Auteur/autrice : Gilles Chevriau Page 7 of 31

Inauguration, en préfecture, de la salle Françoise Lapeyre, résistante lotoise

La plaque vient d’être dévoilée par Mme Larrède et M. Massbaum (photo Quercy net)

Déclarée « Juste parmi les Nations » depuis le 31/05/1994,  Françoise Lapeyre, sage-femme à l’hôpital de Cahors durant l’occupation, est désormais associée à l’Hôtel de la Préfecture, vigie républicaine départementale. Sa vie et ses actes héroïques ont été évoqués par  M. Simon Massbaum, correspondant Yad Vashem Lot et Aveyron Mme Mireille Larrède, préfète du Lot en présence des personnalités et représentants de l’ONaCVG du Lot et du Musée de la Résistance et de la déportation et d’une partie du personnel de la préfecture, le mardi 4 avril 2023.
On peut retrouver le parcours de Françoise Lapeyre en cliquant CE LIEN

L’image d’illustration montre le recto de la médaille attribuée aux “Juste parmi les Nations”. Le nom du (de la) récipiendaire est gravé au verso.

Ecrire l’histoire de sa maison ou de sa famille grâce aux Archives départementales

Pour vous aider à débuter des recherches généalogiques ou à écrire l’histoire de votre maison, les Archives départementales du Lot proposent des ateliers gratuits tout au long de l’année 2023, dans onze communes du Lot.

Je fais l’histoire de ma maison. Partie 1 : le cadastre napoléonien

Par curiosité, par envie d’un retour aux sources ou par nécessité, les recherches dans les archives du cadastre napoléonien s’avèrent vite captivantes. Vous souhaitez débuter l’histoire de vos biens fonciers ou ceux de votre village ? Cet atelier dédié à la méthodologie de la recherche dans le cadastre parcellaire dit « napoléonien » est fait pour vous.

Je débute ma généalogie

Si vous souhaitez vous plonger dans l’histoire de votre famille, cet atelier va vous permettre de découvrir les sources disponibles en ligne sur le site internet des Archives départementales du Lot et d’acquérir les bases pour débuter vos recherches.

Programme des rencontres Plantes et Cie en 2023

BA – La Puissance de l’Arbre – version longue from Agence MUSEO on Vimeo.

Entre le 24 mars et le 9 novembre, douze rendez-vous sont proposés par le réseau, né en 2018 d’une précédente exposition à l’écomusée de Cuzals, et qui est aujourd’hui constitué de 70 membres engagés dans la protection et la valorisation du végétal dans le Lot.
Accompagnées de visites de terrain, de balades forestières, d’ateliers ou de dégustations, les rencontres Plantes et compagnie 2023 porteront sur des sujets aussi divers que le regard artistique et anthropologique sur le monde paysan, les effets du changement climatique sur les arbres, l’art de la greffe, les bergers du Quercy aux Pyrénées, le vin d’ici et d’ailleurs, les champignons qui nourrissent les plantes, la culture en sol vivant, le chanvre ou la truffe… Organisées au printemps et à l’automne dans tout le département, elles donnent l’occasion de recevoir des chercheurs reconnus ; figureront ainsi cette année parmi les invités Ernst Zürcher, Hervé Coves et Marc-André Selosse.

CLIQUEZ CE LIEN pour obtenir le détail des douze rendez-vous

Recherche fraiseuses “Au temps des fraises” à Saint-Cirq-Lapopie ….

Sur le causse du village de Saint Cirq Lapopie, la culture de la fraise étaient une activité agricole très importante entre 1930 et 1970.
50 ans après, nous sommes allés à la rencontre des habitants et habitantes qui se souviennent du temps des fraises et de ses fraiseuses ! Nous avons échangé sur les variétés de fraises plantées : la “souveraine”, la “de gaulle”. Mais la “héricart” était la plus rustique et la meilleure. Pas d’eau et pas d’engrais, juste du soleil, de la fraise authentique !
Le ramassage des fraises qui était une activité saisonnière d’un mois, un mois et demi selon les années, nécessitait de la main d’œuvre, des “fraiseuses” qui venaient des village environnants, Concots, Bach, Varaire, Belmont Sainte Foi, Puylaroque, mais aussi de  Decazeville, souvent des femme de réfugiés espagnols ou femmes de mineurs et certaines venaient de Maurs,  du Cantal. Il y avait aussi quelques fraiseurs.
Chaque jour, les fraises soigneusement cueillies, étaient emballées et étiquetées pour identifier les propriétés. L’expédition se faisait par le train depuis Conduché /Tour de Faure en direction des Halles de Paris !

APPEL A TEMOIGNAGES
Si l’évocation de ces petits rappels du “temps des fraises” à Saint Cirq Lapopie suscitent pour vous, vos proches, vos amis, des souvenirs, des anecdotes
Si vous retrouvez dans vos albums de famille des photos, des cartes postales
Si vous avez conservé des objets et documents de ces moments, nous serions très heureux que vous acceptiez de les partager avec nous, membres de  l’association des amis de Saint Cirq Lapopie.
Merci de nous faire part de vos témoignages :
1° par courrier à l’adresse ci-après : Association les amis de Saint-Cirq-Lapopie / mairie / 46330 Saint Cirq Lapopie
2° par mail à : amis-de-saint-cirq@mailo.com
Grâce à votre témoignage,  notre souhait serait d’organiser une rencontre avec les intéressés après toutes ces années pour replanter ensemble des fraises à Saint Cirq Lapopie ! Merci.

Les Archives départementales vont doubler leur capacité de stockage

Pour permettre l’extension des Archives départementales du Lot, de gros travaux sont entamés en ce mois de mars 2023 dans l’aile droite de la Maison diocésaine des Œuvres à Cahors,  juste en face de l’actuel bâtiment des Archives.

Ce bâtiment ayant de très grandes hauteurs sous plafonds et des planchers en bois ne pouvant supporter le poids des archives (1,5 tonne au mètre carré !), l’intérieur du bâtiment est en cours de déconstruction pour créer une nouvelle structure en béton et de nouveaux étages (avec au passage, la création d’un niveau supplémentaire).

A l’occasion de la pose symbolique de la première pierre de ce chantier d’envergure, Serge Rigal, président du Département a rappelé qu’il était important de favoriser l’accès à la connaissance de tous les Lotois. Cela implique notamment de rendre plus accessibles les richesses de nos archives départementales. Leurs missions d’analyse des documents qui y sont versés, de conservation, mais aussi de médiation sont absolument fondamentales. Tous les Lotois ne le savent pas mais elles n’ont pas uniquement vocation à être consultées par des spécialistes. Elles sont fréquemment utilisées par tout un chacun, que ce soit dans le cadre de procédures juridiques ou encore pour des recherches personnelles, généalogiques par exemple. Elles contiennent des ressources inimaginables. »

Les 11 km de rayonnages actuels des Archives départementales sont arrivés à saturation. Le bâtiment actuel, ancien couvent des Capucins, situé dans la rue des Cadourques qui conserve la mémoire du Lot à travers des millions de documents remontant jusqu’au Moyen Age, peine à accueillir de nouveaux fonds.

Le Département a donc prévu d’investir 9,2 millions d’euros (avec des aides de l’Etat notamment dans le cadre de France Relance à hauteur de près de 1,9 million d’euros) pour quasiment doubler les capacités des Archives départementales.

Le projet d’extension a pour but d’augmenter le volume de conservation des archives avec 9 km de rayonnage supplémentaires. Les 2 000 m² abriteront aussi des locaux pour traiter les archives et un espace d’accueil pour des activités culturelles et pédagogiques.

Un parvis urbain signalant le franchissement de la rue des Cadourques fera le lien entre les deux bâtiments des archives.

A l’intérieur, des murs en brique de terre crue

La mise en valeur de la Maison diocésaine des Œuvres participe à rendre le bâtiment plus facilement identifiable. Seule la tourelle construite sur la façade nord dans les années 1950 à 1970 sera démolie, ainsi que la passerelle en façade ouest.

Les façades seront rénovées dans le respect de l’existant. Seul le rez-de-chaussée de la façade ouest fera l’objet d’une modification, avec une large ouverture marquant l’entrée du public, agrémentée d’une sérigraphie d’un document choisi parmi la collection conservée.

Les trois étages de magasins seront isolés de l’extérieur par un vide avec une double peau ventilée. La peau intérieure en briques de terre crue sera visible à travers les fenêtres existantes, protégeant ainsi les archives de lumière du jour et permettant de réguler efficacement le climat intérieur. 50 000 briques de terre crue seront utilisées pour construire les magasins de conservation.

La brique de terre crue, matériau sain et écologique, abaisse le bilan carbone du bâtiment grâce à  de nombreux atouts :

  • nécessite peu d’énergie pour sa fabrication,
  • ne produit pas de déchets,
  • entièrement recyclable,
  • facilité de mise en œuvre,
  • tradition régionale
  • production déjà assurée par certaines briqueteries de la région, en circuit local

La brique de terre crue a une faible résistance thermique, mais une forte inertie, elle participe donc à la régulation thermique du bâtiment.

Le recours aux énergies renouvelables
Le projet intègre une réflexion bioclimatique, permettant d’optimiser le confort des usagers (thermique, visuel, acoustique), de limiter les consommations en énergie, de concevoir un bâtiment respectueux de l’environnement et de proposer une insertion cohérente du bâtiment dans son contexte local.

Le bâtiment sera approvisionné par :

  • une pompe à chaleur alimentée par géothermie sur sondes (9 puits de 200m de profondeur)
  • l’intégration de panneaux photovoltaïques au-dessus du local technique et en ombrières.
  • une double peau permettant de limiter les échanges thermiques des magasins de conservation.

Les bâtiments d’archives et le maintien en température des magasins de conservation sont fortement énergivores. Ainsi, divers procédés ont été intégrés de manière à limiter les consommations :

  • enveloppe thermique performante,
  • prise en compte des contraintes hygrothermiques liées aux archives et à la conservation des documents avec la mise en place de terre crue,
  • maîtrise des infiltrations d’air…

Calendrier prévisionnel

  • Mars 2023 : démarrage du chantier pour une période de 17 mois
  • 2024 : réception des travaux
  • Déménagement après une période de séchage et de stabilisation des conditions de température et d’hygrométrie. Les collections devraient pouvoir être transférées de manière échelonnée en 2025.

Quercy net publie dans ses pages les lieux publics pour la consultation des archives (Services départementaux, services diocésains, communes, associations). Cliquez CE LIEN

(Sources Lot.fr / Illustration La Dépêche du midi)

Les archives départementales du Lot recrutent

Un poste d’archiviste est proposé : Cliquez ce lien pour + d’infos

Mime Marcel Marceau : un timbre commémoratif

À l’occasion de la sortie du timbre sur le centenaire de la naissance du mime Marcel MARCEAU à Cahors
l’Union Philatélique du Quercy ( U.P.Q.) édite 2 souvenirs :
Une carte et une enveloppe au format de la Fédération au prix unitaire :
Carte 3,50 € x . . . . = . . . . .
Enveloppe 3,50 € x . . . . = . . . . .
Frais de port 1 ou 2 souvenirs = 1,20 €
Total = . . . . . .
Commande à faire auprès du trésorier : Monsieur COSMO Jean-Claude 26 bis Bd Aristide Briand 46000 Prayssac
Chèque à l’ordre de : Union Philatélique du Quercy

Accéder au bon de commande  Mime MARCEAU Bon de commande

(Source Illustration Wikimédia Commons)

A propos du projet de la Maison de la Paléo

Les causses de Martel et Gramat recèlent un patrimoine paléontologique et archéologique exceptionnel méconnu : 59 sites répertoriés à ce jour !
Les fossiles découverts par les spéléologues mettent en présence la faune de l’environnement préhistorique : lions, ours et hyènes des cavernes ; mammouths, mégacéros, cheval, renne, antilope, bison, bœuf musqué …
Le projet de réaliser une Maison de La Paléo est né de l’existence de ce patrimoine. Il a été pensé, réfléchi, écrit par un comité de pilotage composé de spéléologues, de scientifiques et d’élus. Aujourd’hui, il est porté par une association « Les Amis de la Maison de La Paléo ».
Faire connaître ce projet, diffuser les connaissances scientifiques des paléontologues des Muséum de Toulouse, Lyon, Genève et Paris ainsi que les universités de Toulouse (Trace) et Bordeaux (Pacea) étudiant les « trouvailles » locales, tel est le programme 2023 décidé par l’assemblée générale du 13 janvier dernier :
– un cycle de 4 conférences publiques en avril, juin, septembre et octobre
– une exposition itinérante « La lionne revient »
– des ateliers enfants
La Maison de La Paléo, c’est un projet culturel, touristique et économique de revitalisation de la zone Souillac-Martel.
L’association travaille au lancement de l’étude de faisabilité.
Le choix d’un lieu pour concrétiser ce projet est en réflexion. Amis et partenaires faites un signe !
Suivez-nous sur www.lesamisdelamaisondelapaleo.e-monsite.com et sur Facebook
Contact Jean-Louis Thocaven – 06 85 84 13 30

Jean-Eugène Pujol, 1899-1986, peintre à Pradines

Présent de longue date dans les pages de la première version de notre site internet, nous profitons de la publication de l’ouvrage consacré à l’histoire de Saint-Cirq-Lapopie dont la couverture est illustrée par une oeuvre de Jean-Eugène Pujol pour redonner à cet artiste sa place dans notre nouvelle galerie des “quercynois célèbres”.

SOMMAIRE :
Biographie
L’artiste par Dominique, l’un de ses fils
Professeur de dessin
Quelques oeuvres
Expositions et musées

Biographie : Jean-Eugène Pujol est né le 4 mai 1899 à Carbonne, dans le Volvestre, d’une famille de propriétaire terrien, dont le père Fernand Pujol possède un talent de dessinateur. Très tôt, Eugène Pujol manifeste son désir d’être peintre. Sa première toile en 1911 représente la campagne toulousaine. Il rentre à l’école des Beaux-Arts en 1917.
Appelé sous les drapeaux en septembre 1918, il reste mobilisé trois ans à Toulouse et peut suivre presque normalement les cours de l’école.
Démobilisé en juin 1921, il part à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, dans l’atelier de Fernand Sabatté et de Louis Roger, respectivement élèves de Gustave Moreau et de Jean-Paul Laurens, puis il s’inscrit à l’École du Louvre. A Paris, il découvre Gervais et Hélène Rivière.
En 1924, il obtient la médaille du portrait au Salon des artistes français et de 1925 à 1947, il est membre des Artistes méridionaux. Une fois diplômé, il part comme professeur de dessin à Fougères où il restera jusqu’en 1927, alors nommé à Cahors. Il s’y marie en 1929 avec une cadurcienne et revient très souvent dans le Lot, séduit par les paysages et la lumière.
En 1930, il repart à Paris comme professeur au lycée Rollin à Montmartre et habite rue Paul Féval, il rencontre un de ces compatriotes carbonnais, le sculpteur Abbal qui l’initie à la sculpture. Il s’y consacrera pendant plusieurs années, sans abandonner la peinture.
Nommé à Toulouse en 1940, il se fixe définitivement à Cahors où, à partir de 1941, il enseigne le dessin au lycée Gambetta et à l’École normale de jeunes filles. Il se partage entre les ateliers de sa maison du Cours Vaxis face au Lot et de Labéraudie, sur les coteaux.
Après la guerre, il entreprend très régulièrement des voyages en France et à l’étranger ; en 1946/1947 il se rend en Alsace où son beau-frère est en poste, en Espagne, l’été, avec ses jeunes enfants et en Corse, en solitaire. Il part en Algérie en 1947 et à Rome en 1949/1950 avec sa fille aînée, Marie-Thérèse, d’où il revient très marqué par les «Chambres» de Raphaël.
De 1972 à 1981, il voyage très régulièrement à Venise qu’il avait jusqu’à cette époque dédaignée, par crainte d’affronter une ville trop médiatisée. C’est une grande période de créativité chez cet artiste qui peint plusieurs centaines de toiles de la Sérénissime.
En 1979, il va à Londres avec ses enfants.
Le peintre s’éteint en 1986.

L’artiste par Dominique, l’un de ses fils :
Écrire un texte à propos de mon père, c’est bien difficile. Tant de souvenirs viennent à mon esprit des temps heureux où nous vivions tous ensemble.
Vous comprendrez que je ne parle pas de son oeuvre, car il y a pas plus mauvais expert que celui qui fait entrer ses sentiments personnels dans son jugement. Entre le fils d’un artiste, vivre sa jeunesse auprès de lui, partager les moments de création, les joies de partir avec lui dans la nature et peindre ou dessiner, laisse forcément quelque chose, une empreinte pour sa vie durant.
Les questions que je me posais lors de mon adolescence, sur ma vie, mon avenir, je les ai partagées avec lui et mon penchant pour la peinture ou le dessin n’est pas un hasard. Le climat familial, mon père que j’ai vu si souvent travailler, si heureux à Labéraudie, où nous passions tous les étés, en sont pour l’essentiel à l’origine.
A Labéraudie il peignait, faisait de la menuiserie et se passionnait pour l’architecture. Cette maison, il l’a pensée comme un artiste de la Renaissance. L’atelier qui ouvre sur le jardin par une large verrière, est au coeur de la maison, donnant une âme à cette vieille bâtisse. C’était là que tout se passait et se passe encore.
Lorsque j’ai voulu peindre à l’huile pour la première fois vers 9 ou 10 ans, il m’a installé une toile neuve sur un chevalet et m’a dit : « Vas-y ! ». J’ai fait son portrait… une tête triangulaire, un oeil de cyclope, c’était horrible, mais il m’a dit avec un sourire « C’est un vrai Picasso».
Il m’encourageait en bon professeur de dessin qu’il était et lorsqu’un jour je lui ai dit : « Je pourrais peut-être faire le professorat de dessin comme toi ? », il répondit « Il vaut mieux que tu sois architecte
– Mais cela n’a rien à voir avec la peinture !
– Tu crois que construire la maison des hommes, ce n’est pas beau ! »

J’ai beaucoup réfléchi et à 17 ans, je savais que je serai architecte.
Je ne suis pas le seul enfant de la famille, nous sommes quatre, trois filles et moi le dernier. La maison était toujours très animée, et souvent remplie de cris d’enfants, surtout quand nous jouions à Minuit sonnant, à nous faire peur dans la maison, toutes lumières éteintes. Quand cela dépassait certaines limites, mon père ouvrait le porte de son atelier et de sa voix courroucée, forte et grave, nous criait « Vous voulez que je vous aide » et cela nous arrachait des cris supplémentaires.
Il avait du caractère, mon père, et cela lui permettait de préserver son espace vital car ma mère si douce nous aimait tant que ses interventions manquaient de vigueur.
Mon père a peint pendant près de soixante-dix ans, et je n’ai partagé qu’une petite partie de sa vie d’artiste, mais quelles années si riches, si belles !
Notre souvenir est intact et il m’arrive, en franchissant le seuil de Labéraudie, d’être heureux de le retrouver devant son chevalet, mais seules ses toiles sont là, témoignant qu’un artiste ne meurt jamais.
Dominique

Professeur de dessin : Professeur de peinture et de dessin au Lycée Gambetta.
Né à Carbonne (Haute-Garonne) le 14 mai 1899, Eugène Pujol entre à l’école des Beaux-Arts de Toulouse en 1917, puis suit les cours de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et de l’École du Louvre. Il est fortement influencé par les peintres paysagistes tels Corot, Courbet et Cézanne. Au Salon des artistes français de 1924, il obtient la médaille du portrait.
En 1929, il se marie avec une cadurcienne ; les paysages et la lumière du Lot vont l’amener à choisir un poste à Cahors où il se fixera, après avoir enseigné à Paris, Fougères et Toulouse. Il enseigne les Arts Appliqués au Lycée Gambetta, de 1941 à 1962 et à l’École Normale de jeunes filles. Durant toutes ces années, il a patiemment formé le regard, guidé le geste de nombreux élèves qui ont pourtant toujours ignoré, tant la simplicité et la discrétion de leur maître étaient grandes, que ce dernier s’adonnait quotidiennement à son activité de peintre dans l’atelier qu’il avait aménagé à Labéraudie, où il créait, remaniait sans cesse ses oeuvres jusqu’à leur totale plénitude.

L’artiste s’est plu à reproduire avec bonheur de paisibles scènes familiales, s’attachant à mettre en valeur le moindre détail. On lui doit également de merveilleux portraits qui mettent en scène des personnages connus ou inconnus.

Mais Eugène Pujol n’est pas seulement un peintre de l’humain. Son réalisme pictural transparaît avec bonheur sur quelques cinq cent toiles reproduisant la campagne quercynoise. L’Italie, et plus précisément Venise, l’ont fortement impressionné, lui inspirant des oeuvres particulières, où l’on ressent la fascination qu’a pu exercer l’ex-Sérénissime République sur l’artiste.

Quoique son caractère modeste ne lui ait pas fait rechercher la gloire, ses expositions furent toujours accueillies avec intérêt par les Toulousains. Ce n’est qu’à partir de 1992 que l’on a pu contempler quelques-unes de ses toiles à Cahors, dans la salle dite du ” Grenier du Chapitre “, rue Saint-James. Puis trois expositions eurent lieu, simultanément, afin de lui rendre hommage, du 14 septembre au 30 octobre 1994 : au Musée Henri-Martin de Cahors, au Musée André-Abbal de Carbonne et à l’École des Beaux-Arts de Toulouse. Aujourd’hui, ses toiles sont exposées aux Musées de Toulouse (Musée des Augustins), de Cahors, de Carbonne et de Montauban (1).

(1) Le Collège conserve également le témoignage de ses œuvres. Deux de ses toiles ornent les murs du bureau du Principal : ” Le port de Larroque-des-Arcs ” et ” Rocamadour “.

VILLES Sophie, La Mémoire Vive ou Cahors, histoire du Collège Gambetta et des ses grands hommes, pp. 208-209 – P.A.E. Collège Gambetta, Association de Sauvegarde du Lycée Gambetta, Cahors – Novembre 1998.

Quelques oeuvres

Ce dessin, probablement daté de 1975 et représentant le Christ, (nous a été adressé par Catherine Cervotti.

Sans prétendre afficher la totalité des oeuvres du peintre, voici une sélection – présentée en visuels de basse définition pour un affichage aisé – à partir du catalogue réalisé en 1994 pour les trois expositions consacrées à Jean-Eugène Pujol.
> Cahors, Musée Henri Martin, 14 septembre – 30 octobre 1994
> Carbonne, Musée André Abbal, 14 septembre – 30 octobre 1994
> Toulouse, Palais des Arts, 28 novembre – 30 décembre 1994

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Expositions :
> Paris
Salon des Artistes Français (1926 à 1939) : sociétaire
Musée Galliera, exposition «Les provinces françaises»
Salon des Indépendants : sociétaire en 1928
École nationale des Beaux-Arts de Paris
> Toulouse
Galerie Chappe-Lautier
Salon des artistes méridionaux (de 1925 à 1942)
Salon des provinces françaises
> Cahors
> Albi
> Figeac

Musées :
Montauban, Cahors, Toulouse, Carbonne

Un timbre hommage au mime Marceau pour le centenaire de sa naissance

Le lundi 20 mars, La Poste émet un timbre à l’effigie de Marcel Marceau dit le mime Marceau à l’occasion du centenaire de sa naissance. Notamment connu via son personnage de Bip, il est devenu au fil des années l’un des artistes les plus connus dans le monde.
Avec son corps pour unique instrument, Marcel Marceau (1923-2007) a porté l’art du mime sur les scènes du monde entier, imposant un langage universel.

Celui qui savait « rendre visible l’invisible » a donné vie à des personnages qui, sans dire un mot, expriment la vie comme elle est, avec ses combats, ses espérances, ses rêves.

« Marceau », son pseudo pendant la Résistance

Marcel Mangel, de son vrai nom, naît à Strasbourg le 22 mars 1923. Au début de la Seconde Guerre mondiale, sa famille d’origine juive polonaise doit quitter précipitamment Strasbourg pour Périgueux. Marcel a 16 ans et déjà il imite Chaplin, son héros, à la perfection. En 1942, il rejoint la Résistance, prenant le pseudonyme de « Marceau » qu’il garde toute sa vie. Dans la clandestinité, il achemine de nombreux enfants vers la Suisse, les sauvant de la déportation.

La condition humaine, faite de rires et de larmes, est le terreau de son art. Le 22 mars 1947, Marcel Marceau crée au Théâtre de Poche le personnage silencieux de Bip. Le costume de cet alter ego, héros des temps modernes, au visage fardé de blanc, en pantalon clair et caraco à gros boutons fermé sur une marinière, et au célèbre chapeau haut de forme sur lequel tremble une fleur rouge, fait de lui l’un des Français les plus connus à l’étranger.

Qu’il chasse d’invisibles papillons, qu’il grimpe des escaliers imaginaires, qu’il marche contre le vent, inspirant le fameux « moonwalk » de Michael Jackson, le mime Marceau, tour à tour lyrique, poétique, parfois grave ou drôle, remplit l’espace vide de récits allégoriques ou quotidiens avec pour seule arme ses gestes et ses regards. En 1978, il crée l’École internationale de mimodrame, où il transmet à ses élèves les exigeantes conventions du mime comme le sens de l’ellipse, le jeu entre l’espace, le temps et le mouvement.

Marcel Marceau a traversé le XXe siècle en virtuose de la « comédie silencieuse ». Immense artiste, il a réinventé la pantomime pour la hisser au rang d’art classique.

Il est décédé le 22 septembre 2007 à Cahors. (lien vers l’article publié le 24 septembre 2007)

En avant-première, La Poste mettra en vente le timbre, la mini-feuille et le document philatélique, le vendredi 17 mars, au sein du bureau de poste de Cahors Valentré, de 9 heures à 16 h 30 (257 rue Wilson, Cahors). Un cachet philatélique « premier jour » célébrera l’évènement.

À partir du 20 mars, il sera vendu dans la boutique Le Carré d’Encre, dans certains bureaux de poste, par abonnement ou par correspondance à Philaposte Service Clients Commercial Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 Périgueux Cedex 09, par téléphone au 05 53 03 19 26 et par mail : sav-phila.philaposte@laposte.fr sur réservation auprès de votre buraliste et sur le site Internet www.laposte.fr

(Source La Dépêche du Midi 10 mars 2023)
Illustration : Dessiné par Benjamin Van Blanke Gravé par Pierre Bara D´après © LIDO/SIPA

Marcel Amont de passage à Cahors en 1965

L’annonce du décès de la vedette est l’occasion de publier ce visuel que l’on peut retrouver page 123 dans l’ouvrage publié chez édicausse en 2017. Serge Austry avait assuré la poursuite du travail de mise en page commencé par le regretté Claude Lufeaux (l’un des créateurs de Quercy net).
La vedette qui pose sur le terrain de Labéraudie en 1965, avion est entouré de deux enfants. A gauche sur la photo (prêtée par la famille Faydi) Christian Dalat et à droite Didier Faydi. L’avion de Marcel Amont est un Wassmer.

L’aérodrome de Cahors-Labéraudie 1931-1970, AUSTRUY Serge et LUFEAUX Claude, 2017, editions édicausse.

Ta gueule, un message positif du G.S.M.

Le GSN, groupe lotois de femmes chefs d’entreprises, soutenu par l’Union des Entreprises lotoises (UEL) s’est donné pour mission depuis sa création, d’être à la fois un lieu d’accueil et d’échanges, mais aussi d’entraide pour le développement de l’entrepreneuriat au féminin. Il est un réseau qui se veut efficace pour aider à concrétiser des projets économiques.

Par ailleurs, le GSN fait profiter d’autres structures, des compétences de ses membres. Ainsi, il a tissé un partenariat l’année dernière, avec la Mission locale et accompagne des jeunes dans la simulation d’entretiens d’embauche.

Le GSN organise son 1er événement culturel le 17 mars 2023 Un One-woman-show

Sur scène, Isabelle Henry propose une conférence théâtrale décoiffante, intitulée « Ta gueule », une exhortation à oser réussir.
Après Montpellier et Paris, c’est au tour de Cahors d’accueillir le spectacle.
« Ta gueule » est l’histoire d’une quinquagénaire qui monte sur scène, pour réaliser son rêve d’enfant et partager sa recette de la réussite. Le temps d’un spectacle, Isabelle démontre que l’âge adulte n’efface pas les rêves.
« Ta gueule », un moment fait de rires, d’émotions et de partage sur ce que la vie lui a enseigné. Un cadeau, en somme.

À travers cet événement, le GSN souhaite faire passer un message positif vers toutes, tous, et particulièrement les jeunes – pour oser le pari de l’avenir.
Mise en scène : Jean-Luc Cohen-Rimbault

Vendredi 17 mars à 19h
Auditorium de Cahors

Réservations : uel46@wanadoo.fr / 05.65.20.41.90

 

Une passionnante photographie sociologique du Lot. Qui sont-ils ces nouveaux habitants ?

Dans le Lot, 2e département le plus âgé de France, l’installation de nouveaux habitants constitue un enjeu primordial pour conserver une population suffisante et des services.

Afin de contribuer à une meilleure connaissance du territoire du Lot et à l’adaptation des politiques publiques locales aux besoins des populations, la DDT du Lot (Direction Départementale des Territoires), a commandé à Sociotopie, une coopérative de chercheurs en sciences humaines et sociales appliquées, une passionnante enquête sociologique sur les nouveaux arrivants dans le Lot. Un bon moyen de mieux connaître leur profil mais aussi quels sont les atouts et faiblesses de notre territoire.

Dans le deuxième département le plus âgé de France, l’installation de nouveaux habitants constitue un enjeu primordial pour conserver une population suffisante et des services. Cette enquête a été réalisée via la diffusion d’un questionnaire numérique auprès de 339 personnes installées il y a moins de 5 ans sur le territoire, et la réalisation de 17 entretiens auprès de 23 personnes récemment installées, avec des profils très divers.

Les résultats viennent de tomber
Et voici quelques-uns des principaux enseignements de cette enquête sociologique. Lorsqu’on regarde les statistiques issues des réponses données au questionnaire, les répondants sont en moyenne plus jeunes (43 ans) que les habitants du département et la plupart d’entre elles et eux ont entre 26 et 45 ans et sont en couples (75 %). Une bonne partie ont des enfants (46 %), et très peu sont célibataires et ont moins de 25 ans. Ils et elles sont majoritairement issus de catégories socio-professionnelles supérieures, c’est-à-dire que 36 % sont cadres et professions intellectuelles supérieures et 62 % ont un niveau d’études supérieures à bac + 3. Les nouveaux arrivants sont principalement des jeunes familles et des personnes âgées récemment à la retraite. Bien que la plupart des gens changent de territoire par contrainte (pour trouver un emploi par exemple), les personnes qui s’installent dans le Lot sont nombreuses à le choisir pour ses caractéristiques, sa typicité… et certains voient leur arrivée comme une opportunité pour se reconvertir, développer une activité, acheter une maison ! La majorité d’entre eux vivaient dans une ville (76 %) voire une grande ville (30 %) avant de venir dans le Lot, et la plupart s’installent dans un village ou une commune isolée du département (59 %). Les nouveaux arrivants viennent donc pour une grande partie directement d’environnements urbains. Ce qui ne veut pas dire qu’ils n’ont jamais vécu à la campagne… simplement ils habitaient en ville avant de s’installer dans le Lot.

Cette étude sociologique met particulièrement en lumière les services attendus et appréciés par une population diplômée et dotée de ressources financières lui permettant de choisir son lieu de vie. Le réseau intérieur du Lot (bus, trains) ne couvre pas suffisamment le département pour s’y déplacer efficacement sans voiture !

Principales faiblesses du département ?
48 % des personnes interrogées désignent comme insuffisante l’offre de services publics, surtout au niveau médical, à moins d’habiter à proximité d’une maison de santé pluridisciplinaire. 47 % des personnes interrogées désignent le réseau et les infrastructures de transport. Le département reste relativement bien connecté aux grandes villes avec la liaison Paris-Toulouse. Mais le réseau intérieur (bus, trains) ne couvre pas suffisamment le département pour s’y déplacer efficacement sans voiture !

36 % des personnes interrogées désignent comme faibles l’offre d’emploi et l’activité économique.

Principaux atouts du département ?
89 % des personnes interrogées désignent la qualité de l’environnement. 65 % des personnes interrogées désignent la qualité du patrimoine. 32 % des personnes interrogées désignent la qualité des relations sociales. L’offre culturelle, malgré son caractère très saisonnier n’est pas une faiblesse ! Même si tout le monde ne trouve pas forcément son compte, les enquêtés en sont plutôt satisfaits. Enfin on retiendra une amusante typologie des nouveaux arrivants, sans se prétendre exhaustive, émerge de cette étude dans laquelle on trouve par exemple :

L’opportuniste s’installe dans le Lot pour développer une activité économique en rapport avec les caractéristiques physiques et naturelles du territoire. Il peut s’agir de quelqu’un qui souhaite ouvrir des chambres d’hôtes en profitant de l’attractivité touristique, de quelqu’un qui reprend une exploitation viticole, etc.

Le reconverti repense son mode de vie sur au moins deux plans : l’ancrage territorial et la trajectoire professionnelle. Certains reconvertis quittent la ville et leur travail et emménagent dans le Lot afin de développer une activité qu’ils estiment avoir plus de sens (maraîchage, artisanat, etc.), d’autres emménagent d’abord, et développent une activité directement en lien avec les caractéristiques du territoire et leurs capacités et envies.

La famille
C’est une des catégories les plus importantes parmi les nouveaux arrivants sur le département du Lot. Les jeunes familles s’installent sur le territoire afin d’avoir un cadre de vie qu’elles estiment plus « sain » (qu’en ville notamment) voire plus accessible financièrement, pour elles et leurs enfants. Celles-ci ont parfois de nombreux critères d’installation, et mettent du temps avant de trouver leur lieu d’installation et leur habitat. Elles privilégient les maisons avec jardin en périphérie des petits bourgs avec quelques services et une école.

Seconde catégorie très importante chez les nouveaux arrivants sur le département, les retraités viennent sur le territoire principalement pour profiter des caractéristiques naturelles et patrimoniales. Ils et elles sont généralement déjà venus, au moins en vacances quelques fois, et ont préféré le Lot aux autres départements visités, parfois pour des questions d’accessibilité, de paysages ou de convivialité locale, ou de proximité avec leurs proches… Ils n’occupent pas d’emploi mais sont plutôt actifs dans les associations locales. Ils cherchent une maison proche d’un petit bourg, généralement de plain-pied, avec un jardin mais pas trop grand et une chambre d’amis.

Enfin, même s’ils ne sont pas nombreux, quelques jeunes s’installent chaque année dans le Lot. Ils et elles sont souvent originaires du département, y ont une partie de leur histoire familiale ou y sont allés plusieurs fois enfants.

Un criant manque de logements en location
Un angle mort de cette étude, concerne les métiers en tension, souvent des emplois peu qualifiés qui peinent à être pourvus d’après les données de l’emploi local. Une piste de réflexion concernant la cause de cette difficulté à attirer une population de nouveaux arrivants qui pourraient correspondre à cette demande est soulevée dans plusieurs entretiens à travers la question de l’habitat et du criant manque de logements en location, recherchés par les personnes au capital économique plus faible. Cette faiblesse de l’étude découle certainement de la surreprésentation des catégories socio-professionnelles supérieures parmi les enquêtés.

En résumé, cette photographie sociologique montre que pour les nouveaux arrivants, le Lot est apprécié pour ses caractéristiques sensibles (son patrimoine, sa vie sociale), et plus difficilement pour ses aspects fonctionnels. D’autre part, ils le regardent peut-être au travers de leurs modes de vie antérieurs, ce qui peut expliquer que les faiblesses du territoire identifiées ici soient toutes généralement des forces des environnements urbains.

LUC GÉTREAU
Source : Actu Lot

Université pour tous Cahors-Quercy : un semestre intense et diversifié

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En ce début d’année 2023, l’Université pour Tous Cahors-Quercy, montre toute sa vitalité, à travers la variété des thèmes qu’elle a proposée à ses adhérents. Jusqu’à l’été, l’offre continuera à être riche.
Petit survol de ce début d’année :
En philosophie ont été abordés la question morale et éthique de la quête d’un homme parfait par l’amélioration de son humanité biologique, puis la réforme de l’esprit nécessaire et préalable à toute éducation, selon Bachelard, philosophe des sciences.
Le thème des sorcières, a montré combien depuis des temps immémoriaux, ce sujet reste associé à une symbolique négative remise en cause par les mouvements féministes.
Côté histoire, ont été évoqués la redécouverte des Cahorsins, pan d’histoire prestigieuse occulté par les historiens locaux, la lutte des Arméniens pour une nation en survie, acteur majeur du Moyen-Orient, les échanges épistolaires émouvants des familles lotoises avec leurs soldats pendant la Grande Guerre. La violence et la complexité des années de plomb en Italie et les différences de perception entre la France et l’Italie ont clôturé le volet histoire.

Côté sciences, l’évocation de l’évolution des techniques à travers les âges a permis de mesurer le temps géologique et de répondre à la question fondamentale de l’âge de notre vieille planète, 4 milliards et demi d’années ! Et nous avons découvert la richesse des phosphatières du Quercy et de son ensemble unique en fossiles hors normes.
Enfin les questions d’actualité se sont concentrées sur l’avenir de la médecine connectée et numérique et les voies pour sortir de la crise des hôpitaux. La réintroduction du corps dans le débat public, les enjeux juridiques de la loi française de bioéthique et son inscription dans une démarche participative et citoyenne ont clôturé brillamment cette première série de conférences de l’année 2023.

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De mars à mai : art, archéologie, géologie, paléontologie, médecine, philosophie et géopolitique…
À partir de mars, une douzaine de conférences seront proposées, touchant à des domaines toujours très variés, relevant de toutes ces disciplines. De quoi répondre à de nombreuses interrogations sur notre monde, son passé comme son présent.
De Giotto à la peinture d’icônes et à William Turner en Val de Loire, de l’apport des femmes aux mouvements artistiques du XIXe siècle à la façon dont le fascisme italien a utilisé les arts, la culture et l’éducation, des conférenciers apporteront des éléments d’information et de réflexion en histoire culturelle. Le cycle d’étude France-Italie s’achèvera avec l’évocation croisée de Molière et Goldoni, deux observateurs des sociétés de leur temps. Les monuments du Cahors antique seront présentés également.
Autant de sujets toujours traités par d’éminents spécialistes. Un paléontologue évoquera les crises de l’histoire de la terre et le vol animal, tandis qu’un médecin présentera l’avenir des soins médicaux dans un avenir proche. Les climats et la biodiversité seront analysés à la lumière du passé. La géopolitique sera essentiellement orientale : de l’empire romain d’Orient à Alexandrie la rayonnante et le Moyen-Orient, berceau de la civilisation, sera analysé dans sa grandeur et sa décadence. Une réflexion philosophique bienvenue permettra de s’interroger sur la lenteur et l’hypermobilité sociale : existe-t-il un juste milieu permettant de les concilier et quelles transformations sociales, culturelles et philosophiques privilégier ?
https://uptc-cahors.org

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Sauvegarde de l’art français : votez pour la restauration d’une oeuvre lotoise

FAIRE CONNAÎTRE ET AIMER LES MERVEILLES DE NOS RÉGIONS

Toute l’action de la Sauvegarde de l’Art Français en faveur du patrimoine repose en premier lieu sur les aides bénévoles dont elle bénéficie, à travers toute la France. C’est celle de ses correspondants locaux, veilleurs qui alertent sur les menaces et s’efforcent d’y faire face. C’est celle, aussi, de tous ceux qui sont favorables à l’action de la Sauvegarde et de tous ceux qui lui font des dons : amis et mécènes. Ils sont représentés à son conseil d’administration.

VOTEZ POUR L’OEUVRE D’ART SELECTIONNEE DANS LE LOT
Du 12 septembre 2022 au 31 janvier 2023, Allianz France et la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art Français vous ont proposé pour la seconde fois de participer à une chasse au trésor exceptionnelle, à travers tout le territoire : celle du Plus Grand Musée de France.

Les salariés et les Agents Généraux Allianz France, ainsi que le grand public, ont identifié plus de 130 œuvres ayant besoin d’une restauration.

Les objets, après vérification de leur éligibilité, ont été présentés à un jury, composé de représentants d’Allianz France et de la Sauvegarde de l’Art Français. Ce jury a présélectionné deux ou trois œuvres par région afin d’établir une liste d’œuvres finalistes. Ces dernières ont été choisies pour la rareté de leurs qualités artistiques et le niveau d’urgence de la restauration.

  • Ces listes régionales sont soumises au vote du public pendant trois semaines : du 1er mars au 21 mars (fin de vote dans la nuit du 21 au 22 mars, à minuit, heure métropolitaine).
  • Une œuvre par région sera retenue : 13 en métropole et 3 en Outremer*, soit seize objets au total.
  • Chaque restauration des œuvres gagnantes sera financée par la remise d’un prix de 8 000 € de la part d’Allianz France.

VOTEZ EN CLIQUANT CE LIEN

 

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