures à bac + 3. Les nouveaux arrivants sont principalement des jeunes familles et des personnes âgées récemment à la retraite. Bien que la plupart des gens changent de territoire par contrainte (pour trouver un emploi par exemple), les personnes qui s’installent dans le Lot sont nombreuses à le choisir pour ses caractéristiques, sa typicité… et certains voient leur arrivée comme une opportunité pour se reconvertir, développer une activité, acheter une maison ! La majorité d’entre eux vivaient dans une ville (76 %) voire une grande ville (30 %) avant de venir dans le Lot, et la plupart s’installent dans un village ou une commune isolée du département (59 %). Les nouveaux arrivants viennent donc pour une grande partie directement d’environnements urbains. Ce qui ne veut pas dire qu’ils n’ont jamais vécu à la campagne… simplement ils habitaient en ville avant de s’installer dans le Lot.

Cette étude sociologique met particulièrement en lumière les services attendus et appréciés par une population diplômée et dotée de ressources financières lui permettant de choisir son lieu de vie. Le réseau intérieur du Lot (bus, trains) ne couvre pas suffisamment le département pour s’y déplacer efficacement sans voiture !

Principales faiblesses du département ?
48 % des personnes interrogées désignent comme insuffisante l’offre de services publics, surtout au niveau médical, à moins d’habiter à proximité d’une maison de santé pluridisciplinaire. 47 % des personnes interrogées désignent le réseau et les infrastructures de transport. Le département reste relativement bien connecté aux grandes villes avec la liaison Paris-Toulouse. Mais le réseau intérieur (bus, trains) ne couvre pas suffisamment le département pour s’y déplacer efficacement sans voiture !

36 % des personnes interrogées désignent comme faibles l’offre d’emploi et l’activité économique.

Principaux atouts du département ?
89 % des personnes interrogées désignent la qualité de l’environnement. 65 % des personnes interrogées désignent la qualité du patrimoine. 32 % des personnes interrogées désignent la qualité des relations sociales. L’offre culturelle, malgré son caractère très saisonnier n’est pas une faiblesse ! Même si tout le monde ne trouve pas forcément son compte, les enquêtés en sont plutôt satisfaits. Enfin on retiendra une amusante typologie des nouveaux arrivants, sans se prétendre exhaustive, émerge de cette étude dans laquelle on trouve par exemple :

L’opportuniste s’installe dans le Lot pour développer une activité économique en rapport avec les caractéristiques physiques et naturelles du territoire. Il peut s’agir de quelqu’un qui souhaite ouvrir des chambres d’hôtes en profitant de l’attractivité touristique, de quelqu’un qui reprend une exploitation viticole, etc.

Le reconverti repense son mode de vie sur au moins deux plans : l’ancrage territorial et la trajectoire professionnelle. Certains reconvertis quittent la ville et leur travail et emménagent dans le Lot afin de développer une activité qu’ils estiment avoir plus de sens (maraîchage, artisanat, etc.), d’autres emménagent d’abord, et développent une activité directement en lien avec les caractéristiques du territoire et leurs capacités et envies.

La famille
C’est une des catégories les plus importantes parmi les nouveaux arrivants sur le département du Lot. Les jeunes familles s’installent sur le territoire afin d’avoir un cadre de vie qu’elles estiment plus « sain » (qu’en ville notamment) voire plus accessible financièrement, pour elles et leurs enfants. Celles-ci ont parfois de nombreux critères d’installation, et mettent du temps avant de trouver leur lieu d’installation et leur habitat. Elles privilégient les maisons avec jardin en périphérie des petits bourgs avec quelques services et une école.

Seconde catégorie très importante chez les nouveaux arrivants sur le département, les retraités viennent sur le territoire principalement pour profiter des caractéristiques naturelles et patrimoniales. Ils et elles sont généralement déjà venus, au moins en vacances quelques fois, et ont préféré le Lot aux autres départements visités, parfois pour des questions d’accessibilité, de paysages ou de convivialité locale, ou de proximité avec leurs proches… Ils n’occupent pas d’emploi mais sont plutôt actifs dans les associations locales. Ils cherchent une maison proche d’un petit bourg, généralement de plain-pied, avec un jardin mais pas trop grand et une chambre d’amis.

Enfin, même s’ils ne sont pas nombreux, quelques jeunes s’installent chaque année dans le Lot. Ils et elles sont souvent originaires du département, y ont une partie de leur histoire familiale ou y sont allés plusieurs fois enfants.

Un criant manque de logements en location
Un angle mort de cette étude, concerne les métiers en tension, souvent des emplois peu qualifiés qui peinent à être pourvus d’après les données de l’emploi local. Une piste de réflexion concernant la cause de cette difficulté à attirer une population de nouveaux arrivants qui pourraient correspondre à cette demande est soulevée dans plusieurs entretiens à travers la question de l’habitat et du criant manque de logements en location, recherchés par les personnes au capital économique plus faible. Cette faiblesse de l’étude découle certainement de la surreprésentation des catégories socio-professionnelles supérieures parmi les enquêtés.

En résumé, cette photographie sociologique montre que pour les nouveaux arrivants, le Lot est apprécié pour ses caractéristiques sensibles (son patrimoine, sa vie sociale), et plus difficilement pour ses aspects fonctionnels. D’autre part, ils le regardent peut-être au travers de leurs modes de vie antérieurs, ce qui peut expliquer que les faiblesses du territoire identifiées ici soient toutes généralement des forces des environnements urbains.

LUC GÉTREAU
Source : Actu Lot

Néandertal – Le mystère de la grotte de Bruniquel | ARTE

Sur le sol de la grotte découverte en 1990 près du village de Bruniquel, des centaines de stalagmites brisées, comportant, pour certaines, des traces de feu, ont été agencées en cercles par l’homme de Néandertal. Quel en est le sens ? De quand datent-ils précisément ? Enquête sur une découverte archéologique majeure en cours de recherche qui bouleverse notre vision de l’homme de Néandertal.

https://youtu.be/eDhCHPENGfI

En 1990, dans les gorges de l’Aveyron, un adolescent passionné de spéléologie, Bruno Kowalczewski, découvre une grotte près du village de Bruniquel. Après avoir creusé pendant trois ans pour se ménager un passage depuis un minuscule orifice, il débouche à 350 mètres de l’entrée, dans une spacieuse cavité recelant un trésor archéologique. Sur le sol, des centaines de stalagmites brisées, comportant, pour certaines, des traces de feu, ont été agencées en cercles par l’homme de Néandertal, comme le prouve une datation par le carbone 14 à au moins – 47 000 ans. Quelle signification revêtent ces anneaux de calcaire ? De quand datent-ils précisément ? Par peur d’endommager les vestiges, les fouilles sont arrêtées à la fin des années 1990, laissant ces questions sans réponse.

Cercle de pierre
À partir de 2014, accompagné pendant quatre ans par le réalisateur Luc-Henri Fage, qui signe une passionnante enquête aux images souterraines époustouflantes, une nouvelle équipe, avec à sa tête la paléoclimatologue Sophie Verheyden, le préhistorien et archéologue Jacques Jaubert et le spécialiste du climat Dominique Genty, relance les recherches. Grâce à la méthode actuelle de l’uranium-thorium, des prélèvements de calcite sont datés de – 176 500 ans, révélant que la construction humaine est l’une des plus anciennes jamais découvertes sous terre. Ce cercle de pierre est étonnamment complexe. Comment a-t-il été construit et à quoi servait-il ? Récit d’une découverte qui apporte des éléments nouveaux sur les capacités de Néandertal.

Documentaire de Luc-Henri Fage (France, 2019, 54mn)
(Illustration : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_structure_de_la_grotte_de_Bruniquel.jpg)

Découvrir Espédaillac !

crédit photo: photothèque touristique du Lot

Riche d’un patrimoine particulièrement bien mis en valeur et largement diffusé grâce notamment au livre “Espédaillac, village des Causses du Quercy“, tiré à 500 exemplaires, cette commune puise aussi sa force dans l’engagement citoyen.
Chacune et chacun de ses habitants semblent mobilisés pour participer, ce que nous avons d’ailleurs constaté lors de la dernière fête de la brebis le 26 mai dernier avec une organisation parfaite pour une fréquentation plus qu’honorable.
Déjà pourvu d’un site internet très complet et régulièrement mis à jour, l’arrivée d’un site-blog nous fait partager les richesses naturelles, écrin de son patrimoine vernaculaire.

Chemins de randonnées, calendrier des événements, fiches techniques, reportages, recettes… rien ne manque !
Même si nous regrettons que la publicité vienne ternir la lisibilité de cet ensemble, nous ne pouvons que souscrire et encourager cette initiative citoyenne.

Espédaillac qui dispose de quelques activités économiques reconnues (restaurant, coutellerie…) d’espaces associatifs avec un café… et bientôt un tiers-lieu, s’affirme une fois encore comme une commune du bien vivre.
Découvrir Espédaillac : c’est ICI

 

Page 1 of 6

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén