Jour : 25 octobre 2025

Cahors. Le café du Midi dans la tourmente …ou les femmes dans la Résistance par Sarah Chabert.

Si la condition des femmes est au coeur des travaux de cette jeune doctorante,  la rédaction de deux mémoires consacrés à Jean-Jacques Chapou (dont elle est une parente proche) lui offrait une ligne presque tracée vers cette voie difficile, les hommes ayant, le plus souvent, les faveurs des historiens et de la vox populi. Fort heureusement, les centres d’intérêts se déplacent et la part d’ombre qui recouvrait les « sans voix » se déchire pour nous faire enfin reconnaitre, leurs dévouement, qui pour certaines se traduira dans une fin tragique.

Quant à l’ouvrage, les premières lignes sont édifiantes :

28 juin 1944, la Gestapo effectue une descente au Café du Midi, boulevard Gambetta à Cahors. La patronne Hélène Metges et Esther Lévy une employée seront arrêtées. Suivra peu après sur la commune d’Arcambal, la même opération dans une maison occupée par la famille Lévy. Trois d’entre eux seront arrêtés et deux ressortissants espagnols fusillés. La maison sera incendiée.
Mesures de déportation et d’autres assassinats viendront s’ajouter à ce sombre récit.

Nous découvrirons au fil des pages des parcours concentrés sur un petit territoire avec pour centre Cahors, ses alentours dont le village d’Arcambal, planques des réfractaires.
Le monde syndical, les services publics, les loges maçonniques, sont parmi les acteurs de ces itinéraires croisés d’hommes et de femmes dans le bouillonnement de l’Histoire de la Résistance.

Cette foultitude de personnages : héros, victimes, bourreaux, sans oublier la cohorte des oubliés et des inconnus ; tous nous interpellent.
> Quelle empreinte ont-ils laissé à Cahors et dans le département du Lot ?
> Quels récits demeurent ?

C’est à ces questions que Sarah Chabert tente d’apporter son éclairage dans cet ouvrage parfaitement documentée. Il est le résultat de très nombreuses recherches d’archives, y compris au-delà du département, d’entretiens, sans oublier la collecte de photos dont certaines inédites à ce jour et qui accompagnent les textes publiés.

L’OUVRAGE EST À PARAITRE COURANT NOVEMBRE.
+ D’INFORMATION SUR WWW.EDICAUSSE.FR

 

La Fabrique des savoirs propose une fin d’année résolument philosophique

18 novembre à 18.30 à la salle Roger LAVAL conférence du philosophe Jean LAUXEROIS sur « L’actualité paradoxale de la pensée grecque ».

Nul besoin d’être philosophe pour apprécier cette conférence qui aborde un sujet où il est question bien sûr de la Grèce ancienne, mais  aussi d’enjeux très contemporains et de modes de pensée et de vie qui nous concernent tous.

L’actualité n’est apparemment plus à la Grèce ancienne, qui a cessé d’être une référence majeure pour la civilisation européenne.

La pensée grecque demeure cependant une ressource inattendue, pour qui s’interroge aujourd’hui sur l’idée de communauté et sur son devenir contemporain. Face au péril narcissique de l’impératif identitaire, qui est l’oubli destructeur du lien et du bien communs, cette pensée grecque permettrait de définir aujourd’hui le sens et l’exigence d’une communauté véritable.

Jean Lauxerois a enseigné en Allemagne, en Italie, en classes préparatoires à Paris, au Collège International de Philosophie, et vit désormais dans le Lot. Ses recherches empruntent les chemins croisés de la philosophie, de l’art et de la littérature. Traducteur de l’allemand (Heidegger, Adorno, W.-F. Otto) et du grec (Sophocle, Platon, Aristote), il est notamment l’auteur de : L’Utopie Beaubourg vingt ans aprèsDe l’Art à l’œuvreLa Beauté des mortelsL’Épreuve du tempsUlysse ou la métamorphoseRome chronique d’apocalypseMort d’un philosophe. Il a récemment publié (en collaboration) 32 grammes de pensée et L’ Amitié dans tous ses états.  

Tarifs : 4 euros pour les adhérents et 8 euros pour les non adhérents.
Gratuit pour les jeunes, les étudiants et les bénéficiaires de minima sociaux.

+ d’information sur le site de l’association

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