Catégorie : Patrimoine Page 7 of 32

Dany Boon et Jérôme Commandeur : deux nouveaux “visiteurs” à Saint-Cirq-Lapopie !

Tout semblerait  réuni pour un remake des tribulations de  la bande à Jacqouille la fripouille, Okay ! une histoire autour d’un procès d’un chèvre… blanche comme celle de la légende située sur la commune de Cabrerets. Faute d’avoir eu connaissance du script du film, nous nous en tiendrons donc aux quelques lignes glanées dans notre quotidien local du 24 de ce mois., lequel ajoute que des figurants sont appelés à se faire connaître en envoyant CV et motivation à : Dordogne1640@gmail.com

Après quelques visites présidentielles, notre belle commune de Saint-Cirq-Lapopie intéresserait-elle également quelques grandes figures des siècles passés ? La sortie prochaine du premier livre d’histoire “Saint-Cirq-Lapopie et ses habitants. Des origines à 1560” pourrait constituer un bon moyen de découvrir ce qui s’est passé en ces lieux et nous préparer à faire connaissance avec les rôles tenus par nos humoristes.

Cahors, Maison du Patrimoine…. expo

À Cahors, le patrimoine est partout… Lovée dans une boucle du Lot, la ville recèle une multitude de trésors.
Bien connu de tous, ce patrimoine reste encore à découvrir : lorsqu’on évoque cette richesse, on pense surtout au Moyen Age et aux monuments emblématiques comme le pont Valentré, la Cathédrale ou la tour du Pape Jean XXII… Pourtant la ville, occupée depuis l’Antiquité, conserve bien d’autres éléments qui font partie de notre quotidien… : maisons, hôtels particuliers, palais, au cœur du site patrimonial remarquable, en font partie.
La Direction du patrimoine de la Ville, implantée à la Maison du Patrimoine, travaille chaque jour à sa découverte et à sa valorisation, car, oui, il reste encore des choses à découvrir… derrière les enduits des façades, dans les caves ou masqués derrière des cloisons… se cachent encore un grand nombre de vestiges à révéler.
Exposition « Cahors : les chantiers 2020-2021 »
Inventaire, archéologie, suivis de chantiers, l’équipe de la Direction du patrimoine œuvre chaque année pour sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine cadurcien. L’exposition et les plaquettes gratuites retraçant les chantiers les plus marquants des années 2020 et 2021 sont à découvrir à la Maison du Patrimoine. D’autres plaquettes gratuites sur les chantiers majeurs des années précédentes sont également disponibles.
Maison du Patrimoine, 8 rue de la Halle (à deux pas de l’Hôtel de Ville).
Horaires d’ouverture : du mardi au jeudi, de 10h à 12h et de 14h 30 à 17h 30, et le vendredi
de 10h à 12h. Entrée libre.
Renseignements : Maison du Patrimoine / 05 65 20 88 91

Néandertal – Le mystère de la grotte de Bruniquel | ARTE

Sur le sol de la grotte découverte en 1990 près du village de Bruniquel, des centaines de stalagmites brisées, comportant, pour certaines, des traces de feu, ont été agencées en cercles par l’homme de Néandertal. Quel en est le sens ? De quand datent-ils précisément ? Enquête sur une découverte archéologique majeure en cours de recherche qui bouleverse notre vision de l’homme de Néandertal.

https://youtu.be/eDhCHPENGfI

En 1990, dans les gorges de l’Aveyron, un adolescent passionné de spéléologie, Bruno Kowalczewski, découvre une grotte près du village de Bruniquel. Après avoir creusé pendant trois ans pour se ménager un passage depuis un minuscule orifice, il débouche à 350 mètres de l’entrée, dans une spacieuse cavité recelant un trésor archéologique. Sur le sol, des centaines de stalagmites brisées, comportant, pour certaines, des traces de feu, ont été agencées en cercles par l’homme de Néandertal, comme le prouve une datation par le carbone 14 à au moins – 47 000 ans. Quelle signification revêtent ces anneaux de calcaire ? De quand datent-ils précisément ? Par peur d’endommager les vestiges, les fouilles sont arrêtées à la fin des années 1990, laissant ces questions sans réponse.

Cercle de pierre
À partir de 2014, accompagné pendant quatre ans par le réalisateur Luc-Henri Fage, qui signe une passionnante enquête aux images souterraines époustouflantes, une nouvelle équipe, avec à sa tête la paléoclimatologue Sophie Verheyden, le préhistorien et archéologue Jacques Jaubert et le spécialiste du climat Dominique Genty, relance les recherches. Grâce à la méthode actuelle de l’uranium-thorium, des prélèvements de calcite sont datés de – 176 500 ans, révélant que la construction humaine est l’une des plus anciennes jamais découvertes sous terre. Ce cercle de pierre est étonnamment complexe. Comment a-t-il été construit et à quoi servait-il ? Récit d’une découverte qui apporte des éléments nouveaux sur les capacités de Néandertal.

Documentaire de Luc-Henri Fage (France, 2019, 54mn)
(Illustration : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_structure_de_la_grotte_de_Bruniquel.jpg)

Colette et le Lot : un article signé André Décup pour les 150 ans de la naissance de l’artiste

La romancière Colette aimait le Lot

De nombreux écrivains et poètes ont laissé leurs empreintes sur notre terre. Parmi ces intellectuels, Colette qui a sillonné le Quercy. Sidonie-Gabrielle Colette naît le 28 janvier 1873 dans un village de l’Yonne. Adorée par sa mère « comme un joyau tout en or », elle rencontre dès 16 ans « Willy » écrivain-éditeur qui l’introduit dans les cercles littéraires de la capitale. Mariés en 1893, ils divorcent trois ans plus tard.

Découverte du nord du Lot
En 1911, la jeune journaliste tombe, dès leur première rencontre, amoureuse d’Henry de Jouvenel, homme politique de Corrèze, futur ministre, très attaché à son département d’origine. Le fief des Jouvenel est implanté au château de Castel-Novel, à Varetz près de Brive. C’est là qu’ils se marieront quelques mois plus tard. Une vie de paradis ! Dans « (ses) jardins », Colette est sous le charme du lieu où fleurs, jeux et mots s’entremêlent. Un univers magique, un lieu d’inspiration d’où sortiront plusieurs romans. Celui qu’elle appelle «  le Pacha » lui fait découvrir Aubazine, Collonges-la-Rouge, Martel et Rocamadour. Élu sénateur de la Corrèze, « le courageux mari » n’est plus tout entier à son épouse. Ils décident de se séparer en 1923 : la femme de Lettres tourne la page des onze étés passés entre Limousin et Quercy.

À Curemonte, pendant l’Occupation.
Elle reviendra sur sa terre de prédilection deux décennies plus tard, en 1940. Pendant l’Occupation allemande, elle effectue de longs séjours chez sa fille, qui, très active dans la Résistance, habite le village de Curemonte entre Vayrac (46) et Turenne (19).

Revenue à Paris, immobilisée « dans sa solitude en hauteur » par une arthrite de la hanche, elle continue d’écrire. Élue à l’unanimité présidente de l’Académie Goncourt en 1949, elle meurt dans son appartement du Palais Royal le 3 août 1954. Après avoir reçu les honneurs de la France, elle repose au cimetière du Père Lachaise à Paris.

« J’ai chassé la truffe à Martel dans le Lot ».
Colette aime depuis toujours les petits matins à la campagne, les lueurs des levers de soleil. Elle avait obtenu, enfant, que sa mère la réveille l’été dès cinq heures pour aller se promener seule «  à la rencontre de la nature bleutée. Dans le creux de l’aube, le meilleur semble à venir » précise-t-elle. C’est ce qu’elle découvre sur le Causse de Martel en promenade avec son baron de mari : « La truffe tue l’églantier, anémie le chêne et mûrit sous une rocaille ingrate, développe-t-elle. Imaginez l’hiver sévère, la rude gelée qui blanchit l’herbe, le cochon rose dressé à une prospection délicate… J’ai chassé la truffe à Martel dans le Lot, et je tenais la laisse d’une petite truie, une artiste en son genre qui flairait la truffe souterraine, la délogeant d’un groin inspiré, avec des cris, des élans brusques et toutes les manières, ma foi, d’une somnambule. À chaque trésor trouvé, l’intelligente petite truie levait la tête et quémandait sa récompense, une poignée de maïs ».

Éloge de la truffe, « gemme des terres pauvres ».
Dans « Prisons et Paradis » paru en 1932, l’habile cuisinière ne peut s’empêcher de faire la promotion de la truffe noire du Sud-Ouest et développer comment l’accommoder : « On ne fait bien que ce qu’on aime. Ni la science ni la conscience ne modèlent un grand cuisinier. Je suis née dans un pays de province où l’on gardait encore des recettes que je ne trouve dans aucun Codex culinaire. On les transmettait de bouche-à-oreille à l’occasion d’une fête carillonnée, le jour du baptême d’un premier-né ou d’une confirmation. Ainsi j’appris à me servir de la vraie truffe, la noire. C’est la plus capricieuse, la plus vénérée des princesses noires. On la paie son poids d’or, le plus souvent pour en faire un piètre usage. On l’englue de foie gras, on l’inhume dans une volaille surchargée de graisse, on la submerge de sauce brune… Foin des lamelles, des hachis, des rognures, des pelures de truffe ! Croquez le gemme des terres pauvres en imaginant, si vous ne l’avez pas visité, son désolé royaume. Ne saurait-on l’aimer pour elle-même ? Mangez la seule, embaumée, grenue. Elle ne vous donnera pas, une fois étrillée, grand peine. Sa souveraine saveur dédaigne les complications et les complicités. Vos truffes viendront à la table dans leur court-bouillon. Servez-vous sans parcimonie, la truffe est apéritive, digestive ».

Ses nombreuses visites à Touzac.
Depuis Paris où elle vit avec son nouveau mari Maurice Goudeket, Colette gardera un lien permanent avec le Lot jusqu’en 1948, année du décès de son amie la comédienne Marguerite Moreno. Celle qu’elle désignait comme « son âme ». Intimement liée à Colette depuis 1914, l’actrice française avait aménagé dès 1925, un confortable domaine dans la vallée du Lot pour ses vieux jours au lieu-dit « La Source Bleue » à Touzac, près de Puy-l’Évêque. L’écrivaine, tombée amoureuse du lieu, accepte « avec envie » de venir régulièrement à Touzac. Marguerite Moreno lui réserve «  Le Castelou  », petite maison qui jouxte sa propriété. « Tu sais la passion que j’ai pour La Source Bleue. Aussi l’atmosphère de défaillance que tu me décris m’empoisonne » s’indigne Colette dans l’une de ses « Lettres à Marguerite Moreno ». Cette dernière, malgré l’âge, ne se décide pas à raccrocher tant que de beaux rôles s’offrent à elle. À 74 ans aux côtés de Jouvet, elle triomphe encore à Paris, dans « La Folle de Chaillot » écrit pour elle par Jean Giraudoux. La célèbre actrice de la Comédie Française, qui a pris froid en jouant au théâtre de Cahors, succombe d’une pneumonie le 14 juillet 1948. Elle repose au cimetière de Touzac.

Une infatigable curiosité.
Qui êtes-vous Madame Colette ? La femme libre et scandaleuse qui défraya la chronique de la Belle Époque, l’amoureuse des chats ou la bonne dame écrivaine, détentrice d’une sagesse terrienne ? Votre côté reporter de la France profonde ne nous laisse pas impassible. Vous explorez la nature de manière non pas intellectuelle mais sensible. La Bretagne, la Provence, les terres arides du Quercy… Du pays de votre enfance en Bourgogne jusqu’aux jardins du Palais Royal où vous terminerez vos jours, vous nous proposez un véritable tour de France, toujours au plus près de l’action. La joie de vivre est la clé de votre destin ! Celui de l’allant. Vous êtes l’une des plus célèbres romancières de la Littérature française qui ait foulé nos chemins. Deuxième femme élue membre de l’Académie Goncourt, vous avez été la deuxième femme à laquelle la République ait accordé des funérailles nationales.

ANDRÉ DÉCUP (avec l’autorisation de l’auteur que nous remercions ainsi que Jean-Claude Bonnemère, rédacteur départemental de l’hebdomadaire La Vie Quercynoise)
Visuel Radio France

150e anniversaire de la Société des Etudes du Lot : les premiers retours

C’était les 1er, 2 et 3 décembre avec une fréquentation à la hauteur de l’événement. Les premières photos et synthèses des communications sont en ligne sur le site de l’association. Bonne visite !

La Société des Etudes du Lot est partenaire de Quercy net

Un ouvrage d’art remarquable et oublié : la conduite d’amenée d’eau du Clos du Pech à la gare de Gignac

Gare de Gignac

Nombre d’associations consacrent beaucoup d’efforts pour sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine de leur territoire. Si certaines de ces actions restent dans l’ombre, d’autres sont plus visibles et Quercy net répond favorablement pour relayer – sans faire du copier-coller – les démarches souvent longues et difficiles engagées par les bénévoles.

Nous concrétisons notre démarche avec cet article proposé par Robert Vayssié qui représente l’Association Lo Patrimòni Gignac.

“Nous sommes au temps des Machines à vapeur qu’il faut alimenter en eau ! La rareté sur le Causse et la difficulté des dénivelés s’ajoutent. On peut donc imaginer les années d’attente pour aboutir (plans, études, expropriation même pour cause d’utilité publique….)…

Cliquez ce lien pour accéder cet article dans son entièreté complété par de nombreux plans et photos

Cet aqueduc a été utilisé de 1909 à 1943, date de l’électrification de la ligne SNCF. Une sous-station électrique a été édifiée près de la gare de marchandises, juste au-dessous de la réserve d’eau. La sncf, au début des années 2000 a vendu au privé les parcelles sur lesquelles étaient situés la prise d’eau, les regards et le réservoir de 400 m3″.

Plus d’infos sur le site de Gignac-en-Quercy

 

Un ami et défenseur du patrimoine, l’abbé Lucien Lachièze-Rey nous a quittés

Sa disparition toute récente fera remonter à beaucoup des souvenirs forts et si la famille ecclésiale nous en donnera une longue lecture, les amis du patrimoine en diront aussi beaucoup de bien. Après sa dernière paroisse sur le secteur de Cressensac en février 2022 et son attachement pour Martel dont il était l’archiviste municipal (1980-2019), il avait quitté le Lot pour la Maison Saint-Joseph à Brive. Il était âgé de 91 ans.

Sa sépulture seraient envisagée mardi 20 décembre à 10h à Martel.

Patrice Foissac consacre un ouvrage aux Saint-Cirquois du Moyen Age

Sollicité par l’association des Amis de Saint-Cirq, Patrice Foissac, docteur en Histoire médiévale, ancien président de la Société des Etudes du Lot, a consacré 3 années de travail pour relever le défi établi dans les années 60 par les érudits locaux et départementaux ; “… qu’aucune histoire du lieu n’a pu être écrite…”.

Avec une parution prévue en mars/avril 2023, un fort volume de 400 pages enrichies de nombreuses illustrations, permettra de restituer dans un texte accessible, une approche du quotidien des hommes et leurs relations dans ce territoire, aujourd’hui phare du Quercy et l’un des plus beaux villages de France

Les 3 principaux chapitres porteront sur :
> Le Cadre de vie : territoire seigneurial – les territoires de l’Eglise – le territoire d’une communauté – les villages voisins
> Les pouvoirs : le Roi – seigneurs et coseigneurs – l’Eglise (clergé et paroissiens) – le Consulat.
> Les villageois : L’identité – travail et groupes sociaux – familles et individus

L’ouvrage est illustré par un dessin-gouaché réalisé en 1937 par le peintre cadurcien Jean-Eugène Pujol (1899-1986).

Publication de l’ouvrage en mars 2023. La souscription est ouverte jusqu’au 15 février 2023 (Cliquez CE LIEN pour télécharger le bulletin de souscription)

Le village d’Autoire vu par Yves Marguin

Autoire est un charmant village situé dans un cirque naturel, où rien ne dénote, ni les habitations ni la nature. Pour preuve, son appartenance au label des « Plus Beaux Villages de France ».
Toits pentus aux tuiles sombres, façades blondes à colombages ou à encorbellements, tourelles et pigeonniers, manoirs, châteaux et gentilhommières, font d’Autoire un ensemble au caractère architectural remarquable. Autrefois lieu de villégiature apprécié des notables de Saint-Céré, le village fut surnommé le « Petit Versailles ».
Le charme d’Autoire tient aussi à son environnement exceptionnel : un cirque de falaises calcaires d’où surgit le ruisseau du Toire, dans une impressionnante cascade de 30 mètres.
La balade le long du GR est très prisée : le chemin de crête y dévoile des vues exceptionnelles. Le dépaysement ne serait pas complet sans un passage à la forteresse des Anglais, incroyablement accolée à la falaise du cirque. Ce château servit aux compagnies anglaises pendant la guerre de Cent ans et aux brigands des environs. Depuis, la sérénité a regagné le cirque où seul le tumulte des eaux vient rompre le calme environnant.

Résistance en Haute-Vienne

Notre site comportant de nombreuses pages sur le thème de la Résistance en Quercy, nous sommes régulièrement sollicités pour compléter nos contenus. C’est le cas avec ce texte qui fait référence à Helmut Kampfe, militaire allemand dont le nom sera associé au massacre d’Oradour-sur-Glane

“En traversant la route nationale 141 à Moissannes. Depuis 1986, en bordure de cet axe menant à Clermont-Ferrand, se dresse un menhir de 60 tonnes et de 6 m de haut, réalisé par l’artiste Jean-Joseph Sanfourche. Dans les environs de cet endroit Helmut Kampfe à été capturé, le 9 juin 1944. Il chevauchait seul devant ses troupes. Près de Moissannes, il rencontre les maquisards de Georges Guingouin commandés par le sergent Canou. Cette capture eut de graves conséquences comme Oradour-sur-Glane.”

En pièce jointe, notre contributeur que nous remercions, nous propose un document de 8 pages intitulé : “Chemins de mémoire de la Résistance du Pays Monts et Barrages”. CLIQUEZ CE LIEN pour lecture et téléchargement.

Le château de Castelnau-Bretenoux proposé par Yves Marguin

Merci à l’auteur de cette vidéo accompagnée par le texte ci-dessous.

Le château de Castelnau-Bretenoux, situé dans le département du Lot, est la forteresse médiévale la plus imposante du Quercy. Cet imposant édifice constitue un résumé des arts du Moyen Âge. Le château se dresse à 900 mètres à l’est de Prudhomat. La construction du château s’est déroulée sur plusieurs siècles, du XIIe au XVIIe siècle. Son origine remonte à Hugues de Castelnau qui fait édifier une enceinte autour de son domaine. Il est l’ancêtre d’une lignée familiale très puissante, baronnie inféodée aux comtes de Toulouse et qui prospère dans une région riche en ressources agricoles. Le château, siège de la puissante famille des barons de Castelnau, est un imposant témoignage de l’évolution de l’architecture castrale. Conçu pour résister aux assauts des guerres médiévales, il s’adapte aux progrès de l’artillerie aux XVe et XVIe siècle.

Jean-Marie Massou : de l’ombre à la lumière

Bien que “retiré du monde”, il vivait en fusion avec les entrailles de notre planète, chemin que lui seul pouvait expliquer. Marminiac son village était sa protection de surface et aujourd’hui ses habitants veulent, à juste raison, protéger l’oeuvre de Jean-Marie Massou, décédé en 2020.

L’association SIderal s’est ainsi rendue propriétaire du site des Limoges, afin de préserver le lieu – fermé au public – où sont les sculptures magistrales. Les moyens d’action dont se dote l’association pourraient permettre la naissance d’un musée à ciel ouvert entièrement sécurisé. On pourrait alors par une vaste galerie, découvrir  l’une de ses œuvres majeures : Le Sidéral, un bateau, mais aussi le titre d’un roman qu’il avait dicté à sa mère.

Aujourd’hui des oeuvres de Jean Marie Massou sont exposées au MIAM à Sète jusqu’en janvier 2023 : une exposition est également en préparation pour Bruxelles.

Autre mission pour cette association : celle de faire connaitre « La Mission universelle » de Jean Marie, celle qui, selon ce dernier, vise à « prévenir l’humanité que le monde va à sa perte, qu’il s’agit de protéger ceux qui restent ».

Comprendre les archives médiévales

L’association Héritages du Sénéchal, à Gourdon, s’occupe de l’étude et de la mise en valeur des archives anciennes de la ville et de ses environs. Dans ce cadre, l’association propose depuis plusieurs années des cours, gratuits, pour apprendre à déchiffrer et comprendre des archives médiévales. Pour la rentrée 2022, l’association propose quatre séances de cours par semaine.

Le lundi à 14 h, un cours d’initiation pour débutants apprend les bases de la paléographie (la lecture des écritures anciennes), de l’ancien français et de divers éléments nécessaires à la compréhension des archives (anciennes unités de poids et mesures, monnaies, …). Le lundi à 15 h 30, un cours de paléographie d’un niveau plus avancé permet de se perfectionner dans la lecture de textes plus difficiles.

Le jeudi, deux cours de latin médiéval sont proposés : un premier à 14 h pour les débutants et un second à 15 h 30 d’un niveau plus avancé, avec à la clé la lecture et traduction de manuscrits médiévaux rédigés en latin.

Ces cours reprennent à partir du 3 octobre, dans la salle du troubadour, à l’étage de la Maison du Roy, place Noël Poujade à Gourdon. Ils pourront également être suivis à distance en visioconférence, ce qui ne manquera pas de convenir aux participants qui suivent ces cours depuis Cahors, Luzech ou même de Dordogne.

Pour une mise en pratique, l’association Héritages du Sénéchal a un groupe de travail qui se réunit les mardis de 9 h à 12 h, aussi dans la salle du troubadour, pour transcrire et étudier les archives de Gourdon.

Renseignements : https://www.heritagesdusenechal.fr/ ou heritagesdusenechal@gmail.com

Source article : Blog des Bourians

 

Jean-Jacques Chapou honoré une nouvelle fois à Montcuq

La rencontre qui s’est tenue à l’Hôtel de ville de Montcuq le mardi 27 septembre, autour de l’exposition consacrée à l’enfant de la ville Jean-Jaques Chapou, a donné lieu à plusieurs interventions des représentants des collectivités et associations invitées. Nous reproduisons ci-dessous l’essentiel du texte du délégué du Souvenir français, M. Hervé Thiebaut, cheville ouvrière de cette exposition.

Le patronyme de Chapou, est évoqué à Montcuq, par un boulevard, l’école primaire, par une plaque au Collège Jean Jacques Faurie, qui présente en cent caractères, notre résistant. Quant au monument aux morts. Le nom de Chapou, y est gravé trois fois dans la pierre ; il ne sera jamais oublié. Son père Etienne, mort au Champ d’Honneur en 1914, sa mère Camille née Bigou, déportée pour action dans la résistance, à Ravensbrück, en Juillet 1944, morte quelques jours avant la mort de son fils.

J’en appelle à votre ressenti quant au parcours de Jean-Jacques Chapou, qui fut l’étincelle de la Résistance en Quercy Blanc, qui, de par ses actions de fédérateur des maquis du Quercy, d’entraineur d’hommes sur le terrain, dans les combats, a marqué profondément cette période d’occupation. Jean-Jacques Chapou servit uniquement la liberté. Quel souvenir, quelle connaissance auront notre jeune génération, dans quelques années ? Le monde moderne va effacer petit à petit, le parcours de Jean-Jacques Chapou, au profit de supports virtuels, pour une mémoire virtuelle ! L’histoire nous demande de préserver son passé, c’est le devoir de notre génération, nous en sommes ce jour les gardiens.

C’est pour cela que nous devons palier à l’oubli, en lui élevant une mémoire physique dans notre ville de Montcuq, sous la forme d’une pierre droite, son profil en rond de bosse, son étoile à cinq branches, avec les inscriptions gravées dédiées à Jean-Jacques Chapou. L’ajout d’un QR CODE, permettra au passant, au touriste, de lire immédiatement cette page d’Histoire sur sa tablette ou son téléphone portable et ainsi compléter son information sur les Maquis, les Amis et Compagnons d’Armes de Chapou, et en particulier le discours en hommage rendu par Marcel Bourrières, maire de Montcuq le 8 juillet 1945. C’est pour cela qu’il faudrait envisager dès à présent une souscription individuelle et collective pour les associations, dédiée à l’érection de ce que j’appelle une « mémoire physique »….

…Cette exposition, est tout d’abord l’apport de Mlle Sarah Chabert, pour un mémoire présenté en Master de 1° année, à Université d’Avignon, (actuellement en 2° année) sur Jean-Jacques Chapou son arrière-grand-père. C’est aussi un un travail collégial, avec le Musée de la Résistance, de la Déportation, et de la libération du Lot (Mlle Louise Manciet en master 2 Université Jean Jaurès TOULOUSE stagiaire au musée, M. Jean-Luc Couderc, cheville ouvrière et personnage essentiel à la bonne marche du Musée, la Maison du Patrimoine et son animateur M. Emmanuel Carrère, référent du futur musée de la Résistance et de la Déportation. Je les remercie de la confiance qu’ils m’ont accordé pour le prêt des panneaux, et de me donner l’autorisation pour réaliser cette exposition. Merci à Mme Françoise Chapou, avec laquelle nous sommes en contact, ainsi qu’avec sa petite-fille Sarah Chabert..

Note : Ce site propose dans sa galerie des personnages emblématiques du Lot, un portrait consacré à Jean-Jacques Chapou

Photo d’illustration (Quercy net) de gauche à droite : Sylvie Caroff, élue municipale ville de Cahors, en charge notamment des musées / Emmanuel Carrère, référent du futur musée de la Résistance et de la Déportation (ouverture prévue en juin 2025) / Jean-Luc Couderc, secrétaire de l’association du Musée de la Résistance et de la Déportation / Françoise Chapou, fille de Jean-Jacques Chapou / Christiane Bouat, vice-présidente de la Société des Membres de la Légion d’Honneur (section du Lot) / Hervé Thiebaut, délégué du Souvenir français.

Les “Anciens” de Gambetta se sont retrouvés.

Notre tribun veille toujours sur “son ” Lycée

Le dimanche 4 septembre s’est déroulée la traditionnelle rencontre qui, depuis 1881, date de création de l’Amicale, réunit, dans une chaleureuse ambiance, les “Anciens” du Lycée et du collège Gambetta dans les locaux du collège, rue Wilson.

L’assemblée générale a permis à plus de 60 membres de se rencontrer et, pour 45 d’entre eux, dans la salle Fénelon, de participer au déjeuner présidé par le Docteur Hervé Gomar, gynécologue-obstétricien, qui nous a parlé de ses années au Lycée puis de son parcours professionnel très dense. L’Amicale a eu le plaisir de compter sur la présence de la nouvelle principale et ses principaux collaborateurs à ce déjeuner.

A cette occasion l’Amicale a accueilli 6 nouveaux membres, preuve de sa vitalité et de l’intérêt qu’elle suscite encore après 140 années d’existence.

Les anciens qui souhaitent rejoindre l’Amicale sont invités à nous contacter, soit à l’adresse suivante: anciens.gambetta@ac-toulouse.fr soit en envoyant un courrier à « Amicale des Anciens Collège Gambetta 105 rue Wilson 46000 Cahors ». L’adhésion, inchangée depuis 2006, est à 15 € par an. Un bulletin annuel retrace les activités de l’Amicale.

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