Actes du colloque placé sous la présidence de Pierre Laborie
Editions Mille Sources, Tulle, 2017, 156 p. (18 €)
Actes du colloque placé sous la présidence de Pierre Laborie
Editions Mille Sources, Tulle, 2017, 156 p. (18 €)
Il y a un peu plus de 100 ans sonnait la fin de la “Grande Guerre” qui avait pris la vie de millions de jeunes hommes, dont 1.400.000 Français, dans des conditions épouvantables. L’Europe est sortie de cette guerre bouleversée et affaiblie pour très longtemps. Dans les années qui suivirent, chaque ville et village de France a voulu ériger un Monument aux Morts pour honorer ces hommes qui avaient laissé ceux qu’ils aimaient et étaient allés dans le Nord et dans l’Est de la France défendre leur pays contre l’envahisseur. Certains sont même partis bien plus loin, sur le front oriental. Sur ces monuments, on peut voir que beaucoup étaient de la même famille et parfois de la même fratrie. Dans la France rurale et encore peu industrialisée du début du XXe siècle, ce sont les paysans qui ont payé le plus lourd tribut à cette guerre. Les campagnes ont été saignées à blanc et certaines familles se sont retrouvées sans descendants à qui transmettre ces terres qu’elles cultivaient depuis tant d’années.
Ce livre est avant tout un livre sur la guerre de 14-18 et sur les forces en présence, avec de nombreuses illustrations. L’auteur a choisi d’en parler à travers 223 Poilus qui ont combattu dans toutes les grandes batailles (Bertrix, les Vosges, la Marne, l’Artois, Verdun, la Somme, le Chemin des Dames) jusqu’à l’offensive victorieuse de juillet 1918 qui a conduit à l’Armistice. Leur nom est gravé sur les Monuments aux Morts de Figeac, mais ils venaient aussi d’autres communes du Lot et de l’Aveyron et parfois de bien plus loin.
Curieux de nature et passionné d’histoire et de généalogie, Pascal MALLET s’est d’abord intéressé à la guerre de 14-18 pour retrouver la sépulture de son grand-père maternel mort en Belgique en novembre 1914 et considéré comme disparu. Un périple passionnant, enrichissant et couronné de succès au cours duquel il a acquis les connaissances qu’il nous transmet aujourd’hui dans ce livre.
Éditions KALEATO – 46100-FIGEAC – editions-kaleato@orange.fr
Un recueil sur l’histoire des hommes, des lieux et des produits.
Textes choisis et présentés par Patrice Foissac, Pascal Griset et Léonard Laborie. Illustration de couverture : “Les ouvriers fouissant les vignes” Henri Martin, 1928
edit. Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine
Téléchargement du sommaire Vins de Cahors & Quercy
+ d’information auprès de la Société des Etudes du Lot (partenaire de Quercy net)
Sous-titré “Un village occitan à l’épreuve de l’Histoire”, l’ouvrage est dû à la plume de Bernard Connac, enfant de Cajarc, passionné d’histoire de linguistique et d’étymologie.
Ce premier opus, comme l’annonce l’auteur à la page 7, est consacré aux origines …romaines jusqu’au XIIIe siècle. Bernard Connac a “engrangé” car victime bienheureuse (!) de cette quête permanente. Tous les gens de plume, ou presque, connaissent cette sensation de retenue qu’il faut cependant combattre pour enfin partager avec le lecteur.
Si la densité est au rendez-vous, l’exagération doit aussi laisser de la place pour “respirer” et le souffle manque un peu faute de blanc et des largeurs de marges trop justes. Quant aux illustrations, il faut aussi faire des choix !
A partir de la page 117 les annexes très documentées sont appréciées (petit glossaire féodal, charte des coutumes, et une page sur la grammaire, toujours en mouvement….).
Cajarc, belle commune en bord de Lot, mérite les éloges adressés par l’auteur. Lui aussi, mérite que son oeuvre soit largement connues et nous attendons la suite qui est, sans aucun doute, bien avancée.
Cajarc en Quercy, 168 pages, 19 €. Editions Terres d’excellence, Villefranche-de-Rouergue
Après cinq ans de recherches, d’archives municipales en archives départementales, de la Bibliothèque nationale de France à la Préfecture de police de Paris, le dernier livre de l’historien cadurcien Michel Auvray vient enfin de paraître. Histoire des Citoyens du Monde. Un idéal en action, de 1945 à nos jours, est publié chez Imago, éditeur parisien spécialisé en sciences humaines.
L’ouvrage bénéficie du label du Centre national du livre (CNL), la commission Histoire présidée par Patrick Boucheron l’ayant sélectionné. Doté d’un appareil critique et d’un index du nom de personnes, il comporte 344 pages, est pour moitié consacré à Cahors Mundi et aux événements qui embrasèrent pacifiquement le département du Lot voici soixante-dix ans. Beaucoup de Lotois se voulurent alors citoyens du monde, les deux tiers des communes adoptèrent la Charte de mondialisation. Mais la mondialisation prônée par ces pionniers (ce sont eux qui en inventèrent le terme) devait être pour eux solidaire et fraternelle, démocratique et au service des peuples. Tout le contraire de la “globalisation” dont nous subissons quotidiennement les effets.
Dès sa parution, le livre Histoire des Citoyens du Monde bénéficie d’un écho remarquable. Le magazine DireLot lui a consacré une pleine page, L’OURS, le mensuel de l’Office universitaire de recherche socialiste, l’a trouvé “passionnant”, Le Monde des livres l’a qualifié de “solide monographie”, “délectable”.
De Toulouse à Paris et Perpignan, ce livre sera présenté lors de rencontres en librairies. A Cahors, ce sera chez Calligramme (75, rue Joffre), le jeudi 24 septembre, à 18 h ; les restrictions sanitaires actuelles sont telles que seuls les tout premiers arrivés pourront assister à la rencontre ; une séance de signatures suivra donc, deux jours plus tard, le samedi 26 septembre, de 10 h à 12 h 30.
L’auteur donnera également une série de conférences autour du livre. Particulièrement dans le Lot, de Figeac (La Fabrique des savoirs, mardi 6 octobre, 20 h 30, salle Roger-Laval), à Cahors (Les Amis de la Bibliothèque, jeudi 21 janvier, 20 h 30, espace Clément-Marot) et Saint-Céré (Amis de Saint-Céré, samedi 13 mars, 17 h, auditorium).
Soixante-dix ans après l’ouverture de la Route sans frontières et depuis huit ans Cadurcien, l’historien Michel Auvray apprécie de ne pas avoir travaillé en vain pour retracer cette belle épopée dans un ouvrage appelé à faire date.
Publiée dans la série Focus, cette brochure de 12 pages, rédigée par Emmanuel Carrère, animateur de l’architecture et du patrimoine de Cahors et Patricia Girardi, responsable des archives de Cahors et du Grand Cahors, arrive à point nommé dans cette année qui célèbre “notre” Gambetta !
Du Souvenir collectif au devoir de mémoire, ce recueil de témoignages offre à chacune et chacun les moyens pour afficher son devoir de citoyen et éviter que les évènements tragiques évoqués dans ces pages ne se reproduisent.
Ce cheminement essentiellement cadurcien ponctué en 16 monuments et 27 plaques commémoratives permet de saluer ces hommes et ces femmes qui ont tout sacrifié pour que nous puissions “vivre libre” aujourd’hui.
+ d’informations
> direction du patrimoine 8 rue de la Halle 46000 Cahors / 05 65 20 88 91 / mail
> service des archives Ville/ Grand Cahors 94 avenue Jean-Jaurès / 05 65 20 88 11 / mail
On peut également se procurer cette publication à l’Office de tourisme du Grand Cahors
Sous-titré “de la réalité à la fiction”, cet ouvrage est né de la découverte d’une carte postale par son auteur Galifourou Kounie ; une carte postale qui représente l’ancienne usine “four à chaux et ciment” au Pech d’Angély.
Edité à compte d’auteur, ce livre de 635 pages (!) semble épuisé. Il fait référence aux familles Dairic et Cappus et comporte de très nombreuses illustrations et cartes postales. Sans l’avoir lu, nous l’ajoutons néanmoins à notre bibliothèque. Merci à Jean-Michel Rivière, notre bienfaiteur-contributeur qui nous a ouvert, une fois de plus, son trésor de la rue Feydel.
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