Catégories Librairie : Histoire - Documents Page 10 of 20

La Crosse et l ‘Autel, Huit siècles d ‘art sacré à la cathédrale de Cahors

Partir à la rencontre d ‘un patrimoine religieux multiséculaire. Découvrir ou redécouvrir ces peintures, sculptures, pièces d ‘orfèvrerie et vêtements liturgiques, objets d ‘art de qualité qui sont autant de témoins de l ‘histoire. En donnant les clefs de compréhension d ‘un héritage sacré, cet ouvrage plonge le lecteur dans le cours des huit siècles d ‘existence de la cathédrale de Cahors. Abondamment illustré, il dévoile des objets parfois peu étudiés ou inaccessibles, en rappelle le sens et la fonction, évoque l ‘action des grands évêques qui les offrirent au sanctuaire.

Georges Pompidou. Lettres, notes et portraits. 1928-1974

On doit à son fils, Alain Pompidou, et à son biographe Eric Roussel d ‘avoir rassemblé et édité près d ‘un demi-siècle de correspondance de l ‘ancien président. Avec en fil rouge ses lettres à ses plus vieux amis, Robert Pujol, connu en 4 e à Albi, et René Brouillet, rencontré en khâgne à Louis-le-Grand. Un jeune Pompidou de dix-neuf ans épanche son « besoin de fréquenter une femme mariée » en même temps qu ‘il disserte avec une incroyable hauteur de vue sur la laïcité. Mais, au-delà de l ‘anecdote, ces lettres sont un témoignage précieux et souvent inédit sur les années De Gaulle, dont il fut le collaborateur puis le Premier ministre et qu ‘il appelle « Charles » quand il parle de lui. Le politique en lui n ‘a jamais tué le professeur de lettres qui, jusqu ‘au bout, échange avec Malraux, Mauriac ou Robbe-Grillet, ou décèle le talent de Patrick Modiano dès son premier roman. Mais son amour des arts n ‘enlève rien à sa maîtrise du jeu politique et des sujets techniques.

Mémoire, Maroc, Algérie, Tunisie, 1952-1962

Ouvrage consacré aux 60 morts lotois de la guerre d ‘Algérie : liste avec lieu et date de naissance, photo, états de service, etc.

Mémoire, Maroc, Algérie, Tunisie, 1952-1962 ; FNACA du Lot ; imprimerie Grapho12, Villefranche-de-Rouergue, 2012, 165 p.

La fontaine de Loulié au Puy d ‘Issolud et la vallée de la Dordogne

Cent jours au front en 1915, un sapeur du Quercy dans les tranchées de Champagne

Décembre 1914, la Première Guerre mondiale est déclarée depuis quatre mois quand Armand Truel, mobilisé avant d ‘avoir 19 ans, quitte son village du Lot pour Montpellier. Instruit pour devenir sapeur-mineur du génie, il rejoint le front de Champagne en 1915. Pendant 100 jours à partir des sapes et des boyaux, il creusera des galeries, mettra à feu des fourneaux de mines et aménagera les entonnoirs causés par les explosions.

mon pays

C ‘est la simple et triste histoire de trois paysans lotois mobilisés sur le front durant la guerre 1914-1918, écrite à partir des centaines de lettres qu ‘ils échangèrent avec leurs proches et des souvenirs conservés par leurs familles.

Le Pays de Saint-Céré dans les soubresauts de l ‘Histoire

Evolution politique et sociale du Pays de Saint-Céré depuis les remous du premier millénaires aux circonvolutions de la Cinquième République.

Les notaires ayant exercés en Périgord, Quercy, Limousin aux 13e – 15e siècles

Leur marque personnelle d ‘authentification des actes. Leurs lettrines. Leurs esquisses ; chez l ‘auteur, 2012, 374 pages, 38 E (disponible dans les librairies de Montignac et Périgueux)

Gambetta, le commis-voyageur de la République

Gambetta a été la figure la plus marquante de la IIIe République naissante. Sa popularité ne tient pas seulement à son élection à la députation à l âge de trente ans, à sa participation au gouvernement de la Défense nationale, à trente-deux ans, ou encore à son départ en ballon de Paris assiégé, en octobre 1870. Personnalité tonitruante, à l aise aussi bien avec les Rothschild qu à Belleville, où des milliers de personnes venaient boire ses paroles, il a affronté aussi bien les socialistes, auxquels il affirmait : « il n y a pas de question sociale », que les conservateurs, auxquels il opposait ses « nouvelles couches », et les catholiques, qu il interpellait d un : « le cléricalisme, voilà l ennemi ! ». Il n a eu de cesse de défendre une conception personnelle et exigeante de la République, incomprise de ses contemporains, qui mirent en minorité son « grand ministère » en 1882, quelques mois avant sa mort…

Un siècle de mode en pays martelais 1870/1970

Cet ouvrage comporte quatre parties :

la première évoque la vie politique, économique, sociale et culturelle de Martel à la fin du XIXe et dans la première moitié du XXe siècle,
la deuxième est consacrée à un rappel des grandes étapes de la mode féminine en France entre 1870 et 1970,
la troisième permet de « visiter » l’exposition d’août 2011 et de découvrir un « Catalogue » qui présente, photographies et fiches à l’appui, 86 pièces caractéristiques,
dans la dernière partie on voit comment les Martelaises suivaient la mode et faisaient réaliser leurs toilettes.

Si les pierres parlaient

Serge Juskiewenski (1) est né à Figeac dans une famille bien connue pour son engagement de service. Médecin à son tour, il termina sa carrière en qualité de professeur agrégé d ‘anatomie et de chirurgie pédiatriques à la Faculté de médecine de Toulouse.
Son engagement professionnel se doubla d ‘un engagement public qu’il maintint jusqu’au bout. Il siégea au conseil municipal de Livernon puis de Figeac qu’il représenta aussi au Conseil général. Elu au Conseil régional de Midi-Pyrénées, il y accomplit trois mandats et en devint vice-président.
De 1999 à 2010, il se consacra avec passion au tout nouveau Parc naturel régional des Causses du Quercy dont il devint le président-fondateur. (1) Serge Juskiewenski est décédé le 2 mars 2012 à l ‘âge de 79 ans.

« Certains soirs, lorsque sans se lasser le regard parcourt les vastes horizons mauves des causses ou s ‘accroche, fasciné, à la verticalité grise et ocre d ‘une falaise magnifiée par le soleil couchant, l ‘envie vient parfois de dérouler cette chaîne, de remonter le temps. Il faut alors, dans le silence, écouter le récit que murmurent les pierres… »

Serge Juskiewenski nous y invite au long de cette fresque érudite et sensible. Il y conte la belle aventure de ceux qui ont peuplé, modelé et aimé ce territoire qu ‘ils nous ont légués.

Préface d’Etienne Baux, agrégé d’histoire
Postface de Martin Malvy, ancien ministre, Président du Conseil régional Midi-Pyrénées

Aristocraties méridionales

Panfili Didier ; Aristocraties méridionales. Toulousain-Quercy XIe-XIIe siècles ; Presses universitaires de Rennes ; Rennes, 2010, 460 pages, format 15,5 x 24 cm, index (Prix 22 €)

Le Lot ferroviaire

L’auteur : « Je fus donc cheminot, comme mon arrière grand-père Auguste Austry,
mon grand-père, autre Auguste Austry, mon père, Maurice Austry ; tout
comme le grand-père, le père et le frère de mon épouse et comme de nombreux
grands-oncles, oncles, cousins et petits cousins ! Dès ma naissance et
peut-être même dès ma conception mon destin était tracé !
C’est ainsi que 15 septembre 1945, âgé de quinze ans, j’entrais à la S.N.C.F. en qualité d’apprenti ajusteur-monteur, spécialisé dans l’entretien et la réparation des machines à vapeur. La France sortait alors terriblement meurtrie de six années de guerre au cours desquelles 120 gares, 77 dépôts, 25 grands centres de triage, 3 000 ouvrages d’art et plus de 10 000 locomotives avaient été détruits, cependant que parmi les cheminots c’était près de 9 000 morts et 16 000 blessés qui étaient déplorés.
Je ne m’attarderai pas à décrire en détail ce que furent pour moi ces trois années initiatiques auxquelles je fus condamné : un véritable calvaire. Une faim lancinante que je ne parvenais pas à assouvir torturait en permanence mon estomac ». Roger Austry, Cahors

L’ouvrage : le 24 août 1838, la reine Amélie inaugure la ligne allant de Paris à Saint-Germain. Plusieurs compagnies privées nouvellement créées se partagent concurremment le territoire national et entreprennent de le recouvrir d’un maillage relativement dense de voies ferrées avec l’appui financier des grandes banques. C’est ainsi que la compagnie d’Orléans voit le jour en 1838…
L’épopée du rail a débuté dans notre région le 1er septembre 1858 avec l’ouverture d’une ligne reliant Montauban à Rodez, laquelle bien qu’essentiellement rouergate eut sur le Lot une profonde incidence économique.
Pour chacune des 7 lignes du Lot :
– ses caractéristiques techniques,
– le personnel en résidence dans les différentes gares (nom, prénom, année et lieu de naissance, fonction exercée). Soit plus de 1300 cheminots nés pour la presque totalité dans la seconde moitié du XIXe siècle),
– les faits divers, accidents et incidents,
– les sabotages durant l’Occupation.

Contes et légendes du Quercy

Vaste ensemble de plus de cent récits où le sacré et le merveilleux surgissent du quotidien. Les clés sont dans le Petit vocabulaire merveilleux qui explicite le langage des légendes, leurs symboles, leurs sources mythiques et religieuses, les croyances populaires qui les nourrissent ; qui nous présente aussi le petit peuple des dracs, des fatsilières, des fées, des saints locaux, des génies invisibles. Une synthèse introductive met en évidence la richesse multiforme du légendaire, détaillant les influences successives qui l ‘on fait évoluer au fil des courants culturels et sociaux de chaque époque.
L ‘auteur, Jean-Luc Obeirener, dont le nom est intimement associé à la revue Quercy Recherche ainsi qu ‘au Musée ethnographique de Cuzals est également spécialiste d ‘architecture rurale.

Vertigineuse inauguration

Le 6 mai 1838, le pont Louis-Philippe lancé sur la rivière Lot fut inauguré et livré à la circulation le jour de la fête du Roi. Construit en quatre ans, il remplaçait le pont médiéval en ruines situé quelques mètres en amont. Ce splendide ouvrage, le plus utile que l’on ait bâti à Cahors depuis des siècles, fut l’occasion d’une cérémonie grandiose devant des milliers de spectateurs massés sur les quais et les pentes voisines. La dernière pierre de la cinquième voûte y fut scellée accompagnée d’un coffret rempli d’objets symboliques (pièces d’or et d’argent à l’effigie du Roi,…).

Les discours officiels, le cérémonial, les réjouissances qui suivirent permettent de découvrir le Cahors du temps, bourgeois et distingué, mais aussi populaire et bon enfant, à travers le récit qu’en fait Etienne Baux, servi par les dessins précis et très documentés de Christian Verdun qui, tel un journaliste reporter, a couvert l’événement, quelques 172 ans plus tard…

Ce livre clôt la trilogie que Christian Verdun a consacré aux ponts de Cahors : « La cité vertigineuse  » en 1989, édité chez Flac!, puis « Les vertiges de la cité » chez L’Hydre édition en 2007.

LES AUTEURS

Christian Verdun est né à Paris en 1941. Depuis, ou presque, il n’a jamais cessé de dessiner, enfant, puis étudiant à l’Université de paris où il obtient le Diplôme Supérieur de Dessin et d’Arts Plastiques. Fixé dans le Lot depuis plusieurs décennies, il connaît bien Cahors où il a terminé sa carrière d’enseignant…

Etienne Baux est professeur agrégé d ‘histoire au lycée Clément Marot de Cahors, chargé de cours à l ‘université de Toulouse le Mirail. Il est membre de la Société des Etudes du Lot et participe à de nombreuses conférences sur l’histoire de son département.

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