Auteur/autrice : Gilles Chevriau Page 7 of 35

Société des Etudes du Lot : suivez les flèches !

Avec l’installation des échafaudages dans la cour de l’archidiaconé (accès au siège de la Société des Etudes du Lot), l’accès a été impossible, pendant quelques semaines.

Après négociations avec les Bâtiments de France, un accès temporaire permet de rétablir l’accueil pour les permanences du mardi après-midi, de 14 heures à 17 heures.

Il faut cependant respecter une seule obligation, l’accès par la cathédrale et le cloître dont vous trouverez le plan ci-dessous ou également en fichier pdf téléchargeable en cliquant CE LIEN

Cliquez l’image pour agrandir

Il n’y a donc pas de permanence le samedi après-midi, pour l’instant.

La Société des Etudes du Lot est partenaire de Quercy net

Echos de l’Assemblée Générale des Amis de la maison de La Paléo

Pour leur 4e AG, les amis de La Paléo ont choisi la belle salle municipale de Baladou ce samedi 13 janvier 2024.
Dans son rapport moral et d’activités, le Président Jean-Louis Thocaven, a développé un bilan très positif de l’orientation prise voilà 1 an d’aller à la rencontre des habitants du territoire de Cauvaldor pour faire connaître le projet de Maison de La Paléo et diffuser des connaissances sur l’environnement préhistorique.
– 4 conférences : Lachapelle-Auzac sur les fossiles des phosphatières du causse de Limogne, Payrac sur les dernières découvertes paléontologiques du causse de Gramat, Martel sur l’ours des cavernes, Souillac sur la lionne des cavernes. 250 participants réunis autour des scientifiques impliqués dans le projet de La Paléo : Thierry Pélissier, Jean-Christophe Castel, Michel Philippe et Françis Duranthon. Ces conférences ont fait parlé de La Paléo dans la presse et les radios locales et régionales, les agendas de manifestations culturelles et à travers les relais du réseau associatif.
– Ce sont des rencontres avec les associations d’archéologie du territoire de Cauvaldor, des visites d’observation dans 2 musées, des liens avec le service culture de Cauvaldor, le lancement d’une campagne de dons participatifs sur Ulule.
– L’année 2023 s’est clôturée avec 21 cotisants et 186 membres au groupe FB
Les perspectives 2024 :
– des visites de sites pour les adhérents aux Eyzies et muséum de Toulouse
– l’écriture d’un livre « La paléontologie des causses de Martel et Gramat »
– la réalisation d’une valise pédagogique d’animation
– 5 conférences en mars, avril, juin, septembre, octobre
– le montage d’une exposition itinérante « La lionne revient »
– le projet de La Paléo virtuelle sur le net
Le Trésorier Philippe Barrat a présenté le bilan financier ainsi que le budget prévisionnel 2024. Les finances sont saines avec l’espoir de concrétiser la réalisation de « l’étude de définition du projet scientifique et culturel » par une muséographe
Tous les sujets à l’ordre du jour ont été débattus puis approuvés. Un Conseil d’Administration a été élu : JL Thocaven, Ph Barrat, G Aubertin, M Esperet.

Illustration : fémur de bison

Les amis de la maison de La Paléo 46200 souillac, contact 06 85 84 13 30

Décès de l’historien Jacques Baynac

L’historien, romancier et scénariste Jacques Baynac est décédé à l’âge de 84 ans, le jeudi 4 janvier 2024 à Cahors dans le Lot.
Fils d’un résistant du Lot, insoumis à la guerre d’Algérie, passé dans la clandestinité, le militant de l’ultragauche avait déjà eu mille vies avant d’être amnistié en 1964. Devenu l’un des spécialistes de la révolution russe, il se consacrait depuis plus de 30 ans à Jean-Moulin et plus particulièrement à son arrestation, le 21 juin 1943, à Caluire.

Source La Dépêche du Midi 12 janvier 2024 (texte et illustration)

Infos complémentaires Wikipedia

14 juillet 1944. Qui peut localiser cette photo ?

C’était un vendredi et jour de liesse également avec l’imminence de la Libération tant attendue. Si l’on distingue clairement le mot « Lot » et la Croix de Lorraine sur la cabine du camion, ces éléments ne sont pourtant pas suffisants pour définir le lieu… et peut-être quelques visages !

Cliquez l’image pour agrandir

Cette seconde photo, prise très probablement dans le même lieu et le même jour pourrait aider à la reconnaissance. On distingue  en haut de l’image à droite une enseigne publicitaire pour la marques d’essence CALTEX, ce qui laisse penser l’emplacement d’un garage à droite de l’image mais dont la façade n’est pas visible.

Merci d’avance pour vos suggestions que vous pouvez déposer en cliquant CE LIEN

Vous pouvez également nous répondre dans le formulaire placé tout en bas de cet article.

230 000 € pour le moulin à eau d’Aulanac à Saint-Cirq-Lapopie

MISSION PATRIMOINE ET LOTO DU PATRIMOINE 2023

Fidèle à la tradition, la Mission patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le Ministère de la Culture et la Française des Jeux (FDJ), a retenu 8 projets lauréats d’Occitanie-Pyrénées dont le Moulin à eau d’Aulanac à Saint-Cirq-Lapopie pour une aide de 230 000 €.

Ces huit sites se répartissent ainsi 1 555 000 euros au total au fil des départements.

La Fondation du patrimoine reversera cette aide aux porteurs de projet au fur et à mesure de l’avancement des travaux, sur présentation des factures. Quant aux monuments historiques protégés, ils perçoivent en parallèle des subventions du ministère de la Culture.

L’appel à candidatures pour le Loto du patrimoine 2024 est toujours en cours et sera clôturé le 29 février 2024. Les projets doivent être soumis en ligne avant cette date pour être étudiés par les délégations régionales de la Fondation du patrimoine, à l’adresse suivante : www.missionbern.fr/signaler-un-site.

 

Le Moulin à eau d’Aulanac
Propriétaire : privé (Laurent DUFRESNE et Anita HUGI)
Protection : inscription partielle M H (façades et toitures) du 17/09/1973

INTERET PATRIMONIAL
Attesté dès 1317, ce Moulin à eau dispose de témoins architecturaux datés du XV° siècle. Véritable patrimoine artisanal-industriel, le pavement intérieur du rez-de-chaussée est constitué́ de meules et de galets. En 1927, trois paires de meules fonctionnaient encore. En 1956, le Moulin à eau se transforme en minoterie hydraulique, avec l’installation d’équipements « industriels » dont un moteur diesel d’appoint de 15 chevaux destiné à compenser la perte de puissance en période de hautes eaux, mais en 1966, l’activité́ meunière cesse. De nos jours, seuls certains vestiges subsistent tels deux paires de meules, des engrenages et poulies d’entrainement…
ETAT DE PÉRIL
En raison du passage permanent de l’eau (avec des variations logiques de débit) sous le Moulin, la structure de l’édifice est actuellement fragilisée et nécessite ainsi une confortation conséquente de ses fondations, travaux indispensables lors d’une mise à sec du canal (dernier trimestre de l’année en fin de navigabilité́ de la rivière Lot). Prévoir également la consolidation de parties hautes du bâtiment et la rénovation du guideau.
PROJET DE VALORISATION
Outre une conservation prioritaire d’un patrimoine artisanal-industriel, inscrit MH localisé au sein d’un paysage reconnu et réputé́, les propriétaires rénovent progressivement ce Moulin. En témoigne la robinetterie adjacente, bâti non protégé́, en cours de restauration sur le clos et couvert via un premier « Label Fdp » en 2023. De plus, ce site est logiquement intégré́ à l’opération de remise en navigation touristique de la rivière Lot, d’où̀ une mise en valeur saisonnière du site (notamment lors des Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins).
NATURE DES TRAVAUX À RÉALISER
Confortation et réhabilitation des maçonneries immergées sous le moulin, consolidation et
restauration de parties hautes du moulin (maçonneries, charpente), rénovation du guideau en
collaboration avec le Conseil départemental du Lot.
Démarrage des travaux : Novembre 2023
Fin des travaux : 2024

Anciens sites miniers de Planioles et d’Asprières : mise en place d’un S.I.S.

Communiqué des Services préfectoraux

Afin de mieux connaître l’impact résiduel lié aux anciennes activités minières et industrielles connexes, l’État a engagé des études sanitaires et environnementales détaillées dans les secteurs de Planioles et d’Asprières. Ces exploitations minières ont cessé leur activité au milieu du XXe siècle, dans le respect du cadre réglementaire applicable à cette époque.

Des études ont ainsi été conduites entre 2017 et 2020 par le Groupement d’Intérêt Public (GIP) GEODERIS, expert national en matière d’après-mine, en lien avec l’ARS et la DREAL. Plus d’un millier de prélèvements d’eau, de sédiments, de végétaux et de sols ont été réalisés ce qui a permis d’affiner considérablement l’état de connaissance de la situation. Ces études concluent qu’aucune mesure d’urgence sanitaire n’est nécessaire au vu des usages constatés.

Par ailleurs, le rapport ne préconise pas non plus de mesures de dépollution spécifique. Néanmoins, compte tenu des teneurs en métaux dans les sols de certaines parcelles et parfois dans les végétaux et les eaux, les études préconisent des recommandations sanitaires simples pour limiter l’ingestion de terres et de végétaux, et des recommandations environnementales pour éviter la réutilisation de matériaux et la dispersion de polluants. Les résultats de ces études et les recommandations ont été transmis aux propriétaires ou particuliers concernés.

Ils ont fait l’objet de présentation aux élus et ont été publiés sur le site internet de la préfecture et sont accessibles en Cliquant CE LIEN

Dans une démarche de transparence et de conservation de la mémoire, il a été décidé d’intégrer les parcelles sur lesquelles l’État a connaissance d’une pollution des sols dans le dispositif de « secteurs d’information sur les sols (SIS) » prévu par la loi ALUR de mars 2014.

Cette démarche permet une information systématique des futurs acquéreurs ou locataires des terrains concernés, et en cas de changement d’usage, de s’assurer, via des études de sols complémentaires, de la compatibilité des projets d’aménagement envisagés avec l’état des sols.

Une première consultation du public et information des propriétaires concernés sur les projets de fiches de secteurs d’information sur les sols a été réalisée en mars 2023. Lors de cette dernière, l’expert GEODERIS a constaté que, suite à une erreur matérielle, le périmètre de certaines parcelles à inclure dans ces secteurs n’était pas exactement croisé avec les résultats des analyses. Après fiabilisation des données pour chacune des parcelles, il a été décidé dans un souci de transparence, de réaliser une seconde consultation afin d’informer

les propriétaires concernés par les modifications (22 parcelles ont été ajoutées et 18 ont été retirées des périmètres SIS). Ces parcelles seront donc intégrées dans le dispositif d’information sur les sols.

L’ensemble des documents susmentionnés sont disponibles sur le site internet de la préfecture du Lot : https://www.lot.gouv.fr

Pôle de la communication interministérielle de l’État
05 65 23 10 60 / 06 07 80 97 16
pref-communication@lot.gouv.fr£
Place Chapou / 46009 Cahors CEDEX

Image d’illustration : Mines de Fèges (sources : Planioles)
Compléments d’informations sur le site Systèmes Extractifs et Environnement

Gare de Gramat : serait-elle menacée ?

L’association de la défense de la gare d’Assier et Promotion du rail nous informe qu’à compter du 1er janvier 2024, le personnel de cette station étant muté sur un autre poste, son fonctionnement normal risque d’être affecté. Un rassemblement est prévu samedi 16 décembre à 13 h 30 à la gare de Gramat. + d’infos en cliquant CE LIEN

(image d’illustration Wikipédia)

Pour tout savoir (ou presque) sur la gare de Gramat
cliquez CE LIEN

Ligne Cahors-Capdenac : Après le fer, voici le bois !

Si ce premier tronçon entre Cahors et Arcambal (Mondies) a produit environ 800 tonnes de rail, déjà expédiées en fonderie, c’est maintenant 300 tonnes de traverses en bois qui vont être détruites dans des centres spécialisés car imprégnées de créosote (produit biocide dérivé des huiles de charbon, contenant des hydrocarbures cancérogènes donc hautement toxique).

Prochain rendez-vous : mise en forme et en sécurité du ballast avant de la confier aux bipèdes et deux roues.

Photo d’illustration : Quercy net

Restauration de l’église des Cordeliers : quelle est son histoire ?

L’église des Cordeliers (Gourdon) est un lieu désacralisé depuis 1950 et qui ouvre très régulièrement ses portes pour accueillir divers évènements. Mais ce lieu public accessible à tous, qui encourage et met en avant la création artistique et l’artisanat, mérite que l’on fasse référence à son histoire.

C’est d’abord un couvent fondé vers 1250 par Gisbert II de Thémines et son épouse Hélène de Bouriane, héritière de Guillaume Gourdon-Salviac. La construction de l’église est probablement commencée peu après et elle est achevée en 1287, date inscrite sur la clef de voûte de la première travée ouest (C.I.F.M., 1984). Sans doute dès la fin du 13e siècle ou le début du 14e, une chapelle probablement funéraire est ajoutée au sud du choeur, et quatre autres entre les contreforts des première et deuxième travées ouest de la nef. Les bâtiments conventuels sont ruinés pendant les guerres de Religion ; l’église aurait cependant été restaurée au début du 17e siècle. Bienfaitrice du couvent, la famille de Lauzières-Thémines est encore représentée à la fin du 17e siècle avec une litre funéraire aux armes d’Antoine François Hannibal d’Estrées de Lauzières-Thémines (1648-1698), dont quelques vestiges subsistent à l’intérieur de l’église. A la Révolution, le couvent est converti en caserne et en salle de réunion, puis en magasin à fourrage et en poudrerie. L’église devient paroissiale sous le Premier Empire et les Clarisses installent une école de filles dans les bâtiments conventuels en 1817 qui ferme en 1902. Les vitraux de l’église, datés de 1874, sont dus à l’atelier de Goussard et de son successeur J.-B. Anglade, Condom dans le Gers. Pour répondre à une demande des paroissiens, l’architecte Emile Toulouse, surveillant des travaux des édifices diocésains, érige une tour-clocher devant la façade ouest en 1896-1897. Désaffectée depuis 1950 ; elle a fait l’objet en 1971 d’une campagne de restauration avec la participation du Club du Vieux Manoir. (sources : enquête thématique départementale, Gilles Séraphin et Maurice Scellès, plateforme ouverte du patrimoine/merimee)

Une nouvelle campagne de restauration est engagée avec un début des travaux (montant 90 000 €) prévu en janvier 2024. Pour faire un don, on peut cliquer ici ou en contactant la mairie : 05 65 27 01 10 ou contact@gourdon.fr

Du vol animal … aux « insoumis » du haut Poitou : deux nouveaux rendez-vous proposés par l’UPTC

Le vol animal / Mardi 5 décembre 2023 à 14 h 30 au Centre Universitaire Maurice Faure

Combien de millions de graines et d’animaux minuscules sont-ils passivement transportés au gré des vents ? En fait, se déplacer dans les airs est un avantage important pour chercher sa pitance ou fuir ses prédateurs. L’évolution a développé de nombreuses solutions. Des écureuils, des grenouilles, des serpents planent d’arbre en arbre. Quant au vol actif, il est l’apanage des oiseaux, ptérosaures et chauves-souris, sans oublier les insectes. Et les plus grands animaux volants étaient plus grands qu’un Rafale.

Intervenant : Jean Michel MAZIN, Docteur en Paléontologie, Docteur d’État es Sciences de la Nature. Enseignant de biologie en classes préparatoires, puis Chargé de Recherche, puis Directeur de Recherche CNRS. Actuellement en retraite, il a participé aux développements scientifiques et pédagogiques de la Plage aux Ptérosaures de Crayssac, en synergie avec le Grand Cahors.

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La petite Eglise, les derniers « Insoumis » du Haut Poitou / Jeudi 7 décembre 2023 à 14 h 30 au Centre Universitaire Maurice Faure

Cette petite Eglise est née au moment du Concordat signé en 1801 entre le Gouvernement français et le Pape. Elle regroupe des personnes (prêtres et pratiquants) qui ont refusé l’application de cet accord et conservé la pratique religieuse rigoureuse de l’ancien régime.

La population anticoncordataire a compté jusqu’à 100 000 personnes au niveau national, environ 25 000 dans la province du Poitou dont 20 000 dans le Nord des Deux Sèvres.

Après deux siècles de dissidence religieuse, de tracasseries administratives, la Petite Eglise du Haut Poitou compte encore un petit millier de pratiquants. « Je souhaite que la Petite Eglise s’éteigne en paix » écrivait Guy Talbot en 2018, fils de Joseph Talbot chantre à la chapelle de la Plainelière de Courlay, épicentre de la dissidence.

Dans mon enfance j’avais été intrigué par certains propos tenus à plusieurs reprises par ma grand-mère paternel, née en 1887. Il était question de personnes qui ne pensaient pas et surtout ne priaient pas comme elle… Ces personnes étaient surnommées « insoumis – réfractaires – ventres à choux » !

Des dizaines d’années plus tard j’ai voulu savoir qui étaient ces personnes habitant à 50 km de mon pays natal. C’est ainsi que j’ai découvert « les Insoumis du Haut Poitou ».

Intervenant : Michel BELLANGER. Ancien inspecteur du Travail puis Directeur Départemental du Travail. Ses connaissances en sciences humaines et sociales lui ont permis de poser regard attentif sur le monde du travail et sur les comportements des êtres humains. Il est passionné pour les voyages à travers le monde et en particulier les pays en voie de développent. Cette passion lui a fait découvrir ou retrouver des valeurs humaines et culturelles qui sont un peu oubliées dans notre monde occidental

Un brin d’histoire par François Nardou. Rendez-vous sur Antenne d’oc !

 

François Nardou de Montcuq, historien mais par que… car aussi jardinier et même herboriste. Il aborde principalement l’histoire du vieux Quercy en son histoire secrète et sacrée.

En direct ou en podcast, connectez-vous sur Antenne d’Oc

Souvenir Français : retour sur le congrès départemental à Cahors

Créé en 1887, Le Souvenir Français – reconnue d’utilité publique le 1er février 1906 qui a pour vocation d’honorer la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France qu’ils soient Français ou étrangers –  tenait son assemblée générale au restaurant la Chartreuse à Cahors, samedi 18 novembre. Présent dans chaque département, il est composé de sections locales et compte plus de 100 adhérents dans le Lot avec un développement qui se poursuit.

Après les allocutions de bienvenue du Délégué Général, la présentation de l’assistance, des différents compte-rendus, étaient rappelées les missions prioritaires du Souvenir Français

  • Entretenir, aucune tombe de « Mort pour la France » ne doit disparaître des cimetières communaux, aucun monument, aucune stèle combattante ne doit être à l’abandon

  • Conserver la mémoire, aucune cérémonie créée à l’origine pour enraciner le souvenir d’un événement historique local ne doit disparaître

  • Transmettre, aucun élève ne doit quitter sa scolarité sans avoir visité au moins un site mémoriel combattant et avoir participé au moins à une cérémonie patriotique

Une partie des actions menées par le Souvenir Français se fait en partenariat avec les municipalités, la délégation Militaire du Lot et l’ONaCVG.

En 2023, des jeunes ont participé à des restaurations de sépultures dans le cadre des formations civiques et citoyennes. Le Souvenir Français a accordé des subventions à des classes qui ont organisé des voyages mémoriels.

Au cours de cette assemblée générale,  se sont exprimés MM. Emmanuel Carrère et Jean-Luc Couderc du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération sur sa future installation dans le complexe cinématographique « Le grand Palais », programmée pour la fin de l’année 2024. Inventaire et classement des collections constituent le quotidien des bénévoles et du chef de projet. Une démarche est également engagée quant à la scénographie des nouveaux lieux. 

A noter que les bénévoles s’investissent au sein des comités pour faire connaître l’association dont les ressources proviennent des cotisations, des quêtes et des dons. Les adhérents peuvent également s’abonner à la revue trimestrielle éditée au niveau national.

Le congrès s’est terminé avec la remise des diplômes et médailles aux adhérents ; ces récompenses sont attribuées en reconnaissance des services rendus au Souvenir Français (voir photo)

Représentants des autorités locales : Madame Françoise Faubert, 1ère adjointe au Maire de Cahors, le lieutenant-colonel Josselin de Metz, délégué militaire départemental et M. Nicolas Rose, adjoint au directeur chargé des relations extérieures de l’ONaCVG (Office National des Combattants et des Victimes de Guerre).

+ d’information sur la délégation du Lot : Robert Delsart / 46@dgsf.fr / 0620961450
Site national : le-souvenir-francais.fr

Photo d’illustration : © Quercy.net

Le Lot et ses chemins… de fer !

A quelques jours d’intervalle, deux conférences font revivre l’époque dite des petites lignes. La prochaine se tiendra à Douelle le 25 novembre pour évoquer le tronçon Cahors-Libos

Celui évoqué cette semaine entre Cahors et Capdenac, dans le cadre d’une mission pilotée par la Région avec délégation au Département, a le mérite d’un début de restitution sous la forme d’un inventaire – qui reste à compléter – et que l’on pourrait qualifier d’utilité publique.

Les élus ayant validé la dépose de la voie, nos rives du Lot ne seront bientôt que parcourues par des bipèdes et des deux roues….non motorisés.
Si aujourd’hui, débute une autre histoire, la précédente reste à écrire tant qu’il y aura des témoignages !

Amis du patrimoine, à vos carnets et autres supports. Quercy net attend vos contributions à déposer en CLIQUANT CE LIEN

Illustrations (photo Quercy net) : Arcambal : rails en partance pour la fonte en Espagne. Les traverses prendront un autre chemin. 

Le samedi 21 mai 1881, Gambetta, notre enfant de Cahors, signera l’adjudication du 1er lot de chemin de fer Cahors-Capdenac, soit 12 kilomètres depuis Cahors, jusqu’à Mondies (Arcambal), pour la somme de 1 950 000 francs. (sources)

 

Collège Jean-Jacques Faurie : inauguration d’une plaque et d’une exposition Jacques Chapou

À l’occasion de l’inauguration de la plaque « Jacques Chapou », le collège Jean-Jacques Faurie (commune de Montcuq-en-Quercy-blanc) accueillait son arrière-petite-fille, Sarah Chabert, qui représentait Françoise Chapou, fille du professeur résistant. Cette plaque a été restaurée grâce au soutien financier de la municipalité et du département ; également du Souvenir Français

Elèves du collège

Cette inauguration était aussi l’occasion d’accueillir une exposition consacrée à ce héros de la résistance visible jusqu’au 20 novembre (exposition dont M. Hervé Thiébaut, président du comité local du Souvenir Français est la cheville ouvrière.) Sarah Chabert a rappelé l’utilité de « transmettre cette mémoire aux jeunes générations ». Car « il est important de se souvenir que des femmes et des hommes », partageant une conviction commune, refusant l’inacceptable, « ont fait le choix de résister quel qu’en soit le prix ».

Allocution de M. Thiébaut entouré des deux porte drapeau ainsi que de M. Gille, principal du collège

Lors de sa première, prise de parole, M. Hervé Thiébaut a évoqué l’historique du Souvenir Français. association mémorielle, créée en 1872. Le comité de Montcuq, actif depuis 2015, a fait appel à la jeune génération montcuquoise, pour rejoindre le comité, en tant qu’adhérent, ou de remplir la mission emblématique, et honorable de Porte Drapeau. Passeur de mémoire, il a évoqué le travail considérable du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération du Lot, de la Maison du Patrimoine, et de Sarah Chabert, dont on peut prendre connaissance de son intervention ci-dessous.

Sarah Chabert

Au nom de ma grand-mère, Françoise Chapou qui aurait dû se trouver à ma place aujourd’hui, et qui serait sans doute très émue d’évoquer ici ses souvenirs devant vous, je tiens d’abord à remercier celles et ceux qui ont participé à la restauration de la plaque, notamment la municipalité de Montcuq, Le Souvenir Français, et bien sûr Hervé Thiébaut qui travaille sans relâche pour faire vivre le souvenir de la Résistance à Montcuq.
Je tiens également à remercier ceux qui ont permis la réalisation de l’exposition Jean-Jacques Chapou, la municipalité de Cahors, les responsables du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération, dont Emmanuel Carrère et Jean-Luc Couderc, son secrétaire bénévole, toujours par monts et par vaux ! sans oublier bien sûr, Louise Manciet, la jeune archiviste avec laquelle j’ai eu le plaisir de travailler sur cette exposition.
On peut se poser la question au sujet de cet événement. Pourquoi se souvenir de Jean-Jacques Chapou et transmettre cette mémoire aux jeunes générations ?
Un élément de réponse que l’on peut avancer est que Jean-Jacques Chapou était un homme de rassemblement, porteur d’un immense espoir. Au cours des différentes étapes dans son parcours dans la Résistance, il a su fédérer autour de lui, des hommes et des femmes très différents les uns des autres mais qui partageaient néanmoins une conviction commune :

On ne peut pas accepter l’inacceptable.

Jean-Jacques Chapou a été exemplaire et n’a jamais chercher à échapper à ses responsabilités. Mais, au-delà de Jean-Jacques Chapou, c’est le courage de femmes et d’hommes qui ont résisté à l’oppression, au cynisme et à la lâcheté et à une foule d’individus que nous abhorrons aujourd’hui.
Sans ces femmes et ces hommes, on ne reparleraient pas de Jean-Jacques Chapou. Aussi es-il important de se souvenir que celles et ceux qui ont fait le choix de résister, quel qu’en soit le prix.
A l’heure où nous faisons face aux incertitudes et aux soupçons, leur courage et l’esprit de tolérance qui animait Jean-Jacques Chapou peuvent nous inspirer.

On peut retrouver sur Quercy net plusieurs articles consacrés à Jacques Chapou
ainsi qu’aux faits de résistance dans le Lot

Le château de Castelnau-Bretenoux par Yves Marguin

Le château de Castelnau-Bretenoux, situé dans le département du Lot, est la forteresse médiévale la plus imposante du Quercy. Cet imposant édifice constitue un résumé des arts du Moyen Âge. Le château se dresse à 900 mètres à l’est de Prudhomat. La construction du château s’est déroulée sur plusieurs siècles, du XIIe au XVIIe siècle. Son origine remonte à Hugues de Castelnau qui fait édifier une enceinte autour de son domaine. Il est l’ancêtre d’une lignée familiale très puissante, baronnie inféodée aux comtes de Toulouse et qui prospère dans une région riche en ressources agricoles. Le château, siège de la puissante famille des barons de Castelnau, est un imposant témoignage de l’évolution de l’architecture castrale. Conçu pour résister aux assauts des guerres médiévales, il s’adapte aux progrès de l’artillerie aux XVe et XVIe siècle.

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