Conférence organisée par l’UPTC Jeudi 12 décembre 2024 à 14 h 30 au Centre Universitaire Maurice Faure
Alors que la révision des lois de bioéthique est prévue à intervalle régulier, le rôle du public dans ce processus est pour le moins flou. De nombreuses évolutions législatives s’ajoutent au fil des révisions (recherche sur embryons chimères et transgéniques, xénotransplantation, PMA…) et modifient le rôle du droit dans le maintien de l’intégrité de l’espèce humaine. Alors que les enjeux que soulèvent ces sujets sont immenses, qu’en est-il de l’information du public et de son implication dans la révision des lois de bioéthique ?
Intervenante : Marie Glinel est docteur en droit public et plus spécifiquement en droit de la bioéthique. Après avoir soutenu sa thèse à Toulouse, cette jeune lotoise d’origine rejoint Aix-en-Provence et travaille au sein du projet I-Biolex dirigé par Aurélie Mahalatchimy.
Discutante : Aurélie MAHALATCHIMY : Chargée de recherche au CNRS, Docteure en droit, CERIC, UMR 7318 Droits international, comparé, européen (DICE) au sein d’Aix-Marseille Université, à Aix-en-Provence.
– Conférence organisée par l’UPTC – Mardi 10 décembre 2024 à 14 h 30 au Centre Universitaire Maurice Faure
Un semeur de géographie très au-delà des cénacles universitaires :
Formidable écrivain et poète de la nature, d’une très grande sensibilité, sensualité, amant de la Terre qu’il parcourut inlassablement se jouant des frontières.
Anarchiste (dans le sens libertaire) au temps où la géographie petite soeur de l’Histoire était surtout énumérative et dans sa version utilitariste, servait à faire la guerre, à préparer ou justifier les conquêtes coloniales, l’exploitation des territoires nouveaux et de leurs habitants.
Etonnant visionnaire. Une sorte d’arrière grand- père de l’écologie soucieux d’une utilisation limitée des ressources. Athée mais habitée par une foi inébranlable en l’Homme et en la possibilité d’un monde meilleur à construire ici- bas.
Infatigable voyageur, dont les attaches sont dans le Sud-ouest
Son premier livre qui s’intitule tout simplement « La Terre » a été écrit dans la contemplation de la « libre nature ». En Irlande, quinze ans avant la parution de l’ouvrage, il se trouvait au sommet d’un tertre surplombant les rapides de la Shannon. La contemplation de l’eau courante, tantôt violente et tourmentée, tantôt paisible et presque souterraine offre une parfaite métaphore de la vie d’Elisée :
« J’ai parcouru le monde en homme libre, j’ai contemplé la nature d’un regard à la fois candide et fier me souvenant que l’antique Freya était en même temps déesse de la terre et de la liberté » (1)
(1) mythologie scandinave
Intervenant : Jean-Louis Dirat Ancien professeur d’Histoire-Géographie au lycée de Fumel, géographe pour le département du Lot dans différentes Commissions départementales dont la CODENAPS (sites et Paysages), auteur de conférences en mon domaine, notamment : Ecrits et écrivains de la Première Guerre mondiale, La guerre froide et le cinéma, Nations, nationalités et nationalisme, Histoire du Vietnam, Elisée Reclus géographe et anarchiste, Epistémologie de la géographie… Jean-Louis Dirat est Président de l’Université du temps libéré des Pays du Lot à Prayssac
Les prochains cours d’occitan et ateliers auront lieu à l’Espaci Occitan Carcinòl à St Céré :
– le mercredi 4 décembre de 18h à 19h30 : cours pour confirmés.
– le jeudi 5 décembre de 20h à 21h30 : atelier de danses traditionnelles.
– le samedi 7 décembre de 10h à 12h : cours pour enfants.
– le mercredi 11 décembre de 16h à 17h30 : atelier de chants.
– le mercredi 11 décembre de 18h à 19h30 : cours pour débutants.
– le samedi 14 décembre de 10h à 12h : cours pour enfants.
– le mercredi 18 décembre de 18h à 19h30 : cours pour confirmés.
Animacions de l’Associacion
– Jeudi 19 décembre, à partir de 18h, à l’Espaci Occitan Carcinòl à Saint-Céré, aura lieu Festem Nadal avec discussion, chants et danses. Chacun et chacune apporte un plat salé ou sucré.
Merci de réserver avant le 16 décembre par téléphone au 06 73 62 64 63 ou par mail asso.aquiloc@gmail.com
– Dimanche 22 décembre, à 15h, à l’église Notre Dame de l’Assomption de Biars-sur-Cère, chants de Noël en langue d’Oc.
Pratiquement sur toutes les communes se déroule un marché de Noël. Notre site n’ayant ni la place, ni la vocation à toutes les nommer, nous nous limiterons à donner un peu de lumière sur les événements organisés au profit du patrimoine.
Samedi 14 décembre, sous la halle de Trespoux, les recettes de ce rendez sera destiné à la restauration des églises et du patrimoine du secteur de Trespoux.
Jeudi 5 décembre 202 à 14 h 30
au Centre Universitaire Maurice Faure
Comment aider nos jeunes à vivre avec les écrans ? Une question à laquelle tente de répondre Christine Chollet à travers le regard d’une pédiatre. Protéger leur santé est ainsi une priorité en limitant le temps d’écran pour leur permettre de bien dormir, s’alimenter, bouger, se concentrer, apprendre…Il s’agit également d’embarquer leurs parents dans une réflexion autour d’un usage adapté à l’ensemble de la famille où les temps, les espaces sans écrans doivent être sanctuarisés pour permettre de se parler, se regarder, porter attention à chacun.
N’ayons pas peur des écrans, apprenons à mieux les connaître pour mieux les apprivoiser.
Intervenante : Christine Chollet est pédiatre, praticien attaché au CHU de Toulouse dans un réseau de prévention et de prise en charge de l’obésité de l’enfant, elle assure également des formations autour des thématiques clefs de la petite enfance : sommeil, alimentation et écrans.
Le concours de «l’Arbre de l’année», organisé parl’Office national des forêts (ONF), le magazine Terre Sauvage etl’association A.R.B.R.E.S, est de retour pour une nouvelle édition, la quatorzième.
Cette année, parmi les 120 candidatures, 14 arbres ont été sélectionnés pour porter les couleurs de la région Occitanie dont 2 dans le département du Lot (Saint-Cirgues et Le Bastit) Des spécimens qui s’illustrent tant par leurs caractéristiques physiques que par leur histoire et leur importance affective et culturelle.
Chêne le Bastit
Tilleul St-Cirgues
Du 8 novembre au 20 décembre 2024, les internautes sont appelés à voter sur le site arbredelannee.com pour leur arbre préféré. Celui qui rassemblera le plus de suffrages recevra le Prix du Public.
Qui succédera au hêtre pleureur de Bayeux en Normandie, lauréat 2023, dans le cœur du public ? Verdict le 13 janvier 2025.
C’est parti pour la 5ème édition du concours d’écriture Pierre Brayac, un concours d’écriture en Occitan pour le Lot, la Corrèze et toute l’Occitanie organisé par l’Association AQUÍ L’ÒC qui rassemble en moyenne tous les ans une trentaine de participants.
Ce concours, gratuit et ouvert à tous compte 4 catégories : élémentaires, collégiens, lycéens, adultes. Les productions peuvent être individuelles ou collectives.
Cette année scolaire 2024-2025, AQUÍ L’ÒC a choisi une histoire souriante, en hommage à Pierre Brayac qui nous a quittés fin août dernier, sur un sujet libre dans laquelle les styles direct et indirect se mélangeront. Les participants pourront utiliser la langue d’Oc, quel que soit le dialecte.
Vous trouverez d’autres renseignements dans le règlement intérieur disponible sur le site internet d’AQUÍ L’ÒC www.espacioccitancarcinol.com, à la rubrique concours d’écriture. Vous pouvez vous inscrire jusqu’au 18 octobre inclus en remplissant le formulaire que vous trouverez sur ce site.
Alfred Roques, dit « le Pépé du Quercy », un pilier du rugby international :
Rendez-vous avec la vie de ce personnage dans le cadre de notre programme 2024
Il y a un an, presque jour pour jour, l’Université Pour Tous Cahors Quercy (UPTC), soufflait avec un bel enthousiasme ses 5 bougies. Elle entame sa sixième année universitaire 2024-2025 avec une offre de conférences toujours aussi conséquente et diversifiée.
L’année écoulée 2023-2024 a été un beau succès
Comme en témoignent ces quelques chiffres
350 adhérents dont deux-tiers résident sur Cahors ou une des communes du Grand Cahors, et un tiers sur une autre commune du Département
Plus d’une quarantaine de conférences dans des domaines très diversifiés : histoire, philosophie, médecine-santé, littérature, paléontologie, arts, musique, voyages… avec une moyenne de 70 participants(e)s à chaque conférence
Et une première édition de la journée inter-associative « Regards croisés » consacrée à « Armand Viré, un aventurier des sciences dans le Lot », réunissant une centaine de participants pour chacune des 9 communications
2024-2025 un programme toujours aussi diversifié, avec des sujets d’actualité à travers 45 conférences dont 2 ouvertes au grand public
Nos adhérents retrouveront les grands domaines qu’ils apprécient :
Philosophie, littérature Histoire, histoire locale avec notamment le pépé du Quercy et les photographies anciennes, histoire des femmes, Occitanie Arts : peinture, bande dessinée, photographie, chansons et musique Médecine et prévention Economie Mais aussi des sujets d’actualité et de nouvelles thématiques :
Environnement et développement durable, géographie, astronomie Géopolitique avec une conférence exceptionnelle de Galia Ackerman dans le cadre du conflit entre la Russie et l’Ukraine sur les intellectuels et la société face à la guerre. Bioéthique avec la conférence de Karine Lefeuvre, vice-présidente du Comité Consultatif National d’Ethique sur le consentement aux soins
Et une seconde édition de la journée d’études inter-associative consacrée cette année au parcours exceptionnel de Jean Leymarie (1919-2006), un lotois serviteur des Arts.
L’UPTC a l’honneur de porter ce projet qui sera l’occasion, pour beaucoup de Lotois, de découvrir un homme exceptionnel, trop peu connu dans notre département, et du grand public, mais considéré unanimement dans le monde des arts comme celui qui porta un regard aigu sur l’art du XXème siècle et sa relation avec le réel et la société des hommes.
Une présentation à la presse est prévue début novembre
Saint-Céré, samedi 28 septembre 2024 : Stage de chants Béarnais avec Isabelle Bourguétou et Concert avec Recaliu
Le samedi 28 septembre prochain, venez participer à l’Espaci Occitan Carcinòl, près de la salle polyvalente, à un stage de chants Béarnais avec Isabelle Bourguétou de 14H30 à 17H30 et à un concert du trio Recaliu à 21H. À 19H, il y aura une auberge espagnole.
Les origines d’Isabelle Bourguétou et son parcours font de ses transmissions un partage de qualité où elle apporte son attention à la fois sur le plaisir et le geste vocal sain.
Isabelle enseigne le chant depuis plusieurs années au sein d’ateliers hebdomadaires dans le Lot et en Aveyron. Originaire du Béarn, elle hérite de cette culture du chant spontané où l’harmonie semble naturelle. Elle a été formée au conservatoire de musique traditionnelle de Toulouse, puis comme Passeurs de chant auprès d’Emmanuel Pesnot, et en improvisation pendant 2 ans et demi auprès de Jean-Yves Pénafiel. Elle est également chanteuse et percussionniste dans plusieurs groupes : La Soubirane, Baltrashtrad, Recaliu et Kürdan project.
Elle a fait un gros travail sur les collectages et prépare actuellement un concert solo sur le thème de la femme en territoire de Béarn et Quercy.
Ce stage de chants est ouvert à tous chanteuses et chanteurs confirmés ou apprenants.
Le trio Recaliu
Le collectage que l’abbé Lacoste a mené en Quercy à la fin du XIXème siècle, embrase l’énergie de ce trio polyphonique. Le répertoire du trio, exclusivement issu de ce collectage est revisité en monodie et en polyphonie, accompagné d’instruments traditionnels, comme le tambour, le tambourin à cordes, les percussions, l’harmonium indien, la shruti box, le monochord et les gnawas.
À l’image de la braise qui ravive le feu le matin, le trio Recaliu composé de Mickaël Courdesses, Isabelle Bourguétou et Christian Sépulcre fait le lien entre passé et présent pour que les générations d’aujourd’hui aient connaissance de cette vie qui était celle de leurs parents, grands-parents et arrière grands-parents. Une parenthèse, un moment suspendu dans le temps pour ralentir la frénésie de nos vies actuelles. Un moment de partage et d’envolées vocales qui nous touche dans sa simplicité et son authenticité.
Ce concert est également ouvert à tous. Tarifs : 25 euros (stage + soirée) / 10 euros (soirée) Réservations avant le 27 septembre auprès de l’Association
Unique en Occitanie, le musée de la Bible est installé à Saint-Céré. La proximité des Journées du Patrimoine est une opportunité à saisir pour se familiariser avec tout ce qu’il faut savoir sur le livre le plus traduit dans le monde et inscrit bien évidemment au Patrimoine culturel de l’Humanité.
Géré par un particulier, ce lieu abrite également une presse Gutenberg qui date de la première moitié du XIXe siècle. Avec une première édition imprimée au XVe siècle (bible Vulgate, version latine), les chercheurs ont cependant estimé que sa rédaction aurait commencé 1 200 ans avant JC !
L’exposition permanente est composée de 12 panneaux auxquels s’ajoutent différentes bibles selon l’époque d’édition, le format, le support utilisé. On peut y apprendre que notre poète lotois Clément-Marot célèbre pour ses positions religieuses équivoques a participé à quelques traductions des textes bibliques.
Rendez-vous au 7 place Jean-Jaurès à Saint-Céré / Tel : 06 38 31 26 28
Ouvert pour les Journées du Patrimoine : 9 h / 12 h – 14 h / 18 h
Sur rendez-vous les autres jours.
En juillet 1944, disparaissait Antoine de Saint-Exupéry. Alors qu’il affirmait ne pas avoir la foi, ses œuvres sont pétries de culture et de références chrétiennes.
« Dessine-moi un mouton » ou « On ne voit bien qu’avec le cœur ». Qui ne se souvient pas de ces répliques du conte poétique et philosophique qui restent cultes ?Publié simultanément en avril 1943, il faut attendre la fin de la guerre pour que le « Petit Prince » sorte en France, en 1946, à titre posthume. Phénomène éditorial mondial, l’ouvrage s’est vendu à plus de 150 millions d’exemplaires devenant le deuxième best-seller planétaire après la Bible.
La magie de l’enfance
Antoine de Saint-Exupéry est né à Lyon en 1900 dans une famille de la noblesse provinciale. Malgré la mort de son père alors qu’il n’a que quatre ans, il connaît une enfance heureuse. Sa mère, très croyante, transmet la foi à ses cinq enfants qu’elle élève seule, joue de la musique avec eux, leur lit des contes. « Elle donne à vivre au jeune Saint-Exupéry une véritable magie de l’enfance » écrit son biographe, Michel Faucheux.
Scolarisé dans les écoles catholiques, c’est un enfant doué, turbulent, doté d’une grande sensibilité. Et Antoine est ailleurs. Il a déjà « la tête dans les étoiles ». Moyennement intéressé par les études, parfois dissipé, il tient tête aux professeurs. L’année de son baccalauréat, en 1917, son frère de 15 ans meurt.
À 18 ans, il tombe amoureux de Louise de Vilmorin, mais ses fiançailles seront rompues cinq ans plus tard. Ayant du mal à trouver sa voie, il s’éloigne peu à peu de la foi catholique et de la pratique religieuse.
Un passionné d’aviation
C’est un passionné d’aviation depuis son enfance : il accomplit à 12 ans son baptême de l’air. Pilote dès son service militaire, il s’engage en 1925 pour transporter le courrier entre la France et le Sénégal puis l’Amérique du Sud. La vie de pilote est très dure, le courrier passe avant tout. Mais Antoine se sent enfin membre à part entière d’une communauté humaine. « Partout où il se posait, c’était pour apporter la joie » écrira André Gide dans ses « Souvenirs ».
Pilote courageux, « le saint Bernard de la bande » (selon ses amis), il volera de Toulouse à Dakar, de Buenos Aires à Rio. La ligne de l’aéropostale lui apporte la gloire lorsqu’il élève le quotidien de dangers au rang d’épopée des airs et des lettres.
Son nom devient une signature qu’il va aventurer dans les grands raids aériens et le journalisme. Ses amis sont les nouveaux chevaliers comme Guillaumet et Mermoz. En 1931, « Vol de Nuit » lui vaut le prix Fermina et le succès.
En 1935, il échappe à la mort, perdu avec son mécano dans le désert. Puis il connaît la guerre d’Espagne. Face à la barbarie et la mort, « Terre des Hommes » proclame alors en 1939 son humanisme.
Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaît brutalement à 44 ans, abattu par un pilote de chasse allemand. Au large de Marseille aux commandes de son avion, il rentrait à la base corse de Borgo après un vol de reconnaissance dans le sud-est de la France.
Depuis un an engagé contre les Allemands, il était en mission de reconnaissance pour les Alliés. Pourquoi l’aviateur est mort ? Sa mort mystérieuse va parachever sa légende : « Si j’avais su qu’il était aux commandes, je n’aurais pas tiré, pas sur lui » regrettera l’officier ennemi qui a l’abattu. Après la découverte en 2003 de l’épave de l’avion, l’Allemand avouera avoir été depuis toujours un de ses fidèles lecteurs.
L’agnostique pétri de valeurs chrétiennes
Dès ses premiers romans, bien qu’il se déclare agnostique, son œuvre est pétrie de références au christianisme, de questionnements spirituels, voire mystiques.
Dans le silence des airs, Saint-Exupéry vit une profonde solitude intellectuelle et spirituelle. Même dans le doute et le désespoir, ses bases sont solides.
Il a conservé chevillées au cœur les valeurs chrétiennes transmises par sa mère et déplore une civilisation sans Dieu où l’homme se tient à hauteur des machines qu’il a créées : « Je hais mon époque. L’homme y meurt de soif… Deux milliards d’hommes se font robots ».
Son découragement ne se traduit pas chez lui par l’abattement ou l’inaction. Au contraire, il manifeste ses exigences. Dans « Citadelle », son testament spirituel inachevé, il écrit : « Il convient en permanence de tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et de le convertir à sa propre grandeur ». Et encore, il ajoute dans ses « Écrits de Guerre » : « Rendre aux hommes la signification spirituelle ». Ce sera le sens de toute son œuvre. « Une fois encore je n’ai d’autre vocabulaire que religieux pour m’exprimer ».
Il nous libère d’un univers sans ferveur et sans but
Le commandant Saint-Exupéry a offert sa vie pour sauver sa patrie, la France. « Ce qui l’a frappé au cœur, ce sont les querelles et les rivalités entre Français. Il est mort en protestation contre de sectarisme et la haine ». C’est la conviction de son ami, Robert Aron.
« Tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et le convertir à sa propre grandeur » : Ces mots de l’aviateur résument selon Stan Rougier le dessein de toute son œuvre.
Depuis sa disparition, Antoine de Saint-Exupéry jouit d’une popularité qui ne faiblit pas en France et dans le monde entier, grâce aux traductions du « Petit Prince » dans plusieurs centaines de langues.
Mais c’est tout au long de son œuvre que l’écrivain-pilote a su trouver les mots et toucher les cœurs des chercheurs de sens.
Lire Saint-Exupéry, c’est embarquer dans une inlassable quête intérieure vers le plus humain, vers le plus fraternel, vers Dieu. Car Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui cherchait le silence des mots intérieurs et priait ainsi : « Apparais-moi, Seigneur car tout est dur lorsqu’on perd le goût de Dieu… Quand je mourrai, Seigneur, j’arrive à toi car j’ai labouré en ton nom ».
Malgré l’éloignement du catholicisme, la question de Dieu, l’aspiration à l’universel, au don de soi pour les autres, à la confiance, à l’amitié, à l’amour, l’envahit.
Si personne ne peut préjuger du bouillonnement spirituel qui animait l’écrivain, ce qui est certain, c’est qu’il a bien fait naître chez certains de ses lecteurs « des inquiétudes spirituelles ». Ils ne l’auraient pas été par des auteurs appartenant au sérail catholique.
Saint-Exupéry s’adresse aux personnes qui sont aux frontières de la foi, aux périphéries comme dit le pape François. « Le pilote mystique nous offre un chemin de dépassement, écrit le père Stan Rougier, et vient nous libérer de la monotonie d’un univers sans ferveur et sans but ».
Merci à André Décup, signataire de ce très bel article ainsi qu’à l’hebdomadaire La Vie Quercynoise
L’histoire de la construction d’une barque de la Dordogne lotoise par Roland PLAGNE (96 ans), le dernier constructeur de barques de la vallées de la Dordogne quercynoise.
Un film de Thierry RAIMBAULT, sur une idée originale de Philippe DORTHE. Une production EPIDOR. Merci à toute l’équipe. L’acteur principal Roland PLAGNE. Pierre JEANOT Jacky SALAMAGNE Franck CLARE Françoise VIGIER Patrick VIGIER Jean-Pierre CAUSSIL Jean-Louis CHEZE, Dominique CHEZE Michel GRANOUILLAC et à tous les carennacois qui ont aidé d’une manière ou d’une autre. Merci pour son soutien à Raphaël DAUBET Sénateur du Lot. Merci à Christophe PROENCA, Député du Lot, Président de CAUVALDOR, Merci à Jean-Christophe CID, Maire de Carennac.
Merci à Nicole Bonnet de nous avoir signalé ce sujet fort intéressant