Catégorie : Patrimoine Page 9 of 32

22, v’là les voeux de Verdun !

Envoyez les vôtres, nous serons heureux de les publier !

Informations de nos amis d’Archéologies

OFFRES d’EMPLOI 
la mairie de Chauvigny (86) recherche
1 animateur·trice, au service des musées et patrimoine pour son projet de Micro-folie dans le château d’Harcourt, en cité médiévale.
CDD 36 mois à pourvoir au 01/02/22 — date limite d’inscription 10/01/2022
archéologies recherche
1 archiviste pour une mission de traitement des archives du CCE de la DRAC Occitanie, site de Toulouse, CDD 8 semaines à pourvoir au 01/03/22— date limite d’inscription 31/01/2022
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Campus FM est une radio libre et associative qui participe au rapprochement de l’université et de la cité.
Elle propose une série “Portraits de chercheur.e.s” qui pose un regard sur l’originalité des parcours et des projets professionnels dans le milieu scientifique.
Vous pourrez retrouver celui de Thomas Perrin, préhistorien, en cliquant le lien suivant.
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JOURNÉES d’ETUDES “Ateliers, typologies et diffusion” Vendredi 7 janvier 2022 MSH Lyon
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APPEL à COMMUNICATION (avant le 30/01/22) pour le colloque Châteaux et révolutions,
organisé par l’Association des rencontres d’archéologie et d’histoire en Périgord , Périgueux du 23 au 25 septembre 2022.

Persee portail de revues scientifiques en libre accès

Avec plus de 700 000 documents diffusés et plus de 300 collections, librement accessibles en ligne, le fonds de Persée constitue la plus vaste ressource d’articles et de documents en sciences humaines et sociales francophones6.

Disciplines couvertes : anthropologie, archéologie, arts, démographie, droit, économie, études classiques, études des grandes aires culturelles, études régionales, géographie, histoire, histoire des sciences et des techniques, linguistique, littérature, philosophie, psychologie, religion et théologie, sciences de l’éducation, science de l’environnement, science politique, science de l’information et de la communication, sociologie.

Pour une partie de ces revues, la partie la plus récente des collections est publiée sur le portail OpenEdition Journals.

Depuis 2005, le portail Persée offre un accès libre et gratuit à des collections complètes de publications scientifiques, principalement dans le domaine des sciences humaines et sociales. En 2015, il s’ouvre à de nouvelles disciplines et accueille désormais des publications en sciences et techniques ainsi qu’en sciences de la vie et de la Terre.

Une nouvelle vie pour la revue Le Point

En 1936, Pierre Betz et l’imprimeur Pierre Braun créent à Colmar la revue Le Point qu’ils conçoivent comme une volonté de décentralisation artistique avec pour but de réaliser en « province » une revue aussi belle que les parisiennes.

Pendant 26 années de combats culturels mais aussi humains, Le Point va agréger au fil du temps les collaborations les plus prestigieuses avec 59 numéros dont certains deviendront emblématiques, Picasso par Doisneau, les fameux bistrots du photographe, les numéros du Corbusier.

Le Point plongeait dans l’intimité des artistes, de Mallarmé à Matisse en passant par Léautaud et ne publiait que de l’inédit aussi ses archives regorgent de correspondances et de photographies exceptionnelles publiées pour la première fois.

On pensait que la plupart des archives de la revue avaient été détruites par les allemands pendant la seconde guerre mondiale mais après quelques années de recherches, François Betz le petit-neveu de Pierre-Betz, les a retrouvées.

L’éditeur PUNK•T retrace pour la première fois cette histoire à travers une sélection des meilleurs extraits de la revue et d’archives pour la plupart encore inédites à ce jour.

La discrétion et la modestie de Pierre Betz a plongé cette revue dans l’oubli aussi ce livre est aussi un travail testimonial et patrimonial et il a été conçu comme un bel objet visuel rendant hommage à la revue et à ses qualités d’impression avec une édition numérotée à 100 exemplaires qui possède une couverture conçue par 5 corps de métiers.

Tout est fait en France, 80 % de sa fabrication est à 150 kilomètres de Lanzac dans le Lot où se situent les Editions Simeio.

Vignoble et vin de Cahors de Sophie Brenac-Lafon

Vignoble et vin de Cahors de 1650 à 1850, auteur Sophie Brenac-Lafon

Cet ouvrage est la version abrégée d’une thèse d’histoire ayant pour titre Vignoble et vin de Cahors, 1650-1850, soutenue à l’Université Bordeaux Montaigne en février 2020 (sous la direction de Michel Figeac). Cette thèse a été récompensée par le prix Louis Desgraves de l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux.

L’auteure, Sophie Brenac-Lafon, est docteure en histoire moderne, professeure d’histoire-géographie au lycée Gaston Monnerville à Cahors et chargée de mission auprès du service éducatif des Archives départementales du Lot dans l’Académie de Toulouse. Passionnée d’histoire, elle a entamé ses premiers travaux sur le même sujet (Maîtrise et DEA) à l’Université de Toulouse Jean Jaurès sous la direction du Professeur Francis Brumont qui la forma à la pratique de sources spécifiques : les compoix (cadastres d’Ancien Régime). Elle a repris ses recherches en 2015 parallèlement à ses activités d’enseignante dans le secondaire. Le livre Vignoble et vin de Cahors de 1650 à 1850 est l’aboutissement de nombreuses années d’études réalisées avec rigueur.

L’ouvrage a été publié avec le soutien financier principal de :
– l’Association d’Expérimentation de la Ferme Départementale d’Anglars-Juillac dirigée par Francis Laffargue. La Ferme Départementale d’Anglars-Juillac a été créée en 1979. C’est le site technique historique du vignoble de Cahors. Depuis plus de 40 ans, le site est un conservatoire national du cépage malbec (scientifiquement cot, localement auxerrois), principal cépage du vignoble de Cahors. Le site contribue également à la sauvegarde d’anciens cépages autochtones et à la découverte de nouveaux cépages, ainsi qu’à l’amélioration permanente des modes de conduites du vignoble : taille, entretien du sol, réduction des intrants, nouvelles variétés résistantes aux maladies, adaptation au changement climatique, amélioration de la qualité des vins… Cet ouvrage historique complète l’étude technique des terroirs viticoles de l’appellation Cahors initiée, soutenue et encadrée par la Ferme Départementale d’Anglars-Juillac dans les années 1990.
– complété par le Centre d’Etudes des Mondes Moderne et Contemporain ( CEMMC-EA 2958) de l’Université Bordeaux Montaigne.

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Gabaudet-Donnadieu : Lancement d’une collecte mémorielle

Le 8 juin 1944, la ferme de Gabaudet et le petit village de Donnadieu sont parmi tant d’autres lieux en France, le théâtre de la barbarie nazie, où résistance et population civile payèrent un lourd tribu. La ferme de Gabaudet est mise à feu et à sang par la division Das Reich conduite par le Général Lammerding. Après la Seconde Guerre mondiale, la ferme de Gabaudet, à la différence du hameau de Donnadieu, n’est pas reconstruite. Seuls, un autel et une stèle commémorative élevés en 1945, ainsi qu’un panneau informatif réalisé dans les années 2000, rappellent sur place les évènements qui s’y sont déroulés. Demeurés à l’état de ruine depuis la fin du conflit, les terrains et les bâtiments de l’ancienne ferme sont rachetés en 2020 par la commune d’Issendolus avec le soutien de la Communauté de communes du Grand Figeac, du Conseil départemental du Lot, et du Conseil régional d’Occitanie. L’ensemble est mis à disposition du Grand Figeac pour la création d’un site mémoriel. Aujourd’hui la ferme de Gabaudet est un lieu historique à sauvegarder, à restaurer partiellement et à aménager afin de conserver cette mémoire.  Le souhait de la Communauté de communes du Grand Figeac est de faire du site mémoriel de Gabaudet-Donnadieu un lieu de commémoration et de transmission de l’histoire dans une dimension pédagogique forte.  L’ensemble des communes du territoire ayant été touchées par les exactions nazies entre 1943 et 1944, le projet se construit en lien étroit avec les institutions, les associations et les habitants pour partager cette histoire commune et en incarner la mémoire. Les aménagements en cours de développement donneront à voir au public un lieu de mémoire chargé d’histoire, inscrit dans un paysage caractéristique. Les outils de médiation élaborés permettront au public de faire l’expérience du site, tout en éclairant l’histoire de la Seconde Guerre mondiale sur le Grand Figeac. Le site demeurera libre d’accès et sans accueil physique permanent.  L’ambition est de faire du site de Gabaudet-Donnadieu un lieu de rayonnement et de mise en valeur d’une histoire commune à d’autres sites du territoire, voire du département. Ce projet s’inscrira dans un parcours mémoriel, dont Gabaudet-Donnadieu sera un point central. Lieu fragile et chargé d’histoire, le site de Gabaudet n’est pour l’instant non accessible au public. Cependant, le service patrimoine du Grand Figeac incite les habitants à transmettre tous témoignages, documents ou idées de valorisation afin de co-construire ce lieu d’histoire et de mémoire. L’objectif est une ouverture du site en 2024 à l’occasion de la 80ème commémoration du massacre. 

Voir l’article dans nos pages en cliquant CE LIEN

> Dans sa démarche, la Communauté de communes souhaite impliquer les institutions, les associations et les habitants pour construire un lieu d’histoire et de mémoire du territoire, avec une ambition de rayonnement départemental. A cet effet, une opération de collecte de la mémoire liée à la Seconde Guerre mondiale est lancée auprès des 92 Communes membres du Grand-Figeac. La collecte a pour objet de capter la mémoire directe, indirecte ou encore familiale des évènements de la Seconde Guerre mondiale sur le territoire du Grand Figeac. Patrimoine sensible, parfois fragile, ces archives orales ou matérielles permettront de poursuivre la recherche, la transmission et la compréhension de cette période sur le territoire.  Sous la responsabilité du service patrimoine du Grand Figeac, cette mémoire collective sera recueillie par un volontaire en mission de service civique sur le dernier trimestre de l’année 2021. 

> Permanence téléphonique 

Afin de permettre à chaque habitant du Grand Figeac de livrer son témoignage, le service du patrimoine de la Communauté de Communes assure une permanence téléphonique du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h au 05 65 50 05 40.  Le service est également joignable à l’adresse mail suivante : memoire39-45@grand-figeac.fr 

> Temps de collecte et d’échange sur les Communes du Grand Figeac 

Un ensemble de six Communes sur le territoire du Grand Figeac a été identifié pour accueillir une action de collecte de la mémoire liée à la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit des communes de Bagnac-sur-Célé, Cajarc, Figeac, Issendolus, Lacapelle-Marival et Latronquière : toutes répondent à une cohérence historique et géographique. 

Ces temps d’échange, ont pour objectifs de : 

– Renseigner les habitants du Grand-Figeac sur le projet de création du site.

– Collecter des archives privées (don aux archives municipales de Figeac ou 

reproduction sur place du document)

– Collecter la mémoire des habitants, de manière individuelle et confidentielle. 

Afin d’assurer le bon déroulé des entretiens individuels il est fortement recommandé de prendre rendez-vous auprès du service patrimoine du Grand-Figeac : 05 65 50 05 40 / memoire39-45@grand-figeac.fr 

Image bandeau : Photo Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération de Cahors. 

Un regard nouveau sur Cahors-Divona, chef-lieu de la cité des Cadurques

Quercy net  profite du colloque : “Un demi-siècle d’archéologie à Cahors” des 18 et 19 novembre 2021 (espace des congrès à Cahors), pour publier un texte paru dans la revue “Pallas”, 79, 2009, pp. 377-399. Nous remercions son auteur Didier Rigal, archéologue, chargé d’opérations et de recherches à l’Inrap  GSO – UMR 5608, pour son aimable autorisation.

Un regard nouveau sur Cahors-Divona, chef-lieu de la cité des Cadurques

Pour lire ce texte, cliquez CE LIEN

Le calendrier 2022 de France Mémoire est paru

Cinquante-deux dates anniversaires, sur des personnages, des œuvres et des événements marquants de l’histoire de France nous sont proposées

Chaque anniversaire accompagné d’un dossier historique original à découvrir sur le site Internet de France Mémoire, avec des articles, des galeries d’images, des entretiens audios mais aussi des actualités. Cette plateforme de ressources s’adresse à tous : curieux, journalistes, enseignants, élèves et étudiants, élus, associations, etc. Elle intéresse toutes personnes désireuses d’étendre leur culture historique ou de mieux saisir les enjeux d’un débat mémoriel dans la France actuelle.

Dans ce florilège nous y retrouvons Jean-François Champollion qui nous a donné la clef des hiéroglyphes le 27 septembre 1822

Toutes les informations sont accessibles en cliquant CE LIEN

Il y a 30 ans disparaissait Gaston Monnerville

Ce timbre a été émis le 5 novembre 2011

C’est avec L’exposition nationale « Combat pour les libertés », inaugurée à Sousceyrac samedi 16 octobre que les lotois pourront honorer leur ancien président du Conseil Général (1951 à 1970).

Exposition « Gaston Monnerville – Combat pour les libertés »  du 16 octobre 2021, Espace « La Grange », place de l’église à Sousceyrac, jusqu’au 23 octobre, de 14 h à 18 h.

« Cette exposition retrace sa vie de petit-fils d’esclave né en Outre-mer en Guyane jusqu’au Conseil constitutionnel où il acheva sa longue carrière de commis de l’État attaché à servir ses concitoyens. Il avait une très haute estime des charges qu’il eut à assumer dans les diverses fonctions qui l’ont vu, tour à tour : maire ; député ; sous-secrétaire d’État ; sénateur ; président du Sénat, président du Conseil général, conseiller général, maire et membre du Conseil constitutionnel.

Hommage à une figure de l’histoire

Il conviendrait également de ne point oublier le très brillant élève passé par le lycée Pierre de Fermat à Toulouse où, après de nombreux prix, il devient avocat et remporta la médaille d’or au concours des secrétaires de la Conférence. Toute sa vie il ne manquera pas, lui issu d’un milieu modeste à plus de 7 000 km de la Métropole, de répéter qu’il doit tout à l’École.

C’est l’Affaire des insurgés de Cayenne, dite « l’Affaire Galmot » qui le conduira en politique, avec ses convictions que l’homme a besoin de la République pour grandir. Il en devient un combattant acharné pour qu’elle puisse pleinement reconnaître ses enfants, sans distinction de couleur de peau où lieu de naissance.

En cela, il mit ses pas dans les abolitionnistes de l’esclavage : l’abbé Grégoire, Victor Schoelcher, la Mère Anne-Marie Javouhey… et concourt à la départementalisation des territoires d’Outre-mer et à la fermeture des bagnes de Guyane.

Servir la république et la défendre, il le fit avec courage et dévouement en tant qu’engagé volontaire dans les deux grandes guerres, résistant de la première, avocat des arabes, tziganes, noirs, juifs sous Pétain… Humaniste attentif aux droits de l’homme, il soutint ardemment la Licra dont il fut le parrain à sa création. Du Lot, il disait ceci : «… Je veux parler du Lot, région où la République a enfoncé depuis maintes décennies des racines profondes, berceau d’une population qui a conservé les traditions démocratiques les plus sûres, et pour qui les notions de liberté et de respect des opinions sont choses sacrées. Quelles que soient les diversités marginales qui irradient dans son ciel politique, le Lot est demeuré, avant tout, un creuset incomparable d’idéal républicain… ».

Francis Laborie, maire de Sousceyrac en Quercy, Huguette Tiegna, députée du Lot, ont tenu à rendre, en accueillant cette exposition, l’hommage qui est dû à cette grande figure de notre histoire contemporaine, qu’ils espèrent, revisité, il sera le guide, l’image, le modèle… auquel nos jeunes, parfois en déshérence, sauront s’identifier. »

+ d’information sur le Comité Monnerville
qui soutient sa panthéonisation : cliquez CE LIEN

Contact : Comité.monnerville@gmail.com ; Tél. 06 58 58 88 76
L’image du bandeau fait référence au Cinquième colloque international francophone qui s’est déroulé sur le canton de Payrac en 1995, à l’initiative du professeur Edmond Jouve.
Source : actu.fr

Un demi-siècle d’archéologie à Cahors, colloque 18 et 19 novembre 2021

1° / Le colloque : 18 novembre et vendredi 19 novembre 2021  Espace congrès Clément-Marot à Cahors.  Gratuit sur inscription
Deux jours retraçant les découvertes archéologiques faites à Cahors des années 1970 à nos jours dont la multiplication est à l’origine d’un profond renouvellement de notre connaissance de la ville antique, médiévale et moderne.

Programme et inscription en cliquant CE LIEN

2° / L’exposition – du 18 au 28 novembre 2021 

Espace Clément-Marot du 18 au 28 novembre 2021, exposition d’accompagnant du colloque « Un demi-siècle d’archéologie à Cahors »

Gratuite et destinée à un large public, elle présentera différents aspects du patrimoine archéologique cadurcien : bilan synthétique des connaissances sur Cahors de la période antique à l’époque moderne, dernières actualités des fouilles archéologiques, objets de la vie quotidienne, etc.

Horaires d’ouvertures : week-ends : 10h-12h et 14h-17h (19-21 nov. et 27-28 nov. 2021)  et sur RDV pour les scolaires durant la semaine (22-26 nov. 202.

Organisation : Direction régionale des affaires culturelles d’Occitanie – Service Régional de l’Archéologie, le Département du Lot, la Ville de Cahors et l’Institut national de recherches archéologiques préventives.

La collection d’une vie par Bernard Vialatte

Commencée il y a 45 ans, sa collection de cartes postales est consacrée au canton de Gramat.
Son projet : 650 pages, 1250 cartes présentées qui se déclinent en 3 tomes (édités par Racines).
Retrouvez le premier tome dans notre bibliothèque en cliquant CE LIEN.
les tomes 2 et 3 seront visibles dans nos prochaines lettres d’information

Protéger le patrimoine : une conférence d’Alexandre Gady

Rendez-vous le samedi 30 octobre à 16h30, espace des congrès Clément Marot, place Bessières à Cahors.
Entrée libre – cocktail

Alexandre Gady est un universitaire français, historien de l’architecture, engagé dans la mise en valeur et la défense du patrimoine. Il est professeur à Sorbonne Université, directeur du Centre André-Chastel et président d’honneur de la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France (SPPEF).

L’ASMPQ est partenaire de Quercy net

Un aspect méconnu du patrimoine : les signes lapidaires

Dominique Lestani, ou la passion des signes lapidaires

Ils ont été utilisés depuis des millénaires, et surtout du XIe au XIIIe siècle en Europe. Ceux qui connaissent leur existence les appellent presque toujours :  « marques de tâcherons ».
La glyptographie, la science qui les étudie, intéresse encore très peu les spécialistes de l’archéologie du bâti, les scientifiques, les touristes.
Les signes lapidaires sont très méconnus, y compris dans le département du Lot. Dans le « Dictionnaire bibliographiques des signes lapidaires de France », ce département demeure une page vierge.
Or, après à peine deux ans d’investigations, Dominique Lestani a pu faire l’inventaire des signes sur 14 édifices du Quercy. C’est-à-dire de signes gravés, qui peuvent être mis en relation avec une ou plusieurs phases de la préparation, de la fourniture, de la taille ou de la mise en œuvre de la pierre (hors inscriptions anciennes ou modernes et graffitis que je laisse pour ma part au domaine de l’épigraphie). Ceci de Figeac à Russac (Castelnau-Montratier), de Cuzance à Gourdon, et y compris à Cahors.
Parmi ces signes, on trouve des signes lapidaires identitaires, valant signature d’un ouvrier, du type de celui-ci relevé à Cambayrac (chevet de l’église) :

Des signes lapidaires utilitaires, donnant une indication, délivrant un message, comme ce « 6 » à base de chiffres romains (trait et chevron inversé) photographié dans la tour Nord de Saint-Laurent-les-Tours.

Ce sont les plus nombreux.
Plus récents, les signes compagnonniques comme celui-ci repéré sur l’ancienne église Saint Martin de Souillac. Un outil de tailleur de pierre gravé en fort relief et occupant toute la superficie de la pierre.

Justement parce qu’ils sont trop méconnus, ils risquent de disparaître dans l’indifférence générale.
Si vous en repérez sur un édifice du Lot (église, château, pont, etc …) merci de le signaler à la Société des Etudes du Lot ou à l’auteur de cet appel, Dominique LESTANI, 635 chemin du Puy de L’Hort, 19360 COSNAC.

 

Mais vous pouvez aussi vous adresser à Quercy net, soit en répondu à cet article soit en cliquant CE LIEN. Nous ferons passer votre message avec plaisir.

La maison du peintre Henri Martin : un futur espace culturel ?

Le chanteur lyrique Jean-Jacques Lala a racheté la maison du peintre lotois Henri-Martin à Labastide-du-Vert (Marquayrol). Il veut ouvrir le lieu pour la première fois au public en le transformant en espace culturel dédié à des résidences d’artistes et des spectacles.

» L’espace m’a tout de suite séduit, l’idée maintenant, c’est d’en faire un lieu pour accueillir des artistes, des peintres, des écrivains, des musiciens en résidence, des représentations, des spectacles, en faire un lieu où on peut s’exprimer, crier, hurler, créer et échanger », raconte-t-il.

Le site de 25 hectares est composé de bois, de plusieurs jardins, d’étangs et de trois bâtiments en pierres typiques du Quercy dont l’habitation principale, l’atelier de l’artiste et une ancienne métairie. Pour la première fois, le lieu pourra être ouvert au public. En tout cas, d’abord les jardins….

(Source : La Dépêche du midi)
Bandeau illustration

Lycée Gambetta : avis de recherche !

Comme beaucoup d’amicales, celle des Anciens Elèves du Lycée et du Collège Gambetta, possède dans ses archives, de très nombreuses photos mais sur lesquelles les visages restent anonymes.

Quercy net a proposé d’aider à mettre un nom sur ces visages posant pour la postérité. Nous comptons sur nous, amis internautes, fidèles ou simplement de passage.

Si vous reconnaissez une ou plusieurs personnes, merci de nous en communiquer nom et prénom ainsi que la localisation sur la photo.

Pour vous remercier de cette collaboration, nous vous offrirons des cartes postales, alors n’oubliez-pas de nous communiquer également votre adresse postale.

Nous vous soumettons cette première photo : année 1944-1945, pour laquelle nous espérons de nombreuses réponses…même partielles. Merci d’avance.

Lycée Gambetta, année scolaire 1944-1945.

CLIQUEZ SUR L’IMAGE POUR L’AGRANDIR

Merci de communiquer vos réponse en cliquant CE LIEN

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