La rivière Dordogne a toujours été le théâtre d’échanges économiques. C’est à partir de la seconde moitié du XVe siècle que le trafic fluvial va se développer. La batellerie prend son essor autour d’Argentat, sur la haute Dordogne. On construit alors des gabares, bateaux longs à fond plat appelés « argentats ».
Les gabariers doivent se méfier des pièges de la Dordogne pour amener à destination leur cargaison hétéroclite.
L’existence de ces embarcations se limite au temps de la descente de la rivière : ils sont détruits à leur arrivée et débités en bois de chauffage.
Aujourd’hui, dans le Sarladais, les gabares Norbert constituent un moyen original de découvrir au fil de l’eau des sites prestigieux comme La Roque-Gageac, les châteaux de Montfort, de Marqueyssac et de Castelnaud.