Catégorie : PATRIMOINE Page 3 of 35

La lionne revient, expo itinérante de la paléontologie.

Cette exposition de la paléontologie des animaux préhistoriques des causses de Martel et Gramat a pour objectifs :

> aller à la rencontre des habitants de ces territoires et leur faire connaître ce patrimoine paléontologique de 63 sites répertoriés à ce jour, dont la plupart des découvertes sont faites par les spéléologues

> informer du projet de réalisation d’une Maison de la paléontologie portée par l’association « Les amis de La Paléo » depuis 2017

Libre et gratuite, l’EXPO est ouverte à tous les publics, les jeunes en particulier (écoles, collèges, centres de loisirs, Ephads, entreprises, associations). Groupes sur réservation avec un médiateur 06 85 84 13 30

Où et quand en 2025 ?

– Souillac du 03 au 08 février Salle du Belley avenue de Sarlat – Horaires : 14h-18h, groupes sur réservation le matin
– Gramat du 10 au 22 février Bibliothèque 102 rue de l’atelier – Horaires : mercredi, vendredi et samedi de 14h à 18h ; groupes mardi et jeudi 10h-12h
– St Céré du 27 février au 05 mars Salle des Consuls Place du Mercadial – Horaires : mardi au samedi 10h30-12h30 et 15h30-19h30, dimanche 10h30-12h30, groupes sur réservation le matin
– Cressenssac-Sarrazac du 07 au 09 mars salle des fêtes – Horaires : 10h-12h et 14h-18h, groupes sur réservation
– Pinsac du 20 au 22 mars salle des fêtes – Horaires : 14h-18h groupes sur réservation le matin
– Miers du 27 au 29 mars restaurant sur la place – Horaires : 11h-14h et 17h-20h, groupes sur réservation
– Caniac du Causse du 03 au 05 avril salle sous la mairie – Horaires : 14h-18h sauf groupes le matin
– Fajoles du 16 au 18 mai salle des fêtes de la Plaine – Horaires : vendredi sur réservation groupes, samedi 14h-18h, dimanche 9h-19h
– Martel du 19 mai au 30 septembre musée de la Raymondie

Quoi voir dans cette exposition ?

– en vitrines des fossiles vieux de -10 000 à -200 000 ans : ours, hyène, mammouth, bison, cheval, loup, renne, mégacéros et le squelette entier de notre lionne des cavernes de Souillac

– des panneaux d’informations sur l’environnement des hommes préhistoriques du Quercy et leur représentation dans les grottes ornées et sur objets

– des documents : vidéos, publications, photos ; des explications sur le travail des paléontologues

Contacts : Tél 06 85 84 13 30 – Les amis de La Paléo 46200 Souillac

www.lesamisdelamaisondelapaleontologie.e-monsite.com

 lesamisdelamaisondelapaleontologie@gmail.com

 

Illustration La Dépêche du Midi

Le Vigan devient Le Vigan-en-Quercy

Un décret publié au Journal officiel le 10 août 2024 et applicable au 1er Janvier 2025, permet au Vigan de s’appeler désormais le Vigan-en-Quercy. (sans modification de ses limites territoriales).

Ce type de changement permet de se différencier de communes homonymes, d’éviter des erreurs administratives, de renouer avec l’histoire, et aussi parfois de simplifier la vie …. Cette décision est généralement prise en accord avec les attentes et les besoins de ses habitants. Mais pour être officiellement reconnu, le changement doit bien entendu être décidé par décret, sur demande du conseil municipal et après consultation du conseil général« .

A savoir que les demandes de changement de nom de communes sont analysées en appliquant les critères dégagés par la jurisprudence du Conseil d’État. Ainsi deux critères peuvent donner lieu au un tel changement :

  • éviter un risque sérieux d’homonymie avec une ou plusieurs autres collectivités ;
  • rétablir une dénomination historique tombée en désuétude.

En revanche, toute demande de modification fondée sur des considérations d’ordre purement touristique et/ou économique est rejetée.

Pour le Vigan, outre le risque sérieux d’homonymie, ce « en-quercy » lui permettra sans nul doute de profiter de la notoriété de notre belle région (dont l’étendue correspondait à celle du diocèse primitif de Cahors).

Nous profitons de cet article pour l’illustrer avec la création de l’entreprise Affiches et Lumières  spécialisée dans la réalisation d’illustrations notamment pour les communes de la Bouriane.

Merci à nos amis du Blog des Bourians, à l’origine de cette information

Le lieu de tous les savoirs : l’Université pour tous Cahors-Quercy (UPTC)

Comme de coutume depuis bientôt sept ans, l’UPTC propose en ce début d’année 2025 un ensemble de conférences touchant à différents domaines des connaissances. Avec, toujours, le souci de l’excellence, de la diversité, de la proximité et la volonté d’un partage des connaissances auprès d’un nombre croissant de résidents du Grand Cahors. Les conférenciers, reconnus pour leurs savoirs, illustrent la présence de nombreuses compétences dans le département du Lot. De début janvier à la mi-février – du 7 janvier jusqu’à l’interruption marquée par les vacances scolaires – les conférences s’enchaîneront à un rythme bi-hebdomadaire.

Le cycle de géographie consacré à la paysannerie des tropiques s’achèvera avec une troisième conférence portant sur la caféiculture tropicale tandis que commencera un cycle spécialisé sur la bioéthique, s’interrogeant sur la démocratisation des lois de bioéthique et évoquant une éthique de la sobriété en médecine avec ses enjeux sanitaires, écologiques et économiques. La musique sera mise à l’honneur par le biais d’une rencontre avec Claudio Monteverdi, homme d’opéra et homme d’église, compositeur de chefs-d’œuvre aux XVIe et XVIIe siècles. Toujours en Italie, mais à l’époque contemporaine cette fois-ci, une analyse du polar, genre majeur, permettra un voyage chez nos voisins transalpins. Une découverte inédite des premiers photographes lotois professionnels commencera. Une réflexion philosophique sur l’école et l’éducation sera entreprise. Quelle est la finalité de l’école ? Faut-il la supprimer ? Faut-il opposer instruction et éducation ? Quel rôle peut remplir l’école dans une période de grande mutation de la culture et de la transmission des savoirs ?

En février, le public revisitera en images les métiers d’autrefois dans le Lot du siècle compris entre 1860 et 1960. Évocations d’un passé révolu, et en même temps si proche… Il sera aussi informé sur l’évolution de l’alimentation dans le monde « occidental » depuis la deuxième partie du XXe siècle ; ainsi que sur les procédés utilisés par les industriels de ce domaine. Des recommandations de consommation alimentaire seront données, compte tenu d’un certain nombre d’effets délétères sur la santé, avérés ou suspectés, de l’alimentation ultra-transformée. Une autre réflexion philosophique portera sur la danse : qu’est-ce que la danse, est-elle un langage ? Comment penser la danse actuelle ? Enfin, en suivant le destin d’une jeune femme, Guillelme Maury, originaire de Montaillou, entre les années 1302 et 1312 environ, l’auditoire approfondira ses connaissances sur les femmes cathares.

Consulter auparavant le site Internet de l’UPTC pour d’éventuels changements de lieux : https://uptc-cahors.org. Les conférences de l’UPTC sont gratuites pour les adhérents et il est demandé 5 euros aux non-adhérents ; compte tenu de la capacité limitée de la salle du Centre universitaire Maurice-Faure (CUMF), priorité sera donnée aux adhérents (la cotisation 2024-2025 est de 20 euros).

L’UPTC est partenaire de Quercy net

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Les meules de moulins du Périgord méridional : une histoire de pierre et de transport

JEUDI 16 JANVIER 2025, 18 h, CONFÉRENCES DES ARCHIVES DE LA DORDOGNE, CENTRE DÉPARTEMENTAL JOSÉPHINE BAKER / Périgueux / Entrée libre

 Retrouvez la conférence en cliquant CE LIEN

Cette conférence abordera les meules de moulins de l’Agenais, du Périgord et du Quercy
Les meules, véritables poumons des moulins, ont rythmé la vie des hommes pendant des siècles. Leur histoire, intimement liée à celle des matériaux, des carrières et des artisans, est une épopée méconnue. Du choix minutieux des pierres à leur façonnage, en passant par les défis du transport sur la Dordogne puis par chemin de fer, la meunerie périgourdine est une saga industrielle passionnante. Des témoignages du Moyen Âge à l’apogée de la production au XIXe siècle, en passant par son déclin dans les années 1950, ce récit retrace les coulisses d’un savoir-faire ancestral.

 

Auteur : Alain Turq, Conservateur en chef du patrimoine, Conservateur du musée de Sauveterre-la-Lémance (Lot-et-Garonne), Chercheur rattaché au laboratoire PACEA de l’Université de Bordeaux.

Un ouvrage est actuellement en préparation pour une publication fin 1er semestre 2025

Illustration :  « la taille du Quayrou » CP Circa

Une aide financière pour le sauvetage de l’Hôtel d’Arnaldy à Figeac

Dans le cadre des derniers appels à projets, le propriétaire de l’Hôtel d’Arnaldy va bénéficier d’une dotation de 230 000 € de la part de la Fondation du Patrimoine abondée par la Mission Bern. Cette aide sera versée au fur et à mesure de l’avancée des travaux.

Situé au n° 21 de la rue de Colomb, le bâtiment est dans un état de grand délabrement avec un entretien à minima. Plusieurs années de travaux seront nécessaires pour la création de chambres d’hôtes, dans une perspective d’une viabilité économique indispensable et lui rendre toute la dignité qu’il mérite. Ce nouvel ensemble patrimonial viendra alors s’ajouter à la promotion de Figeac, à l’exemple du Viguier du Roy restauré par ses propriétaires dans les années 90.

Gourdon : Appel aux dons pour « La maison du Sénéchal »

À Gourdon, la Maison du Sénéchal a été inscrite en 2015 au titre des Monuments Historiques grâce à une peinture murale exceptionnelle de la fin du 15 e siècle située au premier étage.
Malheureusement, l’état de dégradation avancé de ce décor unique en son genre ne permet pas encore sa présentation au public. Seul le rez-de-chaussée comporte un espace d’interprétation qui présente la peinture murale, la maison qui l’abrite, et plus généralement le patrimoine du Gourdonnais. Cette peinture nécessite des travaux de conservation et de restauration. C’est pour cela que la mairie et la Fondation du patrimoine ont lancé une collecte de dons d’un montant de 15 000 € pour financer une partie de ces travaux, en complément de subventions du département du Lot, de l’État, de la région Occitanie.
L’association Héritages du Sénéchal avait été créée pour soutenir la valorisation de cet édifice et de manière plus large pour étudier et valoriser l’histoire de Gourdon, notamment grâce à ses archives
anciennes. L’étude de ces archives sert de base à divers spectacles et animations : pièces jouées lors des Médiévales, balades racontées dans Gourdon et d’autres communes, … Pour les personnes intéressées par l’étude de ces archives, des cours sont proposés afin d’apprendre à déchiffrer les écritures anciennes ou à traduire les textes en latin médiéval entre autres.
L’association a contribué à la collecte de la Fondation du patrimoine en reversant non seulement des dons reçus à cet effet, mais aussi les bénéfices de ses activités régulières, à savoir les balades racontées et son café associatif, l’Échoppe du Sénéchal. Au total, le montant reversé est de 1950 €.
Vous aussi, vous pouvez contribuer à cette collecte sur le site de la Fondation du patrimoine . Les dons ouvrent droit à une réduction d’impôt (66 % du montant pour les particuliers). Exemple : un don de 150 € revient à 51 € après réduction d’impôt.
Tout don, même modeste, est utile : il contribuera à la sauvegarde de cette œuvre exceptionnelle.

Source Blog des Bourians

Les dictons occitans

Lors d’une connexion sur le site de www.quercy.net nous vous proposons un dicton occitan sur notre page d’accueil. Voici en complément quelques dictons avec leur traduction :

** »A la dalha, pas de reça »**

(Avec la faucille, pas de repos) Un dicton pour rappeler que le travail acharné ne laisse pas de place pour la paresse.

** »Vengut Nadau, quiti miu »**

(Une fois Noël passé, adieu le miellat) Cela signifie que les bonnes choses ne durent pas éternellement.

** »Tant val un òme coma lo caval que monta »**

(Un homme vaut autant que le cheval qu’il monte) Un dicton sur l’importance des compétences et des moyens.

** »Un mot fa las gens, un mot las desfà »**

(Un mot fait les gens, un mot les défait) Un dicton sur le pouvoir des paroles.

** »Al ponch, se i cal anar »**

(Au point, il faut y aller) Une invitation à ne pas procrastiner et à s’attaquer aux tâches nécessaires.

 

Bona annada, plan granada e forças otras 

Histoire : pourquoi le frère de Richard Coeur de Lion est mort à Martel dans le Lot ?

Henri le Jeune, frère de Richard Coeur de Lion et fils du roi d’Angleterre Henri II Plantagenet est mort en 1183 à Martel, dans l’actuel Lot. Que s’est-il passé ?

Au XIIe siècle, Henri le Jeune était destiné à régner sur le royaume d’Angleterre. Mais en révolte contre son père, le roi Henri II Plantagenet, époux d’Aliénor d’Aquitaine, il se voit déshériter en faveur de son frère cadet, Richard Cœur de Lion. Que s’est-il passé pour que le prince meure en 1183 à Martel, dans cette province du Quercy devenue aujourd’hui le Lot ?

« Il est grand, blond, séduisant et attirant, capable de persuader par le discours et exagérément généreux » le dépeint Élisabeth Hallam. Mais le jeune Henri a plus la carrure d’un jouisseur que d’un chef d’État. D’une personnalité certes charmante, il est toutefois décrit régulièrement comme nonchalant, frivole et « inconsistant ».

Il épouse à 5 ans la fille du roi de France Louis VII

Prince angevin, roi d’Angleterre conjointement avec son père à partir de 1170, Henri le Jeune est le fils et héritier présomptif d’Henri II d’Angleterre de 1156 à 1183. Il tient son surnom de son couronnement anticipé du vivant de son père.

Né à Londres en 1155, il est de deuxième des cinq enfants d’Henri II, duc de Normandie et roi d’Angleterre, et d’Aliénor, duchesse d’Aquitaine. Surnommé Court-Mantel en raison de ses habitudes vestimentaires (court manteau), il devient, à la mort de son frère aîné, l’héritier du royaume d’Angleterre.

À 5 ans, il est marié à la première fille (qui a 2 ans) du roi Louis VII de France. Cette union rapide est due à la volonté d’Henri II d’entrer en possession de la dot de sa belle-fille, le Vexin normand.

Henri II, décidé à assurer très tôt la succession de son fils sur le trône, à la manière capétienne, veut le faire sacrer roi. Mais Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry s’oppose fermement à ce couronnement. Lequel doit être reporté.

En 1169, Henri le Jeune déjà vassal du roi de France, son beau-père, pour la Normandie fait hommage pour les principautés paternelles d’Anjou, du Maine et de la Bretagne.

Henri le Jeune, sacré roi d’Angleterre à 15 ans

Le 14 juin 1170, Henri le Jeune a 15 ans. Il est sacré et couronné roi d’Angleterre à Westminster par l’archevêque d’York. Thomas Becket toujours primat d’Angleterre se dit être le seul habilité à sacrer le roi. Furieux, il demande des sanctions au pape qui excommunie certains ecclésiastiques… Et le 29 décembre 1170, Thomas Becket est assassiné dans la cathédrale de Cantorbéry. Premier objet de conflit entre le père et le fils.

Un second couronnement sera alors demandé par le roi de France, Louis VII qui voudrait que sa fille Marguerite elle aussi, soit couronnée.

Une vie de conflits familiaux

Ne percevant aucun revenu, empêché de mener le train de vie qu’il souhaiterait, Henri le Jeune s’enfuit de la Cour de son père pour celle de son beau-père, roi de France. Rejoint par ses frères Geoffroy et Richard, il se rebelle ouvertement. Et tous trois se lancent sur la Normandie. C’est un triomphe : ils écrasent leurs adversaires en 1173. Le roi d’Écosse est capturé, leur mère Aliénor est emprisonnée.

Quelques mois plus tard, Henri et ses frères décident de mettre fin aux révoltes contre leur père. La paix familiale est signée à Montlouis-sur-Loire le 30 septembre 1174. En retour et à « condition de bonnes conduites », Henri le Jeune reçoit 15 000 livres angevines. Pendant quelques mois, il va rester loyal à son père et participera même à ses côtés à diverses tâches royales. Mais sans beaucoup d’enthousiasme.

À aucun moment, même après cette réconciliation, Henri ne montrera son envie de prendre des responsabilités. Bien au contraire, il pointe qu’il n’a pas du tout saisi quelle était la destinée qui lui était dévolue. Il est bien plus intéressé par la poursuite du plaisir et de l’excitation que par les devoirs incombant à un roi couronné. Ses revendications de fiefs et d’augmentation du pouvoir, n’ont pour autre but que d’avoir des moyens de financer son train de vie dispendieux, notamment ses passions comme celle pour les tournois.

En rébellion permanente

Le père, Henri II perçoit que l’irresponsabilité de son fils met en danger l’empire familial. Et en 1176, il refuse de lui confier quelque domaine que ce soit. Nouveau désaccord. Ayant à nouveau rejoint la Cour de France, le père doit augmenter sa pension journalière pour avoir la paix. Peu après, jaloux de la réussite de son frère Richard (appelé Richard Cœur de Lion), il s’oppose en choisissant de soutenir ouvertement les barons rebelles d’Aquitaine. En 1173, il proteste à nouveau contre le fait que son père donne des territoires à son plus jeune frère, Jean sans Terre, à l’occasion de ses fiançailles.

À Rocamadour, Henri le Jeune dévaste l’oratoire, enlève la châsse de saint Amadour et pille une partie du trésor.

En janvier 1183, une nouvelle réconciliation avec son frère Richard est tentée par Henri II. Mais Henri le Jeune au lieu de soutenir son frère va aider des nobles hostiles en Limousin. Il est accueilli en sauveur à Limoges, ces nobliaux préférant « soutenir un seigneur nonchalant qu’un tyran comme Richard ».

Il décide de piller les abbayes comme Rocamadour

En avril 1183, assiégé à Limoges par son frère et son père, il doit, pour s’opposer à eux, chercher des troupes de mercenaires qu’il paye avec un butin volé au sanctuaire de saint Martial (où il avait pourtant décidé de laisser à sa mort, ses entrailles).

Les habitants lui refusant l’entrée de la ville, il doit fuir dans le sud du duché. Et pille l’abbaye fondatrice de Grandmont que son père avait largement contribué à construire.

Quelques semaines plus tard, direction le Sud, le sanctuaire de Rocamadour qui connaîtra le même sort. Henri le Jeune dévaste l’oratoire, enlève la châsse de saint Amadour et pille une partie du trésor. La légende dit qu’en quittant la ville, la cloche miraculeuse se met à sonner. Et rapidement, Henri tombe gravement malade avec diarrhées douloureuses et pertes de sang. Où aller ? Loin des conflits. Ce sera à la riche cité marchande toute proche.

La fin d’un tragique destin

Pensant à une colère divine, Henri le Jeune se réfugie donc à Martel, à l’hôtel Fabri. Essayant de se réconcilier avec son père, celui-ci, croit à une énième ruse de son fils et l’ignore. Il ne peut à distance, qu’y confesser ses crimes et implorer son pardon. Avant d’agoniser sur un lit de cendres, une croix en bois sur la poitrine en signe de repentir. Le 11 juin 1183, le prince anglais meurt de dysenterie en Quercy. Il a 28 ans.

Sa disparition met fin à la rébellion entre les rois de France et d’Angleterre. Rapatrié en Normandie, il est inhumé à la cathédrale de Rouen où il repose.

Avec pour épitaphe : « Henri le Jeune, prétendant au siège de Normandie qui fut refusé à ses armes et à son bon droit, l’obtint enfin, ici même, par sa mort, à son corps défendant ».

C’est ainsi que l’histoire de Martel est marquée par le passage fatidique d’Henri, fils du roi d’Angleterre et d’Aliénor d’Aquitaine et frère de Richard Cœur de Lion.

 

Merci à André DÉCUP,  La Vie Quercynoise et actu lot. fr pour leur autorisation à publier ce bel article

Illustration wikipédia : La guerre de Cent Ans

Mort de Gérard Bessière, prêtre, poète et écrivain de l’après-concile

Très attaché à l’approfondissement des intuitions du concile Vatican II, le prêtre, poète et écrivain Gérard Bessière est mort dimanche 8 décembre à l’âge de 96 ans. Il s’était fait connaître du grand public grâce à son livre Jésus, le Dieu inattendu (Gallimard, 1993).

Nous répondons favorablement au texte publié dans l’avis d’obsèque :
« Il a souhaité que vous soyez informés et vous adresse son salut amical dans l’espérance du revoir.
Ses obsèques seront célébrées le mercredi 11 décembre 2024, à 14 h 30, en l’église Saint-Pierre de Luzech »

On peut d’ores et déjà lire le bel article qui lui a été consacré par le quotidien national La Croix.

photo d’illustration : https://www.babelio.com/auteur/Gerard-Bessiere/17985

LA LETTRE MENSUELLE D’AQUÍ L’ÒC

Corses de lenga e talhièrs

Les prochains cours d’occitan et ateliers auront lieu à l’Espaci Occitan Carcinòl à St Céré :

– le mercredi 4 décembre de 18h à 19h30 : cours pour confirmés.

– le jeudi 5 décembre de 20h à 21h30 : atelier de danses traditionnelles.

– le samedi 7 décembre de 10h à 12h : cours pour enfants.

– le mercredi 11 décembre de 16h à 17h30 : atelier de chants.

– le mercredi 11 décembre de 18h à 19h30 : cours pour débutants.

– le samedi 14 décembre de 10h à 12h : cours pour enfants.

– le mercredi 18 décembre de 18h à 19h30 : cours pour confirmés.

Animacions de l’Associacion

Jeudi 19 décembre, à partir de 18h, à l’Espaci Occitan Carcinòl à Saint-Céré, aura lieu Festem Nadal avec discussion, chants et danses. Chacun et chacune apporte un plat salé ou sucré.

Merci de réserver avant le 16 décembre par téléphone au 06 73 62 64 63 ou par mail  asso.aquiloc@gmail.com

Dimanche 22 décembre, à 15h, à l’église Notre Dame de l’Assomption de Biars-sur-Cère, chants de Noël en langue d’Oc.

 

Contacts :

Associacion AQUÍ L’ÒC (sèti social)
204, rue du général Ambert 46 400 Saint-Céré
Tel : 06 73 62 64 63
asso.aquiloc@gmail.com 
www.espacioccitancarcinol.com 

5ème édition du concours d’écriture en occitan

C’est parti pour la 5ème édition du concours d’écriture Pierre Brayac, un concours d’écriture en Occitan pour le Lot, la Corrèze et toute l’Occitanie organisé par l’Association AQUÍ L’ÒC qui rassemble en moyenne tous les ans une trentaine de participants.

Ce concours, gratuit et ouvert à tous compte 4 catégories : élémentaires, collégiens, lycéens, adultes. Les productions peuvent être individuelles ou collectives.

Cette année scolaire 2024-2025, AQUÍ L’ÒC a choisi une histoire souriante, en hommage à Pierre Brayac qui nous a quittés fin août dernier, sur un sujet libre dans laquelle les styles direct et indirect se mélangeront. Les participants pourront utiliser la langue d’Oc, quel que soit le dialecte.

Vous trouverez d’autres renseignements dans le règlement intérieur disponible sur le site internet d’AQUÍ L’ÒC   www.espacioccitancarcinol.com, à la rubrique concours d’écriture. Vous pouvez vous inscrire jusqu’au 18 octobre inclus en remplissant le formulaire que vous trouverez sur ce site.

L’Université Pour Tous Cahors Quercy démarre sa sixième année universitaire !

Alfred Roques, dit « le Pépé du Quercy », un pilier du rugby international :
Rendez-vous avec la vie de ce personnage dans le cadre de notre programme 2024

Il y a un an, presque jour pour jour, l’Université Pour Tous Cahors Quercy (UPTC), soufflait avec un bel enthousiasme ses 5 bougies. Elle entame sa sixième année universitaire 2024-2025 avec une offre de conférences toujours aussi conséquente et diversifiée.


L’année écoulée 2023-2024 a été un beau succès

Comme en témoignent ces quelques chiffres

  • 350 adhérents dont deux-tiers résident sur Cahors ou une des communes du Grand Cahors, et un tiers sur une autre commune du Département

  • Plus d’une quarantaine de conférences dans des domaines très diversifiés : histoire, philosophie, médecine-santé, littérature, paléontologie, arts, musique, voyages… avec une moyenne de 70 participants(e)s à chaque conférence

  • Et une première édition de la journée inter-associative « Regards croisés » consacrée à « Armand Viré, un aventurier des sciences dans le Lot », réunissant une centaine de participants pour chacune des 9 communications

2024-2025 un programme toujours aussi diversifié, avec des sujets d’actualité à travers 45 conférences dont 2 ouvertes au grand public

Nos adhérents retrouveront les grands domaines qu’ils apprécient :  

Philosophie, littérature
Histoire, histoire locale avec notamment le pépé du Quercy et les photographies anciennes, histoire des femmes, Occitanie
Arts : peinture, bande dessinée, photographie, chansons et musique
Médecine et prévention
Economie
Mais aussi des sujets d’actualité et de nouvelles thématiques :

Environnement et développement durable, géographie, astronomie
Géopolitique avec une conférence exceptionnelle de Galia Ackerman dans le cadre du conflit entre la Russie et l’Ukraine sur les intellectuels et la société face à la guerre.
Bioéthique avec la conférence de Karine Lefeuvre, vice-présidente du Comité Consultatif National d’Ethique sur le consentement aux soins


Et une seconde édition de la journée d’études inter-associative consacrée cette année au parcours exceptionnel de
Jean Leymarie (1919-2006), un lotois serviteur des Arts.

L’UPTC a l’honneur de porter ce projet qui sera l’occasion, pour beaucoup de Lotois, de découvrir un homme exceptionnel, trop peu connu dans notre département, et du grand public, mais considéré unanimement dans le monde des arts comme celui qui porta un regard aigu sur l’art du XXème siècle et sa relation avec le réel et la société des hommes.

Une présentation à la presse est prévue début novembre

Le programme détaillé des conférences est à consulter sur le site https://uptc-cahors.org/

L’UPTC est partenaire de Quercy net

Stage de chants Béarnais à St Céré

Saint-Céré, samedi 28 septembre 2024 : Stage de chants Béarnais avec Isabelle Bourguétou et Concert avec Recaliu

Le samedi 28 septembre prochain, venez participer à l’Espaci Occitan Carcinòl, près de la salle polyvalente, à un stage de chants Béarnais avec Isabelle Bourguétou de 14H30 à 17H30 et à un concert du trio Recaliu à 21H. À 19H, il y aura une auberge espagnole.

Les origines d’Isabelle Bourguétou et son parcours font de ses transmissions un partage de qualité où elle apporte son attention à la fois sur le plaisir et le geste vocal sain.

 

Isabelle enseigne le chant depuis plusieurs années au sein d’ateliers hebdomadaires dans le Lot et en Aveyron. Originaire du Béarn, elle hérite de cette culture du chant spontané où l’harmonie semble naturelle. Elle a été formée au conservatoire de musique traditionnelle de Toulouse, puis comme Passeurs de chant auprès d’Emmanuel Pesnot, et en improvisation pendant 2 ans et demi auprès de Jean-Yves Pénafiel. Elle est également chanteuse et percussionniste dans plusieurs groupes : La Soubirane, Baltrashtrad, Recaliu et Kürdan project.
Elle a fait un gros travail sur les collectages et prépare actuellement un concert solo sur le thème de la femme en territoire de Béarn et Quercy.

Ce stage de chants est ouvert à tous chanteuses et chanteurs confirmés ou apprenants.

Le trio Recaliu

Le collectage que l’abbé Lacoste a mené en Quercy à la fin du XIXème siècle, embrase l’énergie de ce trio polyphonique. Le répertoire du trio, exclusivement issu de ce collectage est revisité en monodie et en polyphonie, accompagné d’instruments traditionnels, comme le tambour, le tambourin à cordes, les percussions, l’harmonium indien, la shruti box, le monochord et les gnawas.

À l’image de la braise qui ravive le feu le matin, le trio Recaliu composé de Mickaël Courdesses, Isabelle Bourguétou et Christian Sépulcre fait le lien entre passé et présent pour que les générations d’aujourd’hui aient connaissance de cette vie qui était celle de leurs parents, grands-parents et arrière grands-parents. Une parenthèse, un moment suspendu dans le temps pour ralentir la frénésie de nos vies actuelles. Un moment de partage et d’envolées vocales qui nous touche dans sa simplicité et son authenticité.

Ce concert est également ouvert à tous.  Tarifs : 25 euros (stage + soirée) / 10 euros (soirée) Réservations avant le 27 septembre auprès de l’Association

AQUÍ L’ÒC par téléphone au 06 73 62 64 63 ou par mail à asso.aquiloc@gmail.com

 

 

La Bible a son musée dans le Lot

Unique en Occitanie, le musée de la Bible est installé à Saint-Céré. La proximité des Journées du Patrimoine est une opportunité à saisir pour se familiariser avec tout ce qu’il faut savoir sur le livre le plus traduit dans le monde et inscrit bien évidemment au Patrimoine culturel de l’Humanité.
Géré par un particulier, ce lieu abrite également une presse Gutenberg qui date de la première moitié du XIXe siècle. Avec une première édition imprimée au XVe siècle (bible Vulgate, version latine), les chercheurs ont cependant estimé que sa rédaction aurait commencé 1 200 ans avant JC !

L’exposition permanente est composée de 12 panneaux auxquels s’ajoutent différentes bibles selon l’époque d’édition, le format, le support utilisé. On peut y apprendre que notre poète lotois Clément-Marot célèbre pour ses positions religieuses équivoques a participé à quelques traductions des textes bibliques.

Rendez-vous au 7 place Jean-Jaurès à Saint-Céré / Tel : 06 38 31 26 28

Ouvert pour les Journées du Patrimoine : 9 h / 12 h – 14 h / 18 h
Sur rendez-vous les autres jours.

80 ans après sa mort. Antoine de Saint-Exupéry, l’aviateur mystique ? par André Décup

En juillet 1944, disparaissait Antoine de Saint-Exupéry. Alors qu’il affirmait ne pas avoir la foi, ses œuvres sont pétries de culture et de références chrétiennes.

Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l'œuvre de celui qui se disait agnostique. Wikimedia commons
Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui se disait agnostique.
Sources : Wikimedia commons
« Dessine-moi un mouton » ou « On ne voit bien qu’avec le cœur ». Qui ne se souvient pas de ces répliques du conte poétique et philosophique qui restent cultes ?Publié simultanément en avril 1943, il faut attendre la fin de la guerre pour que le « Petit Prince » sorte en France, en 1946, à titre posthume. Phénomène éditorial mondial, l’ouvrage s’est vendu à plus de 150 millions d’exemplaires devenant le deuxième best-seller planétaire après la Bible.

La magie de l’enfance

Antoine de Saint-Exupéry est né à Lyon en 1900 dans une famille de la noblesse provinciale. Malgré la mort de son père alors qu’il n’a que quatre ans, il connaît une enfance heureuse. Sa mère, très croyante, transmet la foi à ses cinq enfants qu’elle élève seule, joue de la musique avec eux, leur lit des contes. « Elle donne à vivre au jeune Saint-Exupéry une véritable magie de l’enfance » écrit son biographe, Michel Faucheux.

Scolarisé dans les écoles catholiques, c’est un enfant doué, turbulent, doté d’une grande sensibilité. Et Antoine est ailleurs. Il a déjà « la tête dans les étoiles ». Moyennement intéressé par les études, parfois dissipé, il tient tête aux professeurs. L’année de son baccalauréat, en 1917, son frère de 15 ans meurt.

À 18 ans, il tombe amoureux de Louise de Vilmorin, mais ses fiançailles seront rompues cinq ans plus tard. Ayant du mal à trouver sa voie, il s’éloigne peu à peu de la foi catholique et de la pratique religieuse.

Un passionné d’aviation

C’est un passionné d’aviation depuis son enfance : il accomplit à 12 ans son baptême de l’air. Pilote dès son service militaire, il s’engage en 1925 pour transporter le courrier entre la France et le Sénégal puis l’Amérique du Sud. La vie de pilote est très dure, le courrier passe avant tout. Mais Antoine se sent enfin membre à part entière d’une communauté humaine. « Partout où il se posait, c’était pour apporter la joie » écrira André Gide dans ses « Souvenirs ».

Pilote courageux, « le saint Bernard de la bande » (selon ses amis), il volera de Toulouse à Dakar, de Buenos Aires à Rio. La ligne de l’aéropostale lui apporte la gloire lorsqu’il élève le quotidien de dangers au rang d’épopée des airs et des lettres.

Son nom devient une signature qu’il va aventurer dans les grands raids aériens et le journalisme. Ses amis sont les nouveaux chevaliers comme Guillaumet et Mermoz. En 1931, « Vol de Nuit » lui vaut le prix Fermina et le succès.

En 1935, il échappe à la mort, perdu avec son mécano dans le désert. Puis il connaît la guerre d’Espagne. Face à la barbarie et la mort, « Terre des Hommes » proclame alors en 1939 son humanisme.

Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaît brutalement à 44 ans, abattu par un pilote de chasse allemand. Au large de Marseille aux commandes de son avion, il rentrait à la base corse de Borgo après un vol de reconnaissance dans le sud-est de la France.

Depuis un an engagé contre les Allemands, il était en mission de reconnaissance pour les Alliés. Pourquoi l’aviateur est mort ? Sa mort mystérieuse va parachever sa légende : « Si j’avais su qu’il était aux commandes, je n’aurais pas tiré, pas sur lui » regrettera l’officier ennemi qui a l’abattu. Après la découverte en 2003 de l’épave de l’avion, l’Allemand avouera avoir été depuis toujours un de ses fidèles lecteurs.

L’agnostique pétri de valeurs chrétiennes

Dès ses premiers romans, bien qu’il se déclare agnostique, son œuvre est pétrie de références au christianisme, de questionnements spirituels, voire mystiques.

Dans le silence des airs, Saint-Exupéry vit une profonde solitude intellectuelle et spirituelle. Même dans le doute et le désespoir, ses bases sont solides.

Il a conservé chevillées au cœur les valeurs chrétiennes transmises par sa mère et déplore une civilisation sans Dieu où l’homme se tient à hauteur des machines qu’il a créées : « Je hais mon époque. L’homme y meurt de soif… Deux milliards d’hommes se font robots ».

Son découragement ne se traduit pas chez lui par l’abattement ou l’inaction. Au contraire, il manifeste ses exigences. Dans « Citadelle », son testament spirituel inachevé, il écrit : « Il convient en permanence de tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et de le convertir à sa propre grandeur ». Et encore, il ajoute dans ses « Écrits de Guerre » : « Rendre aux hommes la signification spirituelle ». Ce sera le sens de toute son œuvre. « Une fois encore je n’ai d’autre vocabulaire que religieux pour m’exprimer ».

Il nous libère d’un univers sans ferveur et sans but

Le commandant Saint-Exupéry a offert sa vie pour sauver sa patrie, la France. « Ce qui l’a frappé au cœur, ce sont les querelles et les rivalités entre Français. Il est mort en protestation contre de sectarisme et la haine ». C’est la conviction de son ami, Robert Aron.

« Tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et le convertir à sa propre grandeur » : Ces mots de l’aviateur résument selon Stan Rougier le dessein de toute son œuvre.

Depuis sa disparition, Antoine de Saint-Exupéry jouit d’une popularité qui ne faiblit pas en France et dans le monde entier, grâce aux traductions du « Petit Prince » dans plusieurs centaines de langues.

Mais c’est tout au long de son œuvre que l’écrivain-pilote a su trouver les mots et toucher les cœurs des chercheurs de sens.

Lire Saint-Exupéry, c’est embarquer dans une inlassable quête intérieure vers le plus humain, vers le plus fraternel, vers Dieu. Car Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui cherchait le silence des mots intérieurs et priait ainsi : « Apparais-moi, Seigneur car tout est dur lorsqu’on perd le goût de Dieu… Quand je mourrai, Seigneur, j’arrive à toi car j’ai labouré en ton nom ».

Malgré l’éloignement du catholicisme, la question de Dieu, l’aspiration à l’universel, au don de soi pour les autres, à la confiance, à l’amitié, à l’amour, l’envahit.

Si personne ne peut préjuger du bouillonnement spirituel qui animait l’écrivain, ce qui est certain, c’est qu’il a bien fait naître chez certains de ses lecteurs « des inquiétudes spirituelles ». Ils ne l’auraient pas été par des auteurs appartenant au sérail catholique.

Saint-Exupéry s’adresse aux personnes qui sont aux frontières de la foi, aux périphéries comme dit le pape François. « Le pilote mystique nous offre un chemin de dépassement, écrit le père Stan Rougier, et vient nous libérer de la monotonie d’un univers sans ferveur et sans but ».

Merci à André Décup, signataire de ce très bel article ainsi qu’à l’hebdomadaire La Vie Quercynoise

Image d’illustration : Photo non datée de Saint-Exupéry devant son avion. © Crédit photo : Archives AFP / Sud-Ouest

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