Partir/revenir : qu’est-ce qu’on perd_? qu’est-ce qu’on gagne_?
Sans qu’il se pose explicitement la question, c’est pourtant cela qui va bousculer Nicolas de retour, par inadvertance, dans son Quercy natal…
Tout a changé au village, bien sûr_! Sans compter les complications imprévues qui vont l’obliger à prolonger son séjour pour les besoins d’une enquête. Qui a tué Lili, la jeune et ravissante amie de Magali_? Pourquoi le vieil Émile se terre-t-il chez lui quand il ne divague pas, errant dans les causses déserts_?
L’alibi que Pauline a fourni à son volage mari ne serait-il que diversion pour préserver leur florissant commerce_? Nicolas saura-t-il entendre la leçon de sagesse toute britannique de John Lester_?
Que choisir_: la Norvège ou le Lot_? La blonde Anna ou la brune Magali_?
Quatre saisons, déroulant les beautés secrètes et préservées de la campagne quercynoise, ne seront pas de trop pour que Nicolas mûrisse sa décision…
Catégories Librairie : Romans - Récits - Nouvelles - Policiers Page 2 of 6
L ‘auteur se penche sur le style du peintre et tente d ‘analyser les caractéristiques de cet artiste qu ‘il appelle un “dessinateur naturel “. Peter (1) vit un crayon à la main ; il note et transpose tout ce qui l ‘entoure en un dessin d ‘une fraîcheur réjouissante. Sa curiosité pour le monde des plantes, des animaux, des minéraux, mais aussi des structures humaines le tient toujours en haleine.
(1) Peter Amici est né en 1941 à Neuekirch en Suisse
C’est un vrai coup de coeur qui pousse Élise à quitter le tourbillon parisien pour s’installer à Céniac, au coeur du Parc régional des Causses du Quercy, dans le Lot de son enfance.
Depuis toujours, elle élève seule sa fille Sam, atteinte d’une maladie génétique.
Incompréhension, disgrâce, exclusion, solitude, la fillette a toujours eu du mal à se mêler aux autres et Élise espère que l’authenticité des gens de la campagne facilitera leur intégration.
Partir pour changer de vie, prendre un nouveau départ, réapparaître tel que l’on est vraiment, façonner le regard des autres… Élise le veut et elle y croit, mais peut-on se dérober à sa propre histoire ?
Les choses ne sont pas si simples et leur présence va perturber la vie de ce petit village qui semble figé dans un passé douloureux et compliqué. Sans le vouloir, Élise et Sam réveillent de vieux démons endormis. Émile, un vieil homme bizarre et effrayant de solitude semble les épier sans relâche depuis leur arrivée. Que cache-t-il ? Leur veut-il du mal ?
L ‘auteur : Née en 1963 dans une petite ville du Lot, Fabienne Baynat est revenue vivre à Cahors en 2000. Après vingt ans passés dans l’industrie pharmaceutique, elle décide en 2009 de tout plaquer pour explorer de nouveaux
horizons.
Le regard des autres est au coeur d’une oeuvre naissante, nourrie d’une écriture sensible et pudique.
« Le Deuxième Regard » est son premier roman. L’histoire se déroule dans un petit village du Parc régional des Causses du Quercy.
Deux autres romans sont en réécriture.
Le Lot comme vous ne l ‘avez jamais vu ! Jean-Pierre Otte rend un hommage littéraire et pittoresque à cette contrée marginale devenue depuis un siècle le pays d’élection de nombreux artistes et écrivains.
Sous forme de chroniques regorgeant d’anecdotes drôles et savantes, Jean-Pierre Otte se penche sur la région où il a élu domicile depuis plus de vingt ans. Louant non seulement la beauté du paysage, la majesté du Causse, l’auteur dévoile aussi la magie, les zones d’ombre, l’isolement, le côté sauvage et surréel de ce lieu protégé de l’invasion touristique, comme de la spéculation immobilière. Sous la plume de l’auteur, le Lot devient alors une contrée exotique et fascinante, dont le canton méconnu de l’Arnal semble représentatif à maints égards. Notamment pour sa population éclectique, divisée en trois groupes. Commençons par les autochtones. Reliés au sol, au climat et aux bêtes, leurs préoccupations terriennes semblent rythmer leur vie entière. Il s ‘avère pourtant que les mœurs paysannes sont bien plus libertines et divertissantes que ne l ‘imaginent les citadins. Ou que d ‘autres passions régissent leur existence, comme dans le cas de ce cultivateur passionné d’égyptologie, obsédé par les les premiers hiéroglyphes et leur ressemblance avec les symboles de la nature. Vient ensuite le cercle des « parachutés », ces réfugiés volontaires « apatrides », le plus souvent excentriques. On y trouve ainsi un homme qui soigne sa manie de la persécution en étudiant les mathématiques, un chercheur du CNRS reliant les mythes anciens à l’astronomie, une prostituée vivant dans les bois, un Américain venu avec une valise vide et un perroquet sur l’épaule, un travesti nostalgique, un peintre et une botaniste vivant dans une yourte mongole. Ils ont en commun d’être différents. Tous ont trouvé dans l’Arnal leurs vraies racines. Le troisième cercle est composé de nomades. Depuis qu’une longue tradition d’asile s’est perpétrée dans la région, l’Arnal sert de cachette pour toutes sortes de fugueurs, de clandestins, de déserteurs, qui disparaissent aussi mystérieusement qu’ils sont apparus. Parmis ceux qui ne font que passer, on trouve aussi des convalescents, chez qui s ‘opèrent parfois des miracles, comme pour ces suicidaires qui repartent guéris de leur désespoir. Vient enfin une dernière frange de cette population qu’on nomme touriste, souvent anglaise, à la peau blanche couverte de taches de rousseur, amoureuse des vieilles pierres et amatrice de bons vins, à qui il faut néanmoins beaucoup de patience pour se faire accepter. Et lorsque Jean-Pierre Otte et ses voisins ont la bonne idée d ‘organiser chez eux des cycles de conférences ouverts à chacun, la vie dans l ‘Arnal devient pour cette drôle de communauté une véritable université de tous les savoirs. C’est enfin dans cette belle commune que l’auteur fait la connaissance de celle qui deviendra sa femme, Minna, écrivain comme lui, et pour ajouter à l’originalité du tout, spécialisée dans le roman préhistorique ! Pour vivre heureux, vivons caché, professe le dicton. C’est en lisant ce livre que l’on comprend en quoi la notion de marge peut coïncider, parfois, avec celle de bonheur. Mais, surtout, ne le dites à personne. Seuls les initiés sont admis.
Jean-Pierre Otte est né dans les Ardennes en 1949. Avide de savoir, il étudie des disciplines aussi diverses que la biologie, la physique, la philosophie et les mythologies du monde. Spécialiste des mythes de la création, il s’adonne aussi à la botanique et à l’observation des insectes. Installé depuis 1984 dans le Lot, il vit entouré d’animaux familiers. Écrivain, conteur, conférencier et peintre, il est un des auteurs les plus originaux de notre époque.
Noël avait traversé le siècle, il avait connu la grande guerre et vu le premier avion à Gourdon. Il avait travaillé très dur pour devenir un monsieur, le minotier du Céou. Parvenu au bout de sa vie, dans cette maison de retraite où il attend interminablement la fin, c ‘est un homme au corps vaincu par la vieillesse. Mais ses souvenirs, vivants, précis, prennent peu à peu toute la place dans le vide du présent.
Mireille PICAUDOU ARPAILLANGE, née dans le Lot en 1953, vit et travaille à Toulouse après avoir enseigné en Algérie et au Sénégal. Elle est l ‘auteur de “Le fouet avant la mule ” (Éditions du Tadorne), “II ne lui reste plus qu ‘à s ‘occuper des morts ” (2001, Éditions des Écrivains) et de “Et rien ne fut plus comme avant… ” (2001, Éditions Publibook).
Un récit attachant, poignant, une histoire magnifiquement racontée.
Novembre 1994. Vincent, meurtri par la vie, part à la recherche de sa grand-mère, Valentine, perdue depuis juin 1944. Il finit par la retrouver dans un hôpital psychiatrique. Commence alors un étonnant voyage dans le temps, entre 1936 et 1944.
Une saga familiale conduite par les destins croisés de deux soeurs, Valentine et Susie.
Une chronique villageoise, entre bonheurs et souffrances, entre amour et trahison, au coeur d ‘une époque mouvementée et sombre, celle du régime de Vichy, de l ‘Occupation et de la Résistance.
Une galerie de personnages authentiques… un crescendo captivant et un dénouement bouleversant.
Un roman magistral plébiscité par un comité de lecture grand public.
Roman de l ‘été 2009. Le gagnant du Grand Prix Femme Actuelle.
Jean-François Bouygues, 44 ans, habite dans le Sud-Ouest de la France. Ancien élève du Cours Florent, et passionné de cinéma et de théâtre, “Au bord des cendres ” est son premier roman.
Louis est âgé de 35 ans quand il part à la recherche de sa petite sœur Édith. À ses dépens, la mort devient sa compagne de route, avant d’établir domicile dans la profondeur de sa pensée. Un incroyable parcours qui mène les différents personnages de l’année 1954 à l’année 2036.
La conviction et l’honneur peuvent guider un homme dans ses actes même les plus inavouables et c’est ainsi qu’il est des histoires que l’on conte sans vraiment savoir de quelles dimensions elles proviennent.
Originaire de Loos, dans le Pas-de-Calais, Patrick-Jean Vervisch a quitté cette contrée il y a quatre ans pour émigrer vers le Sud et s ‘est installé, avec sa famille, à Aynac. C ‘est là qu ‘une opportunité lui a donné le déclic de l ‘écriture. Ainsi est né un roman à suspense et à rebondissements qui mène différents personnages de l ‘année 1954 à 2036.
L ‘histoire démarre dans le Nord pour se terminer dans la région lotoise. Louis est le fils aîné d ‘une famille pauvre. Sa sœur, Édith, quitte bientôt le foyer familial pour être la bonne chez un notable, dans la Meuse. Au bout de quelques années, elle ne donne plus de nouvelles. Louis décide alors de partir à sa recherche.
Tout au long du livre, le lecteur est progressivement pris par l ‘histoire et pressé de connaître l ‘ultime dénouement. Une quête de vérité qui guide le héros vers une finalité bien surprenante. La Dépêche du Midi, 11 février 2009.
En 1914, Ferdinand DE LAROUSSILHE a 63 ans
et une vie bien remplie. Depuis plus de 40 ans, il fait paraître des ouvrages (Poésies, nouvelles, romans historiques, pièces de théâtre) dont certains évoquent le Quercy. Mais cette année-là, il publie un livre de souvenirs qui plonge les lecteurs dans son intimité et celle de la vie quercynoise du 19ème siècle, du début du 20ème siècle et parfois d ‘avant ces siècles. Ce seront ses ultimes écrits, car il décédera l ‘année suivante.
Avec intelligence et simplicité, il nous fait partager des moments de joie et de peine. Avec une plume alerte et concise, il nous décrit des situations parfois drôles ou tragiques. Mais c ‘est toujours avec beaucoup d ‘humanité qu ‘il évoque ses concitoyens. Quelquefois ses histoires ressemblent à des contes… mais la réalité rattrape toujours l ‘écrivain ! Et nous prenons grand plaisir à découvrir des situations familiales étonnantes !
L ‘Association Sousceyrac d ‘Hier à Aujourd ‘hui a « redécouvert » ce livre qu ‘elle édite 94 ans après sa première parution, sans qu ‘il n ‘ait pris aucune ride !
Après de longs mois d ‘investigations, Vincent Croizer, jeune homme frappé par le destin, retrouve dans un hôpital psychiatrique près de Bordeaux la trace d ‘une vieille femme murée dans le silence, sa grand-mère Valentine disparue depuis presque cinquante ans… Cette rencontre va peu à peu conduire la vieille dame à retrouver à la fois son identité et ses souvenirs……
Passionné par le récit de sa grand-mère, Vincent s ‘installe à sa table de travail pour rédiger l ‘histoire de Valentine, et révéler ainsi le secret de sa disparition…
1936. C ‘est l ‘époque du Front Populaire. Adrien Croizer, fils de boulanger d ‘un village du Limousin, vit à Paris chez sa soeur Anna. De retour dans son village natal, il se prend peu à peu d ‘une véritable passion pour la petite Valentine, la fille Mory. Valentine a 17 ans en cet été 36, et vit chez ses parents qui sont cultivateurs au lieu-dit « Grivaux ».
Mais Adrien n ‘est pas le seul à s ‘intéresser à Valentine; Henri, son frère cadet, a secrètement depuis sa plus tendre enfance bien des sentiments à l ‘égard de la jeune fille… Mais c ‘est sans compter sur Susie, la jeune soeur de Valentine…
Puis en 1939, avec la déclaration de la guerre, Adrien, Henri, Valentine et Susie vont être pris dans le tourbillon de la vie…
Ouvrage sélectionné par le Conseil Régional Midi-Pyrénées et publié avec son concours.
Michel Pages a promené son objectif dans les festivals de spectacles de rue du Sud-ouest
Figeac : Chaînon manquant ; Capdenac : Derrière le Hublot ; Aurillac et Libourne.
Parallèlement, Michel Camiade, journaliste-écrivain, a imaginé des tranches de vies d ‘artistes plus vraies que nature. Son texte filigrane fait défiler des destins singuliers, dont certains sollicitent des rapprochements avec les images.
Dans un petit village paisible du Quercy, la vie quotidienne des habitants se trouve bouleversée par le meurtre du maire.
Fred Goupil, un inspecteur venu spécialement de Cahors, charge le narrateur, un romancier nouvellement installé dans la région, de l ‘aider dans son enquête.
La mort subite d ‘un quinquagénaire du village survenue peu avant serait-elle une nouvelle énigme ? Dans ce lieu si calme ordinairement, pourquoi, tout à coup, un meurtrier sème-t-il la peur et la suspicion ?
L ‘inspecteur et l ‘écrivain vont se lier d ‘amitié, et ils découvriront, sur fond de senteurs du Quercy, de repas de chasse, de vendanges, de cueillette de mûres ou de cèpes, les amitiés et inimitiés de personnages attachants.
Au fil des pages, des rumeurs et des souvenirs surgiront, et les paysages inoubliables du Lot serviront de cadre au déroulement d ‘une enquête à rebondissements.
En ces années 1940, où la campagne quercynoise découvre lentement le drame de l ‘Occupation, le parcours du jeune René est semblable à celui du Lot ; des calmes plaines du bonheur familial aux roches abruptes de la souffrance et du drame, il suit la courbe sinueuse d ‘un destin ordinaire, où tout se décide ailleurs. La souffrance est dans cet ailleurs, insaisissable et omniprésent ; cet ailleurs irritant comme le piquant des orties, dès qu ‘il quitte le havre chaud de la maison.
Ecrit sur le ton de l ‘autobiographie, ce roman, qui a la solidité des choses et des hommes de la terre, séduit d ’emblée par son style fluide et cependant pétri de langue d ‘oc jusque dans sa syntaxe. Récit tout à la fois pudique et poignant, tissé de rêves et de révolte, Les orties poussent près des maisons narre les événements forts et les moments paisibles d ‘une enfance où transparaissent la sensibilité et l ‘amour du pays natal. Mais cet hymne à la vie et à la mort, à la terre et au soleil nous entraîne aussi dans le lent glissement de l ‘Histoire.
L ‘AUTEUR : Né dans un petit village du Lot en 1935, René La Borderie est actuellement responsable d ‘un secteur pédagogique de l ‘Education Nationale, tout en assurant la gestion d ‘un petit domaine viticole en Premières côtes de Bordeaux. Auteur de nombreux ouvrages techniques sur l ‘enseignement et la communication ainsi que de contes pour enfants, il nous livre ici, avec son premier roman, les clés d ‘un nouveau regard sur l ‘enfance.
“1969, François et Anne, réunis dans le même établissement, forment un couple pédagogique à tout choc. Méthodes nouvelles avec notamment
l¹introduction des mathématiques modernes, la rénovation du Français avec le règne de l¹oralité ! Avec la montée croissante des effectifs, les préfabriqués remplacent rapidement le bâti traditionnel. Une nouvelle
communauté vient de naître.
De nombreux évènements viendront la bouleverser. Quelques années plus tard, la vie de François Rossignol basculera à son tour.
Après le tome I François Rossignol, instituteur, le tome II François Rossignol, professeur, la trilogie « Un beau métier » se poursuit en ces
années de mouvements sociaux où les portes s¹ouvrent à n¹importe quel citoyen, où la parole se libère “.
Les chapitres en chiffres romains racontent une histoire, les autres commentent, analysent, une sorte de « voix off » comme on dit au cinéma. Mais les choses ne sont pas aussi simples ni aussi tranchées, du reste le livre parle de la difficulté d’être au monde…
Des indices vont se multiplier au détour des phrases, indices ou clins d’œil qui permettent de s’y retrouver ou d’accepter de se perdre dans une approche multiple de la réalité.
Les personnages sont aussi réels, voire plus, que la narratrice « qui souffre d’un défaut d’existence ». A moins qu’ils s’agissent des avatars de l’auteur. Nous pourrions collecter les éléments qui placent en parallèle les protagonistes à travers des scènes cocasses ou troublantes. Ces voix multiples, ces allers retours constituent l’envers des choses et du monde ; similitudes ou variations pour cerner la difficulté d’être et celle de l’écriture qui doit cerner l’odeur du figuier « escarpolée, poivrée et légèrement potelée ».
Le lecteur impliqué devient le seul maître, à lui de redresser le livre et surtout l’univers. Un livre grave, une écriture rare.
La plume du Causse