Catégorie : Patrimoine Page 6 of 32

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Jean-Eugène Pujol, 1899-1986, peintre à Pradines

Présent de longue date dans les pages de la première version de notre site internet, nous profitons de la publication de l’ouvrage consacré à l’histoire de Saint-Cirq-Lapopie dont la couverture est illustrée par une oeuvre de Jean-Eugène Pujol pour redonner à cet artiste sa place dans notre nouvelle galerie des “quercynois célèbres”.

SOMMAIRE :
Biographie
L’artiste par Dominique, l’un de ses fils
Professeur de dessin
Quelques oeuvres
Expositions et musées

Biographie : Jean-Eugène Pujol est né le 4 mai 1899 à Carbonne, dans le Volvestre, d’une famille de propriétaire terrien, dont le père Fernand Pujol possède un talent de dessinateur. Très tôt, Eugène Pujol manifeste son désir d’être peintre. Sa première toile en 1911 représente la campagne toulousaine. Il rentre à l’école des Beaux-Arts en 1917.
Appelé sous les drapeaux en septembre 1918, il reste mobilisé trois ans à Toulouse et peut suivre presque normalement les cours de l’école.
Démobilisé en juin 1921, il part à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, dans l’atelier de Fernand Sabatté et de Louis Roger, respectivement élèves de Gustave Moreau et de Jean-Paul Laurens, puis il s’inscrit à l’École du Louvre. A Paris, il découvre Gervais et Hélène Rivière.
En 1924, il obtient la médaille du portrait au Salon des artistes français et de 1925 à 1947, il est membre des Artistes méridionaux. Une fois diplômé, il part comme professeur de dessin à Fougères où il restera jusqu’en 1927, alors nommé à Cahors. Il s’y marie en 1929 avec une cadurcienne et revient très souvent dans le Lot, séduit par les paysages et la lumière.
En 1930, il repart à Paris comme professeur au lycée Rollin à Montmartre et habite rue Paul Féval, il rencontre un de ces compatriotes carbonnais, le sculpteur Abbal qui l’initie à la sculpture. Il s’y consacrera pendant plusieurs années, sans abandonner la peinture.
Nommé à Toulouse en 1940, il se fixe définitivement à Cahors où, à partir de 1941, il enseigne le dessin au lycée Gambetta et à l’École normale de jeunes filles. Il se partage entre les ateliers de sa maison du Cours Vaxis face au Lot et de Labéraudie, sur les coteaux.
Après la guerre, il entreprend très régulièrement des voyages en France et à l’étranger ; en 1946/1947 il se rend en Alsace où son beau-frère est en poste, en Espagne, l’été, avec ses jeunes enfants et en Corse, en solitaire. Il part en Algérie en 1947 et à Rome en 1949/1950 avec sa fille aînée, Marie-Thérèse, d’où il revient très marqué par les «Chambres» de Raphaël.
De 1972 à 1981, il voyage très régulièrement à Venise qu’il avait jusqu’à cette époque dédaignée, par crainte d’affronter une ville trop médiatisée. C’est une grande période de créativité chez cet artiste qui peint plusieurs centaines de toiles de la Sérénissime.
En 1979, il va à Londres avec ses enfants.
Le peintre s’éteint en 1986.

L’artiste par Dominique, l’un de ses fils :
Écrire un texte à propos de mon père, c’est bien difficile. Tant de souvenirs viennent à mon esprit des temps heureux où nous vivions tous ensemble.
Vous comprendrez que je ne parle pas de son oeuvre, car il y a pas plus mauvais expert que celui qui fait entrer ses sentiments personnels dans son jugement. Entre le fils d’un artiste, vivre sa jeunesse auprès de lui, partager les moments de création, les joies de partir avec lui dans la nature et peindre ou dessiner, laisse forcément quelque chose, une empreinte pour sa vie durant.
Les questions que je me posais lors de mon adolescence, sur ma vie, mon avenir, je les ai partagées avec lui et mon penchant pour la peinture ou le dessin n’est pas un hasard. Le climat familial, mon père que j’ai vu si souvent travailler, si heureux à Labéraudie, où nous passions tous les étés, en sont pour l’essentiel à l’origine.
A Labéraudie il peignait, faisait de la menuiserie et se passionnait pour l’architecture. Cette maison, il l’a pensée comme un artiste de la Renaissance. L’atelier qui ouvre sur le jardin par une large verrière, est au coeur de la maison, donnant une âme à cette vieille bâtisse. C’était là que tout se passait et se passe encore.
Lorsque j’ai voulu peindre à l’huile pour la première fois vers 9 ou 10 ans, il m’a installé une toile neuve sur un chevalet et m’a dit : « Vas-y ! ». J’ai fait son portrait… une tête triangulaire, un oeil de cyclope, c’était horrible, mais il m’a dit avec un sourire « C’est un vrai Picasso».
Il m’encourageait en bon professeur de dessin qu’il était et lorsqu’un jour je lui ai dit : « Je pourrais peut-être faire le professorat de dessin comme toi ? », il répondit « Il vaut mieux que tu sois architecte
– Mais cela n’a rien à voir avec la peinture !
– Tu crois que construire la maison des hommes, ce n’est pas beau ! »

J’ai beaucoup réfléchi et à 17 ans, je savais que je serai architecte.
Je ne suis pas le seul enfant de la famille, nous sommes quatre, trois filles et moi le dernier. La maison était toujours très animée, et souvent remplie de cris d’enfants, surtout quand nous jouions à Minuit sonnant, à nous faire peur dans la maison, toutes lumières éteintes. Quand cela dépassait certaines limites, mon père ouvrait le porte de son atelier et de sa voix courroucée, forte et grave, nous criait « Vous voulez que je vous aide » et cela nous arrachait des cris supplémentaires.
Il avait du caractère, mon père, et cela lui permettait de préserver son espace vital car ma mère si douce nous aimait tant que ses interventions manquaient de vigueur.
Mon père a peint pendant près de soixante-dix ans, et je n’ai partagé qu’une petite partie de sa vie d’artiste, mais quelles années si riches, si belles !
Notre souvenir est intact et il m’arrive, en franchissant le seuil de Labéraudie, d’être heureux de le retrouver devant son chevalet, mais seules ses toiles sont là, témoignant qu’un artiste ne meurt jamais.
Dominique

Professeur de dessin : Professeur de peinture et de dessin au Lycée Gambetta.
Né à Carbonne (Haute-Garonne) le 14 mai 1899, Eugène Pujol entre à l’école des Beaux-Arts de Toulouse en 1917, puis suit les cours de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et de l’École du Louvre. Il est fortement influencé par les peintres paysagistes tels Corot, Courbet et Cézanne. Au Salon des artistes français de 1924, il obtient la médaille du portrait.
En 1929, il se marie avec une cadurcienne ; les paysages et la lumière du Lot vont l’amener à choisir un poste à Cahors où il se fixera, après avoir enseigné à Paris, Fougères et Toulouse. Il enseigne les Arts Appliqués au Lycée Gambetta, de 1941 à 1962 et à l’École Normale de jeunes filles. Durant toutes ces années, il a patiemment formé le regard, guidé le geste de nombreux élèves qui ont pourtant toujours ignoré, tant la simplicité et la discrétion de leur maître étaient grandes, que ce dernier s’adonnait quotidiennement à son activité de peintre dans l’atelier qu’il avait aménagé à Labéraudie, où il créait, remaniait sans cesse ses oeuvres jusqu’à leur totale plénitude.

L’artiste s’est plu à reproduire avec bonheur de paisibles scènes familiales, s’attachant à mettre en valeur le moindre détail. On lui doit également de merveilleux portraits qui mettent en scène des personnages connus ou inconnus.

Mais Eugène Pujol n’est pas seulement un peintre de l’humain. Son réalisme pictural transparaît avec bonheur sur quelques cinq cent toiles reproduisant la campagne quercynoise. L’Italie, et plus précisément Venise, l’ont fortement impressionné, lui inspirant des oeuvres particulières, où l’on ressent la fascination qu’a pu exercer l’ex-Sérénissime République sur l’artiste.

Quoique son caractère modeste ne lui ait pas fait rechercher la gloire, ses expositions furent toujours accueillies avec intérêt par les Toulousains. Ce n’est qu’à partir de 1992 que l’on a pu contempler quelques-unes de ses toiles à Cahors, dans la salle dite du ” Grenier du Chapitre “, rue Saint-James. Puis trois expositions eurent lieu, simultanément, afin de lui rendre hommage, du 14 septembre au 30 octobre 1994 : au Musée Henri-Martin de Cahors, au Musée André-Abbal de Carbonne et à l’École des Beaux-Arts de Toulouse. Aujourd’hui, ses toiles sont exposées aux Musées de Toulouse (Musée des Augustins), de Cahors, de Carbonne et de Montauban (1).

(1) Le Collège conserve également le témoignage de ses œuvres. Deux de ses toiles ornent les murs du bureau du Principal : ” Le port de Larroque-des-Arcs ” et ” Rocamadour “.

VILLES Sophie, La Mémoire Vive ou Cahors, histoire du Collège Gambetta et des ses grands hommes, pp. 208-209 – P.A.E. Collège Gambetta, Association de Sauvegarde du Lycée Gambetta, Cahors – Novembre 1998.

Quelques oeuvres

Ce dessin, probablement daté de 1975 et représentant le Christ, (nous a été adressé par Catherine Cervotti.

Sans prétendre afficher la totalité des oeuvres du peintre, voici une sélection – présentée en visuels de basse définition pour un affichage aisé – à partir du catalogue réalisé en 1994 pour les trois expositions consacrées à Jean-Eugène Pujol.
> Cahors, Musée Henri Martin, 14 septembre – 30 octobre 1994
> Carbonne, Musée André Abbal, 14 septembre – 30 octobre 1994
> Toulouse, Palais des Arts, 28 novembre – 30 décembre 1994

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Expositions :
> Paris
Salon des Artistes Français (1926 à 1939) : sociétaire
Musée Galliera, exposition «Les provinces françaises»
Salon des Indépendants : sociétaire en 1928
École nationale des Beaux-Arts de Paris
> Toulouse
Galerie Chappe-Lautier
Salon des artistes méridionaux (de 1925 à 1942)
Salon des provinces françaises
> Cahors
> Albi
> Figeac

Musées :
Montauban, Cahors, Toulouse, Carbonne

Un timbre hommage au mime Marceau pour le centenaire de sa naissance

Le lundi 20 mars, La Poste émet un timbre à l’effigie de Marcel Marceau dit le mime Marceau à l’occasion du centenaire de sa naissance. Notamment connu via son personnage de Bip, il est devenu au fil des années l’un des artistes les plus connus dans le monde.
Avec son corps pour unique instrument, Marcel Marceau (1923-2007) a porté l’art du mime sur les scènes du monde entier, imposant un langage universel.

Celui qui savait « rendre visible l’invisible » a donné vie à des personnages qui, sans dire un mot, expriment la vie comme elle est, avec ses combats, ses espérances, ses rêves.

« Marceau », son pseudo pendant la Résistance

Marcel Mangel, de son vrai nom, naît à Strasbourg le 22 mars 1923. Au début de la Seconde Guerre mondiale, sa famille d’origine juive polonaise doit quitter précipitamment Strasbourg pour Périgueux. Marcel a 16 ans et déjà il imite Chaplin, son héros, à la perfection. En 1942, il rejoint la Résistance, prenant le pseudonyme de « Marceau » qu’il garde toute sa vie. Dans la clandestinité, il achemine de nombreux enfants vers la Suisse, les sauvant de la déportation.

La condition humaine, faite de rires et de larmes, est le terreau de son art. Le 22 mars 1947, Marcel Marceau crée au Théâtre de Poche le personnage silencieux de Bip. Le costume de cet alter ego, héros des temps modernes, au visage fardé de blanc, en pantalon clair et caraco à gros boutons fermé sur une marinière, et au célèbre chapeau haut de forme sur lequel tremble une fleur rouge, fait de lui l’un des Français les plus connus à l’étranger.

Qu’il chasse d’invisibles papillons, qu’il grimpe des escaliers imaginaires, qu’il marche contre le vent, inspirant le fameux « moonwalk » de Michael Jackson, le mime Marceau, tour à tour lyrique, poétique, parfois grave ou drôle, remplit l’espace vide de récits allégoriques ou quotidiens avec pour seule arme ses gestes et ses regards. En 1978, il crée l’École internationale de mimodrame, où il transmet à ses élèves les exigeantes conventions du mime comme le sens de l’ellipse, le jeu entre l’espace, le temps et le mouvement.

Marcel Marceau a traversé le XXe siècle en virtuose de la « comédie silencieuse ». Immense artiste, il a réinventé la pantomime pour la hisser au rang d’art classique.

Il est décédé le 22 septembre 2007 à Cahors. (lien vers l’article publié le 24 septembre 2007)

En avant-première, La Poste mettra en vente le timbre, la mini-feuille et le document philatélique, le vendredi 17 mars, au sein du bureau de poste de Cahors Valentré, de 9 heures à 16 h 30 (257 rue Wilson, Cahors). Un cachet philatélique « premier jour » célébrera l’évènement.

À partir du 20 mars, il sera vendu dans la boutique Le Carré d’Encre, dans certains bureaux de poste, par abonnement ou par correspondance à Philaposte Service Clients Commercial Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 Périgueux Cedex 09, par téléphone au 05 53 03 19 26 et par mail : sav-phila.philaposte@laposte.fr sur réservation auprès de votre buraliste et sur le site Internet www.laposte.fr

(Source La Dépêche du Midi 10 mars 2023)
Illustration : Dessiné par Benjamin Van Blanke Gravé par Pierre Bara D´après © LIDO/SIPA

Marcel Amont de passage à Cahors en 1965

L’annonce du décès de la vedette est l’occasion de publier ce visuel que l’on peut retrouver page 123 dans l’ouvrage publié chez édicausse en 2017. Serge Austry avait assuré la poursuite du travail de mise en page commencé par le regretté Claude Lufeaux (l’un des créateurs de Quercy net).
La vedette qui pose sur le terrain de Labéraudie en 1965, avion est entouré de deux enfants. A gauche sur la photo (prêtée par la famille Faydi) Christian Dalat et à droite Didier Faydi. L’avion de Marcel Amont est un Wassmer.

L’aérodrome de Cahors-Labéraudie 1931-1970, AUSTRUY Serge et LUFEAUX Claude, 2017, editions édicausse.

Sauvegarde de l’art français : votez pour la restauration d’une oeuvre lotoise

FAIRE CONNAÎTRE ET AIMER LES MERVEILLES DE NOS RÉGIONS

Toute l’action de la Sauvegarde de l’Art Français en faveur du patrimoine repose en premier lieu sur les aides bénévoles dont elle bénéficie, à travers toute la France. C’est celle de ses correspondants locaux, veilleurs qui alertent sur les menaces et s’efforcent d’y faire face. C’est celle, aussi, de tous ceux qui sont favorables à l’action de la Sauvegarde et de tous ceux qui lui font des dons : amis et mécènes. Ils sont représentés à son conseil d’administration.

VOTEZ POUR L’OEUVRE D’ART SELECTIONNEE DANS LE LOT
Du 12 septembre 2022 au 31 janvier 2023, Allianz France et la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art Français vous ont proposé pour la seconde fois de participer à une chasse au trésor exceptionnelle, à travers tout le territoire : celle du Plus Grand Musée de France.

Les salariés et les Agents Généraux Allianz France, ainsi que le grand public, ont identifié plus de 130 œuvres ayant besoin d’une restauration.

Les objets, après vérification de leur éligibilité, ont été présentés à un jury, composé de représentants d’Allianz France et de la Sauvegarde de l’Art Français. Ce jury a présélectionné deux ou trois œuvres par région afin d’établir une liste d’œuvres finalistes. Ces dernières ont été choisies pour la rareté de leurs qualités artistiques et le niveau d’urgence de la restauration.

  • Ces listes régionales sont soumises au vote du public pendant trois semaines : du 1er mars au 21 mars (fin de vote dans la nuit du 21 au 22 mars, à minuit, heure métropolitaine).
  • Une œuvre par région sera retenue : 13 en métropole et 3 en Outremer*, soit seize objets au total.
  • Chaque restauration des œuvres gagnantes sera financée par la remise d’un prix de 8 000 € de la part d’Allianz France.

VOTEZ EN CLIQUANT CE LIEN

 

Un nouveau directeur pour le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy

Nils Brunet (en arrière plan sur la photo)  n’est pas vraiment un “nouveau” pour avoir exercé la fonction de directeur adjoint durant 11 ans jusqu’en 2016. Il remplace Philippe Andlauer qui fait valoir ses droits à la retraite.
(Source et Illustration La Dépêche du Midi)

Opération “C’est mon patrimoine !” : appel à projets

Chaque année des centaines d’acteurs se mobilisent en faveur des publics cibles pour leur faire découvrir la diversité des patrimoines, accompagnés d’une pratique artistique exigeante. Le ministère de la Culture soutient ces actions en allouant une subvention aux porteurs de projets dans le cadre de l’appel à projets “C’est mon patrimoine !”.

Présentation du dispositif

Qu’est-ce que l’opération “C’est mon patrimoine !” ?

Les patrimoines (architecture, musées, monuments, archéologie, patrimoine immatériel, paysages, archives, etc.) sont présents sur l’ensemble des territoires et s’inscrivent dans une proximité étroite avec les habitants.

Lancée en 2005 par le ministère de la Culture (“Les Portes du temps”), C’est mon patrimoine ! est une opération d’éducation artistique et culturelle proposant aux enfants, aux jeunes et à leurs familles de s’approprier par la pratique artistique les lieux patrimoniaux, leur histoire et leurs collections pendant les temps extrasolaires, ou périscolaires.

C’est mon patrimoine ! contribue à l’émancipation et l’épanouissement des jeunes par les arts et la culture, et repose sur les trois piliers de de l’éducation artistique et culturelle (EAC) :

  • la rencontre avec les artistes et les œuvres,
  • la connaissance des arts et du patrimoine
  • et la pratique artistique

Cette opération a vocation à s’inscrire dans l’ensemble des contractualisations territoriales visant le développement culturel.

Le dispositif “C’est mon patrimoine !” est coordonné, au niveau national, par la délégation générale à la transmission, aux territoires et à la démocratie culturel (DG2TDC) du ministère de la Culture et l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).

Les objectifs de la démarche

L’accès aux patrimoines occupe une place significative et structurante dans les parcours d’éducation artistique et culturelle à destination des enfants et adolescents et constitue l’un des leviers des politiques territorialisées de démocratisation culturelle.

L’opération “C’est mon patrimoine !” s’appuie sur des artistes, des scientifiques, des professionnels de la culture, des métiers du patrimoine, de la médiation, de l’éducation et du lien social pour permettre aux jeunes et à leurs familles de s’approprier de façon originale les lieux patrimoniaux.

Organisée en partenariat avec l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), l’opération “C’est mon patrimoine !” poursuit des objectifs communs de cohésion sociale, d’accès à l’offre culturelle des personnes qui en sont les plus éloignées et de participation à la vie culturelle.

L’opération “C’est mon patrimoine !” vise à :

  • couvrir la diversité des territoires urbains, périphériques et ruraux
  • à toucher des publics diversifiés
  • prendre en compte la pluralité des patrimoines (monuments, musées, archives, sites archéologiques, architectures et mobiliers de proximité, patrimoines naturels, traditions et savoir-faire d’un territoire par exemple)
  • faire dialoguer la pluralité des patrimoines avec des propositions singulières et innovantes de pratiques artistiques et culturelles. Dans la perspective de l’Olympiade culturelle, C’est mon patrimoine s’ouvre également cette année aux propositions faisant dialoguer art sport et patrimoine

L’enjeu reste toutefois prioritairement la découverte et l’accès à des lieux patrimoniaux dont la fréquentation spontanée par les publics visés peut rencontrer des freins.

Elle tend aussi à développer de nouvelles temporalités :

  • possibilité de dérouler les activités sur tous les temps de vacances scolaires (pas uniquement sur la période estivale) ou jours isolés dans l’année (mercredis, samedis)
  • mise en avant des temps de restitution des projets, ouverts à tous les publics, par exemple en lien avec des opérations nationales telles que les Journées européennes du patrimoine, Journées nationales de l’Architecture, Journées européennes de l’archéologie , etc.

+ d’information et Circulaire à à télécharger en cliquant CE LIEN

Février, mars… avril : les derniers mois pour rendre visite au bouilleur ambulant

S’il est un métier en voie de disparition (une grosse dizaine d’artisans dans le Lot), c’est celui de bouilleur ambulant à ne pas confondre avec le bouilleur de cru (le propriétaire des arbres fruitiers qui porte sa récolte à distiller).

D’octobre à mars, les ateliers publics (lieux de stationnement de l’alambic) s’emplissent de senteurs, de chaleur et de bruits avec les mouvements autour de cette étrange machine, le plus souvent venue d’un autre âge !

À Arcambal, tout a commencé en 1840 dans la famille Jouclas. Aujourd’hui, c’est Didier, l’un des fils qui a repris le flambeau en 2012. Si les gestes sont restés les mêmes, transmis par les anciens, la disparition des exploitations agricoles a réduit considérablement la cadence. André-Elie Jouclas, père de notre exploitant sillonnait plus de 50 communes avec un attelage composé de 3 alambics.

Aujourd’hui, reste une seule machine, une «Laffite et fils» construite à Carcassonne en 1951, stationnée sur le même emplacement, de l’autre côté de la rivière sur le Causse de Vers durant la période autorisée et elle ne fonctionne que 3 jours par semaine. Exceptionnellement en 2023, la distillation se clôturera le 30 avril.

Il ne suffit pas d’avoir des tonnes de fruits (sauf les figues dont la distillation est interdite) pour obtenir cette belle eau-de-vie bien blanche. 100 à 150 kilos de fruits bien murs suffisent, entreposés dans un fut en plastique.

Marc de raisin mais surtout prunes, pommes, poires et même des cerises constituent le quotidien de la machine chauffée au bois qui peut assurer deux chauffes en simultanée dans chacune des marmites de 600 litres, les fruits étant noyés dans l’eau. La chaleur fait le reste et l’on obtient de quoi terminer quelques bons repas, conserver les fruits et même soigner des plaies !

Sont autorisés 20 litres à 50° ou 18 litres à 55°, la Loi de 2008 permet une détaxe de 50 % sur les 10 premiers litres d’alcool. Le coût de la prestation et des taxes se règlent au cul de la machine.

Vous avez jusqu’à fin avril pour vous rendre sur place, la visite et les commentaires sont gratuits et à volonté mais pas question de déguster, l’administration veille !

Pour contacter notre bouilleur 06 73 11 12 01.

Le Département recrute

La lecture des pages dédiées du site internet du Conseil départemental nous fait savoir que de nouveaux recrutements sont programmés notamment dans le domaine culturel : Agent d’accueil touristique, animateur patrimoine culturel… Les musées Lurçat, et Cuzals sont concernés.

Plus d’infos en cliquant CE LIEN

Le message d’un exilé

Bernard Rodriguez-Lacam,” quercynois-accro” comme il se définit,  nous adresse une photo très évocatrice du quotidien de son village Saint-Jean-Lespinasse.

Nous ne sommes pas encore dans la période des moissons mais qu’importe : Quercy net n’est-il pas un site de partages ?

Autres exilés, accro ou non, nous attendons vos photos !

Changement de présidence à L’association des collectionneurs lotois

Après 21 années “d’abnégation, de dévouement et de compétence” comme le souligne Claude Noirjean, le nouvel élu, Marc Roques restera à la disposition de l’équipe pour permettre une transition en douceur.

Mais les collectionneurs sont surtout de grands enfants qui doivent avoir à l’esprit de convaincre les jeunes générations –  animés de passions différentes – de poursuivre sous une forme qui reste à maintenir vivant et faire fructifier l’héritage de leurs aînés.

Vous êtes invités à les rencontrer lors du prochain salon du jouet le dimanche 19 février 2023 au foyer Valentré à Cahors. N’hésitez pas à vous faire connaitre ; le meilleur accueil vous sera réservé.

Bienvenu sur leur site internet en cliquant ce lien

 

L’ Association des moulins (AMBC) en manque de vent !

Si les ailes des moulins de Boisse et du Canton ne sont pas en cause, pas plus que le vent d’ailleurs, c’est la mécanique humaine qui est en berne avec la baisse du nombre de bénévoles, empêchant une bonne gestion  : accueil, visite, entretien…

Nous avons été nombreux à suivre les efforts déployés au fil des années pour relever ces géants réduits au silence après avoir transformé le grain des agriculteurs vers les pétrins des boulangeries. Les collectivités ont pourtant répondu favorablement et si l’argent est le nerf de la guerre,  c’est l’absence de troupes qui remet en question le fonctionnement normal de l’association, laquelle se met en sommeil en suspendant ses animations.

Un appel est lancé ; vous pouvez y répondre par mail : therese.resseguier@orange.fr ou par téléphone : 06 75 27 30 55

 

 

 

 

La lettre mensuelle d’AQUÍ L’ÒC – Février 2023

1- Amassada Generala de l’Associacion

L’Assemblée Générale d’AQUÍ L’ÒC se déroulera le samedi 11 février à 15h, à l’Espaci Occitan Carcinòl, 60 avenue Delbos à Saint-Céré (près de la salle polyvalente).

2- Concors d’escritura Pierre Brayac

Pour la troisième édition du concours d’écriture, les productions sont à renvoyer avant le samedi 18 février 2023. Renseignements à trouver sur le site : www.espacioccitancarcinol.com

3- Corses de lenga e talhièrs

Les prochains cours d’occitan et les ateliers auront lieu à l’Espaci Occitan Carcinòl à Saint-Céré :

– le mercredi 8 février de 14h à 15h30 : atelier de chants.

– le mercredi 8 février de 15h30 à 17h : cours pour confirmés.

– le mercredi 15 février de 16h à 17h30 : atelier de danses traditionnelles.

– le mercredi 15 février de 18h à 19h30 : cours pour débutants.

– le vendredi 17 février de 18h à 19h : Aper’Oc (atelier de discussion).

– le mercredi 22 février de 14h à 15h30 : atelier de chants.

– le mercredi 22 février de 15h30 à 17h : cours pour confirmés.

4- Animacion

– Dimanche 19 février, à 14h30, salle des fêtes de Gintrac : loto bilingue français/occitan avec de nombreux et jolis lots à gagner. Tombola, buvette et gâteaux sur place. Renseignements à trouver sur le site : www.espacioccitancarcinol.com

 

Contact : Associacion AQUÍ L’ÒC (siège social)

204, rue du général Ambert  46 400  Saint-Céré

Tel : 06 73 62 64 63

Courriel : asso.aquiloc@gmail.com

Site : www.espacioccitancarcinol.com

https://www.facebook.com/groups/aquiloc/?ref=br_tf&epa=SEARCH_BOX

Carnaval es arribat

« CARNAVAL ES ARRIBAT, LO TENÈM, LO JUTJARÈM E LO CRAMARÈM

« Carnaval es arribat » une fête sera organisée le vendredi 17 février en collaboration avec les enseignants et élèves du RPI des écoles de Lamagdelaine , Laroque des Arcs et Cours qui procèderont à une restitution d’un apprentissage en langue d’Oc sous la conduite de « Lot Arts Vivants ».

  •  16h 30 ECOLE DE LAROQUE DES ARCS

Laroque-des-Arcs : départ cour de l’école avec défilé musical sous la conduite des musiciens de la Granjà et « Lot Arts Vivants « arrivée place du Coq : jugement de Carnaval accompagné de danses et chants traditionnels.

  •  17h30 TRANSFERT VERS L’ECOLE DE LAMAGDELAINE

Transfert de Carnaval, en convoi, vers l’école de Lamagdelaine , défilé musical vers l’espace Maurice Pons ,chants et danses avant exécution de la sentence et crémation de Carnaval

  •  19h 00 SALLE DES FÊTES

Salle des Fêtes : apéritif musical, repas partagé au profit de l’ APE . Chacun devra apporter un plat salé ou sucré ainsi qu’assiette, verre et couverts.

  •  21h 00

bal masqué animé par « Los Musicairès de la Granjà « et de « Lot Arts Vivants » buvette et gâteaux tout au long de la soirée.

Bal gratuit pour les parents et enfants

Plus de renseignements auprès de l’APE ou au 06 42 21 79 17

L’inrap et le Département du Lot nouent un partenariat opérationnel, scientifique et culturel

Réunis ce vendredi 27 janvier à l’atelier-musée Jean Lurçat de Saint-Laurent-les-Tours, Dominique Garcia, président de l’Inrap, et  Serge Rigal, président du département du Lot, ont signé une convention définissant les principes de la collaboration des deux institutions pour la détection, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine archéologique, en présence de Daniel Guérin, directeur général de l’Inrap, de Mme Caroline Mey-Fau, vice présidente en charge du Patrimoine historique, de l’Archéologie préventive et des Archives départementales – ainsi que  Catherine Utrera (Inrap) et Marc Jarry (Inrap).

(lire la suite de l’article sur le site de l’Inrap en cliquant CE LIEN)

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