Catégorie : Patrimoine Page 8 of 32

Le Tympan roman de la cathédrale de Cahors : défi relevé par Christian Verdun

cliquez l’image pour agrandir

Quelques informations  : réalisé entre 1140 et 1150, il mesure 4,70 mètres à la base pour 4 mètres de hauteur.

Le sujet :
L’ascension du Christ – dans la mandorle – entouré de 10 anges de tailles différentes.
Douze personnages dans le registre du bas, dont la Vierge et onze apôtres.
Quatre registres latéraux racontant le martyre de St Etienne, considéré comme le premier martyr chez les chrétiens.
Le ciel, évoqué par les nuages et discrètement par le soleil et la lune.
Un frise d’entrelacs qui le cerne.

De la motivation à la réalisation par l’artiste : “Je vis à Cahors depuis 49 ans, et j’ai toujours regretté la situation un peu sombre de ce tympan dirigé vers le Nord. Il ne reçoit les rayons du soleil que pendant 15 minutes au solstice été de 5h30 à 5h45 ! (Je m’y suis rendu à cette heure-là)”… “L’oeuvre exposée dans mon musée d’Arcambal n’est pas une reproduction mais une reconstitution grandeur nature”.

Ce travail est visible tous les samedis aux horaires d’ouverture du musée ainsi que sur rendez-vous.
L’oeuvre pourra également être mise à disposition pour des expositions et / ou illustrer des conférences

+ d’information sur le site de l’artiste 

 

 

Réhabilitation de soldats fusillés pour l’exemple : trois lotois figurent dans la liste

Félix Albert Vayssié né à Boussac

L’Assemblée nationale a voté dans la nuit de jeudi à vendredi 14 janvier une proposition de loi demandant la réhabilitation de 639 soldats fusillés pour l’exemple, une page sombre de la Première guerre mondiale. Parmi eux, trois Lotois devraient retrouver leur honneur.

Ils étaient les oubliés de l’Histoire de la Grande Guerre, les parias, les bannis, ceux qui n’apparaissaient pas sur les monuments aux morts. Les fusillés pour l’exemple étaient pourtant les victimes d’une justice expéditive condamnées arbitrairement, une justice militaire de la terreur pour faire peur aux soldats et éviter les désobéissances ou les désertions. Félix Albert Vayssié, Joseph Pascal et Louis Benoit sont les trois soldats lotois qui ont été fusillés pour l’exemple en 1914 et 1915. Plus d’un siècle après, ils devraient être bientôt réhabilités. Les parlementaires ont voté le 14 janvier pour que les noms des 639 soldats soient inscrits sur les monuments aux morts et qu’un monument national soit érigé.
(Source La Dépêche du Midi)

La grammaire d’Uc de Saint-Circ au service de l’Italien moderne

A l’occasion de la Commémoration du 700e anniversaire de la mort de Dante et des nombreuses manifestations qui se sont déroulées en Italie et en Corse, l’universitaire lotois Gaston Bazalgues nous fait part de sa communication publiée dans la revue Musanostra du 15 septembre 2021.

Tout au long de l’année 2021 on a célébré en Italie et en Corse le 700e anniversaire de la mort de Dante Alighieri. Cela a donné lieu à de nombreuses manifestations : colloques, conférences, publications diverses, expositions, émissions télévisées, reconstitutions historiques comme, par exemple, celle du procès qui entraîna l’exil de Dante de Florence à Ravenne. Le rôle de Dante était tenu par un descendant direct du poète. De même, celui du juge fut joué par un de ses descendants directs.

On note dans quelques-unes de ces manifestations des allusions au troubadour quercynois Uc de Saint-Circ, originaire de Thégra. Celui-ci est l’un des ponts entre la Renaissance troubadouresque, la première Renaissance selon Hegel, et la Renaissance italienne. Dans le Donatz proençals (vers 1240), grammaire de la langue des troubadours, écrite par Uc de Saint-Circ sous le pseudonyme de Uc Faydit, Dante trouva des outils linguistiques qui lui permirent, à partir de son toscan, d’inventer l’italien moderne.

La Revue littéraire Musanostra avec pour partenaires la Collectivité de Corse et la Ville de Bastia a publié le 15 septembre 2021, date commémorative de la mort du poète, un numéro hors série de 192 pages magnifiquement illustré impliquant 22 contributeurs, 3 artistes et 2 photographes.

Gaston Bazalgues

 

Uc de Saint-Circ, Uc Faidit et Dante

Le Donatz proençals est une grammaire de la langue des troubadours écrite vers 1240 par Uc Faidit à la demande de l’entourage de l’Empereur Frédéric II qui accueillit à sa cour, entre autres, des troubadours et des lettrés venus de Sicile1.

Que signifie Donatz proençals ? Donatz est le nom de Donatus grammairien latin du IVe siècle auteur d’une grammaire latine utilisée pendant tout le Moyen Age. Aussi le terme donat a-t-il fini par devenir synonyme de traité de grammaire. Le plus ancien donat français est le Donait françois en 1409. Proençals désigne la langue littéraire des troubadours. Avant eux on n’avait que roman pour nommer les parlers issus du latin : auvergnat, gascon, picard, champenois, etc. Ainsi la Chanson de Sainte Foy d’Agen, de 593 vers rimés, écrite en roman vers 1060, annonce la langue des troubadours. Les moines de Conques sont allés emprunter les reliques de Sainte Foy du côté d’Agen pour les vénérer dans leur église.

Pour désigner leur langue, les premiers troubadours, Guillaume IX, Eble de Ventadour , etc. ont employé le terme de lemosin. Les villageois du sud du domaine catalan emploient llemosin pour désigner leur parler, reste d’une unité culturelle aujourd’hui éparpillée.

L’espace troubadouresque s’élargissant, s’étendant du Poitou au nord de l’Italie et au sud de Barcelone, le terme lemosin a été remplacé par proençals dérivant de Provincia, la province romaine, la Narbonnaise dont l’influence s’étendait sur presque tout l’espace qu’on appellera plus tard occitan. Il fait référence au latin, à la culture latine.

En 1293 Dante différencie son toscan, lingua di si, de la langue d’oc, lingua d’oco.

Après la Croisade contre les Albigeois la chancellerie royale française invente Terra Occitania sur le modèle Terra Aquitania. Cela lui permet de revendiquer toutes les terres où l’on parle occitan. Terra Occitania et occitan apparaissent maintes fois dans l’écrit. Le mot occitan a l’avantage de désigner l’ensemble des parlers d’oc : limousin, gascon, provençal, etc.

Le Donatz proençals n’est pas le premier écrit grammatical relatif à la langue des troubadours. C’est, à son époque, le plus complet et il va donner à Dante les outils grammaticaux qui lui permettront d’inventer, à partir du toscan, l’italien littéraire, en différenciant grammatica, le latin, et volgare.

Dès la fin du XIXe siècle Gröber se demande si Uc de Saint-Circ et Uc Faidit ne sont pas une seule et même personne2. Les recherches de Saverio Guida, de l’université de Messine, l’ont confirmé3.

L’œuvre poétique du troubadour a été publiée en 1913 par Alfred Jeanroy qui, dans son introduction, présente la famille du poète. Le père, Armand de Saint-Circ, petit vavasseur, possédait le château de Saint-Circ bâti sur un éperon dominant le ruisseau de l’Alzou, près de Rocamadour. La forteresse détruite par guerre, la famille se réfugia auprès du seigneur de Thégra. Alfred Jeanroy est venu sur place pour découvrir les ruines du château. Descendu en gare de Rocamadour, il s’est rendu en calèche à Saint-Cyr. Malheureusement on l’a conduit aux granges de Saint-Cyr sur un terrain plat et non sur l’éperon rocheux. Il en déduisit que Uc n’était peut-être pas l’auteur de sa propre Vida4.

Uc qui avait de nombreux frères partit de Thégra étudier à Montpellier pour devenir clerc. Il y avait alors un axe commercial La Rochelle-Montpellier et un chemin roumieu Montpellier, Saint-Guilhem le Désert, Conques, Rocamadour. Montpellier est alors une cité commerçante presque indépendante. Le comte bat monnaie et lui-même est troubadour. Il n’y a pas encore là une Université mais des écoles plus ou moins éphémères où se côtoient, dans un contexte de convivenca, de tolérance raciale et religieuse, chrétiens, juifs et musulmans andalous5. L’étudiant quercynois a pu assister aux fêtes qui couronnèrent le mariage de la fille du comte, Marie de Montpellier, avec le roi d’Aragon, Pierre II. Uc prendra ce dernier comme modèle de prince.

Uc a dû faire des études sérieuses et acquérir, au moins en partie, les trois premières branches du savoir, le trivium : grammaire (latin classique), rhétorique et logique. Mais il ne devint pas clerc et choisit d’être jongleur et troubadour c’est à dire auteur compositeur. Il existe alors trois types de joglars, le jongleur acrobate, montreur d’animaux, etc. Vient ensuite le jongleur qui déclame des textes épiques et enfin celui qui chante les œuvres des troubadours avec l’aide d’un instrument de musique. Il peut alors, dans un court récit, présenter la vie de l’auteur. Ces textes courts écrits sont appelés Vidas et présentent le troubadour souvent d’une manière romancée, élogieuse ou critique.

Uc part de Montpellier à la recherche de protecteurs. Il évite les terres de Toulouse ravagées, ruinées, par la Croisade contre les Albigeois puis les troupes du roi de France. Il se rend à la cour de plusieurs mécènes, en Gascogne auprès de la comtesse de Bénauges, en Poitou auprès de Savaric de Mauléon qui, troubadour lui-même, accueille nombre de jongleurs et troubadours. De là il se rend en Castille à la cour du roi Alphonse. Il y rencontre les imitateurs des troubadours, des trobadores, des poètes galaïco-portugais. A la cour du roi de Castille cohabitent deux langues littéraires : le galaïco-portugais (poésie lyrique et satirique) et le castillan (épopée). Il a pu aussi rencontrer des musiciens andalous.

Nous n’avons que deux textes de Uc de Saint-Circ suivis de la musique, édités par Ismaël de la Cuesta6, de l’université de Madrid dans son monumental ouvrage Las Cançons dels Troubadours. Ces textes révèlent un musicien confirmé. Selon Nydia de Fernandez Pereiro 7 il donna des leçons de provençal et de poétique en Castille, enseigna l’art de composer et de chanter des textes lyriques ou satiriques. C’est ce qu’il développera à Trévise.

De Castille, Uc se Saint-Circ va dans le royaume d’Aragon. A Barcelone il est un peu chez lui puisque Montpellier est devenue ville intellectuelle du royaume d’Aragon et qu’elle accueille des troubadours exilés, faidits.

Uc se rend alors auprès du comte de Rodez où il compose une partie de son œuvre marquée par ses relations avec la trobairitz Clara d’Anduze. Mais les conditions de vie matérielles et morales du trobar n’existent plus. Les terres de Toulouse ont été ravagées par la Croisade contre les Cathares et l’intervention directe du roi de France. Les Français et l’Église ont ruiné le printemps de la première Renaissance selon l’expression de Hegel. Les valeurs de convivenca, paratge, larguessa et la promotion morale et sociale de la femme ne peuvent plus s’exprimer dans un contexte d’Inquisition.

Les premiers écrits de Uc dateraient d’environ 1211. Vers 1220 il s’exile à Trévise. Là, il s’installe, prend épouse et entre au service de grandes familles éclairées. Il enseigne l’art du trobar et devient, selon l’expression de Saverio Guida, trovatore istitutore. Dans cet environnement il écrit de nombreuses Vidas de troubadours et de Rasons de trobar, avec mise en place d’une critique littéraire en langue romane. Ces Vidas servirent de modèle à de petites biographies de hauts personnages dans la région et jusqu’à Florence. De ces biographies on passe à de courts récits imaginaires pour arriver ainsi à la publication du Novellino ou Libro di novelle e di bel parlar gentile par un auteur florentin anonyme favorable aux Gibelins partisans de l’empereur Frédéric II, et opposés aux Guelfes, partisans du Pape. Uc de Saint-Circ se trouve donc, avec d’autres, à l’origine d’un nouveau genre littéraire : la nouvelle.

La marche de Trévise offrit à Uc de Saint-Circ, auteur des Vidas et Rasons de trobar, des conditions favorables à la poursuite de son œuvre. Sous le pseudonyme Uc Faidit du Donat proençals il est l’un des passeurs, l’un des ponts, entre la Renaissance troubadouresque et la Renaissance italienne.

Tout à la fin de sa vie il fut accusé d’hérésie et d’usure, ce qui fait penser aux Cahorsins mais il semble avoir été peu inquiété et mourut riche. La dernière date connue de son existence est 1257.

Uc de Saint-Circ est presque inconnu dans son Quercy natal. Pas un nom de place, de bibliothèque, de collège. Le printemps de la première Renaissance et sa destruction par la Croisade et l’Inquisition était bien connu des historiens et des romanistes à la fin du XIXe siècle.

Le traumatisme de la défaite de 1870 et de la Commune, a fait que l’école laïque obligatoire se soit attachée à former de bons citoyens, de bons soldats pour récupérer l’Alsace-Lorraine et continuer l’Épopée coloniale. Les heures sombres de l’histoire de France sont volontairement ignorées. Unité nationale oblige, les langues autres que le français, basque, breton, corse, etc. sont pourchassées même si Mistral fut prix Nobel de littérature en 1904.

Gaston Bazalgues

1Marshall, J.-H. : The Donatz proençals. London : Oxford University Press, 1969.

2Gröber, G.: Die Lierdersammlungen der Troubadours cité par Martin de Riquer dans Los trovadores. Barcelona : Ariel, 1975, t III, p. 1540.

3Guida, Saverio : Primi approcci a Uc de Saint-Circ. Messina : Rubettino, 1996.

4Jeanroy, A. et Salverda de Grave, J.-J. : Poésies de Uc de Saint-Circ. Toulouse : Privat, 1913.

Bazalgues, Jacqueline et Gaston : Alfred Jeanroy ou un explorateur égaré sur les traces de Uc de Saint-Circ. Montpellier : Revue des Langues Romanes, Université Paul Valéry, tome CI, 1997, n° 1.

5Bazalgues, Jacqueline : Sur les traces du troubadour Uc de Saint-Circ à Saint-Cyr d’Alzou, Rocamadour et Montpellier in Uc de Saint-Circ et son temps, Actes du colloque de Thégra les 11 et 12 septembre 1998. Montpellier : CNRS, ESA 5475 et Thégra Animation, 1999.

6Fernandez de la Cuesta, Ismaël : Cançons dels troubadours. Toulouse : IEO, 1979.

7Nydia G. B. de Fernandez Pereiro : Originalidad y sinceridad en la poesia de amor trovadoresca. La Plata, 1968.

Offre d’emploi

Recherche 1 archiviste pour une mission de traitement des archives archéologiques du CCE de la DRAC Occitanie, site de Toulouse,
CDD 8 semaines à pourvoir au 01/03/22— date limite d’inscription 31/01/2022

Parole et musique

La langue occitane est à l’honneur dans cette vidéo

Réalisation Daniel Mézergues

 

Durant les décennies soixante et soixante dix des voix ont commencé à s’ élever et des mouvements à se constituer pour défendre ce qu’ils considéraient être un des fondements de leur identité. Ces nouveaux acteurs, loin de se recroqueviller sur un passé et un patrimoine figé, ont cherché dans les ressources régionales des langues, des musiques, et des pratiques culturelles des alternatives au modèle consumériste et mondialisé. Chacun à sa manière, avec ses moyens et ses passions a œuvré pour sortir de l’oubli et faire vivre ce patrimoine et ces diversités. Ces initiatives ont permis de sauvegarder une partie de cette culture que l’état semble toujours peu enclin à défendre et valoriser. Ce patrimoine immatériel, que sous d’autre cieux on a sanctuarisé demeure largement ignoré et méprisé par les élites. En France le nombre de locuteurs des langues régionales n’a cessé de diminuer, si, au début du XIX siècle ils constituaient presque la moitié de la population ils étaient moins de 10% au tournant des années deux mille.

offre d’emploi : animateur.rice de l’architecture et du patrimoine

 

Offre proposée par le PETR du Pays de Midi-Quercy

Début : 4 avril 2022
+ d’infos en cliquant CE LIEN

A la recherche d’un Cahors perdu

Le nouveau livre des éditions Edicausse ” à la recherche d’un Cahors perdu – 1920/1960″ nous plonge dans un Cahors du temps passé a travers le témoignage de Maurice Rouget et des les photos issues de divers fonds.

en savoir +

Invité(s) : Gilles Chevriau, éditeur

Présenté par Yanick Thirard,
CFM cahors

https://www.cfmradio.fr/a-la-recherche-d-un-cahors-perdu

Coup de projecteur sur les librairies indépendantes du Lot

 

 

Les librairies indépendantes du Lot tiennent la forme et se dévoilent dans une vidéo (réalisée en partenariat avec la Région Occitanie). Si elles ont chacune leurs singularités, l’union fait leur force !

 

 

 

Les librairies indépendantes du Lot : « Parenthèse » à Saint-Céré, « Des livres et vous » à Gourdon, « Champolion », « Le Livre en fête » à Figeac, Calligramme, « La Fourmi rouge » à Cahors, « Livres, Books & Compagny » à Montcuq

(source Médialot)

Alain de Solminihac, l’Église le fête le 31 décembre.

Évêque malgré lui, Alain de Solminihac (1593-1659) se dévouait corps et âme à sa mission. Refusant d’être enfermé dans un bureau, il participait à la construction de nouvelles églises, rendait visite à toutes ses paroisses et soignait les malades.

Son nom est intimement attaché au Lot sur les dernières années de sa vie (1636-1659). Son diocèse qui se divisait en 800 paroisses et comptait 900 prêtres était néanmoins ruiné par les guerres de religions.  Louis XIII avait trouvé en Alain, celui qui sera qualifié d’évêque “réformateur”. Il s’attela à cette mission jusqu’à son dernier souffle.

On peut retrouver le riche parcours d’Alain de Solminihac dans l’ouvrage préfacé par Mgr Laurent Camiade. A partir d’un texte d’Etienne Baux et  illustré par Christian Verdun. l’ouvrage édité  par édicausse, est toujours disponible en cliquant CE LIEN. Vous pouvez également vous le procurer chez votre libraire.

22, v’là les voeux de Verdun !

Envoyez les vôtres, nous serons heureux de les publier !

Informations de nos amis d’Archéologies

OFFRES d’EMPLOI 
la mairie de Chauvigny (86) recherche
1 animateur·trice, au service des musées et patrimoine pour son projet de Micro-folie dans le château d’Harcourt, en cité médiévale.
CDD 36 mois à pourvoir au 01/02/22 — date limite d’inscription 10/01/2022
archéologies recherche
1 archiviste pour une mission de traitement des archives du CCE de la DRAC Occitanie, site de Toulouse, CDD 8 semaines à pourvoir au 01/03/22— date limite d’inscription 31/01/2022
:-:-:-:-:-:-:-:-:-
Campus FM est une radio libre et associative qui participe au rapprochement de l’université et de la cité.
Elle propose une série “Portraits de chercheur.e.s” qui pose un regard sur l’originalité des parcours et des projets professionnels dans le milieu scientifique.
Vous pourrez retrouver celui de Thomas Perrin, préhistorien, en cliquant le lien suivant.
:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-
JOURNÉES d’ETUDES “Ateliers, typologies et diffusion” Vendredi 7 janvier 2022 MSH Lyon
:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-
APPEL à COMMUNICATION (avant le 30/01/22) pour le colloque Châteaux et révolutions,
organisé par l’Association des rencontres d’archéologie et d’histoire en Périgord , Périgueux du 23 au 25 septembre 2022.

Persee portail de revues scientifiques en libre accès

Avec plus de 700 000 documents diffusés et plus de 300 collections, librement accessibles en ligne, le fonds de Persée constitue la plus vaste ressource d’articles et de documents en sciences humaines et sociales francophones6.

Disciplines couvertes : anthropologie, archéologie, arts, démographie, droit, économie, études classiques, études des grandes aires culturelles, études régionales, géographie, histoire, histoire des sciences et des techniques, linguistique, littérature, philosophie, psychologie, religion et théologie, sciences de l’éducation, science de l’environnement, science politique, science de l’information et de la communication, sociologie.

Pour une partie de ces revues, la partie la plus récente des collections est publiée sur le portail OpenEdition Journals.

Depuis 2005, le portail Persée offre un accès libre et gratuit à des collections complètes de publications scientifiques, principalement dans le domaine des sciences humaines et sociales. En 2015, il s’ouvre à de nouvelles disciplines et accueille désormais des publications en sciences et techniques ainsi qu’en sciences de la vie et de la Terre.

Une nouvelle vie pour la revue Le Point

En 1936, Pierre Betz et l’imprimeur Pierre Braun créent à Colmar la revue Le Point qu’ils conçoivent comme une volonté de décentralisation artistique avec pour but de réaliser en « province » une revue aussi belle que les parisiennes.

Pendant 26 années de combats culturels mais aussi humains, Le Point va agréger au fil du temps les collaborations les plus prestigieuses avec 59 numéros dont certains deviendront emblématiques, Picasso par Doisneau, les fameux bistrots du photographe, les numéros du Corbusier.

Le Point plongeait dans l’intimité des artistes, de Mallarmé à Matisse en passant par Léautaud et ne publiait que de l’inédit aussi ses archives regorgent de correspondances et de photographies exceptionnelles publiées pour la première fois.

On pensait que la plupart des archives de la revue avaient été détruites par les allemands pendant la seconde guerre mondiale mais après quelques années de recherches, François Betz le petit-neveu de Pierre-Betz, les a retrouvées.

L’éditeur PUNK•T retrace pour la première fois cette histoire à travers une sélection des meilleurs extraits de la revue et d’archives pour la plupart encore inédites à ce jour.

La discrétion et la modestie de Pierre Betz a plongé cette revue dans l’oubli aussi ce livre est aussi un travail testimonial et patrimonial et il a été conçu comme un bel objet visuel rendant hommage à la revue et à ses qualités d’impression avec une édition numérotée à 100 exemplaires qui possède une couverture conçue par 5 corps de métiers.

Tout est fait en France, 80 % de sa fabrication est à 150 kilomètres de Lanzac dans le Lot où se situent les Editions Simeio.

Vignoble et vin de Cahors de Sophie Brenac-Lafon

Vignoble et vin de Cahors de 1650 à 1850, auteur Sophie Brenac-Lafon

Cet ouvrage est la version abrégée d’une thèse d’histoire ayant pour titre Vignoble et vin de Cahors, 1650-1850, soutenue à l’Université Bordeaux Montaigne en février 2020 (sous la direction de Michel Figeac). Cette thèse a été récompensée par le prix Louis Desgraves de l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux.

L’auteure, Sophie Brenac-Lafon, est docteure en histoire moderne, professeure d’histoire-géographie au lycée Gaston Monnerville à Cahors et chargée de mission auprès du service éducatif des Archives départementales du Lot dans l’Académie de Toulouse. Passionnée d’histoire, elle a entamé ses premiers travaux sur le même sujet (Maîtrise et DEA) à l’Université de Toulouse Jean Jaurès sous la direction du Professeur Francis Brumont qui la forma à la pratique de sources spécifiques : les compoix (cadastres d’Ancien Régime). Elle a repris ses recherches en 2015 parallèlement à ses activités d’enseignante dans le secondaire. Le livre Vignoble et vin de Cahors de 1650 à 1850 est l’aboutissement de nombreuses années d’études réalisées avec rigueur.

L’ouvrage a été publié avec le soutien financier principal de :
– l’Association d’Expérimentation de la Ferme Départementale d’Anglars-Juillac dirigée par Francis Laffargue. La Ferme Départementale d’Anglars-Juillac a été créée en 1979. C’est le site technique historique du vignoble de Cahors. Depuis plus de 40 ans, le site est un conservatoire national du cépage malbec (scientifiquement cot, localement auxerrois), principal cépage du vignoble de Cahors. Le site contribue également à la sauvegarde d’anciens cépages autochtones et à la découverte de nouveaux cépages, ainsi qu’à l’amélioration permanente des modes de conduites du vignoble : taille, entretien du sol, réduction des intrants, nouvelles variétés résistantes aux maladies, adaptation au changement climatique, amélioration de la qualité des vins… Cet ouvrage historique complète l’étude technique des terroirs viticoles de l’appellation Cahors initiée, soutenue et encadrée par la Ferme Départementale d’Anglars-Juillac dans les années 1990.
– complété par le Centre d’Etudes des Mondes Moderne et Contemporain ( CEMMC-EA 2958) de l’Université Bordeaux Montaigne.

Presentation_avec_Bon_Commande_livre_SBrenacLafon

Gabaudet-Donnadieu : Lancement d’une collecte mémorielle

Le 8 juin 1944, la ferme de Gabaudet et le petit village de Donnadieu sont parmi tant d’autres lieux en France, le théâtre de la barbarie nazie, où résistance et population civile payèrent un lourd tribu. La ferme de Gabaudet est mise à feu et à sang par la division Das Reich conduite par le Général Lammerding. Après la Seconde Guerre mondiale, la ferme de Gabaudet, à la différence du hameau de Donnadieu, n’est pas reconstruite. Seuls, un autel et une stèle commémorative élevés en 1945, ainsi qu’un panneau informatif réalisé dans les années 2000, rappellent sur place les évènements qui s’y sont déroulés. Demeurés à l’état de ruine depuis la fin du conflit, les terrains et les bâtiments de l’ancienne ferme sont rachetés en 2020 par la commune d’Issendolus avec le soutien de la Communauté de communes du Grand Figeac, du Conseil départemental du Lot, et du Conseil régional d’Occitanie. L’ensemble est mis à disposition du Grand Figeac pour la création d’un site mémoriel. Aujourd’hui la ferme de Gabaudet est un lieu historique à sauvegarder, à restaurer partiellement et à aménager afin de conserver cette mémoire.  Le souhait de la Communauté de communes du Grand Figeac est de faire du site mémoriel de Gabaudet-Donnadieu un lieu de commémoration et de transmission de l’histoire dans une dimension pédagogique forte.  L’ensemble des communes du territoire ayant été touchées par les exactions nazies entre 1943 et 1944, le projet se construit en lien étroit avec les institutions, les associations et les habitants pour partager cette histoire commune et en incarner la mémoire. Les aménagements en cours de développement donneront à voir au public un lieu de mémoire chargé d’histoire, inscrit dans un paysage caractéristique. Les outils de médiation élaborés permettront au public de faire l’expérience du site, tout en éclairant l’histoire de la Seconde Guerre mondiale sur le Grand Figeac. Le site demeurera libre d’accès et sans accueil physique permanent.  L’ambition est de faire du site de Gabaudet-Donnadieu un lieu de rayonnement et de mise en valeur d’une histoire commune à d’autres sites du territoire, voire du département. Ce projet s’inscrira dans un parcours mémoriel, dont Gabaudet-Donnadieu sera un point central. Lieu fragile et chargé d’histoire, le site de Gabaudet n’est pour l’instant non accessible au public. Cependant, le service patrimoine du Grand Figeac incite les habitants à transmettre tous témoignages, documents ou idées de valorisation afin de co-construire ce lieu d’histoire et de mémoire. L’objectif est une ouverture du site en 2024 à l’occasion de la 80ème commémoration du massacre. 

Voir l’article dans nos pages en cliquant CE LIEN

> Dans sa démarche, la Communauté de communes souhaite impliquer les institutions, les associations et les habitants pour construire un lieu d’histoire et de mémoire du territoire, avec une ambition de rayonnement départemental. A cet effet, une opération de collecte de la mémoire liée à la Seconde Guerre mondiale est lancée auprès des 92 Communes membres du Grand-Figeac. La collecte a pour objet de capter la mémoire directe, indirecte ou encore familiale des évènements de la Seconde Guerre mondiale sur le territoire du Grand Figeac. Patrimoine sensible, parfois fragile, ces archives orales ou matérielles permettront de poursuivre la recherche, la transmission et la compréhension de cette période sur le territoire.  Sous la responsabilité du service patrimoine du Grand Figeac, cette mémoire collective sera recueillie par un volontaire en mission de service civique sur le dernier trimestre de l’année 2021. 

> Permanence téléphonique 

Afin de permettre à chaque habitant du Grand Figeac de livrer son témoignage, le service du patrimoine de la Communauté de Communes assure une permanence téléphonique du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h au 05 65 50 05 40.  Le service est également joignable à l’adresse mail suivante : memoire39-45@grand-figeac.fr 

> Temps de collecte et d’échange sur les Communes du Grand Figeac 

Un ensemble de six Communes sur le territoire du Grand Figeac a été identifié pour accueillir une action de collecte de la mémoire liée à la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit des communes de Bagnac-sur-Célé, Cajarc, Figeac, Issendolus, Lacapelle-Marival et Latronquière : toutes répondent à une cohérence historique et géographique. 

Ces temps d’échange, ont pour objectifs de : 

– Renseigner les habitants du Grand-Figeac sur le projet de création du site.

– Collecter des archives privées (don aux archives municipales de Figeac ou 

reproduction sur place du document)

– Collecter la mémoire des habitants, de manière individuelle et confidentielle. 

Afin d’assurer le bon déroulé des entretiens individuels il est fortement recommandé de prendre rendez-vous auprès du service patrimoine du Grand-Figeac : 05 65 50 05 40 / memoire39-45@grand-figeac.fr 

Image bandeau : Photo Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération de Cahors. 

Page 8 of 32

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén