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Vertigineuse inauguration

Le 6 mai 1838, le pont Louis-Philippe lancé sur la rivière Lot fut inauguré et livré à la circulation le jour de la fête du Roi. Construit en quatre ans, il remplaçait le pont médiéval en ruines situé quelques mètres en amont. Ce splendide ouvrage, le plus utile que l’on ait bâti à Cahors depuis des siècles, fut l’occasion d’une cérémonie grandiose devant des milliers de spectateurs massés sur les quais et les pentes voisines. La dernière pierre de la cinquième voûte y fut scellée accompagnée d’un coffret rempli d’objets symboliques (pièces d’or et d’argent à l’effigie du Roi,…).

Les discours officiels, le cérémonial, les réjouissances qui suivirent permettent de découvrir le Cahors du temps, bourgeois et distingué, mais aussi populaire et bon enfant, à travers le récit qu’en fait Etienne Baux, servi par les dessins précis et très documentés de Christian Verdun qui, tel un journaliste reporter, a couvert l’événement, quelques 172 ans plus tard…

Ce livre clôt la trilogie que Christian Verdun a consacré aux ponts de Cahors : « La cité vertigineuse  » en 1989, édité chez Flac!, puis « Les vertiges de la cité » chez L’Hydre édition en 2007.

LES AUTEURS

Christian Verdun est né à Paris en 1941. Depuis, ou presque, il n’a jamais cessé de dessiner, enfant, puis étudiant à l’Université de paris où il obtient le Diplôme Supérieur de Dessin et d’Arts Plastiques. Fixé dans le Lot depuis plusieurs décennies, il connaît bien Cahors où il a terminé sa carrière d’enseignant…

Etienne Baux est professeur agrégé d ‘histoire au lycée Clément Marot de Cahors, chargé de cours à l ‘université de Toulouse le Mirail. Il est membre de la Société des Etudes du Lot et participe à de nombreuses conférences sur l’histoire de son département.

Il était une foi, souvenirs de la vie religieuse dans un village du Quercy (1914-1968)

Après avoir réalisé deux films documentaires sur Varaire, Guillaume Dreyfus s ‘est lancé dans une vaste enquête : il y a quelques décennies, à quoi ressemblait la vie religieuse, au quotidien, dans ce petit village du Lot comme il en existe tant d ‘autres ?

Une cinquantaine de personnes – des habitants de Varaire, des sœurs et des prêtres y ayant résidé – ont accepté de dire pour eux « comment c ‘était », et quelle mémoire ils ont aujourd ‘hui de la religion catholique, alors omniprésente.

Sur une période d ‘une cinquantaine d ‘années (1914-1968), ce livre intitulé « Il était une foi : Souvenirs de la vie religieuse dans un village du Quercy » se présente comme un recueil de souvenirs : catéchisme, messes, confessions, enfer, paradis, processions, fêtes, pèlerinages…

Dans la première partie du livre, les habitants se rappellent les prêtres et sœurs qui ont marqué la commune.

Dans la seconde, les souvenirs concernent différents aspects de la religion au quotidien. Et ce n ‘est pas triste !

En effet, ce passé, si proche et parfois si lointain, est raconté avec une franchise étonnante, beaucoup d ‘humour et de naturel, beaucoup d ‘émotion aussi, préservés par une écriture qui a souhaité restituer les paroles entendues au plus près du langage parlé.

A l ‘issue d ‘un long travail de « montage », illustré de nombreuses photographies couleurs et noir et blanc, les voix de différentes générations dialoguent et se répondent.

Elles composent, au-delà des particularités de ce village, un tableau contrasté, vivant et concret de toute une époque. Car la vie religieuse révèle une large part de la « vie tout court », jadis, à la campagne.

Linge, lessive, lavoir : une histoire de femmes

Lieux exclusivement féminins de travail et d ‘efforts, les lavoirs évoquent encore immanquablement, pour les plus âgés, une mère, voire une grand-mère, dans tous les cas, une femme du voisinage.
Ces rendez-vous vivants, animés et joyeux, illustraient la place de la femme dans la société de l ‘époque.
Ils créaient également des liens de sociabilité : rencontre entre femmes, liberté d ‘expression, indépendance de quelques heures…
Historienne de formation, professeur documentaliste en lycée, l ‘auteur anime et participe à un groupe d ‘histoire locale depuis de nombreuses années.

DÉSERTEURS, INSOUMIS, RÉFRACTAIRES EN QUERCY

Un de vos ascendants a inexplicablement disparu, toutes vos recherches se sont avérées infructueuses, votre arbre généalogique est menacé d ‘amputation ! Où est donc passé ce cher absent ? Cette question demeurant sans le moindre embryon de réponse vous obsède…

Et s’il avait déserté ? Autrement dit abandonné son régiment, sans tambour ni trompette, et filé à l’étranger ? Comment savoir ?

L’A.R.H.Fa publie un numéro hors série, ainsi titré, relatif à cette question, comportant une liste de plus de mille soldats originaires de notre département, (1077 exactement) ayant fait acte de désertion ou d’insoumission durant la période comprise entre 1870 et 1913 et dont les noms, prénoms, dates, lieux de naissance sont fidèlement rapportés, ainsi que les noms, prénoms et lieux de résidence des parents de chacun d’eux.

D’autres, en presque aussi grand nombre, acteurs directs ou indirects d’actes ou de tentatives de désertions antérieurs à cette période ont également leurs noms cités au hasard des évènements auxquels ils furent mêlés.
Pourquoi refusait-on en aussi grand nombre à se soumettre aux obligations de la loi, pourquoi enregistrait-on tant de défections, insoumis et déserteurs confondus ? Cette étude répond aussi à cette question et révèle les méthodes, parfois violentes, employées par les jeunes conscrits, souvent aidés de leurs parents, pour ne pas revêtir l’uniforme.

Voir la liste et les tarifs des publications de l ‘ARHFa : http://www.arhfa.org/

1914-1918 Les lotois dans la grande guerre

Auteurs : Sophie VILLES, Didier CAMBON

Plus de quatre-vingt-dix ans après que le canon s’est tu, la Grande Guerre continue d’habiter la mémoire des Européens. Cette guerre, la Première guerre contemporaine, s’est imposée dans la mémoire collective comme l’événement fondateur du XXème siècle.

Dans ce cataclysme qui a mis aux prises l’ensemble des nations industrialisées mais aussi les peuples colonisés, quels sacrifices ont consentis les Lotois à la culture de guerre nationale ?

Cet ouvrage s ‘attache à travers de nombreux témoignages inédits à faire revivre l’expérience de guerre et la ténacité des poilus du Quercy. Il nous renseigne aussi sur les enjeux qu’imposait à l’arrière cette crise sans précédent qui a vu la guerre s’immiscer durant cinquante-et-un mois dans le quotidien de chaque famille lotoise.

Cahiers Historiques du Grand Cahors (Bibliothèque Patrimoniale et de Recherche)- Format : 14 x 22 cm – 200 pages – Juillet 2010 – 12 euros

TOME 1 : LES POILUS

DES AIRS ET DES COUPES

La Clé du Caveau a été pendant deux siècles la plus célèbre ressource des paroliers pour créer de nouveaux couplets sur clés airs connus. Cette compilation et les étapes de ses sept éditions successives devenues rares sinon introuvables même en bibliothèque — sont expliquées et replacées dans leur contexte historique et chansonnier par Jacques Cheyronnaud.

Le Quercynois Pierre Capelle, avec ses autres titres de gloire, fut l ‘architecte et le producteur de l ‘outil le plus utilisé des chansonniers du XIXe siècle, et quelquefois encore après. Son portrait inédit, récemment retrouvé au Musée Ingres de Montauban, mérite cette couverture.

Dans l ‘ultime édition de ce monument, préparée et publiée par Pierre Capelle, 2390 timbres avaient été notés. Ce remarquable répertoire d ‘un segment populaire de la culture française fut l ‘œuvre, et le jeu, de brillants convives qui se réunissaient pour dîner et chanter : sous Louis XV, dans le caveau du cabaret Landelle (rue de Buci, près de la Foire Saint-Germain) et un siècle plus tard au Rocher de Cancale (au coin des rues Montorgueil et Mandar, non loin des Halles de Paris), et autres bonnes tables entre-temps. Le lecteur découvrira ou reconnaîtra ces joyeux gastronomes au fil du récit de Jacques Cheyronnaud.

Le présent volume est une introduction à la réédition intégrale de la sixième édition de La Clé du Caveau. Séparément seront édités en les textes et les 602 pages de portées (près de quinze mille) qui restituent les lignes mélodiques des chansons pour la commodité des paroliers et des amateurs. La mise à disposition des fichiers électroniques correspondants, pour un usage commode avec des instruments modernes est en cours de préparation.

LES DÉBUTS DE LA IIe RÉPUBLIQUE
DANS TROIS CANTONS DU LOT

Les débuts de la 2e République. Histoire politique du Lot – Les débuts de la IIe République dans trois cantons du Lot, Bretenoux, Gramat, Saint-Céré

La révolution de février 1848 et l ‘avènement de la IIe République sont deux événements mal connus de notre histoire. Il est vrai que, lorsqu ‘on évoque la révolution, on pense immédiatement à celle de 1789. Pourtant la révolution de 1848 représente un tournant important de l ‘histoire de France. La monarchie disparait au profit de la république. Celle-ci, dans les premières semaines de son existence, adopte différentes mesures notamment l ‘abolition de l ‘esclavage et le suffrage universel. Cette dernière, qui se substitue au suffrage censitaire, bouleverse considérablement le paysage politique français. Désormais, chaque
citoyen, quel que soit son niveau social, peut voter. Dans ce nouveau contexte, les électeurs lotois se rendent quatre fois aux urnes entre avril 1848 et mai 1849 – 2 élections législatives, l ‘élection municipale et l ‘élection présidentielle.

L ‘ouvrage suivant traite de cette période sur trois cantons du Lot: Bretenoux, Gramat et Saint-Céré. Trois chapitres – 1, 3 et 6 – sont consacrés à l ‘histoire nationale afin de mieux comprendre ce qui se passe en local. Les autres chapitres – 2, 4, 5 et 7 – s ‘attachent à montrer, à travers 3 cantons, comment la République s ‘est installée dans les campagnes, comment les habitants se sont saisis du droit de vote, la lutte entre les conservateurs (monarchistes et bonapartistes) et les réformateurs (républicains et socialistes) mais aussi le poids important de la presse. Le moindre village, de Rocamadour à Biars, de Puybrun à Saint-Vincent du Pendit, de Mayrinhac-Lentour à Alvignac, a connu sa petite révolution. Désormais, dans ce pays, comme dans beaucoup d ‘autres, les relations entre les notables et le peuple ne seront plus jamais les mêmes.

Alain de Solminihac (1593-1659),
prélat réformateur

Abbé de Chancelade en Périgord et évêque de Cahors, Alain de Solminihac (1593-1659) est une figure marquante du mouvement de réforme pastorale de l’époque baroque.
Formé à Paris, il entreprend en 1623 le relèvement spirituel et matériel de son abbaye de Chancelade qui devient, en moins d’une décennie, un centre à partir duquel la réforme canoniale s’étend à la Saintonge, au Limousin et à l’Angoumois. Cette extension se heurte à la volonté du cardinal de La Rochefoucauld et de Charles Faure qui transforment la congrégation de Sainte-Geneviève en une congrégation de France destinée à regrouper dans une organisation centralisée toutes les branches de l’ordre canonial. Au terme d’un long conflit, dont les étapes sont ici reconstituées, la réforme de Chancelade n’échappe à l’absorption qu’au prix de l’abandon de son expansion.
La carrière de l’abbé de Chancelade connaît un tournant majeur avec sa nomination à l’évêché de Cahors en 1636. Religieux devenu évêque, il transpose son idéal de perfection chrétienne dans l’état épiscopal et entreprend la réforme de son diocèse selon le modèle tridentin et l’exemple de Charles Borromée : reconstitution du patrimoine épiscopal, statuts synodaux, mise en place de vicaires forains, visites pastorales, missions prêchées par les chanoines réguliers qu’il a amenés avec lui de Chancelade, fondation d’un séminaire confié aux prêtres de la Mission. Cette ferme action réformatrice s’est durablement heurtée à une opposition cléricale organisée.
Son rôle déborde largement son abbaye et son diocèse. Comte de Cahors et baron de Quercy, Solminihac appuie de son autorité temporelle le pouvoir royal durant la Fronde. Influent dans l’Église de France, étroitement lié à Vincent de Paul, membre de la Compagnie du Saint-Sacrement, il joue un rôle important dans les affaires du temps, qu’il s’agisse de défendre les prérogatives du Saint-Siège, de condamner l’Augustinus ou d’obtenir la nomination d’évêques conformes à son idéal tridentin.

Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de l’Université et docteur en histoire, Patrick Petot est professeur de classes préparatoires à Périgueux. Il s’est spécialisé dans la recherche en histoire religieuse et dans l’étude comparée des religions.

HISTOIRE DES COLLEGES
DE CAHORS et TOULOUSE
(XIVe-XVe siècles)

Le mot « collège » ne doit pas tromper. Il ’agit ici de collèges universitaires médiévaux dont l’importance dans l’histoire de France a été considérable : ces établissements s’inséraient
dans un mouvement européen qui souhaitait permettre à de « pauvres clercs » d’étudier en leur offrant le gîte et le couvert.
Grâce à une impulsion décisive donnée par le pape d’Avignon Innocent VI et plusieurs dignitaires de la Curie, leur succès fut net dès le milieu du XIVe siècle. Le mouvement de création de collèges se poursuivit avec succès durant le XVe siècle et ils finirent par regrouper un nombre non négligeable d’étudiants.
Dotés de statuts, d’une maison, de rentes et de bénéfices destinés à assurer des bourses, d’un encadrement spirituel avec bibliothèque et chapelle, ils eurent en commun d’évoluer vers
une relative autonomie : la communauté recrutait ses condisciples et élisait en son sein un responsable de la discipline et de la gestion. Les boursiers devaient supporter un long séjour et une sévère discipline mais les sacrifices consentis ne furent pas inutiles : l’examen des carrières montre que les collèges de juristes des universités de Cahors et Toulouse ont bien produit une élite au service de l’Église et de l’État.
Cette étude extrêmement complète apporte un éclairage inédit sur un aspect essentiel de l’histoire de France et, parallèlement,
sur un pan méconnu de l’histoire des idées.

Patrice Foissac est professeur agrégé d’histoire-géographie au collège Léon Gambetta de Cahors (46) et Docteur en Histoire médiévale.

 

LE LOT C ‘ETAIT HIER (1907-1957)

Poursuivant ses recherches à travers la presse régionale, l ‘auteur nous fait découvrir le département du Lot tel qu ‘il pouvait être observé à cette époque. Après las années 1806 à 1906, au cours desquelles nous avons dû effectuer un retour important en arrière, il étudie la période 1907-1957, plus proche de nous mais très riche en histoire et donc tout aussi captivante. Une occasion, quoi qu ‘il en soit, d ‘éveiller notre curiosité.

LES VILLES DU QUERCY
EN GUERRE

Crécy, Poitiers, Azincourt… Derrière les noms des grandes batailles, on oublie souvent que la guerre de Cent Ans ne fut pas seulement l’affaire des rois, des princes et des soldats. En effet, dans les provinces proches de l’Aquitaine anglaise, comme le Quercy, les habitants furent quotidiennement confrontés aux compagnies de routiers qui agissaient sous l’ombre du roi d’Angleterre. Forte de 50 à 80 hommes chacune, elles se fortifièrent ici et là, dans des châteaux, des églises ou des villages fortifiés et soumirent la région à une pression militaire constante… Face à elles, le rôle défensif que tinrent les centres urbains fut primordial.

Une ville ou un bourg, c’était quelques centaines ou milliers de citadins, un espace de vie et des activités économiques débordant largement le périmètre bâti à protéger : la défense à mettre en œuvre était complexe et, sur le long terme, ne pouvait se faire avec les seuls moyens militaires. Cette tâche délicate revint aux consulats, ces municipalités bourgeoises qui avaient en main les rênes de leurs communautés : ils ne négligèrent aucun domaine, de la fortification à l’armement, en passant par la défense économique et la résolution des problèmes sociaux et sanitaires.

Alors que le pouvoir des Valois était ébranlé jusque dans ses fondements et que les cadres de la vie rurale se disloquaient sous les coups de boutoirs anglais, les villes et les bourgs restèrent dans la province les plus sûrs appuis de l’autorité royale et d’incontestables îlots de stabilité.

Les municipalités quercinoises du bas Moyen Age nous ont légué d’importantes archives où se côtoient des dizaines de registres de comptes et de délibérations, des centaines d’actes notariés et d’imposantes correspondances. Nicolas Savy les a parcouru, déchiffré et exploité durant plusieurs années et à présenté une synthèse de ses recherches dans sa thèse de doctorat en histoire. Cet ouvrage en est directement issu.

VIVRE EN VILLE
AU TEMPS DES PAPES D ‘AVIGNON

Vivre en ville… Consacrée à une période historique précise, celle de presque un siècle durant lequel la papauté quitta Rome pour s’intaller en Avignon, cette étude de vie citadine va bien au-delà des caractéristiques plus ou moins particulières de telle ou telle ville au Moyen Âge : la manière d’y vivre, ce qui s’y trame, les luttes d’influence et de pouvoir sont de toutes les grandes cités de l’époque. On assiste ici à la confrontation des puissances déjà existantes, de celles naissantes ou à naître, et très souvent le rapport à notre époque contemporaine est évident et peut faire sourire : au XIVe siècle comme aujourd’hui, on doit vivre ensemble, et c’est loin d ‘être évident : ce livre est émaillé de renseignements précis, parfois – souvent – savoureux, d’histoires plus ou moins croustillantes, et on y apprendra entre autres choses que ce que nous appelons “abus de bien social” ne date pas d’hier, pas plus que les pressions, les faux en écriture, les malversations de toutes sortes, y compris financières ! Autour de tout cela, le peuple de la ville naît, vit et meurt en profitant autant que possible des joies de l ‘existence, subissant les aléas de l ‘Histoire. Ce livre est la riche “vie quotidienne” d’une grande cité au temps des papes d’Avignon et il possède sans aucun doute valeur d’exemple.

ATOGA NO MANGAREVA

Le 4 septembre 2000, Laurent Guillaut, conservateur du musée de Cahors Henri-Martin, découvre dans les réserves du musée, une « divinité néo-calédonienne ». Il s ‘agit d ‘une rencontre extraordinaire entre un homme du Nord et un dieu du Sud. La statuette représente le dieu Rongo, vénéré à Mangareva, île principale de l ‘archipel des Gambier. La sculpture en bois de tamanu livre peu à peu ses secrets, ceux de l ‘autre du bout du monde, d ‘un archipel des mers du Sud, sillonnées par tant de voyageurs de renom. Un Lotois, Joseph Bonafous-Murat, a ramené la statuette du dieu Rongo à Cahors en 1835. D ‘autres Lotois ainsi que des Aveyronnais, membres de la congrégation de Picpus, ont débarqué aux Gambier à partir de 1834. Ils sont devenus les acteurs de cette histoire mangarévienne, histoire particulière d ‘un archipel gouverné par des missionnaires, à la fois isolé et ébranlé par le reste du monde. Les traces de cette tutelle sont ancrées dans le sol mangarévien où s ‘élèvent une réplique à moindre échelle de la cathédrale de Chartres, des églises et chapelles. C ‘est autour des liens entre ces antipodes que se tisse l’Histoire mangarévienne proposée ici.

L ‘AFFAIRE RECONQUISTA
DE ESPANA 1942-1944

« L ‘Affaire Reconquista de Espana » n ‘est pas une fiction. C ‘est une histoire vraie, inédite, reconstituée ici à partir, principalement, de l ‘analyse d ‘archives policières et administratives méconnues ou inexploitées pendant deux tiers de siècles. « L ‘Affaire Reconquista de Espana » fut l ‘appellation donnée par différentes autorités vichyssoiscs à une vaste opération répressive, qui éclata au grand jour en Lot-et-Garonne, au début de juillet 1942. à la suite de plusieurs mois d ‘investigations policières autour des réfugies républicains espagnols. Deux mois plus. tard, la répression rebondissait en région toulousaine et s ‘étendait à divers autres départements. Plus de 200 républicains espagnols furent persécutés. Injustement et durement, ils furent enfermés dans les prisons d ‘Agcn. Limoges. Toulouse…et dans le camp de Noé et du Vcrnct notamment. Une centaine furent déportés vers les camps nazis.

Charles et Henry FARRENY DEL BOSQUE sont issus d ‘une famille de Républicains espagnols, en France depuis 1939.
Depuis des années au sein du mouvement associatif, ils agissent pour la récupération de la mémoire de l ‘exil républicain et notamment de la Résistance espagnole en France. Directeur du bulletin de l ‘Amicale des Anciens Guérilleros Espagnols en France (FFI), Henri est professeur des universités à Toulouse. Fondateur du site internet « Espagne au coeur », son frère Charles est professeur de Lycée à Cahors……..et entre autres adjoint au Maire de Montcuq et président de plusieurs associations dont Qhercy Blanc Environnement.

LES RENCONTRES CINÉMA
DE GINDOU

Gindou, village du Lot situé en Bouriane, à 25 kms de Cahors accueille tous les ans, en août – depuis 1985 – “Les Rencontres Cinéma”. Pendant une semaine, c’est une centaine de films internationaux dont la plupart sont inédits ou peu diffusés en France qui seront visionnés en plein air. Des cinéastes, venant du monde entier, découvrent ce coin du Quercy où des passionnés viennent « tchatcher » avec eux.

En 25 ans, le festival a connu des moments inoubliables. Ce livre retrace, à travers des photos et témoignages, de nombreuses étapes de cette aventure humaine et cinématographique. L’esprit du 7ème Art règne à jamais à Gindou où le parfum des chaudes nuits d’été distille aux spectateurs rêves et conscience.

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