Hommage aux cochons par Ottomar (1)

Les cochons sont partis,
Je ne peux faire semblant,
Adieu donc les amis,
Maintenant absents.

Joueurs dans votre enclos,
Au soleil, libres, insouciants.
Le matin tôt,
Vous respiriez le bon air.

Condition animale,
A l’heure de tant de maux,
Ridicule état d’âme,
On me dit, vous êtes sot !

Les cochons sont partis,
Les voir chaque matin,
Ce n’est pas anodin,
Clin d’œil, empathie.

Les cochons sont partis,
Je sais c’est leur destin,
Et qui puis-je, c’est ainsi,
Je reste un peu chagrin.

 

(1) Ottomar :  nom d’emprunt de notre contributeur poète