Catégorie : ENVIRONNEMENT Page 4 of 7

Environnement et développement durable en quercy

Le pic épeiche

Merci à Jean Claude BOYER, photographe animalier figeacois de nous faire partager ses clichés sur la faune du Quercy. aujourd’hui ; le Pic épeiche.

Selon Oiseaux.net la référence du web ; le Pic épeiche – Dendrocopos major – fait partie des picidés qui sont des oiseaux de la taille d’un moineau à celle d’une corneille. Ils sont adaptés morphologiquement à la vie arboricole.

Le Pic épeiche

Les paysages du Quercy : une richesse présentée par Catherine David

 

 

l’ASMPQ (Association pour la Sauvegarde des Maisons et Paysages du Quercy) milite depuis plus de 40 ans pour la défense et la promotion de notre bâti et de nos paysages. 

 

 

 

Catherine David, architecte spécialisée en patrimoine paysager, conférencière et membre de l’Association, proposera, cette semaine dans le quotidien La Dépêche du midi, une analyse des paysages emblématiques du Lot.

Première région présentée : LE QUERCY BLANC, lequel vient après les grandes vallées lotoises en termes d’intérêt et de beauté des panoramas

En quoi les paysages du Quercy blanc sont-ils emblématiques ?
Le Quercy est un vieux pays qui dégage un fort et délicieux parfum médiéval. Les fermes quercynoises voisinent sans problème avec les monuments médiévaux. Quand le paysan enrichi construit un pigeonnier-tour, il perpétue la forme la plus symbolique du pouvoir féodal. Le four à pain est une réplique de l’église romane. C’était une grande époque d’architecture. On visait la beauté pour la gloire de Dieu ou son propre prestige. On faisait à la fois de la performance et de la mise en scène en perchant les forteresses sur les roches ou bien en flanquant une cité religieuse contre la paroi rocheuse, créant ce qu’on appelle des paysages épiques.

Quelle est donc la composition de ces paysages ?
Les serres du Quercy blanc sont caractérisées par ces motifs épiques, avec leurs châteaux et leurs villages perchés : Charry, Lastours, Saux, Marcillac, Flaugnac, Castelnau-Montratier, Montcuq… Dans les vallons du Quercy blanc, les fermes étaient admirablement implantées à la rupture de pente, offrant des paysages étagés, ordonnés et bien dessinés par les toisons boisées surplombant les champs en partie basse.

Comment préserver ce patrimoine et quel va être le rôle du plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) ?
Parce que très vieux, ces paysages sont très sensibles à la modernité et à son désordre. Les services de l’État, du département, les collectivités et les bureaux d’études ont généralement préservé, au travers des PLUi, cet étagement et ce caractère épique des vallées. Cela réclame aussi un attachement profond des habitants à cet art de bâtir à partir d’une géographie originale, point fort de la culture quercynoise. Continuons à employer notre génie à inventer des solutions contemporaines à hauteur de cet héritage.

Que pensez-vous du projet de parc solaire de 66 ha à Montcuq ?
Pour ce qui est du photovoltaïque, il faut éviter les paysages épiques ou remarquables, les bonnes terres agricoles, les biotopes des pelouses sèches, rester à l’échelle d’un pays jardiné par la petite et moyenne propriété avec des surfaces de panneaux raisonnables, s’adapter avec souplesse à cette géographie complexe et pittoresque. Il y a un modèle quercynois à inventer digne de cette intelligence du sol et des reliefs qui caractérisait la culture paysanne quercynoise. C’est précisément pour protéger ces paysages épiques que les projets de grandes éoliennes de 180 m de haut ont été écartés en Quercy blanc. La bonne méthode est de réfléchir en amont avec tous les services concernés dont le CAUE, la chambre d’agriculture, la DDT, le milieu agricole, les collectivités, les instances du tourisme. Pour définir à l’avance des critères en intelligence avec le paysage.

Sources : La Dépêche du midi 9/12/2020

 

 

La faune du Quercy

Merci à Jean Claude BOYER, photographe animalier figeacois – bien connu également pour ses photos de rugby – qui a très gentiment accepté de nous faire partager ses clichés sur la faune du Quercy.

Il a choisi de débuter ses présentations par un oiseau magnifique : le Martin-pêcheur.

Retrouvez ce bel article et ses magnifiques photos en cliquant ici 

Le martin-pêcheur

Damier de la succise (Euphydryas aurinia)

Préserver les espaces naturels, rôle du Conservatoire d’espaces naturels d’Occitanie

Damier de la succise (Euphydryas aurinia)

Un des espèces déterminantes pour les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF).

Notre belle région Occitanie regorge entre autres de milieux secs à fortes valeurs patrimoniales abritant des espèces rares et protégées. Tous participent à notre écosystème et à notre environnement. Grâce à l’achat de terrains, le Conservatoire d’espaces naturels d’Occitanie valorise et maintient ces habitats naturels en bon état de conservation.

Aujourd’hui, nous souhaitons acquérir 13 ha situés sur la commune de Saint-Paul-de-Loubressac, dans le département du Lot (46), au sud de Cahors. Cette démarche reçoit un soutien important de la commune et ce site abrite des enjeux forts liés aux espèces de faune et de flore d’intérêt local, national, voire européen.

Les terrains à acquérir représentés sur la carte ci-dessus sont composés à 70% de pelouses sèches et 30% de bois de chênes, avec plusieurs espèces patrimoniales dont le Lézard ocellé (Timon lepidus), espèce menacée et classée « en danger » sur la Liste Rouge des amphibiens et des reptiles de Midi-Pyrénées, l’Azuré du Serpolet (Phengaris arion), ou encore la Zygène cendrée (Zygaena rhadamanthus) représentés ci-dessous et bénéficiant tous d’une protection nationale.

Afin de mener à bien ce projet le CEN du Lot lance un financement participatif pour permettre l’acquisition de ce terrain et sa restauration sur le site Helloasso.com (cliquer ici).

Contact antenne du CEN du Lot : 09 84 09 83 99

Rapiette des murets

Sur les causses, on trouve de nombreux murets en pierres sèches qui sont le paradis pour les rapiettes …

C’est ainsi que l’on nomme le lézard des murailles, chez nous.

Rapiette

En fait, la rapiette est le Lézard des murailles (Podarcis muralis). C’est une espèce de sauriens de la famille des Lacertidae.

Mésanges de mon jardin

J’avais placé un nichoir sous l’auvent de la maison.

Celui-ci a très vite été apprécié – sur les graines – par des mésanges qui faisaient la police avec les moineaux en les expulsant manu militari…

Canon Eos 7 avec Zoom 70-200 F4

Araignées du matin …

Jolis spécimens qui se doraient au soleil du matin.

Désolé, je n’ai pas d’information sur les araignées. Merci aux spécialistes de nous aider à la découvrir.

Les photos ont été prises à main levée dans le Lot à Pradines

Appareil EOS 20D

aérienne
dans la lavande

Vert… comme le lierre

Suivez la recette en cliquant sur l’image

« Vert« , c’est aussi le nom d’un nouveau média digital qui vient de s’installer sur la planète web. Comme son nom l’indique, il y est question d’écologie sans prendre ses lecteurs pour des scientifiques tout en limitant les informations dans une durée raisonnable car nous sommes, de plus en plus sollicités !

Destinataire de leur Lettre d’information, je fais le choix de vous faire part d’une recette pour faire votre lessive sans frais et sans risque.

Elle figure dans son article ainsi libellé

VendreDIY, le vendredi étant le jour du DO it yourself (faites-le vous-même). Cette semaine, la recette d’une lessive gratuite (!) au lierre. Une recette simplissime trouvée sur le site écoconso

Il ne vous reste plus qu’à essayer et faire une visite sur ces deux sites

Pâtre, Une revue nationale qui s’intéresse aux brebis des causses du Quercy

 

Elles font souvent la « Une » de certains reportages, notamment lorsque les grandes capitales leur ouvrent salons et foires. Cette année sera morose pour leur avenir et pourtant, l’édito du numéro de novembre de « Pâtre » semble optimiste sur la réactivité des animaux et leurs gardiens, lesquels ont été habitués à supporter les aléas… de tout poil !

Il est bien sûr question du Lot dans les pages de ce magazine qui dans son article « A la recherche du juste prix de la laine », donne la parole à Pierre Reveillac, éleveur sur nos causses et président de l’association la Caussenarde dont le siège est à Livernon.

Depuis Saugues (Haute-Loire) durant les rencontres nationales de la Laine qui se sont tenues les 18 et 19 septembre dernier, il réitère le message porté depuis des années par son association, à savoir favoriser les débouchés pour cette matière autrefois noble et profiter du « consommer français » pour la mise en place d’une filière de commercialisation au plan national.

Rappelons que l’association la Caussenarde a publié cette année un ouvrage « La brebis des Causses du Lot, sa laine, son usage au fil du temps » que l’on peut trouver chez les libraires lotois et maisons de la presse (Cahors, Figeac, Gourdon, Gramat, Labastide-Murat, Prayssac..) mais aussi au siège de l’association ainsi que chez l’éditeur avec vente en ligne.

Le photovoltaïque associé au chêne du Causse

Depuis 2017, la coopérative CéléWatt développe une grappe de parcs solaires villageois dans le Lot. Son premier parc, construit à Brengues est en exploitation depuis mi-2018. Un deuxième parc est en construction à Carayac, avec la même entreprise, Mécojit. Chaque parc a une puissance installée de 250 kWc, soit la consommation moyenne de 250 habitants, hors chauffage électrique. L’électricité produite est vendue à Enercoop, fournisseur coopératif d’électricité 100 % renouvelable, en achat direct de gré à gré, hors soutien public.

Le parc de Carayac sera le premier en France monté sur supports en bois brut.

Le bois utilisé est le chêne du causse. Il a été choisi pour sa solidité, sa proximité (coupé à 25 km de Carayac) et sa disponibilité (très peu utilisé sauf pour le chauffage et les bouchots). Il remplace les poteaux en acier sur lesquels les panneaux photovoltaïques reposent habituellement. De nombreuses entreprises locales sont intervenues notamment dans la conception du prototype, la coupe, l’approvisionnement et le montage des poteaux en bois.

+ d’information en cliquant le lien ci-après Celewatt

La brebis des Causses du Lot… toute l’histoire de sa laine

 

C’est à Livernon, village-terroir du patrimoine ovin, que l’association la Caussenarde à officiellement présenté son ouvrage qui met en valeur l’une de nos richesses qui, au fil du temps, reprend le devant de la scène comme source de développement économique et touristique.
Cette fibre, appréciée depuis la nuit des temps, qui a toujours été reconnue par ses grandes qualités au plan international a souffert de la mondialisation et la concurrence des matières synthétiques. Aujourd’hui, c’est un regard différent qui est porté sur la toison de nos  brebis à lunettes grâce au travail inlassable porté par le dynamisme de l’association la Caussenarde (ateliers, salons, veillées…). Il se traduit une fois encore par cet ouvrage qui devrait porter haut et loin les couleurs de notre territoire.

Contact association :  la Caussenarde : 05 65 40 54 31 / contact@lacaussenarde.org

Contact éditeur : 05 65 31 44 00 / www.edicausse.fr 

Bois Raméal Fragmenté : une solution pour réduire les arrosages et nourrir vos sols

 

L’Eté nous apporte, comme chaque année, ses plaisirs mais aussi certaines contraintes que les jardiniers, qu’ils soient amateurs ou chevronnés, tentent de gérer au mieux : les arrosages et les besoins en eau.
Depuis de nombreuses années, Jacky Dupéty, ingénieur agronome installé dans le Lot, n’a de cesse de porter la bonne parole d’une technique qui nous vient du Canada, le B.R.F. et que chacun peut appliquer pour toute culture (maraîchage, remise en culture de terrains, vergers….).

 

 

Jacky Dupéty nous décrit les grands principes de cette technique dans la vidéo qui suit

+ d’informations en cliquant CE LIEN

« Non aux éoliennes !  » Un refus catégorique émis par l’ASMPQ

Alors que des informations circulent sur des projets de parc éolien dans le Lot, au sein du parc naturel régional des causses du Quercy, l’Association pour la Sauvegarde des Maisons et Paysages du Quercy (ASMPQ) vient dire son opposition à ces projets pour des raisons qu’elle tient à partager avec vous.

Un environnement jusque-là préservé, brutalement dégradé

La raison d’être de notre association est de préserver et de mettre en valeur l’architecture et les paysages du Quercy. Le petit patrimoine (maisons paysannes, granges, gariottes, lavoirs, puits…) et les monuments historiques y sont nombreux et indissociables des paysages originaux dans lesquels ils s’inscrivent. Nous aimons ce pays et beaucoup de nos visiteurs y viennent pour sa beauté sereine et l’authenticité de son habitat, pour la paix de ses campagnes et la pureté de ses nuits.Retour ligne automatique
Implanter des parcs d’éoliennes c’est sacrifier tout cela ! Situées sur des lignes de crêtes elles mesurent de 160m à 200m et seraient ainsi visibles à des dizaines de kilomètres depuis nos villages, nos routes et chemins. Bruyantes, éclairées la nuit, elles pollueraient notre environnement et celui de la faune sauvage, notamment des oiseaux migrateurs.

L’intérêt collectif en question

Nous pouvons cependant nous demander, en tant que citoyens et habitants du Lot, si l’intérêt de cette énergie renouvelable est tel qu’il faille lui sacrifier nos territoires au nom de l’intérêt général. Il est indispensable de lutter pour le climat et l’idée de produire de l’électricité à partir du vent est à priori séduisante. Faisons ensemble l’inventaire des avantages et des inconvénients de tels projets.Retour ligne automatique
Il y aurait certes quelques gagnants. L’installation d’un parc éolien peut d’abord intéresser quelques propriétaires dont les terrains seraient bien situés, ainsi que les communes concernées. Des fabricants de béton y trouveraient des débouchés compte tenu des masses considérables que représentent les socles enterrés des éoliennes. Mais les « grands gagnants », les seuls, seraient les groupes qui financent et exploitent de telles installations, vendent l’électricité produite à des prix garantis très supérieurs au prix de marché. En revanche, nul avantage à escompter pour notre industrie et nos emplois : la quasi-totalité du matériel est fabriqué à l’étranger.Retour ligne automatique
Peu de gagnants donc, mais, vous allez le voir, beaucoup de perdants :Retour ligne automatique
L’attractivité touristique de notre région diminuerait sensiblement, avec des conséquences pour tous ceux qui en vivent, restaurateurs et hôteliers, loueurs de gîtes et de chambres d’hôtes, commerçants et vignerons, etc. Un point majeur compte tenu de l’importance du tourisme pour le Lot.Retour ligne automatique
Les maisons et terrains des secteurs concernés deviendraient difficilement vendables, perdraient en tout cas beaucoup de leur valeur, ce dès que s’ébruiteraient des projets d’implantation.Retour ligne automatique
Sans parler du coût de ces projets pour notre pays et finalement pour nous tous : le rapport d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables, publié en juin 2019, affirme que les différents soutiens directs à l’éolien représenteraient à terme la bagatelle de 72,7 à 90 milliards d’euros. Pour nous consommateurs d’électricité, le développement de l’éolien se traduit par l’augmentation de la CSPE, une taxe notamment destinée à couvrir son surcoût.

Tout cela pour une production d’énergie très intermittente, mais aussi… polluante, la construction d’une grande éolienne nécessite des centaines de kilos de « terres et métaux rares », dont l’industrie extractive a de graves conséquences sociales et environnementales.

Non, décidément non aux éoliennes.

ASMPQ : Association pour la Sauvegarde des Maisons et Paysages du Quercy

Méthaniseurs et Eoliennes : des inquiétudes formulées par l’association Maisons Paysannes du Lot

Maisons paysanes du Lot

La Lettre d’information (n° 93 – Eté 2020) qui donne notamment tous les rendez-vous pour les membres de cette association (sorties, journées patrimoine, assemblée générale…) exprime aussi dans ses colonnes des réserves sur les installations de méthaniseurs multi-sites ! Le sujet fait débat depuis longtemps, notamment sur l’incapacité de notre sous-sols à recevoir des effluents qui mettraient en péril cette richesse qui fait la spécificité de notre département. Comme dans toute industrie, le respect des normes est la règle, avec les analyses régulières qui doivent être rendues publiques, quels que soient leurs résultats !

Liste des lanceurs d’alerte : le CSNM, le Collectif Citoyen Lotois, le CNVM, Les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, FNE midi Pyrénées, le GADEL, Espeyroux environnement, le collectif des riverains, Maisons paysannes, la Confédération Paysanne et l’association AmiE (Alerte méthanisation industrielle Environnement).

Tout aussi visibles, et de loin ! des projets d’implantation d’éoliennes sont annoncés. Le décret du 8 avril 2020, dans le cadre de la politique de simplification du droit, offre aux préfets un pouvoir dérogatoire pour faciliter des dossiers sur leur territoire. Le contexte de « relance économique » va peser très lourd dans les prochains arbitrages sur ces installations et l’association « d’engager chacune et chacun à une grande vigilance ».

Contact : Maisons Paysannes du Lot : Joëlle Maillard et Jean-Pierre Vermande : cliquez CE LIEN

Quelques complément pour comprendre :
Un méthaniseur : comment ça marche
Le méthaniseur de Gramat
La presse s’en fait l’écho

Que savez-vous sur cet arbre républicain ?

Ce platane, situé dans la cour d’honneur de l’Hôtel de la Préfecture, peut être classé parmi les arbres remarquables ! Sa seule présence en impose et sous surveillance des services de l’Etat, il semble être présent dans ce lieu depuis… fort longtemps !

Mais depuis combien de centaines d’années ? et en quelles circonstances a-ton décidé de lui octroyer cet emplacement ?

Une réponse à ces deux questions essentielles serait déjà un progrès et nous remercions nos fidèles internautes de leurs propositions.

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