Philippe Gaubert (1879-1941), Grand Prix de Rome 1905, chef d’orchestre à l’Opéra de Paris, professeur de direction d’orchestre au Conservatoire de Paris Coll. Musica et Memoria

Cahors 1879 ‑ Paris 1941.

Élève de Paul Taffanel (1844-1917) au Conservatoire de Paris, il obtint le premier prix de flûte à l’âge de quinze ans. Avec son ancien Maestro il a écrit une Méthode pour flute qui est encore aujourd’hui un des ouvrages de fond pour l’étude de cet instrument.

Il travailla la composition avec Fauré et fut second grand prix de Rome en 1905. Depuis 1904, il secondait André Messager au pupitre de la Société des concerts du Conservatoire où il était également flûte solo. Il devait devenir un flûtiste virtuose sans égal et un chef d’une grande autorité et d’une grande sensibilité, tant au concert qu’au théâtre.

En 1908, il fut nommé professeur de flûte au Conservatoire, et, en 1919, professeur de composition. La même année, il devenait chef permanent de la Société des concerts du Conservatoire,  tandis que Jacques Rouché lui confiait la direction  musicale de l’Opéra.

Il assura de nombreuses créations parisiennes, notamment le Chevalier à la rose,Turandot, Elektra. Comme compositeur, il a laissé de nombreuses pièces, sonates et transcriptions pour flûte, un concerto pour violon, de la musique symphonique (Symphonie en «fa », 1936) et des ballets (Philotis, 1914 ; Alexandre le Grand, 1937 ; le Chevalier et la Damoiselle, 1941), dont les deux derniers sur des livrets de Serge Lifar.
L’école de musique de Cahors porte son nom

Article réalisé avec le concours de J.-P. RODRIGO, Ancien Directeur de l’École Intercommunale de Musique de Cahors.

 

 

 

 

 

 

Pour Philippe Gaubert, le « debussysme » de ses premières compositions n’apparaît plus que très discrètement dans les oeuvres de la maturité. Sa tendance néo-classique s’y affirme, mais elle est exempte de cette froideur qu’on relève trop souvent chez les artistes académiques.

Le Concert en fa, les fastueuses Inscriptions pour les Portes de la Ville, I’harmonieuse et puissante Symphonie en fa sont ses oeuvres maîtresses. Mais ses ballets : Alexandre le Grand et le Chevalier et la Damoiselle, demeurent ses meilleures réussites. De même que Caplet, Philippe Gaubert fit une brillante carrière de chef d’orchestre et présida aux destinées de la Société des Concerts de 1904 à 1936.
Il fut alors nommé directeur de l’Opéra. Il avait été un des meilleurs flûtistes de son temps.

 

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