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CAHORS AU COURS DES SIECLES

Difficile de visiter la ville de Cahors sans être touché par sa beauté architecturale et sans éprouver, du même coup, le désir d ‘en savoir davantage sur les faits et les hommes qui furent à l ‘origine d ‘une telle harmonie urbaine. C ‘est justement pour répondre à cette curiosité – la sienne et celle de tous les amoureux du passé – que Jean Fourgous, historien du Lot renommé, sensible, lui-même, au charme de ce site médiéval, décida de lui consacrer cet ouvrage. Alliant avec bonheur son attachement pour la cité et sa connaissance de la documentation très riche sur le sujet, « éparse dans de vieux manuscrits, des ouvrages divers, des articles de revues (…) », cet ancien vice-président de la Société des Études du Lot – créée le 17 août 1872 – a retracé l ‘histoire de Cahors, de nombreuses illustrations à l ‘appui, depuis ses origines gallo-romaines (Divona Cadurcorum) jusqu ‘au début du XXe siècle (décision municipale de détruire le Pont Neuf en 1906).
En quatre grands chapitres foisonnants d ‘informations, étapes majeures d ‘une destinée historique hors du commun, il fait d ‘abord revivre l ‘époque gallo-romaine, évoquant les édifices de la ville et l ‘activité économique qui s ‘installe, les invasions des Wisigoths et des Francs, l ‘expansion du christianisme (rôle essentiel du saint évêque Didier au VIIe siècle), la paix sous Charlemagne et les incursions des Normands (IXe et Xe siècles). Ensuite, il décrit Cahors « sous les Capétiens et les Valois » (XIe-XIVe siècle), avec les premières luttes contre les Anglais, la grande époque des marchands et des ordres religieux intra-muros, ainsi que le mouvement architectural des XIIe et XIIIe siècles. Puis c ‘est l ‘évocation de Cahors au cœur de la guerre de Cent Ans (la ville est bien protégée, mais son commerce et son industrie sont atteints), les réalisations de Jean XXII et les créations architecturales des XIVe et XVe siècles. Enfin, la longue et très fertile période qui va du XVIe au XXe siècle…

PROTESTANTS OUBLIES DU QUERCY

Pourquoi de Figeac, Cardaillac, Cajarc à la vallée du Lot et jusqu ‘à Cazals et Salviac, le calvinisme s ‘est-il implanté en Haut-Quercy, si isolé à la fin du XVIème siècle ?
Pourquoi au cours du XVIIème siècle à la différence du Montalbanais ce protestantisme a-t-il progressivement disparu ? Et surtout pourquoi aujourd ‘hui certains haut-quercynois ignorent-ils avoir eu des ancêtres huguenots ?
Grâce à la documentation de la bibliothèque d ‘Histoire Protestante à Paris, des Archives Nationales, départementales et diocésaines, Françoise Auricoste, aidée par Paulette Aupoix à Cahors a pu retrouver la vie religieuse et quotidienne, les professions de ces huguenots haut-quercynois, leur lutte pour conserver leurs temples, leurs cimetières, leurs écoles. Minées par la pauvreté, harcelées par la répression royale, face au renouveau et à la reconquête catholiques impulsés par l ‘évêque Alain de Solminihac et le curé Laborie les petites communautés disparaissent peu à peu avec les abjurations et les fuites vers les pays du refuge, surtout les cantons suisses et les états allemands.
Cette histoire reste très vivante avec l ‘évocation de destins individuels, l ‘errance en Europe, les départs vers l ‘Amérique du Nord, le négoce du vin de Cahors au fond de la Prusse orientale.
L ‘ouvrage se termine par l ‘étude de l ‘évangélisation réformée fin XIXème siècle dans les bourgs gourdonnais de Concores, la Mothe-Fenelon, Saint-Cirq-Madelon.
437 pages dont 110 consacrées aux listes de pasteurs, de familles protestantes d ‘émigrants et de Nouveaux Convertis avec de nombreuses précisions.
La photo de couverture représente le Temple du château de Cenevières construit en 1633.

LES NOMS DE FAMILLE DU LOT

Votre nom de famille est-il rare ? Est-il fréquent ? Connaissez-vous sa signification ? Savez-vous qu ‘il correspond au surnom donné à l ‘ancêtre initial ?… Autant de questions, autant de réponses données par ce livre. Vous y retrouverez votre nom ou celui de vos voisins, de vos collègues ou des camarades de classe de vos enfants. Vous y découvrirez leur sens originel, ainsi que le nombre total de porteur en France ; vous vous amuserez à comparer le palmarès des noms de famille les plus fréquents en France et dans le Lot, ou bien y découvrir quantités d ‘anecdotes sur les noms locaux et ceux qui les ont portés au fil des siècles ; vous y apprendrez que Delfour désignait un boulanger, Lapergue un arpenteur, Mage un homme de grande taille, Sabatié un savetier, Teyssedou un tisserand, que Bastit, Boussac ou Boygues évoquent un lieu d ‘origine, Bergougnoux une famille venue de Bourgogne, qu ‘Alazard ou Bouzou sont d ‘anciens prénoms, qu ‘il y a un millier de Brel ou 2000 Clary en France aujourd ‘hui ; etc… Bonne plongée dans l ‘univers des noms du Lot ! Bonne lecture !
Les auteurs : Marie_Odile Mergnac, auteur du guide Trouver l ‘orignine de son nom aux Editions Autrement et du Larousse de la généalogie coauteur de nombreux dictionnaires sur les noms de famille ; Laurent Millet, coauteur de plusieurs titres de la même collection ; Christophe Belser, historien, coauteur du livre Les noms de famille du Sud-Ouest.

LA CROISADE DES PASTOUREAUX

Sur la route du Mont Saint-Michel à Narbonne, la tragédie sanglante des Juifs, au début du XIVe siècle (1320)

Ce livre raconte par le menu la dernière croisade populaire de l ‘histoire de l ‘Occident médiéval.
En 1320, les Pastoureaux, sorte de vagabonds et de miséreux, traversèrent la France en semant la terreur sur leur passage. Cette croisade, menée par des fanatiques et des illuminés, choisit pour cible les Juifs d ‘Aquitaine, de la vallée de la Garonne et des Pyrénées aragonaises, détruisant entièrement au passage la communauté de Toulouse.

Derrière ces événements dramatiques, l ‘auteur s ‘interroge sur le sentiment réel des populations du Midi à l ‘égard des Juifs. Quelle est l ‘origine de l ‘antijudaïsme en terre d ‘Occitanie, pourtant réputée pour sa tolérance, en particulier envers les vaudois et les cathares ?

C ‘est au moment où se déroulent les grands procès d ‘Inquisition, où meurent sur le bûcher les Templiers, les derniers cathares et les Spirituels, que les Juifs de Toulouse, de Verdun-sur-Garonne et d ‘ailleurs, sont massacrés en masse par une croisade populaire.

En parcourant cette histoire méconnue, cet ouvrage tente en outre de répondre à bien des questionnements récurrents et douloureux, dont certains nous renvoient à une mémoire plus récente… et tout aussi sombre.

LE CHOIX HÉRÉTIQUE

Dissidence chrétienne dans l ‘Europe médiévale

Anne Brenon a choisi pour tire de cet ouvrage ce qui, aux yeux de bien des lecteurs, passera pour un pléonasme, car chacun sait que le mot « heresis « , en grec, signifie précisément « choix « .

Il ne s ‘agit ici, toutefois, ni d ‘une maladresse, ni d ‘une erreur. Tout au long de ce livre, parcourant l ‘Europe et le Midi de la France, allant à la rencontre, à travers les textes, des hommes et des femmes qui subirent la persécution, l ‘auteur s ’emploie au contraire à montrer tant l ‘existence réelle des cathares et de leur Église chrétienne structurée que leur volonté délibérée de « choisir  » une voie religieuse différente de celle alors imposée par l ‘Église de Rome, de « choisir l ‘hérésie  » et de s ‘y tenir fermement, cette voie dût-elle les conduire au bûcher…

S ‘il ne fait pas de doute que l ‘hérésie s ‘inscrivit en négatif dans les fantasmes des clercs de l ‘Église catholique médiévale, il est tout aussi évident que cette même Église, au tournant des XIe et XIIe siècles, prit le parti de ne tolérer aucune contestation et de persécuter quiconque se situait en ses marges.

Il n ‘en demeure pas moins – et cet ouvrage de fond le démontre à l ‘envi – que l ‘hérésie s ‘impose aussi, et peut-être surtout, comme une image en positif, c ‘est-à-dire comme l ‘expression d ‘une revendication clairement « choisie  » et assumée…

Diplômée de l ‘École des Chartes, Conservateur des Archives de France, diplômée de l ‘Ecole des Hautes Etudes en Sciences Religieuses, spécialiste du catharisme occitan et des hérésies méridionales internationalement reconnue, Anne Brenon est la fondatrice de la revue Heresis. Elle est l ‘auteur d ‘une vingtaine d ‘ouvrages de référence sur le catharisme, dont plusieurs à vocation pédagogique pour tout public.

MOISSAC, HISTOIRE D ‘UNE ABBAYE

L’abbaye de Moissac est mondialement connue, tant pour l’impor-tance et la qualité de ses monuments d’époque romane que pour son cloître exceptionnel. Mais songe-t-on que cette richesse est l’œu-vre et le message d’une communauté religieuse ayant vécu là plus de mille ans ? Dans cet ouvrage, l’étude détaillée du fonctionnement de l’abbaye permet d’approcher les réalités du monde monastique ancien et peut servir de repère dans la découverte des modes de vie et des idéaux des communautés religieuses médiévales en général : comment y vivait-on ? Selon quel rythme, quels rites ? Dans quels bâtiments, quel environnement ? Quelle emprise sur une région et quelle action sur son paysage avait un monastère puissant ? Com-ment devenait-on moine ? Que contenait la bibliothèque ?
Les réponses ne sont évidemment pas les mêmes pour le temps de Dagobert et celui de Louis XVI. Il reste que les sources, nombreuses et variées, fournissent à l’investigation une matière quasiment iné-puisable et aux questions posées ci-dessus, ainsi qu’à bien d’autres, des réponses plus ou moins complètes.
Enfin, si la volonté de l’auteur est de ne rien céder sur la rigueur de l’analyse historique, elle est aussi, nettement affirmée, de proposer de « l’épopée moissagaise » une lecture agréable et accessible au plus large public.
Saint-Pierre de Moissac est un monde… Sa connaissance reste un horizon. Un tel ouvrage ne peut que renouveler l’intérêt pour son histoire.

Docteur es Lettres, doctorante en histoire de l’art, Chantal Fraïsse est actuellement Conservateur au Centre d’Art roman de Moissac, et chargée de cours à l’Université de Bordeaux. Spécialiste de l’icono-graphie médiévale, elle se consacre notamment à l’étude de l’enlumi-nure moissagaise. Ses travaux, souvent inédits, devaient logiquement aboutir à la publication d’un ouvrage de fond sur l’histoire du célèbre monastère.

HISTOIRE DES FEMMES QUERCYNOISES

L ‘histoire des femmes quercynoises de françoise Auricoste décrit la condition des femmes avant la Révolution française.
C ‘est un récit vivant qui, à l ‘aide d ‘archives, livres de raison, correspondances, rappelle l ‘extrême dépendance de la quercynoise, presque toujours ignorante et sous tutelle de son père puis de son mari avec parfois des conséquences tragiques…

LA SEPARATION DES EGLISES ET DE L ‘ETAT DANS LE DEPARTEMENT DU LOT

A la suite de la célébration du 100ème anniversaire de la loi du 9 décembre 1905, la Communauté de Communes du Pays de Cahors publie un ouvrage sur le thème de « La séparation des Eglises et de l’Etat dans le Lot », en partenariat avec la Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, sous le parrainage de Monsieur Etienne BAUX, professeur d’histoire à l’université de Toulouse – Le Mirail.

Imprimé à 600 exemplaires, l’ouvrage est en vente dans les offices de tourisme du département et les librairies au prix de 12 €. On peut également le consulter dans les rayons consacrés à l’histoire moderne des bibliothèques universitaires.

Cet ouvrage est le premier numéro d’une collection intitulée « Les Cahiers Historiques du Pays de Cahors » qui s’adresse à la fois à un public universitaire et au grand public.
La Communauté de Communes souhaite publier chaque année un nouveau numéro de ces Cahiers. Les ouvrages réunis dans cette collection aborderont tous un sujet à caractère historique et local et seront rédigés par les historiens de la Bibliothèque Patrimoniale et de Recherche, à partir des documents de cette structure.

Présentation de l ‘ouvrage :
En décembre 2005 a été célébré le centenaire de la loi de Séparation des Eglises et de l ‘Etat. Ce texte fondamental a mis fin à un siècle de Concordat et organisé le modèle si original de laïcité à la française. Comment la société lotoise de l ‘époque, encore toute rurale et fortement imprégnée de tradition catholique, a-t-elle vécu ce bouleversement majeur? Tel est l ‘objet de cet ouvrage, destiné aussi bien à un public universitaire qu ‘aux lotois d ‘aujourd ‘hui soucieux de notre histoire.
Après une présentation sociologique, démographique, politique et religieuse du département du Lot à la veille de la Séparation, cet ouvrage restitue le climat de confrontation qui, à la charnière du XIX°siècle et du XX°siècle, a opposé les tenants de la laïcité aux défenseurs de la société chrétienne traditionnelle. Il relate également les événements qu ‘ont impliqué tout à la fois le débat, le vote et l ‘application de la Loi, dans cette société qui affiche le curieux paradoxe d ‘être fermement républicaine et fidèle à sa foi catholique.

ARCHÉOLOGIE ET ARCHÉOLOGUES DU CANTON DE GRAMAT

L ‘association Racines publie un ouvrage sur l ‘archéologie et les archéologues du canton de Gramat. Ce travail collectif mené par la section  » archéologie  » bénéficie des compétences de Louis Genot, ancien collaborateur de Michel Lorblanchet, de Guy Maynard qui possède à son actif de nombreuses publications sur le patrimoine archéologique, de Jean Gasco, qui a dirigé les fouilles de Roucadour et de Claude Lemaire (fondateur de Préhistoire du Sud-Ouest).

C ‘est un ouvrage de vulgarisation de l ‘archéologie dont le but est de sensibiliser le lecteur à la richesse du patrimoine de notre région, mais aussi à sa fragilité et donc à l ‘importance de la préservation des sites.

Ce livre (format A4, 200 p, 20 €), élaboré à partir de documents et de témoignages, se veut un ouvrage de référence puisqu ‘il présente :

– les grandes figures de l ‘archéologie lotoise qui ont œuvré dans le canton de Gramat ; en effet, la richesse archéologique de notre région a suscité de nombreuses études par A. Viré, Niederlender, l ‘abbé Lemozi ou Champagne ou Lorblanchet sur les sites de Padirac, du Cuzoul, de Linars ou l ‘abri Murat ou encore les Fieux …

– la chronologie des fouilles dans le canton de Gramat et celles des sites lotois et nationaux, un inventaire de la richesse archéologique dans notre région, l ‘évolution de l ‘archéologie : mutations de la pratique archéologique, notamment pour les relevés des œuvres pariétales, des méthodes de datations. Le tout complété par une riche bibliographie archéologique et spéléologique. Cette publication a reçu l ‘aide financière du conseil général du Lot, de la commune d ‘Alvignac, du centre d ‘anthropologie de Midi-Pyrénées et de l ‘association Dorami.

HISTOIRE ET MYSTERES
DE LA CITÉ DE CAPDENAC
UXELLODUNUM

Histoire et Mystères de la cité de Capdenac Uxellodunum, est le titre du dernier livre traitant de l’histoire la prestigieuse cité lotoise.
Depuis plus de 5000 ans, la cité de Capdenac Uxellodunum s’élève fièrement sur son roc dominant un large méandre du Lot, tel un navire céleste, qui semble s’être échoué au milieu des champs pour l’éternité.
Situé dans le Quercy, à la limite du Rouergue, Capdenac fut successivement, une importante station du Néolithique, le dernier oppidum celte à résister à César, et une place importante durant tout le Moyen Âge.
Passionné par l’histoire de sa région, le jeune Mathieu Marty propose aux lecteurs de pénétrer dans l’histoire voilée de cette formidable localité qui fut fréquentée, en autre, par Lucter, Drappes, César, Pépin le Bref, Charlemagne, Saint-Géraud, Louis XI, Galiot de Genouillac, Sully, les Frères Champollion, etc.
De l’époque néolithique jusqu’aux travaux de recherches du siècle dernier, cet ouvrage, conçu entièrement en couleur, propose de nombreuses photographies des sites et documents anciens, ainsi que des plans. Tous ces éléments retracent la richesse et la diversité du patrimoine capdenacois.
Ce magnifique livre, de 132 pages au format 21 x 29,7, manquait à la cité de Capdenac. Il est préfacé et agréablement mis en page par Jean-Luc Alias, auteur d’Acta Templarium, et actuel directeur des publications du Médiéviste Magasine.

MARCHANDS ET NÉGOCIANTS QUERCYNOIS
AUX XVII ET XI Xème SIECLES

Vraiment infatigable, durant une même période les 17 et 18° siècles, dans un même cadre, le Quercy — exception faite du Montalbanais. Françoise AUTICOSTE s’intéresse cette fois-ci aux marchands et négociants.
L’ouvrage comporte 9 chapitres, dans l’ordre : marchands quercinois, leurs moyens d’approvisionnement, de distribution et de paiement ; marchands ambulants et migrants ; marchands en boutique ; marchands en compagnie ; dynasties de marchands ; négociants quercinois et commerces diverses ; une vie de marchand ; les grandes réussites et la montée en bourgeoisie voire en noblesse ; les marchands et la Révolution. Après une bibliographie très sélective, un index concernant les principaux marchands renvoie aux sources, essentiellement des actes extraits des registres de notaires conservés aux Archives départementales du Lot.
Comme dans ses précédents ouvrages un des mérites de l’auteur est d’offrir au lecteur un panorama complet de ce que sont les marchands et négociants, permettant ainsi à d’autres d’approfondir dans un cadre désormais bien défini, ce qui mérite de l’être. Dans un ensemble fort bien documenté qu’il n’est point possible de résumer en raison de sa richesse, ressortent les dynasties de marchands de Castelnau, Figeac et Souillac ainsi que la « montée en bourgeoisie » ; banquiers, fermiers des rentes et des fruits décimaux certains parviennent après achat de domaines, fiefs et châteaux à s’intégrer parfois à la noblesse. Une attention particulière est portée à Souillac port très important sur la Dordogne, où arrivent en grandes quantités sel et merrains.
Même si l’on peut regretter l’absence d’illustrations réduites aux pages de couverture et surtout d’une carte du Quercy, même si l’on peut douter de certaines assertions comme « les Quercinois mangent beaucoup de fromage d’Auvergne » (p. 142), ou « l’alcoolisme menace le Quercy » (p. 151), le livre de F. AURICOSTE a sa place dans toutes les bibliothèques aux côté de ceux qui l’ont précédé.
Nous ne pouvons que souhaiter longue vie à un auteur capable de nous instruire tout en nous captivant.
André SALVAGE.

CHAMPOLLION, Enfant de Figeac

Auteur d’une biographie des frères Champollion (parue en 2001), mais aujourd’hui épuisée), notre chroniqueur Guy Chassagnard vient de manifester à nouveau son intérêt pour les « Enfants de Figeac », en publiant une plaquette de 48 pages consacrée à la vie à Figeac du plus célèbre d’entre eux, à savoir Jean-François Champollion.
L’auteur n’a pas l’ambition de présenter, en quelques dizaines de pages, une biographie exhaustive de Champollion, mais plus simplement d’offrir à la lecture la relation des trois séjours que celui-ci fit dans sa ville natale.
Issu d’une famille d’agriculteurs du Dauphiné, Champollion naquit par accident, ou par simple hasard, à Figeac. Il y vécut dans un premier temps les dix premières années de sa courte vie.
En 1816 et 1817, il séjourna à nouveau dans sa ville natale, parce que chassé, avec son frère aîné, de Grenoble pour menées bonapartistes.
En 1831, à quelques mois de sa mort, survenue à l’âge de 42 ans, l’égyptologue, désormais célèbre et reconnu, tenta, en vain de se ressourcer à Figeac, avant d’effectuer un ultime voyage à Paris, lieu de son décès et son inhumation.
En définitive, s’il ne raconte pas dans le détail la vie et la gloire de Champollion dit le Jeune, Guy Chassagnard souhaite, par les témoignages et les documents d’époque, montrer ce que fut son aventure humaine au pays natal.

MONTAUBAN ET SON TERROIR

Table des matières :

Note Préliminaire
Cadastres XVème et XVIème siècle
Cadastres XVIIème et XVIIIème siècle
Cadastres XVIIIème siècle

OMBRES ET ESPÉRANCE EN QUERCY

Cet ouvrage apporte les témoignages et évoque les actions de ceux qui, issus de l ‘Armée Secrète, ont fusionné avec les Groupes Vény en novembre 1943. De nombreux résistants appartenant à d ‘autres formations ne sont pas cités, d ‘autres encore ne le sont que très brièvement. Il ne faut pas y voir un oubli ou la sous-estimation de leur action mais la volonté de rester dans le cadre de l ‘histoire des A.S. Vény du Lot.
Que tous les hommes qui, dans la nuit profonde de 1940, ont imaginé la Résistance, que tous ceux qui les ont peu à peu rejoints dans leur longue traque sachent que, quelle que soit leur bannière, les A.S. Vény les considèrent comme des frères d ‘un même combat pour le même drapeau : celui de la France.

PAS DE PAYS SANS PAYSANS. LA VOIX DE RAYMOND LACOMBE

Étonnante destinée que celle de Raymond Lacombe.
C ‘est à la sortie de la guerre que ce paysan de l ‘Aveyron se révèle. De la petite école de Camboulazet, où il est né en 1929 et décéé en 2002, à la présidence de la Fnsea l ‘homme a affermi ses convictions sociales et chrétiennes. Nourri de Saint Augustin, Teillard de Chardin ou Thomas d ‘Aquin, « Raymond  » est devenu le « Premier paysan de France  » sans jamais renier ses origines rurales. En 1953, dans sa lettre intitullée « Mettre l ‘homme au centre du débat « , il lance son combat dans la Jeunesse Agricole Chrétienne. IL ne cessera jamais de militer. Celui que l ‘on pourrait qualifier de conservateur n ‘a pourtant jamais cessé de s ‘adapter, de réfléchir, méditer. Durant un demi-siècle son combat sera celui des valeurs du monde rural. Au fil de l ‘ouvrage se dessine un homme délicat dans la reflexion, déterminé dans l ‘action. En 1961, il n ‘hésitera pas à passer son réveillon de Noël dans les mines de Décazeville pour concrétiser la solidarité entre paysans et ouvriers. Il assiste à l ‘irrésistible chute du monde agricole ne cessant jamais de faire gronder sa voix chaleureuse et ciselée dans ses lectures. Au-delà de l ‘hommage le livre rapelle les grands moments de lutte des agriculteurs pour leurs terroirs.

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